Jason arriva au manoir Wayne en dernier, attendu de pied ferme par Bruce et les autres dans la Batcave. Après quelques réflexions sur le lapse de temps -trop important- qu'il lui avait fallu pour rentrer de sa ronde, ils commencèrent à préparer l'analyse de cette drogue. Rachel et starfire utilisaient leurs connexions au monde psychique pour voir si elle décelait un lieu précis rattaché avec celle-ci. De leur côté, Gar et Jason, fonctionnant toujours bien ensemble, assistés de Dick, commencèrent l'analyse chimique des composés de ces cachets en forme de pingouin. Gar était plutôt un crack en informatique et en calculs algorithmiques, quant à Jason, sa période toxicomane aux côtés de l'Épouvantail lui avait également permis de développer ses connaissances en chimie organique et chimie moléculaire. Quant à Dick, il n'y connaissait pas grand-chose, mais il serait là pour motiver les troupes et poser des questions qui pourraient orienter leurs analyses. Conner, Bruce et Tim, le nouveau Robin en formation, quant à eux allaient analyser les cachets et le contenant pour y déceler des indices qui permettraient de localiser Cobblepot et le laboratoire de production.
Malgré l'heure tardive, ils travaillèrent tous d'arrache-pied et sans se plaindre pendant près de 4 heures, notant consciencieusement tous leurs résultats ou absences de résultats dans un carnet, les documents collaboratifs en ligne étaient pratiques, mais jamais suffisamment sécurisés pour Batman et son équipe. Il était 4 heures du matin quand la dernière équipe annonça en avoir fini pour ce soir. Bruce ordonna donc à tout le monde de prendre 4 à 5 heures de sommeil avant de faire le point le lendemain matin. Si tous étaient prêts à retourner sur le terrain instantanément, l'homme d'expérience qu'était Batman savait que cela pourrait être contre productif. En effet, leurs cerveaux n'étaient plus suffisamment alertes pour ne rien rater de la mise en commun de leurs recherches, et leurs réflexes, après une soirée de ronde et une nuit de recherche, étaient forcément altérés. Certes, il les savait largement capables de se battre en cas d'urgence, mais là, tout de suite, il n'y avait pas d'urgence et cela reviendrait donc à se mettre inutilement en danger. A contre-coeur, ils se dirigèrent vers leurs chambres respectives.
Gar, Kory, Rachel, Conner et Tim, étant les derniers arrivés au manoir, dormaient à l'étage, dans l'aile des invités. Bruce, lui, avait son aile privée. Et pour DIck et Jason, ils dormaient au rez-de-chaussée ,dans deux grandes chambres pour "la famille". En fait, Jason avait récupéré la chambre de Dick quand il était devenu Robin, à l'époque. On pouvait encore voir, accrochés aux murs, deux posters des "Flying Graysons", la famille de Dick ayant été artistes de cirque avant le tragique accident qui leur coûta la vie, et fit de Dick un orphelin. Mais Jason avait ajouté sa petite touche personnelle ; des posters de différents groupes de rock et de punk dont les Ramones, quelques pièces de moteur de moto chromées, plutôt esthétiques, une super platine vinyle, pour lire les vinyles de Dick qu'il s'était également approprié, et une guitare électrique avec l'ampli associé, qu'il gardait surtout pour la déco, car il n'avait jamais vraiment été bon musicien. A son retour, Dick avait donc déménagé dans une chambre à quelques mètres de là, beaucoup plus épurée, car il ne vivait plus au manoir depuis des années, et ne comptait pas y déposer ses valises. Cela dit, plus personne, sauf Bruce, ne vivait en permanence au manoir ; même Jason avait son propre appartement en ville, lieu qu'il avait réussi à garder secret. Tous, laissant leur portable allumé en cas d'alerte, après quelques étirements pour certains, de la lecture ou encore une partie de Call of Duty pour Gar et Conner, finirent par s'endormir.
Le lendemain matin, les occupants du manoir arrivèrent les uns après les autres dans l'immense cuisine, dont l'îlot central avait une superficie supérieure à la moyenne des cuisines standards. Ce matin, c'est Gar et Rachel qui étaient en charge du petit déjeuner ; ils arrivèrent donc les premiers et commencèrent à éplucher des fruits, griller des toasts, presser du jus d'orange et sortir quelques boîtes de céréales et du lait de vache, d'amande et d'avoine. Jason fut le suivant à arriver dans la cuisine et à se servir. Il copia les deux autres héros, mangeant debout, appuyé sur un côté de l'îlot, échangeant des banalités avec Gar et Rachel, qui bizarrement finit par répondre et rit même à une de ses blagues. Gar était heureux de voir que son ami, bien qu'il soit passé du côté obscur quelques mois, arrivait à renouer avec les autres membres de l'équipe. Peut-être qu'un jour, ils reformeraient une famille unie, comme avant. Conner pénétra dans la pièce quelques minutes plus tard, saluant ses camarades et adressant un regard noir à Red Hood, encore en pyjama, comme tous les autres d'ailleurs. Il se servit un repas capable de nourrir 3 êtres humains, son métabolisme de kryptonien étant beaucoup plus rapide que la moyenne, et utilisa sa super vitesse pour servire 2 autres plateaux, car il avait entendu le bruit des pas de Kory et Dick, ils allaient donc arriver dans quelques minutes. Et comme escompté, ils franchirent le seuil de la porte de la cuisine à quelques secondes d'intervalle. Dick salua l'assemblée avant de s'installer contre la plaque de cuisson, alors que Kory, comme à son habitude, serra chaleureusement tous ses amis dans ses bras le matin. Quand elle arriva au niveau de Jason, elle s'immobilisa. Elle avait toujours du mal à comprendre comment il avait pu croire, quelques mois plus tôt, qu'aider l'Épouvantail en assassinant des gens, d'autres criminels, et en semant le chaos à Gotham, aurait pu aider la population. Mais elle savait aussi que ce jeune homme n'avait pas eu la vie facile ; elle avait pardonné à sa sœur, elle aussi considérée comme une criminelle sur Tamaran pendant des années, car incomprise et marginalisée. Elle prit donc une profonde inspiration en resserra ses bras autour des épaules de Jason, collant sa joue à la sienne et murmura :
– Bon retour à la maison.
L'alter égo de Red Hood, surpris, ne régit pas plus que ça, lançant un regard aussi interloqué que le reste des convives à la femme en face de lui. Mais, au fond, ces quelques mots lui avaient réchauffé le cœur, et il voyait une lueur d'espoir grandir au fond de lui ; peut-être qu'un jour, ils arriveraient à mettre ses erreurs de côté.
Finalement, quelques courtes minutes plus tard, le maître de maison pénétra à son tour dans la cuisine, avant de s'immobiliser, un sourcil arqué par l'incompréhension.
– Vous savez que cette maison a une salle à manger, une salle de réception, et une autre salle à manger... Alors pourquoi vous mangez debout, entassés autour de l'îlot central?
Il ne reçut que quelques haussements d'épaule en guise de réponse et finit par imiter les jeunes, mangeant également debout, dans la cuisine.
–Briefing ! Lança-t-il après avoir descendu son verre de jus d'orange frais d'une traite.
– Mainchnon ? Demanda Gar, la bouche pleine de céréales.
– Je veux bien t'autoriser à déglutir avant de faire le point, mais sinon, oui, maintenant Beast Boy ! Répliqua l'homme d'âge mûr.
– De notre côté, avec Rachel, nous avons pu nous connecter avec plusieurs lieux qu'on a marqués sur la carte interactive en bas, mais ça ne permet que de confirmer que cette drogue circule déjà beaucoup. Nous n'avons pas senti de point névralgique, mais des petites niches dans la plupart des quartiers... Annonça Kory, un peu déçue de ne pas pouvoir être plus utile en cet instant.
– Ce n'est pas une bonne nouvelle en soi, mais l'information est importante ! Et nous aurons tout de même des lieux de vigilance plus précis pour la nuit prochaine ! Bien joué! Les autres ?!
Nightwing prit la parole pour son groupe de travail.
– De notre côté, on a analysé une partie des substances composant cette drogue. Dans le fond rien d'extraordinaire, pas de composants particulièrement originaux qui pourraient nous permettre de remonter jusqu'au Pingouin! Gar a commencé à chercher les grosses commandes de neurostimulants ou encore des psychoactifs utilisés dans sa conception, mais rien de marquant. Ce sont des produits utilisés également en pharmacie et, livrables sur prescription médicale. Et pas de grosses commandes, donc soit le Pingouin passe par un réseau parallèle pour s'approvisionner, soit il fait plusieurs petites commandes qui arrivent à différents endroits de la ville.
– Hum..., Bruce se gratta le menton, Et niveau composants, rien de notable du tout ?
Il adressa un regard à Jason, leur nouveau pro de la chimie, qui lâcha un long soupir avant de répondre d'un ton égal, pour cacher son malaise, ayant lui-même été victime de la dépendance à la drogue de Crane, ce qui en avait fait une marionnette meurtrière agissant pour son compte.
– Je peux dire qu'ils sont malins... Le principe même d'une drogue, c'est de générer de la dépendance, pour que les gens achètent ! Les drogues ont une caractéristique commune : elles agissent sur le circuit de la récompense et stimulent la libération de dopamine. Cette molécule crée l'illusion de bien-être et engendre la dépendance. On a tous envie de se sentir super bien, surtout quand on habite à Gotham... Et encore plus dans les quartiers les plus pourris... Mais, comme l'a dit Dick, rien d'extraordinaire, ils ont juste utilisé de nombreux antidépresseurs et anxiolytiques pour créer un cocktail encore plus addictif. Clairement, avec une merde pareille, ils vont se faire un max de blé. Les gens vont en avoir besoin de plus en plus et très vite !
Cette révélation jeta un froid dans la pièce. Ils avaient tous compris ce que cela signifiait. Une nouvelle drogue ultra-addictive était à nouveau sur le marché. Cela n'était pas sans rappeler la tentative de prise de pouvoir de Crane, l'Épouvantail, des mois plus tôt, et ils étaient passés à deux doigts de la perte de Gotham. C'est d'ailleurs ça qui a sûrement inspiré le Pingouin, et lui a donné l'envie de tenter sa chance après des années de silence.
– Bon, on en sait tout de même plus sur cette drogue ! Et pour nous, et bien, quelques éléments qui confirment notre instinct de la veille. Des traces de terre et de poussière de rouille, propres au quartier Nord, l'ancien fief du Pingouin. Mais rien qui n'indique les égouts : pas de traces de déjections, de mort au rat et autres. Donc il est sûrement dans un entrepôt ou proche d'une voie ferrée... Mais cela reste encore trop vague !
Il frappa du poing sur la table ! Bruce, lui aussi, craignait de se faire prendre de court par cette drogue, comme cela avait été le cas avec Crane quelques mois plus tôt. Il avait failli perdre ses deux fils dans la bataille, et il ne voulait pas que cela se reproduise ; il devait agir, et vite !
– Ce soir, on se répartira plusieurs lieux de vigilance en binômes. Tout le monde sera de sortie sauf Tim, qui restera là pour nous guider ! Et c'est non négociable! Ton entraînement n'est pas terminé, et ce n'est clairement pas une mission pour débutant !
*************************************************
Quand son réveil sonna, Andréa ouvrit les yeux avec le sentiment de ne jamais les avoir vraiment fermés. Comme escompté, la nuit avait été à la fois interminable et bien trop courte pour récupérer de la fatigue engendrée par le stress des événements de la veille et l'avant-veille, sans oublier sa journée de cours à l'université et sa garde de nuit à l'hôpital. Autant dire que quand ce fut l'heure de se lever, la sonnerie du réveil de son téléphone lui perçait les tympans et la lumière du jour, qui filtrait entre les stores à moitié cassés de ses volets, agressait sa rétine autant qu'un stroboscope à bout portant. Elle réalisa alors qu'elle retenait son souffle, son cerveau n'étant pas encore en mesure de gérer la vue, l'ouïe, le toucher et la respiration. Elle expira donc bruyamment avant de reprendre une respiration normale, crispa ses doigts et ses orteils avant de les détendre totalement, à la limite de la crampe sous-plantaire, étira les bras au-dessus de sa tête, faisant craquer une épaule et une vertèbre au passage avant de s'asseoir sur son lit.
Le Kylo Ren de sa housse de couette, censé veiller sur elle, s'était transformé en space-cyclope sous les plis que les mouvements d'Andréa avaient créés. Elle prit quelques longues secondes pour passer son petit studio au crible; rien ne semblait avoir été déplacé, le verrou de sa porte était toujours enclenché et aucun bruit suspect, si ce n'était les percussions habituelles du lit de son voisin du dessus, qui recevait toujours sa copine le samedi matin, et profitait bien de ces quelques heures ensemble. Elle décida donc de se lever et de reprendre sa routine habituelle : douche, un peu de basse pour le plaisir, vérification de son sac avant d'aller à la fac pour ses cours du matin, et petit encas sur le pouce. Mais au moment de partir, postée devant la porte de son appartement, toutes ses angoisses lui revinrent en pleine face. Il y a deux jours, au gala de charité, les criminels s'étaient acharnés sur elle, prêts à la tuer ; hier soir, un homme avait été assassiné dans la ruelle d'en face, et elle était persuadée d'avoir été observée, dans son appartement, puis plus tard, par cette silhouette au coin de la rue. La bile lui brûlait la gorge alors que son estomac se serrait sous l'angoisse et la peur, mais elle ne pouvait pas - non, elle ne devait plus- laisser ce genre de sentiment entacher sa vie, pas maintenant qu'elle avait trouvé une nouvelle ville et un nouvel avenir. Elle ouvrit donc la porte et prit la direction de l'université.
Dans la rue, bien que l'ambiance soit différente de celle de la nuit, elle marchait rapidement, serrant fermement les bretelles de son sac à dos et tentant de se focaliser sur la route devant elle. Pourtant, elle se surprenait souvent à jeter un œil dans les vitrines ou le rétroviseur des voitures garées çà et là, pour voir si elle était suivie. Dans le métro, elle fut prise d'une crise d'angoisse après 2 stations dans le même wagon, et s'éjecta donc de celui-ci à la dernière seconde pour être sûre de ne pas pouvoir être suivie, avant de prendre non pas le métro suivant, mais celui d'encore après. Arrivée à son arrêt final, elle sortit encore une fois à pas pressés; l'université n'était plus qu'à 5 minutes. Dans la foule de gens qui se pressait dans les escaliers et les escalators, elle avait l'impression de suffoquer, sursautant dès qu'une main frôlait son bras, de peur qu'on l'ait retrouvé et qu'on l'attrape, là tout de suite. Elle avait bien vu lors du gala que malgré toute sa bonne volonté et sa rage de vivre, sous la pression colossale de la main d'un mafieux sur sa gorge, il ne lui restait plus de force pour se débattre. Si un des voleurs mafieux lui tombait dessus ici, elle était morte.
Heureusement, elle parvint à l'air libre rapidement et sans encombre, et reprit sa route en direction du bâtiment C de l'université. Mais cette désagréable sensation sur sa nuque, le sentiment d'être observé, ce frisson glacial qui rampe le long de la colonne vertébrale, ces sueurs froides qui perlent dans le dos, l'oppressaient à chaque instant. Et céda donc à son instinct et se retourna. A partir de cet instant, un mouvement de va-et-vient entre son objectif de l'université qu'elle avait en visuel et l'espace bondé qui occupait son dos ne cessa plus. Les gens la prenaient pour une folle, les yeux écarquillés, le souffle court et le pas pressé, regardant autour d'elle l'air horrifié. Quand elle pénétra enfin dans le bâtiment de l'université, elle tomba sur le professeur Vasonovic, spécialiste des techniques de soins hors-bloc. Il nota immédiatement l'état de son élève et lui proposa de se poser quelques instants dans une salle annexe avant de rejoindre l'amphithéâtre où le cours magistral allait avoir lieu 10 minutes plus tard ; mais elle refusa et partit s'installer.
Dans l'amphithéâtre, près de quatre cents élèves étaient venus assister à ce cours, car les techniques de soin hors-bloc concernaient aussi bien les urgentistes, amenés parfois à soigner en dehors du milieu équipé et aseptisé d'un bloc opératoire, mais également les pompiers, les secouristes divers et variés, mais également certains futurs membres des forces de l'ordre. Le cours sembla durer une éternité pour Andréa, la fatigue et le stress pesant de plus en plus sur son dos. Elle sursautait à chaque retardataire qui poussait les portes de l'amphi, de peur que ce soit un des Russes de l'autre soir. A la fin des trois heures de diapositives et de prises de notes, elle sortit prendre l'air quelques instants avant de rentrer chez elle pour se reposer et préparer son concert du soir au Satellite.
– Hey, Andy Grrrrrrr !
C'était Tom, un futur pompier un peu collant qui avait pris pour habitude de la surnommer ainsi avec un regard lubrique.
– Qu'est-ce que tu veux ? Répondit-elle sans même le regarder.
– T'avais pas l'air bien aujourd'hui ma belle, il s'était placé à quelques dizaines de centimètres de son dos, faisant frissonner son échine, Je voulais te faire un petit cadeau, pour te montrer que je t'aime bien !
Et, sans qu'elle ne s'y attende, il passa ses bras autour d'elle, bloquant ses petits bras minces sous les siens, bien plus musclés, avant de plaquer une main sur sa poitrine, glissant deux de ses doigts entre ses seins, tout en collant sa bouche à son oreille. Prise de panique, dans un hoquet de colère, elle se recroquevilla et s'extirpa de son emprise.
– Putain, mais tu crois faire quoi là ?!
Son regard était à la fois aussi terrifié que celui d'un lapin pris dans les phares d'un camion, et sauvage que celui d'une lionne prête à bondir. Puis elle sentit quelque chose la gêner dans son décolleté, elle en sortit un petit sachet, qu'elle cacha dans sa main quand elle comprit ce dont il s'agissait.
–Reprends ça ! Je veux pas de ta drogue de merde !
Elle regardait autour d'elle pour s'assurer que personne ne les observait.
– Non, beauté ! Ça t'aidera à te sentir mieux, crois-moi ! Surtout avec les exams qui arrivent ! Tu me paieras plus tard !
Et il reculait déjà, les mains levées, se mettant hors de portée de la jeune femme qui plaquait le sachet remplit d'une dizaine de petits pingouins contre sa poitrine, le camouflant du mieux qu'elle pouvait.
– J'ai pas d'argent pour ça et je n'en veux pas !
– T'inquiète Andy Grrrr, on trouvera bien un arrangement, je suis sûr que sous ton T-shirt, tu caches une mine d'or.
Le sous-entendu était plus qu'évident et fit frissonner la jeune femme d'angoisse et de dégoût. Elle commença à courir vers lui, énervée, tendant le sachet dans sa direction.
– Arrête tes conneries, reprends-le, je...
– Tout va bien Mademoiselle Mont-Revère ?
Le professeur Vasonovic était intervenu, entendant de loin la jeune femme se quereller avec le futur pompier et voyant bien qu'il la mettait mal à l'aise. Prise de panique, le sachet entre ses doigts et ne souhaitant pas qu'il y ait de malentendu avec le personnel de l'université, elle le glissa rapidement dans la poche intérieure de sa veste avant de se retourner pour rassurer son enseignant.
– Oui, oui, tout va bien monsieur. Tom est juste, un peu insistant, mais je ne me laisse pas faire !
Son regard avait repris du pétillant. Elle salua finalement son enseignant et quitta le campus en direction de son appartement.
--------------------------------------------------------------------------------------------------
Prêts pour la prochaine nuit de ronde? Avec qui Jason va-t-il faire équipe? Qui va venir surveiller le quartier ouest? Que va-t-elle interpréter au Satellite? Quelle perruque va-t-elle choisir? ... Que de suspens !!!
XOXO
Yélie