Liés à jamais. [bxb]

By Wndyland

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Thomas est un jeune homme fraîchement majeur sur le point d'entrer à l'université. Il vit une belle vie avec... More

1|Vers un autre monde.
2|Rencontre.
3|Les trois sœurs.
4|Saperlipopette.
5|Pour la petite fosette.
6|Regrets.
7|Hébergé.
8|Téléportation.
9|Les bouquets de la paix.
10|La soirée de Zollie.
11|Alcoolisé.
12|Tranche de pain et attirance.
13| Il l'aime.
14|La pureté féerique.
15| Parler pour aimer.
16| C'est mon âme soeur !
17|Une invitation pour le palais royal.
18|La danseuse de cristal.
19|Arrivée au palais.
20|La cabine d'essayage.
21|Céder à cette hypnotisante tentation.
22|Tuer ou être tué.
23|Les pies de la haute société.
25|Angoisses.
26|La proposition.
27| La déclaration.
28| Le combat.
29| Sentiments réciproques.
30| Il est temps d'y aller.
31|La file d'attente.
32|Jalousie et biscuits sabotés.
33| Veux-tu sortir avec moi ?
34| La fin de la première soirée.
35| Le trio de la VR.
36 | Ennui mortel et gymnastique.
37| Révélations, pizzas et troll grincheux.
38| La vérité nous rattrappe toujours.
39| Souvenirs perdus...
40 | La chevelure pourpre.
41| Lorsque le destin s'en mêle...
42| Cœur brisé.
43|Vivre heureux aux dépens du malheur des autres.
44| Partir.
45 | Manigances.
46| Mon cher petit frère.
47| Que se passe-t-il ?
48| Seul au monde.
49| Colère et tourments.
50| Séparés.
51| Faire la paix.
52 | Planification.
53 | L'amour blesse autant qu'il guérit.
54| Le jardin merveilleux
55| Silence.
56| Lorsque tout se met en place...
57| Perdre un être cher.
58| Machinations.
59| Une tasse de thé ?
60| Hors de contrôle.
61| Faire comme si de rien n'était.
62| Qu'est ce qu'est l'amour ?
63| Rudixal.
64| Impulsif.
65| On peut parfois trouver un ami chez l'ennemi.
66| La rose sauvage.
67 | Douleur.
68| Décisions.
69 | Silence brisé.
70 | Le plan.
71 | Danger invisible.
72 | Mission infiltration.
73 | Drôles de rencontres.
74 | Changement de plan.
75 | Collecter des preuves.

24|Nostalgie, culpabilité et embrassades.

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By Wndyland

Son visage avait l'air d'avoir pris vingt années de plus. Sa bouche était entrouverte de stupeur et l'expression effarée qu'il arborait rendaient Yros, Thomas et Adama très confus.

-Vous allez bien ? Lui demanda Yros.

Mais le prince ne lui répondit même pas.

-Quel... Quel est... Votre... Votre nom de famille ? Bégéya son altesse royal.

Thomas chercha Yros du regard. Devait-il donner son nom de famille ? Le brun hocha la tête. Mieux valait de ne pas mentir à la famille royale.

-Durond, votre altesse. Révéla-t-il avec une pointe de frayeur dans la voix.

Le visage d'Élie se décomposa de plus belle. Il manqua de tomber sous le choc, et le garde du corps près de lui l'attrapa de justesse.

-Votre altesse ? Quelque chose ne va pas ? Avez vous besoin de vous reposer ? Demanda le garde, inquiet.

-Je... Je... il fixa Thomas dans les yeux pendant une courte seconde qui permit au châtain de remarquer que ceux ci s'embuaient de larmes.

-Venez. Vous avez besoin d'une pose. imposa le garde d'une petite voix.

-Tout va bien... Insista le prince d'une voix tremblante.

Le garde du corps foudroyait Thomas du regard, rejetant toute la faute sur lui.

-Il me faudrait seulement un peu d'eau. Il se racla la gorge et ferma ses yeux très forts. En les ouvrant à nouveau, il respira puis reprit. C'est un plaisir de faire votre connaissance. Veuillez m'excusez.

-Non... Euh... Ne vous excusez pas... répondit Thomas, le cœur battant d'anxiété.

Le prince Élie allait-il le prendre pour cible, désormais ? Allait-t-il le détester à vie et l'enfermer dans de sombres cellules situées plusieurs mètres sous le château ?

Mais son altesse se contenta de partir.

-Je ne sais pas ce que vous lui avez fait, commença Adama, mais j'espère que cela ne se reproduira plus. Il s'en alla aussi, d'un pas raide.

Thomas, complètement dépité, se tourna vers Yros dans l'espoir d'un quelconque réconfort.

-Tu n'as rien fait. Assura son âme sœur. Le prince Élie a la santé fragile. Il n'était peut être juste pas en forme.

Mais le châtain ne le crut pas. Il savait qu'il y était pour quelque chose. Mais quoi ?

-Je vais... Retourner dans la chambre.  Dit-il, froissé. Je sais que tu dois rester pour faire bonne figure, alors ne t'inquiète pas.

Yros acquiesça, impuissant. Il se dit lui aussi, qu'il aurait bien aimé être le fils d'un fermier.

Thomas disparu en se téléportant. Le domaine royal étant énorme, il était impossible pour un ischirien d'atteindre le couloir d'Irimée grâce à la téléportation. Mais Thomas était un IGA et il était très facile pour lui de parcourir cette distance.

-Monsieur Yros ! Cela fait si longtemps ! S'exclama une jeune femme en robe bleue.

Il soupira en la voyant arriver, les cils battants.

-Bonjour. S'efforça-t-il de sourire.

Encore une autre à supporter pour le pauvre d'Irimée qui n'avait qu'une seule envie, rentrer et admirer celui qui faisait battre son cœur à chaque seconde de sa vie.

De son côté, Thomas était arrivé devant la grande porte du couloir. La barrière anti-téléportation l'empêchait d'aller plus loin, alors il posa sa main sur un écran et le bracelet violet qu'on lui avait remis à son arrivée, se mit a briller, dévérouillant la porte. Là, il entra tandis que l'entrée se refermait, puis disparu pour réapparaître sur le grand lit qu'il partageait avec Yros. Le prince Élie avait éveillé quelque chose d'étrange en lui. Mais il ne pouvait pas y penser correctement tant il était anxieux à l'idée qu'on le reprimande pour avoir fait pleurer son altesse.

Il s'étala en étoile de mer et fixa le mur. Un mur propre et sans tâches.

Ils songea à sa mère.

***

-Thomas, peux-tu me dire pourquoi le plafond et les murs de ta chambre sont tachés comme ça ?

Elle lui avait dit de faire la vaisselle depuis trois heures déjà. Mais il était obnubilé par le nouveau logiciel de décoration d'intérieur qui venait de sortir. Il avait passé tout son temps dessus, scotché devant son ordinateur.

Thomas avait toujours adoré décorer des pièces. Il s'occupait de la décoration de Noël, des anniversaires et bien d'autres. Ce qu'il faisait rendait toujours un résultat extraordinaire.

-Quand je tue les insectes ou les araignées en les écrasant, il reste un peu de sang parfois. Lâcha-t-il hasardeusement, trop occupé à choisir le tissus du canapé qui allait occuper le premier étage de la villa qu'il décorait.

Sa mère, énervée, s'approcha de lui, poings sur les hanches. Elle ne pouvait pas le réprimander sur l'état de sa chambre, étant donné que celle ci était toujours propre rangée, ordonnée et décorée d'un design incroyable.

-Je t'ai demandé de faire la vaisselle, Thomas ! S'exclama-t-elle.

Son fils plaça son canapé devant la table basse en cristal de sa villa. Il ne prit même pas la peine de regarder sa mère, concentré dans sa délicate activitée.

-Oui, je finis juste ça et j'arrive.

-Je te laisse dix minutes. Imposa-t-elle sèchement, maudissant intérieurement la nouvelle technologie.

Elle quitta sa chambre sans fermer la porte, chose qui agaça Thomas. Mais il ne lui fit pas la remarque de peur que sa mère perde patience.

Au bout de sept minutes, alors qu'il avait fini le premier étage, il fut tenté de commencer le deuxième. Mais il se résigna et éteignit son ordinateur après avoir enregistré son travail plus de trois fois, histoire d'être sûr.

Il arriva dans le salon et vit sa mère qui regardait le tout nouveau DVD qu'ils avaient acheté ensemble trois jours plus tôt et qu'ils s'étaient promis de regarder à deux.

Il fut prit de culpabilité en se rappelant qu'il n'avait pas honoré sa promesse.
Il s'approcha du canapé et s'y assit timidement sans oser croiser le regard de sa mère.

-Tu as la vaisselle à faire. Lui rappela-t-elle froidement en buvant une gorgée de son chocolat chaud.

Vexé, Thomas ne se sentait plus vraiment coupable. Il alla faire la vaisselle en vissant ses écouteurs dans ses oreilles.

Alors qu'il frottait rageusement une assiette, il s'était retourné vers le salon et y avait apperçu son frère regarder la télé avec sa mère, à sa place. Cette vision l'avait mis de mauvaise humeur et il s'était enfermé dans sa chambre pour le reste de la journée.

***

En y repensant, Thomas se dit qu'il avait été bien enfantin ce jour là. Non seulement il n'avait pas tenu sa promesse envers sa mère, mais il avait également désobéi à ses ordres. Il y avait à peine de la vaisselle sale dans le levier et sa mère demandait seulement un peu d'aide. Il regretta de ne pas avoir passé plus de temps avec elle. Il aurait tout donné pour qu'elle vienne lui ordonner de faire la vaisselle, la lessive, la cuisine et même de tondre le jardin si cela lui chantait. Il aurait tout donné rien que pour entendre sa mère lui dire qu'il passait ses journées sur son ordinateur, sans rien faire d'autre.

Et des larmes coulèrent sur ses joues, s'introduisant dans sa bouche après avoir tracé leur route depuis ses yeux. Le plafond de la chambre lui sembla soudain vide, sans les tâches qu'avaient laissé les insectes qu'il avait écrasé en pleine nuit, agacé par le bruit incessant de leurs bourdonnements.

Il se sentit soudain très seul. Sur Terre, il avait une famille et des amis. Ici, tout le monde le jugeait en le prenant de haut. Il ne se sentait pas à sa place.

En ouvrant les yeux. Il vit une silhouette qui le regardait. Puis, les traits de cette personne s'affinèrent et il compris que c'était Yros. Le brun le fixait avec désolation, les larmes aux yeux.

Quand s'était-il endormi ? Depuis combien de temps Yros était arrivé ?

-Pourquoi... il bailla bruyamment, tu fais cette tête ?

-Oh... Euh... Pour rien. T'as bien dormi ?

Thomas savait que c'était un mensonge. Mais il ne voulait pas forcer Yros à dire des choses qu'il n'avait pas envie de révéler.

-Ça va. Répondit-il en baillant de nouveau.

Yros lui fit un petit sourire. En vérité, alors qu'il écoutait d'une oreille distraite les histoires ennuyeuses de la fille à la robe bleue, il avait senti son cœur se compresser, comme si une chose de très triste venait de se produire devant lui. Pourtant, une telle chose n'était pas arrivée. Et puis, il comprit. Actuellement, Thomas était triste. Peut être qu'il pleurait, qui sait ? Yros le ressentait car ils étaient liés. Il voulait aller le voir sur le champ. Mais son interlocutrice n'avait pas l'air de vouloir se taire.

Finalement, il dû l'écouter dix minutes de plus. Et c'est à ce moment là que lui et ses sœurs avaient reçu l'ordre de leur père, de saluer plusieurs personnes qui voulaient les rencontrer. Au final, c'est un peu plus de trente minutes plus tard qu'il put se précipiter dans le château. Il était monté sur une plateforme volante et l'avait programmée pour le couloir d'Irimée.

Devant la lourde porte du couloir, il avait posé sa main à plat pour une reconnaissance digitale avant d'entrer et de courir tout droit vers leur chambre.
Thomas était allongé sur le lit, les yeux légèrement bouffis et les joues marquées par le passages des larmes.

En le voyant ainsi, ses propres larmes lui montèrent aux yeux, à lui aussi. Il s'installa près de Thomas et le contempla, passant délicatement sa main sur son front. Si seulement il avait pu être là, Thomas n'aurait pas pleuré. Il avait ressenti sa tristesse, avec beaucoup moins d'intensité. Et pourtant c'était déjà si douloureux ! S'imaginer que son âme sœur était dans un état pire encore, le déchirait.

C'est alors que le châtain s'était mis à ouvrir les yeux et qu'Yros avait retiré sa main.

Thomas s'assit sur le lit. Il frotta ses yeux jadis pleins de larmes, et s'étira.
Les lèvres d'Yros tremblaient. Il voulait lui faire un câlin.

-Thomas, l'interpelé tourna la tête vers lui, est-ce que je peux...

Mais il le prit dans ses bras avant même de terminer de poser sa question. Thomas, d'abord étonné, resta immobile. Puis il ressenti le besoin d'y répondre. Comme si cette embrassade allait lui retirer le poids de tristesse et de nostalgie qui pesait sur lui. Il en avait besoin. Alors il entoura ses bras autour de la taille d'Yros, le serrant fort, très fort. Le brun cala instinctivement sa tête dans le creux de son cou, s'ennivrant de son odeur à pleins poumons. Thomas le sentait respirer sur sa peau, et l'intensité du câlin laissa place à une légère sensation de picotements dans l'estomac.

Il décida de faire de même, et enfouit sa tête dans le cou d'Yros. Celui ci sentait bon, tellement bon. C'en était presque magique.

En oubliant, pendant une demi fraction de seconde, que sa relation avec Thomas n'était pas vraiment au point, Yros déposa un petit baiser appuyé, au creux de son cou.

Thomas trembla. La sensation partait de son cou jusqu'à sa nuque, glissait le long de sa colone vertébrale pour venir enflammer son estomac. Mais il ne s'éloigna pas. Il en aurait voulu un autre. Rouge, il pressa son front sur l'épaule d'Yros, pour tenter disparaître au fond du cou de celui ci. Cela signifiait également : "Vas-y". Et Yros embrassa son épaule, doucement, lentement. Il s'arrêta et attendit. Pas de réaction négative, le feu vert était lancé.

Il posa à nouveau ses lèvres sur la pointe de l'épaule de Thomas. Soudain, on toqua à la porte.

Les deux hommes s'éloignèrent en un bond, et s'assirent sur le lit sans se regarder, rouges, gênés et enflammés.

-En... Entrez ! Balbultia Yros.

Agathe, Aoi et Katha débarquèrent à toute vitesse dans la chambre.

-Vous ne devinerez jamais ce qu'on a à vous dire ! S'exclama Agathe, un sourire jusqu oreilles.

Aoi agita vivement une feuille dorée et s'approcha d'eux.

-Le prince Élie vous invite pour un goûter, en fin d'après midi ! Clama-t-elle.

Thomas se leva du lit.

-Quoi ?! Mais... Mais non !

-Pourquoi, "non" ? Lui demanda Katha, perplexe.

Yros tapota ses deux joues. Il fallait qu'il se calme pour participer à la conversation. Il avait quand même faillit... Ils avaient quand même faillit...

-Je... Il... De toute façon... Je ne peux pas y aller, c'est tout ! Répondit Thomas.

Agathe marcha vers lui et prit un air grave.

-Écoute moi bien, beau gosse, elle senti le regard menaçant de son frère peser sur elle, tu ne dois jamais refuser une invitation de la famille royale ! Est-ce bien clair ?

Thomas soupira et Yros s'avança sur le lit pour venir s'asseoir à ses côtés. Sa présence fit rougir Thomas, qui pensa que si elles n'étaient pas arrivées, il allait accepter de...

Cette pensée le fit rougir. Il prit une grande inspiration pour se calmer.

-Est ce que tu connais le Code Ischirien de la bienséance à table ? Lui demanda Aoi.

Il fallut du temps au châtain pour reprendre ses esprits et comprendre la question.

-Euh... Non.

Katha se tapa le front.

-Ok... commença Agathe, Tu as exactement cinq heures pour devenir un enfant bien élevé de la haute société.

-Mais...

Un enfant de la haute société ? Ces riches prétentieux qui jugeaient tout sur leur passage ? Il devait devenir l'un des leurs ?

-On va t'aider ! Ajouta Aoi.

-Oui, affirma Yros en plantant ses iris rouges sang dans ceux de Thomas, on va t'aider.

Le châtain récupéra toutes les couleurs qu'il avait prit tant de temps à faire partir.

-Très bien... accepta-t-il tandis qu'Agathe partait déjà appeler une domestique pour qu'on leur apporte un service de table.

Les deux âmes sœurs évitèrent de se regarder. Et au fond de leurs esprits, chacun voulait déjà un second câlin.

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Bon, je vais pas mentir, j'ai eu du mal à trouver quelque chose à mettre dans ce chapitre... Mais bon, on ne peut pas faire de grands sauts dans le temps, sans raisons...

En espérant qu'il vous ait quand même plut, on se retrouve Mercredi

À la prochaine !

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