𝐏𝐋𝐄𝐀𝐒𝐄,𝐋𝐄𝐓 𝐌𝐄 𝐊𝐈...

By SUN-E4TER

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Cette St Valentin là semblait s'annoncer différente au lycée de Karasuno. Après tout l'établissement était co... More

ONE - KAGEYAMA
TWO - kageyama & Sugawara
THREE - KEGEYAMA & SUGAWARA & NISHINOYA
FOUR - OIKAWA
SIX - AKAASHI & NISHINOYA & TSUKISHIMA & KAGEYAMA
SEVEN -TSUKISHIMA & AKAASHI & KAGEYAMA
EIGHT - KAGEYAMA & SUGAWARA
NINE - KAGEYAMA & SUGAWARA & NISHINOYA
TEN - OIKAWA
ELEVEN - KAGEYAMA, AKAASHI, NISHINOYA
TWELVE - KAGEYAMA & AKAASHI & NISHINOYA & TSUKISHIMA
THIRTEEN - ALL OF THEM final chapiter

FIVE - AKAASHI & NISHINOYA & KAGEYAMA

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By SUN-E4TER

                                                                             Je fis quelques pas vers un groupe de terminales. J'en connaissais la plupart d'ailleurs : tous faisaient du volley. Dans différents clubs pour beaucoup, mais ils pratiquaient tous le même sport. Je reconnaissais Yaku, le mec le plus petit de leur bande –normal, il était libéro...-, Kita, le capitaine d'un club assez éloigné du lycée mais très fort et très apprécié ... Tendo, et sa chevelure rouge pétant bien singulière ... Kuroo, sans doute le garçon le plus populaire de l'établissement, ce qui ne m'empêchait pas d'être très ami avec lui –il était vraiment sympa-. Et enfin, y'avait lui.

Lui.

Lui, c'était Bokuto Kotaro. Lui aussi, bon nombre de gens –surtout des filles..- l'aimaient. C'était vrai, il était beau, fort, il avait un caractère bien à lui, ce qui en faisait craquer la plupart. Oui, c'était vrai, Bokuto était un garçon assez incroyable, et je ne me lassais pas de le dire.

En m'approchant, je vis également une fille, collé au capitaine de l'équipe d'Inarizaki –celui-ci devait d'ailleurs bien aimer ça-. Je l'avais déjà vu trainer avec nous plusieurs fois. C'était une fille très gentille, très charmante. Pour tout dire je trouvais ça bien qu'elle reste avec nous. C'était ce genre de fille très expressive, qui aimait s'amuser, faire des blagues. Elle était assez grande, pas trop non plus, ses cheveux en boucles, attachés par un élastique très résistant en queue-de-cheval. Elle remettait souvent ses grandes et fines lunettes dorées sur son nez en souriant.

En général, si Kita n'était pas là, elle avait tendance à moins venir. Lui et elle, c'était comme une évidence : parfois c'est comme ça, on voit deux personnes, on sait qu'elles sont faites l'une pour l'autre. Et voilà, c'était le cas pour eux.

« Akaashii !! »

Le son de la voix du grand gris m'extirpa de mes pensées, et je revins à la réalité, le monde en 3D.

« Au lieu de nous observer comme tu le fais depuis tout à l'heure, vient nous rejoindre non ? »

J'hochais la tête en signe de réponse positive en m'avançant : ils me regardaient tous en souriant.

Tous étaient en terminale, moi, j'étais le seul première. Ce n'était pas pour ça qu'il me traitait comme « l'intrus » du groupe, non, pas le moins du monde. Pour eux peu importait mon âge, ils aimaient passer du temps avec moi, et ça, ça me faisait vraiment plaisir.

Quand j'arrivais, Bokuto mit son bras sur mon épaule, sans se poser la moindre question. Je ne réagissais pas, comme à mon habitude, parce que de toute façon, ça ne me dérangeait pas.

« Tu devrais pas dessiner sur les banderoles et tout ça avec les autres de ta classe et tout ? s'interrogea toujours le même dont je parlais depuis tout à l'heure.

- Non, c'est bon, je peux venir. De tout de façon ils sont déjà nombreux, et c'est trop bruyant pour moi là-bas, Tanaka fait vraiment trop de bruit »

C'était sans compter le fait que j'étais un très bon élève, ce qui faisait plaisir à mes professeurs et me favoriser par rapport aux autres ... alors, les instituteurs ne me disaient jamais non, à des petites choses futiles comme celle-là.

Kuroo rigola, il savait à quel point Tanaka pouvait crier fort, il avait le même dans son club : c'était même à se demander si Yamamoto était mieux ...

Les garçons et la jeune fille reprirent leur discussion, comme si de rien n'était, et moi je les écoutais, toujours un eu blasé, comme d'habitude. C'était un peu ma routine, parce que je ne savais pas comment entrer dans la discussion, je n'avais juste rien à dire en fait, alors, pourquoi essayer ?

« Satori »

Le rouge fut coupé dans ce qu'il disait, mais ça n'avait pas l'air de l'affecter trop pour une fois, puisque c'était Ushijima qui l'interrompait. Ce grand lycéen, c'était son copain. Enfin, on supposait, même, je crois qu'on en avait la certitude, puisqu'on avait toutes les infos de leurs nuits coquines.

Comme ça, on aurait pu penser que Wakatoshi était une brute, un sans cœur, mais bien que cela puisse être difficile à croire, il n'était pas du tout comme ça. Il avait un cœur en guimauve : c'était un ourson qui n'attendait que des câlins, en vérité.

« Oui ?

- Je crois que tu as oublié qu'on doit aller aider le professeur de musique à ranger sa salle.

- Ah, bah oui c'est vraii ! bon bah je vous laisse les gars ! »

Tout le monde lui disait bon courage, moi, je me contentais de lui faire un signe de la main. Yaku fut accosté par Lev qui voulait savoir où se trouvait le scotch, et ils partirent alors en chercher quelque part, ensemble, serrés l'un contre l'autre. Shinsuke et sa copine partirent pour manger tous les deux un bout peu après.

« Monsieur Tetsuro je dois vous rappeler que vous deviez venir dans mon bureau pour parler de vos parents ?

- Oui j'avais écarté ça de ma mémoire excusez-moi m'sieur !

- Heureusement que je viens vous voir, sinon j'aurais attendu comme un demeuré dans mon bureau-

- Bah, oui, vous aviez prédit bien heureusement que j'oublierai !

- Je crois bien que je devrais me reconvertir en tant que voyant. Etre directeur devient compliqué, les gosses de ce lycée sont en train de me creuser une tombe !

- J'vous comprends, j'aurais vraiment la flemme de tout gérer moi »

Kuroo et le proviseur paraient en parlant vers la porte du bureau de ce dernier. A les entendre, on aurait dit deux amis, mais bon, c'était simplement que le brun avait eu beaucoup d'occasion de venir dans sa salle depuis la seconde ; pour parler de ses parents, pour des heures de colles, pour que le proviseur lui rappelle que les pétards et les espadrilles sont interdits au sein du bahut. Pour un tout, pour un rien.

Maintenant, inexorablement, il ne restait que lui, et moi. Bokuto, le mec super cool que tout le monde veut comme ami, l'attaquant très stylé de Fukurodani, et moi Akaashi, ce mec un peu paumé que personne ne calcule, son passeur dont le niveau de stylitude de dépasse pas 0.

« Bah ... tu ne parles pas .. ? »

Pour une fois, c'était moi qui engageais une conversation.

« Hey hey hey !! tu viens de commencer une conversation Akaaaaashii ! incroyable ! »

Mon niveau d'asociabilité était si élevé que ça pour qu'il trouve ça incroyable ? wouah, il faudrait vraiment que je me reprenne.

« Hum, oui, pour une fois, oui.

- Bien, oui, je ne parlais pas. Je réfléchissais vois-tu !

- A quoi réfléchissais-tu ?

- A ce qu'on pourrait faire ce soir après les « cours » !

- Tu es sûr que tu veux aller quelque part avec moi ? »

Il me regardait, l'air de me dire que ma question était bête.

« Bah, oui, pourquoi, tu veux pas toi ?

- Si si bien sûr que si ! »

Je n'avais pas pensé qu'il le prendrait comme ça.

« Bon, alors au Mc Do ce soir ? on passera chez moi prendre mon enceinte et on se posera quelque part pour être tranquilles. Okkayyy ??

- OK, ça me va »

Il me fit un grand sourire, et me tendis sa bouteille de coca zero sugar qu'il avait déjà bien entamer, alors je l'empoignais sans rien dire alors qu'il observait Tsukishima pas loin qui accrochait des enveloppes. Je regardais la bouteille dans laquelle il avait bu : en général, je ne buvais pas dans les bouteilles que les gens avaient directement entamées sans se servir dans un verre. Mais là, j'avais envie de boire dans celle-ci. Peut-être parce qu'elle appartenait à Bokuto ? alors je posais mes lèvres dessus, et j'avalais une, deux, trois, même quatre gorgées de soda sans reprendre mon souffle.

Remarquant que Kotaro avait reposé son regard sur moi, mes joues devinrent aussi rouges que le logo de la boisson, et je faillis m'étouffer la bouteille à la bouche.

« M...merci, j'avais soif »

Il sourit de plus belle, et finit alors sans hésitation ce qui restait à ingurgitait dedans pour ensuite le balancer dans une poubelle pas trop loin d'ici.

« De rien ! »

Pour lui, c'était normal. Oui, totalement normal de boire à ma suite. Parce que pour lui, les amis le faisaient. Mais moi, je ne voulais pas que nous, buvions dans le même récipient en étant amis. Pourtant, je devrai bien m'y résoudre, malheureusement. Alors je reniflais silencieusement en pensant à ça, et le grand posa sa main derrière mon dos.

« Hey, ça va ?

- Oui, oui, t'en fais pas »

Mais demain, il serait obligé de s'en faire en voyant un cœur sur son papier, parce qu'il saura que ce serait moi, et qu'il devrait me dire que lui, ce n'était pas le cas.

NISHINOYA VIBES - . . .

J'esquissais un sourire, sachant que demain, je reverrai Asahi pour la st valentin. En fait, ce serait vraiment cool. J'avais hâte de voir sa tête en regardant sur son enveloppe le cœur que je vais lui dessiner !

En réalité, j'avais pas de mal avec le fait d'être gay même si il était vrai que ce n'était pas quelque chose que les gens pensaient de moi. Beaucoup pensaient que j'étais un pur hétéro, et ça me dérangais pas parce qu'en fait j'entretenais un peu cette rumeur pour le suspense. Puis, aussi, ça m'amusais de jouer à celui qui séduirait Shimizu en premier avec Tanaka, mais bon je la lui laissais quand même dans tous les cas.

Azumane, lui, ça se voyait qu'il s'intéressait pas aux filles, alors que lui il aurait voulu le cacher. Mais, lui, il ne peut pas mentir. Non, pas lui, pas lui du tout.

« Oh, joli »

Je levais la tête. Je croyais que c'était Ryu qui m'avait parlé, cependant, ce n'était pas tout à fait lui. je disais « pas tout à fait » parce qu'on aurait ou se tromper entre les deux.

« Merci Tora' »

Mais non, ce n'était pas Ryu qui se tenait devant moi à parler avec la fille qui dessinait assez bien. C'était Yamamoto en chair, et en os. Il regardait la brune avec un regard tellement enjoué, et son sourire était encore plus grand qu'à l'habitude. Ma camarade également, avait l'air d'apprécier parler avec lui ; le voir.

« Vous êtes ensemble ? »

Je ne pouvais pas me contenir plus longtemps de poser la question : c'est vrai, j'avais envie de savoir si mon ami était enfin devenu grand.

Les deux se retournèrent, comme si j'avais cessé d'exister avant que je ne parle.

« Ouuuuu-ais ... et ... ? »

Je clignais des yeux : il n'avait pas compris que c'était extraordinaire.

« MAIS TORA' C'EST INCROYABLE TU NE TE RENDS PAS COMPTE ? AHHH TU AS UNE COPINE, TOI, YAMAMOTO TAKETORA ! au moins tu peux être sûr qu'elle ne t'aime pas parce que tu es beau ... »

Il mit une seconde à comprendre ce que je venais de dire. Sa copine rigolait à pleine dents à côté, et lui se jeta sur moi.

« Mais t'es irrécupérable toi ! ahhhh Nishinoya t'es un homme mort !

- Si tu l'dis eh eh »

Il sourit en passant sa main dans une barbe inexistante.

« Je te rappelle que je suis super bg premièrement, donc, ferme-la.

- Crois en tes rêves princesses ...

- Tu veux te battre ?

- Pas aujourd'hui, chuis fatigué !

- Pffff, peureux. Et je te rappelle aussi que deuxièmement toi, tu es célib' mon reuf , donc referme-la.

- Ça c'est fourbe ! mais oui, et pas pour très longtemps !

- T'es vraiment sûr de toi ... bon courage hein

- Moi je vais pas prendre trois heures à stresser avant de lui annoncer »

Il voulut dire quelque chose, mais se contenta de me mettre un coup à l'épaule. Il sourit, puis me laissa de nouveau seul avec elle, après m'avoir salué.

KAGEYAMA VIBES – . . .

De mon côté, j'avais fini de coller ces foutus papier au mur et j'étais parti au distributeur à boisson me prendre une briquette de lait : LA briquette de lait, pas n'importe laquelle.

Je m'assis dans un coin des couloirs, entre un mur et un casier, sirotant ce que j'avais retiré de la machine précédemment.

« Kageeeeyama ?? »

Hinata vint s'assoir à côté de moi, et effaça avec sa venue tout le calme que j'avais installé en arrivant. Enfin, ce n'était pas si grave. Même si mes oreilles auraient préféré se reposer.

« J'ai fini de tout accrocher ! »

Je ne disais rien, et il se contenta de sourire et manger son sandwich comme si c'était la meilleure journée de sa vie.

« Tiens, goûte ! j'ai voulu essayer avec de la salade en plus, ça rend trop bien ! »

Il me tendit son repas. Je l'attrapais sans rien dire, parce que je voulais goûter, il ne fallait pas se mentir.

Je regardais sur moi, voir si je pouvais faire un troc. J'avais ma briquette de lait, que je ne laissais à personne. Alors je la lui tendis en échange. Il parut émerveillé que je lui fasse essayer mon lait, avec MA paille en plus. Moi, j'men foutais un peu.

« ahh mercii !

- Merci aussi »

Je commençais à regarder ce qu'il m'avait donné. Ça avait vraiment l'air bon. J'observais, voyant que le sandwich était entamé de tous les côtés, et comprenant que je devrais croquer là où il avait déjà croqué. Et, en fait, là aussi j'men foutais un peu, c'était juste satisfaisant de savoir qu'il me laissait le faire. Je pensais même qu'il ne s'était pas rendu compte, mais qu'il avait compris quand il devait aspirer le lait avec ma paille.

Je mordais à pleines dents le casse-croute de la clémentine, et, finalement, c'était vraiment ... délicieux. Il se pouvait que j'en achète plus souvent dorénavant. Lui aussi, but ma boisson, et s'arrêta soudain pour me regarder.

« C'est trop bon ! je comprends pourquoi tu en prends tout le temps !

- Ton repas n'est pas mal non plus, p'tite tête »

Il continua à me regarder, cette fois sans sourire : il me regarder profondément, comme s'il observait mon âme. Il s'approcha, puis se re recula. Il continuer de me scruter, on avait chacun nos yeux dans ceux de m'autre, c'était intense. Il voulait quelque chose, mais je préférais attendre demain.

Il perdit confiance, et se re fixa sur ce qu'il y avait devant lui. il devait se dire « bon, je tenterai demain », ou alors j'avais juste un excès de confiance en pensant que lui pouvait m'aimer réciproquement. Ce serait vraiment patétique.

Il posa sa tête sur mon épaule, nos dos contre les casiers verts. Je ne comprenais pas trop, mais, assez heureux, je ne le repoussais pas. Il renifla, l'air de montrer que ça n'allait pas, et je passais mon bras derrière son dos pour le prendre dans mes bras, l'air de rien.

Et il sourit, parce qu'il avait vu que j'avais vu.


_______________________________________________

2470 mots !!

c'est beaucoup plus long aujourd'hui ! 

j'espère que ce chapitre vous aura plut, il m'a prit toute ma journée pour faire un truc potable x))

au fait, vous pensez quoi de la cover ? j'ai mis Kageyama parce que c'est le personnage qu'on retrouve dans tous les chapitres, on peut même dire que c'est presque son couple qui est principal. 

bref, merci d'avoir lut !!

- cherry

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