..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..
Le lendemain, je suis réveillé par un soldat qui patrouillait et m'avait reconnue.
- Soldat : Hé, réveille-toi, qu'est-ce que tu fais aussi loin du QG ?
J'ouvris les yeux un peu sonné par les évènements de la veille. Je me redresse et me frotte les yeux.
- T/p : désolé.
Je me lève et descend du mur en rappel grâce aux câbles de l'équipement. En un rien de temps je suis au sol. Je voulais pas retourner au QG, je décide d'aller voir Hima, j'ai aucune idée de l'heure qu'il est et pour être honnête je m'en fou, jveux juste la voir.
Je vais alors à l'orphelina et vois Hima dehors avec 2 garçons et 3 filles en train de jouer. Je me dirige vers elle, quand elle m'aperçut un jolie sourire apparue sur son visage, mais cet lueur de bonheur disparue rapidement quand elle vît l'état de mes vêtements. Elle courut vers moi et je m'accroupie.
- T/p : comment tu vas princesse ?
- Hima : T/p ? qu'est-ce qui y'a pourquoi t'es toute mouillé ? et tu saigne ? (blessure aux cotes à cause de l'entrainement de hier).
- T/p : t'en fait pas pour ça c'est rien.
- Hima : t'a les yeux rouges, t'a pleuré ?
Son visage de petite fille innocente comparable à celui d'un petite ange intrigué et inquiet me réchauffait. Je lui souris pour la rassurer.
- T/p : je me suis lavé le visage et j'ai trop frotté mes yeux rien de plus.
- Hima : tu veux passer la journée avec moi ?
Elle tourna la tête sur le côté, qu'est-ce qu'elle est mignon putain !
- T/p : *rit* jveux bien j'ai besoin d'une pause.
- Hima : Oui super viens vite !!
- Erwin : je savais que tu serais ici.
J'ai pas besoin de me retourner pour savoir qui me parle, je prêt pas une seul once d'attention au blond derrière moi et prend la main de Hima qui m'amène au bac-à-sable.
- Erwin : T/p.
Son ton était autoritaire mais vu les évènements de la veille il aurait fallu hurler pour que j'écoute qui que ce soit. Je m'assis près de Hima qui me tendit un jouet, une peluche en forme d'ourson. Je le regarda et souris, quand je vis deux bottes devant moi.
- Hanji : T/p, posons-nous deux seconde pour parler tu veux bien ?
Je relève la tête.
- T/p : je prends un jour de pose aujourd'hui, donc on verra demain.
- Petra : arrête tes caprices et vient avec nous !
Petra se tenais derrière Hanji, je sais pas où je puisais la force mentale de ne pas lui sauter à la gorge.
- T/p : Petra, ajoute encore un mot et jte décapite compris ?
- Petra : c'est une menace ?
Je lui lance un regard de tueur en série.
- T/p : oui s'en est une !
Elle déglutie et se recule légèrement.
- Hima : pff pourquoi on retourne pas au mur de rose ?...
Le Major, les soldats, Hanji et Petra furent tous choqué des propos de la jeune enfant.
- Hanji : pourquoi tu dis ça ? tu es plus en sécurité ici que là-bas.
- Hima : nan c'est faux ! quand on vivant là-bas T/p était jamais triste ! toute le temps elle souriait et elle rigolait avec moi !
PDV de Livai :
- Hima : Alors qu'ici elle arrête pas de pleurer, pendant toute l'année au mur de rose je ne l'ai jamais vu une seul fois pleurer... Et là en deux mois elle est plus malheureuse qu'en un an toute seul !!
Personne n'osa parler face aux arguments de la petite fille, qui ne faisait qu'exploser des faits. J'étais posté sur le toit de l'orphelina à l'abri des regards. T/p sourit.
- T/p : j'aurais aimé y retourné aussi mais ils nous retrouverons dans tous les cas.
- Hanji : T/p...
La jeune femme se tourna vers la chef d'escouade attristé au plus haut point par les propos des deux filles.
- T/p : si tu insistes autant je rentre c'est bon.
- Hima : T/p...
L'enfant semble déçu, elle qui voulait tellement avoir une journée de libre avec son amie elle va devoir attendre une nouvelle fois.
- T/p : désolé Hima une autre fois.
Elle lui fît un bisou et sourit avant de s'en aller. Son sourire était bizarre, c'était pas comme celui qu'elle avait d'habitude, on aurait dit qu'elle était... désespéré, comme si la fatigue des derniers mois s'exprimait dans son expression faciale. Je retourna au QG.
PDV de Erwin :
- Erwin : monte, dis-je en lui tendant la main pour la faire monter son mon cheval.
- T/p : je peux marcher on est pas très loin du QG.
Elle s'avança devant tous les soldats en direction de notre bâtiment. Je la suivais de près. Arrivé à la maison, elle se dirigea vers la porte d'entrer et monta jusqu'à sa chambre.
- Hanji : t'es sûr que c'était une bonne idée de lui retirer son cheval ?
- Erwin : on a pas choix malheureusement.
- Hanji : ouais je sais mais... regarde là.
- Erwin : attendons de voir la suite des évènements.
PDV de Livai :
J'étais dans mon bureau, assis le sofa à attendre un bruit qui témoignerait du fait que T/p soit de retour dans sa chambre. Après un moment d'attente j'entends enfin quelqu'un pousser la porte de la pièce d'à côté. Une fois T/p dans sa chambre je descends pour l'entrainement du matin. A l'heure actuel elle doit me détester mais chaque problème après l'autre.
A la fin de l'entrainement c'est l'heure de manger. J'arrive au réfectoire et évidemment aucune gamine à l'horizon. Je m'y attendais et m'assois près de mon escouade parce que le Major et Hanji ne sont pas là.
- Sasha : c'est bizarre que T/p soit pas là aujourd'hui.
- Jean : elle qui était super excité hier de reprendre l'entrainement aujourd'hui elle sèche ?
- Eren : non elle peut pas avoir séché.
- Connie : vous pensez qu'elle est dans sa chambre ?
- Mikasa : surement, on ira la voir après le repas.
- Eren : la dernière fois elle m'a parlé d'un certain Klein.
Elle a parlé de Klein à Eren ?
- Jean : c'est qui ?
- Eren : un ami à elle, il vivait avec elle pendant un temps quand ils étaient au mur de rose.
- Sasha : il est mort ?
- Eren : oui il s'est fait bouffer dans la nuit. Il disait qu'il ressemblait beaucoup un peu au caporal mais plus grand et avec de long cheveux noirs.
- Connie : si c'est lui qui a appris à T/p tout ce qu'elle sait sur le combat j'imagine pas comment il doit être fort.
- Eren : elle disait qu'il combattait toujours en solo, qu'il aimait pas combattre en groupe, que chaque nuit il patrouillait jusqu'à 5h et dormait ensuite jusqu'à 10h.
- Sasha : j'aurais pas pu vivre comme ça déjà qu'avec 8h de sommeil jsuis crevé.
- Eren : elle m'a parlé un peu de lui, elle le décrivait comme très distant.
- Connie : normal vu qu'il combat en solo.
- Jean : Il doit avoir un cheval aussi rapide que Laos au moins.
- Sasha : d'ailleurs jsuis allez voir Laos hier et il avait une cicatrice sur le flan.
Une cicatrice ?! Pourtant il a pas bougé jusqu'à hier soir où T/p c'est entrainé avec lui, alors comment c'est possible qu'il soit blessé ?
- Livai : quelle genre de cicatrice ?
Je l'a fît sursauter, elle bégaya un peu avant de me répondre.
- Sasha : heu.. une coupure net, sur le flanc, comme une blessure au couteau.
Donc ça peut pas être une blessure dû au matériel ou à l'équipement.
- Livai : t'en a informé quelqu'un ?
- Sasha : oui le responsable de l'équipement mais il était débordé et l'a pas pris au sérieux.
- Livai : t'a revu la blessure depuis ?
- Sasha : non je suis plus allé aux écuries et je comptais le dire à T/p mais je l'ai pas trouvé.
- Eren : un problème caporal ?
- Livai : tch..
C'est vraiment chelou, comment ce canasson a pu se blesser, si c'est pas lui c'est quelqu'un mais qui ? et si on avait eu tort de le renvoyer d'ici ?
- Livai : ne dites rien à T/p sur cette affaire.
- Connie : pourquoi ? c'est son cheval ?
- Livai : faites ce que je vous dis et discutez pas !
- Tout le monde : ... oui caporal !
Je me lève de table et va voir Erwin dans son bureau pour l'informer.
PDV de T/p :
J'étais dans ma chambre, couché dans mon lit pour essayer de calmer ma colère envers celui qui vit le mur d'à côté. J'étais seul avec mes pensées et (bien sûr) réfléchissais à un plan pour récupérer mon cheval. Quand j'entendis la porte s'ouvrir.
- Hima : T/p ?
- T/p : Hima qu'est-ce que tu fais la ?
- Hima : la maitresse a dit que je pouvais venir te voir alors elle m'a déposé ici.
Je m'assois sur mon lit adossé à la tête du lit, je fît un signe à Hima pour qu'elle me rejoigne dans le lit. Elle sourit et court vers moi. Elle s'assoit dos à moi et je l'enlace par derrière, sa tête posé sur ma poitrine et mes pieds encerclant son petit corps. Je ne parle pas, ce petit moment de calme était la seul chose dont j'avais besoin. Elle le comprit et se contenta de se mettre à l'aise et de fermer les yeux.
Ellipse 21h49 :
Mon couvre-feu approche, j'étais resté toute la journée dans ma chambre avec Hima, à parler de tout et de rien, à jouer et même à rire du bon vieux temps. Elle fini par retrouver mes bras et on ne faisait que contempler le plafond, elle était fatigué. Je regarde par la fenêtre et ça me donne une idée.
- T/p : Hima vient avec moi.
- Hima : on va où ?
- T/p : tu verras.
On se lève, elle me tient l'annulaire et l'auriculaire, elle peut pas tenir toute ma main tellement les siennes sont petites. Nous nous dirigeons vers les escaliers et arrivons sur le toit. Une fois là-haut, Hima fût émerveillé. Le QG est l'un des plus hauts bâtiments de la ville, ce qui en fait un endroit parfait pour observer les étoiles. Et ce soir nous sommes servies, une pluie d'étoile se dessinait juste au-dessus de nos tête.
- Hima : Waa c'est trop beau !!
- T/p : t'a vu et en plus je crois que le ciel savait que tu venais parce que il montre toute ses étoiles.
- Hima : ça me rappelle les soirées à la belle étoile avec Nora !
- T/p : ouais, on les regardait pendant des heures, en plus du mur on les voyait encore mieux.
Elle se couche sur le dos et se repose en regardant ce qui était la plus belle nuit depuis notre arrivé ici. Je me met à coté d'elle, et pose sa tête sur mon ventre pour lui servir de coussin.
- Hima : je suis très contente d'être avec toi !! J'espère qu'on pourra refaire tout ce qu'on faisait avec Klein et Nora !!
- T/p : bien sûr qu'on pourra (je sais très bien que c'est impossible)
Elle s'endormit peu de temps après, ma main lui caressant les cheveux. Je regardais à mon tour le plafond étincelant et m'émerveillais devant la beauté de l'endroit. J'essayais de profiter du moment parce que je sais que demain on me laissera pas la journée de libre comme aujourd'hui.
Au bout d'un certain temps, même sans montre sur moi je savais que j'avais largement dépassé le couvre-feu. Quand j'entendis quelqu'un ouvrir la porte du toit, bien entendu ça ne peut être que lui sinon c'est pas drôle.
..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..-..