-Les passagers à destination de Majorque sont attendus à la porte d'embarquement numéro 2.
Je relève la tête à l'entente du message diffusé dans les hauts parleurs et me lève, mon regard posé sur Louis.
-Tu viens ?
Louis me regarde et fronce les sourcils. Nous sommes à l'aéroport depuis presque deux heures et j'ai réussi à garder le secret de
notre destination jusqu'à la.
-Majorque ? Il demande, surpris.
-Ca ne te plaît pas ? Je demande, plus très sûr de moi.
Pourtant, en réservant, j'étais persuadé de ne pas me tromper. Lorsque nous avons regardé ensemble il y a quelques semaines ou nous pourrions partir en vacances, Majorque était dans notre top 3.
-Si, il s'exclame aussitôt. Bien sûr que ça me plait. Je suis étonné que tu aies réservé tout ça, c'est tout.
Je pince mes lèvres et tente un petit sourire. Depuis que nous sommes partis de chez ses parents en direction de l'aéroport, Louis est froid et ne me parle presque pas. Il se contente de me suivre sans un mot, et j'espère vraiment que la situation va vite s'arranger, car j'ai l'impression qu'il est là juste pour me faire plaisir, et ça me broie le coeur.
-Je me suis dit qu'on avait besoin de repos après les examens et que nous retrouver tous les deux nous ferait du bien...
Louis se contente de hocher positivement la tête, sans un mot. Je vois qu'il s'apprête à dire quelque chose, mais il se ravise au dernier moment et ça me rassure. Je crois que je mérite toutes les réflexions qu'il pourrait me faire sur mon attitude de ces dernières semaines, mais ça ne fait que me rappeler à quel point j'ai été nul.
-Alors tu es toujours d'accord de partir avec moi ? Je demande, plein d'espoir.
Louis me fixe quelques secondes avant de lever les yeux au ciel. Il semble amusé et ça me réchauffe de l'intérieur de voir que je peux toujours le faire sourire.
-Je suis ici avec toi, alors à ton avis?
Ses mots m'arrachent un petit sourire et je sens la confiance remonter un peu en moi. Plein d'espoir, je tends ma main vers la sienne. Son regard la fixe quelques secondes, et je suis terrifié à l'idée qu'il passe à côté de moi sans la prendre.
-Rah t'es chiant, il fini par souffler en se saisissant de ma main, un petit sourire qu'il essaye de cacher au coin de ses lèvres.
**
Le vol n'a pas été long. Une heure trente après le décollage, notre avion se pose sur l'île espagnole.
-Lou, je souffle en embrassant tendrement sa tempe.
Endormi la tête sur mon épaule depuis le début du vol, Louis soupir un peu avant de s'étirer en se redressant. Lorsqu'il a commencé à s'endormir quelques minutes après le décollage, j'ai pu voir à quel point il lutait pour ne pas s'endormir contre moi. Mais il n'a pas pu résister longtemps avant que sa tête ne tombe contre la mienne, appuyée sur mon épaule, à mon plus grand bonheur.
Lorsque son regard croise le mien et qu'il réalise la position dans laquelle il dormait, il se pince les lèvres avant de se lever une fois l'avion totalement arrêté. Mon coeur se pince un peu et je réalise un peu plus que rien n'est gagné, que je l'ai vraiment blessé et qu'il risque de m'en vouloir encore un petit moment.
Je le suis en dehors de l'avion, et nous attendons notre valise dans le plus grand des silences. Louis fixe le tapis défiler sans un mot, et je me contente de rester à ses côtés, incapable de trouver quoi dire pour détendre l'atmosphère.
Finalement, notre valise en main, nous sortons devant l'aéroport afin de prendre un taxi. Nous montons tous les deux à l'arrière d'une voiture, et je sors la réservation de l'hôtel de ma poche afin de montrer l'adresse au chauffeur. Il acquiesce, me remercie, et nous nous mettons en route.
Il nous faut une quinzaine de minutes afin de rejoindre notre lieu de vacances, et malgré le froid qui enveloppe notre relation, je constate que Louis est impatient de découvrir ce que j'ai réservé pour nous deux, le nez collé à la fenêtre.
Le taxi se gare devant l'accueil de l'établissement, et je sors de quoi payer de ma poche. Nous récupérons notre valise dans le coffre et nous remercions chaleureusement le chauffeur avant qu'il ne s'en aille.
-On est au bord de la mer ? Demande Louis en fronçant les sourcils, interpelé par le bruit des vagues que l'on arrive à distinguer à l'arrière de l'établissement.
-Oui, je confirme, analysant sa réaction en fixant son visage.
-Combien tu as déboursé pour ce voyage au juste ? Il demande en plongeant son regard dans le mien.
-On s'en fout Louis. Tout ce qui compte c'est que ça te plaise et qu'on passe un bon séjour.
Louis me fixe quelques secondes, indécis, avant de finalement capituler et hocher la tête. En réalité, s'il savait la somme que j'ai versé pour cet hôtel, il me tuerait sur place d'avoir entamé à ce point mes économies pour lui. Mais ça en vaut la peine et j'ai hâte qu'il découvre ce que j'ai réservé.
Je prends la poignée de la valise d'une main et tend la seconde à Louis. Nos regards se croisent, et l'hésitation qui traverse son regard quelques secondes me retourne douloureusement l'estomac. Je suis plus que soulagé lorsqu'il cède et glisse ses doigts entre les miens, sa main dans la mienne.
Une femme d'une trentaine d'années, blonde et impeccablement habillé et coiffée se tient derrière le comptoir d'accueil et nous offre un chaleureux sourire lorsque nous approchons.
J'explique dans un espagnole presque parfait -merci mes révisions- que j'ai une réservation au nom de Styles, et après quelques vérifications sur son ordinateur, elle sort d'un tiroir une clé qu'elle nous tend.
Elle prend ensuite le temps de parler lentement afin de m'expliquer où se trouve notre réservation pour la semaine. Louis n'intervient pas, mais je sais qu'il comprend tout ce qu'elle dit. Il est meilleur que moi en espagnole, et les mots que j'ai du mal à déchiffrer n'ont aucun secret pour lui, j'en suis sûr.
-C'est pas une chambre d'hôtel ? Il demande lorsque nous ressortons de l'établissement.
-Pas tout à fait, je confirme.
L'hôtel que j'ai réservé pour notre séjour n'est pas un simple établissement constitué de chambres. Non, chaque location est une dépendance à part entière. Comme de petites studios face à la mer avec accès direct sur la plage.
Il nous faut quelques minutes de marche depuis la réception avant d'atteindre notre dépendance. En glissant la clé dans la porte, j'espère vraiment que l'endroit sera aussi beau qu'en photo et que ça plaira à Louis.
Je suis soulagé lorsque je pousse enfin la porte et que Louis entre devant moi. L'endroit est comme sur les photos du site. L'entrée donne directement sur le salon, lumineux grâce à sa grande baie vitrée qui donne sur la plage. Le coin chambre est à gauche de la pièce, séparé par un grand rideau blanc, et la petite cuisine est à droite.
-Wow, s'exclame Louis en avançant dans la pièce baignée de soleil.
-Ça te plaît ? Je demande d'une petite voix en le suivant.
Louis promène encore son regard autour de lui quelques secondes avant de se tourner vers moi. Ses yeux plongent dans les miens, et un petit sourire naît sur le coin de ses lèvres lorsqu'il hoche positivement la tête.
-Ça me plaît beaucoup, il confirme.
Mon coeur se met à taper fort dans ma poitrine. Je suis soulagé. Ça lui plaît. A cet instant précis, je meurs d'envie de m'approcher de lui pour l'embrasser. Je n'ai pas goûté à ses lèvres depuis plus de deux jours, et mon corps entier en tremble d'impatience. En réalité, je n'ose pas. Je sais que j'ai vraiment blessé Louis en le délaissant et qu'il a du mal à passer à autre chose. Je le vois dans la manière dont il me regarde, dans la façon qu'il a d'hésiter lorsque je veux attraper sa main dans la mienne... Il m'en veut toujours, même s'il est ici avec moi.
-Tu viens ? Il demande en faisant un signe de tête vers l'extérieur.
J'acquiesce et le suit lorsqu'il ouvre la baie vitrée. L'extérieur est composé d'une terrasse parfaitement isolée des autres locations sur laquelle sont posés des transats, un jacuzzi, et se termine face à la mer qui se trouve à une dizaine de mètres seulement.
Louis observe la mer face à lui quelques minutes, un petit sourire au coin des lèvres. Pour ma part, c'est lui que j'observe, incapable de détacher mes yeux de son visage angélique.
Lorsqu'il tourne son visage vers le mien, son regard s'adoucît et ses traits se détendent un peu. Il me fixe ainsi quelques secondes, et mon coeur bat si fort et si vite qu'il menace de s'échapper d'une minute à l'autre.
-Merci... Il murmure en s'approchant.
Il me vole un baiser du bout des lèvres, rapide, timide, et se recule pour me sourire tendrement.
C'était un tout petit baiser, mais ça me rempli d'espoir.
**
Nous avons passé une très bonne première après midi ici. Même si l'ambiance n'est pas encore exceptionnelle entre Louis et moi, même s'il reste encore un peu froid, ça fait un bien fou de se retrouver tous les deux et de simplement profiter du temps qui nous est offert sans avoir à se presser.
Nous avons décidé de rester a l'hôtel pour cette première journée et après avoir vidé notre valise et organisé nos affaires dans la chambre et la salle de bain, nous avons enfilé nos maillots de bain afin de profiter de la mer.
Nous nous sommes baignés, nous avons bronzé et nous avons discuté un peu. J'ai essayé de m'excuser encore une fois, d'expliquer à Louis le peu de raisons valables qui m'ont poussé à le délaisser ces derniers jours, et même s'il semble toujours en colère et déçu de moi, il m'a écouté sans me couper et m'a laissé m'expliquer.
J'espère tellement que les choses vont s'arranger et que Louis va réussir à passer à autre chose et se détendre afin que nous profitions au maximum des cinq jours qu'il nous reste.
C'est lorsque le soleil commence à décliner que nous décidons de commander à manger. L'hôtel propose différentes formules de livraison de repas, et nous optons pour la facilité ce soir en commandant deux plats.
A peine une vingtaine de minutes plus tard, le repas nous est livré directement à notre petit studio, et nous nous installons sur la terrasse face au couché de soleil pour dîner.
Nous discutons un peu des semaines de vacances d'été qui arrivent et de ce que nous avons de prévu après ce séjour à Majorque. Ça me rassure d'entendre Louis m'inclure dans ses plans, et même s'il est pour l'instant encore en colère contre moi, il ne semble pas m'exclure de ses projets pour autant.
Il va me pardonner, ce n'est qu'une question de temps. Je dois trouver les bons mots et les bons gestes pour lui faire oublier mon comportement de ces dernières semaines. La relation qui nous unit est bien trop belle et puissante pour être gâchée aussi facilement.
Après notre repas, nous décidons de profiter un petit moment du jacuzzi. Assis face à face, nous profitons silencieusement du moment. Louis est assis face à moi, dos à la mer. Ses yeux sont fermés et sa tête rejetée en arrière. Les dernières lueurs orange du couché de soleil reflètent sur sa peau, et mon estomac se tord, incapable de le lâcher des yeux.
Il est magnifique.
Lorsque nous sortons de l'eau chaude, le soleil a complètement disparu à l'horizon et la nuit est tombée. Le reflet de la lune brille sur la surface de l'eau, et j'ai énormément de mal à lâcher ce spectacle du regard.
-Je vais me doucher, m'indique Louis.
J'acquiesce et l'observe disparaître derrière la baie vitrée. J'avale difficilement ma salive alors que sa silhouette s'éloigne dans la pièce. J'ai envie de le suivre, envie de le rejoindre sous l'eau chaude de la douche, mais je suis incapable de savoir comment il réagirait à ça.
Est-ce que ça serait trop d'un coup ? Est-ce qu'au contraire, ça réglerait nos problèmes de nous retrouver ainsi? Je n'en ai aucune idée, et j'ai tellement peur de froisser Louis que mon corps reste figé ici, sur la terrasse, incapable de bouger ou de prendre la moindre décision.
Je réalise que je me suis perdu dans mes pensées lorsque Louis réapparaît sur la terrasse, torse nu, seulement vêtu de son jogging.
-Tu sais où je peux trouver des pinces à linge ? Il demande en posant son maillot humide sur le fil à linge.
-Peut-être dans la buanderie ? Je propose en haussant les épaules, incapable de lui donner une meilleure réponse.
Louis acquiesce et entre à nouveau dans le studio. Il traverse la pièce jusqu'à la partie cuisine et pousse la petite porte qui mène à la pièce où se trouve le lave linge.
Je relève brusquement la tête, mon regard fixé sur la porte qu'il vient de passer.
Et si...?
La buanderie. C'est dans une buanderie que tout a commencé pour nous. Je sais que c'est un détail important pour lui autant que ça l'est pour moi. C'est notre truc, notre endroit.
Je traverse le salon, incapable de réfléchir correctement. Je me glisse dans la petite pièce à mon tour et referme la porte derrière moi avant d'y appuyer mon dos. Mon coeur bat la chamade et mes mains tremblent contre le bois de la porte.
Louis est devant la machine, un bras tendu au dessus de lui. Il essaye d'attraper la petite corbeille de pinces à linge sur l'étagère. Son regard est attiré par mon mouvement quand j'entre dans la pièce, et lorsqu'il tourne la tête, je peux lire dans ses yeux la surprise de me trouver la, dans la pièce avec lui.
-Tu peux m'aider à l'attraper ? Il demande en désignant l'étagère qu'il n'arrive pas à atteindre.
Je ne réponds rien. Mon regard plongé dans le sien à travers le peu de lumière qui filtre par la petite fenêtre, j'essaye de réguler le rythme soutenu de ma respiration.
-Harry? Il redemande en fronçant les sourcils. J'arrive pas a l'attraper.
Je décolle lentement mon dos de la porte et m'avance dans la pièce. Mon regard ne quitte pas le sien, et mon coeur bat si fort dans ma poitrine que je peux l'entendre raisonner dans mes oreilles.
Je m'arrête à quelques centimètres de lui. Mes yeux toujours ancrés dans les siens, je lève doucement mon bras et me hisse sur la pointe des pieds pour attraper les pinces à linge sur l'étagère. Je ne le quitte pas des yeux. Il ne me quitte pas des yeux non plus.
Je pose doucement la petite corbeille sur le haut de la machine à laver et rapproche un peu plus mon corps du sien, la respiration lourde et haletante.
Mon estomac se retourne agréablement lorsque ses yeux glissent jusqu'à mes lèvres quelques secondes.
-Je suis encore en colère... Il chuchote lorsque je pose délicatement ma main sur sa hanche pour le tirer doucement vers moi.
Ses mots ne correspondent pas à ses actes. Son corps se laisse aller sans aucune lutte contre le mien, et sa main se pose sur mon torse nu, près de mon coeur.
-Je sais, je murmure tout doucement pour ne pas briser le moment.
Les yeux de Louis se relèvent doucement vers les miens et il me fixe à travers ses longs cils. Mon coeur bat la chamade contre la pulpe de ses doigts, je suis presque certain qu'il peut le sentir.
Lentement, ma main glisse de sa hanche au bas de son dos et me pouce effleure la petite fossette qu'il a juste au dessus de la lisière de son jogging.
La peau de Louis frissonne sous mes doigts et son souffle se coupe quelques secondes avant de reprendre de manière un peu plus haletante et rapide. Je connais son corps sur le bout des doigts et je sais exactement quelle zone frôler pour lui faire perdre tous ses moyens. Mais malgré ça, j'attends, je ne cherche pas à le rendre fou, j'attends qu'il revienne de lui même vers moi, qu'il cède le premier afin d'être certain qu'il le souhaite autant que moi et malgré sa colère.
Alors j'attends, je me contente de rapprocher mon visage du sien pour effleurer les contours de sa mâchoire du bout des lèvres, comme une plume sur sa peau. Le corps de Louis se tend contre le mien et se met à trembler alors que ses mains agrippent doucement mes coudes.
Je le sens lutter, réguler sa respiration, mais malgré tout, sa tête bascule légèrement sur le côté pour me laisser un meilleur accès à son cou qu'il aime que j'embrasse.
La main gauche de Louis glisse le long de mon bras et remonte jusqu'à ma nuque. Ses doigts se glissent dans mes boucles encore humides de nos baignades et s'emmêlent dans mes mèches alors qu'il pousse un petit soupir de plaisir lorsque j'embrasse le dessous de son oreille.
J'ai de plus en plus de mal à contrôler mon corps qui s'appuie contre celui de Louis et le bloque contre la machine a laver, faisant entrer en contact nos hanches.
-Haz... il soupir en basculant la tête en arrière, son bassin s'appuyant à nouveau contre le mien.
Mon corps entier se tend à son contact, et la totalité de mes barrières tombent lorsqu'il attrape mes joues pour plaquer ses lèvres contre les miennes.
J'attendais un signe afin d'être certain qu'il veuille ça tout autant que moi, je crois qu'il est assez clair.
N'y tenant plus, incapable de résister plus longtemps à l'appel du désir qui me consume depuis plusieurs minutes, j'attrape fermement ses hanches et le plaque contre la machine en le soulevant pour l'asseoir sur le bord de celle-ci.
Le souffle de Louis se coupe sous la surprise, mais en quelques secondes, il reprend le contrôle et enroule ses jambes autour de mes hanches pour m'attirer plus près.
Ma bouche dévore la sienne et tous mes sens sont en alerte alors qu'il tire sur mon bassin à l'aide de ses jambes afin de me coller totalement contre lui, mon bassin parfaitement emboîté contre le sien.
-Putain Lou, je gémis en le sentant agripper mes cheveux à l'arrière de mon crâne.
Je reprends le contrôle de mes émotions et agrippe son bassin pour le tirer complètement au bord de la machine. Il glisse contre celle-ci, en position à moitié debout, à moitié assis, et rejette la tête en arrière lorsque je retrace ses épaules de mes lèvres.
Il fait une chaleur étouffante dans la pièce, et nos souffles rapides et lourds se mélangent dans le silence qui nous entoure.
Mon bassin commence lascivement à rouler contre le sien et Louis halète contre moi, ses bras accrochés autour de ma nuque, son front collé à mon épaule nue.
-Je t'aime putain, je murmure en sentant le plaisir commencer à monter en flèche en moi, quelques gouttes de transpiration perlant le long de mes tempes.
Louis gémit près de mon oreille et s'agrippe un peu plus à moi, une jambe remontée contre ma hanche lorsque j'appuie un peu plus son corps contre la machine, mon bassin roulant de manière régulière et appuyée contre le sien.
Il ne faut pas longtemps pour que Louis ne puisse plus contrôler son corps et ses gémissements. C'est quelque chose que j'aime particulièrement depuis la première fois que j'ai découvert l'intimité avec lui, cette facilité qu'il a a s'abandonner totalement à moi.
C'est le cas maintenant, accroché à mon cou, son corps tremblant de plaisir contre le mien, il me laisse le consumer, le mettre dans tous ses états.
Ma main a trouvé le chemin de l'élastique de son jogging entre nos deux corps et caresse lentement son intimité. Je l'observe. J'admire la manière dont son corps réagit à mon contact, à mes doigts enroulés autour de lui. Son front est brillant et ses pupilles sont tellement dilatées que j'ai du mal à distinguer le bleu de ses yeux.
Je sais que j'ai atteint ses limites lorsqu'il laisse échapper un gémissement plus aigu que les autres. Il fait toujours ça. Ce petit sursaut de plaisir quelques secondes avant de toucher les étoiles.
Louis explose entre mes doigts, totalement submergé par la vague de plaisir qui est en train de le clouer sur place. Ses bras autour de ma nuque s'agrippent désespérément, et je cale son corps contre le mien pour le soutenir le temps qu'il retrouve ses esprits.
La simple vision de son visage tordu par le plaisir m'entraîne à mon tour dans les étoiles, et mon corps se tend contre le sien lorsqu'il plante ses dents dans mon épaule pour étouffer un nouveau gémissement.
Accrochés désespérément l'un à l'autre, appuyés contre la machine à laver de la buanderie, nous restons simplement ainsi, silencieux, à profiter de l'étreinte forte et chaude offerte par l'autre. Nos respirations retrouvent petit à petit un rythme plus lent et régulier et mon cerveau embrumé de plaisir retrouve petit à petit sa clarté.
Louis respire lentement contre la peau sensible de mon cou. Ses doigts montent et descendent lascivement le long de mon dos nu, couvrant mon corps de frissons incontrôlables.
Il est doux. Ses doigts caressent mon corps, ses lèvres embrassent ma peau. J'ai l'impression d'être dans une bulle. Une bulle où rien n'existe hormis lui et moi.
-Moi aussi je t'aime... il chuchote finalement après quelques minutes de silence reposant.
**
Hello,
Je suis heureuse de vous retrouver avec la partie 5.
J'espère ne pas avoir laissé passé trop d'erreurs d'inattention, j'ai eu du mal à me concentrer jusqu'au bout de ma relecture a cause d'un mal de tête carabiné !
En tout cas, j'espère que ça vous a plu.
Il y aura une suite, évidemment ❤️
Bisous.
Axelle ❤️