Bientôt les vacances de printemps, plus que quelques jours à patienter pour les élèves et ils seront libres. Cette semaine de mars, les températures ont été chaudes malgré tout Meena gardait son manche-longue blanc sous son haut de sport heureusement que son court de sport est en début de semaine et de journée, l'aire frais nocturne persiste toujours à ce moment-là de la journée. Aujourd'hui en ce vendredi précédant le dernier week-end ainsi que la dernière semaine avant les vacances, la classe de Meena n'a pas cours cette après-midi.
— Venez on va faire du shopping au centre ville pour refaire notre dressing avant cet été, s'exclame Joonee d'un coup.
Cette idée lui est venue comme un coup de foudre de génie même si le coup de foudre est plus tombé sur Meena ou Kyonghee.
— Je peut pas, j'ai déjà un truc de prévu, répond Meena.
— Je ne dis jamais non à du shopping... Ah oui ? Et quoi, demande Heeran à Meena d'une voix mielleuse.
Pour réponse, elle eut qu'un sourire en coin et rien d'autre. Ce n'est pas demain qu'elle connaîtra cette réponse.
— Moi non plus je peux pas venir, mon père a besoin de moi, répond Kyonghee à Joonee.
Le quatuor sort du self en riant puis se sépare, deux vont se pomponner aux toilettes et les deux autres vont dehors attendant les deux filles.
— Tu seras avec Namjoon cette aprèm, avoue, remarque Kyonghee.
Elle change un peu, elle a déjà réussi à enlever cette mauvaise habitude de surnommer péjorativement Namjoon, elle a même réussi à mémoriser son nom. Un exploit vu qu'elle n'est pas douter avec les prénoms, sa mémoire retient que les visages.
— C'est si évident que ça, demande Meena, sourire en coin qui n'échappe pas à Kyonghee.
— Oui. Tu passes tout ton temps libre avec. D'ailleurs t'as réussi ou pas le défi ?
— C'est plus compliqué que prévu. On pense tellement au BAC qu'on fait que réviser. Et puis si y avait que ça...
— Ne me dit pas que. Oh mon dieu ! Mais tu l'aimes ! chuchote Kyonghee les yeux prêts à quitter leur orbite.
— Alors je te dis rien... souffle Meena adosser contre un mur.
— Namjoon est au courant du défi sur lui ?
— Non mais c'est pas ÇA mon principal problème, râle Meena.
— Comment ça ?
— Il a déjà baisé.
— Il a quoi !!
Kyonghee se reçoit un coup de coude dans les côtes avant de geindre de douleur à demi feind puis de tousser lorsque des élèves passent près d'elles.
— Mais du coup, s'il a déjà... Euh... Bref, le défi, il s'annule non ?
Meena hoche les épaules sans conviction.
— J'en ai pas encore parlé à Heeran et Joonee et j'ai pas vraiment envie de le faire.
— Tu l'aimes bien hein ? sourit Kyonghee prête à continuer de charrier Meena.
Le sourire de Meena la trahit comme l'empreinte du meurtrier sur le lieu du crime.
— Motus et bouches cousues ! Mais fait gaffe, les deux autres ne sont pas très gen.
Kyonghee est coupé par la porte des toilettes qui s'ouvrent sur les deux amies en train de râler sur le manque de papier pour s'essuyer les mains.
— Merci, chuchote Meena en se penchant vers Kyonghee qui lui répond par un clin d'œil.
— Rien à voir mais j'ai vu une boutique dans le centre ville qui a l'air incroyable. On y va Heeran, propose Joonee.
Heeran et Joonee continue de discuter sans porter plus d'attention à Kyonghee et Meena qui font des messes basses.
— Tu me raconteras tout, exige Kyonghee sur le ton de la confidence.
— Promis.
Elles échangent un dernier sourire complice avant de rattraper les deux autres qui sont un peu trop devant elles et d'essayer de rentrer dans la conversation sur la mode cette fois. Kyonghee voit son chauffeur garé devant l'école qui l'attend sagement, elle salue rapidement ses amies avant de le rejoindre le plus rapidement possible avant que son père fasse une crise à cause de son retard. Meena part peu de temps après laissant Heeran et Joonee toutes seules pour faire les boutiques.
Elle retrouve Namjoon qui l'attendait près du portail caché des yeux des élèves - surtout ceux de deux filles - qui sont encore dans la cour de l'établissement. Il range son téléphone dans la poche de sa veste d'uniforme quand il voit arriver Meena qu'il la prend dans ses bras. Ils se dirigent vers l'appartement de la jeune fille main dans la main pour travailler.
▫⬧▫
— X égal 6, dit-il en finissant de résoudre l'équation de la question trois de leur devoir maison.
— C'est pas 26, demande Meena en s'enfonçant dans le dossier de sa chaise. Pff... En même temps, à quel moment les lettres deviennent des chiffres ! Et pourquoi il y a tout l'alphabet dans cette foutue équation, râle-t-elle.
Une fois qu'elle a fini de râler sur la question, Meena se lève en voyant l'heure afficher sur l'écran de son portable, c'est bientôt l'heure d'aller chercher sa petite-sœur. Ils mettent leur manteau et partent vers l'école primaire la plus proche, main dans la main pour aller récupérer ce tigre toujours rempli d'énergie.
— Coucou, s'exclame Narae en arrivant devant eux en courant.
— Mon dieu mais tu es énergique pour une fin de semaine, remarque Namjoon.
— Normal c'est le week-end !!
Le trio retourne dans l'appartement dans une très bonne humeur qui ne va pas durer. Narae prend son goûter en récitant ces aventures journalières à Rajah qu'elle ne peut pas emmener à l'école par peur qu'on le lui vole.
— Narae, on va continuer de travailler, tu restes sage.
Narae hoche la tête pour répondre à sa sœur qui repart dans sa chambre suite à la réponse. Le retour aux lettres chiffrées n'est pas apprécié mais ils doivent finir ce devoir maison rapidement pour en être débarrassé. Meena arrive maintenant à prendre l'habitude de faire les choses en avance et ça lui plaît vachement. Son professeur particulier lui plaît plus mais ça c'est une autre histoire.
Le devoir terminé, ils se posent sur le lit en discutant tranquillement. Meena raconte que Kyonghee sait pour leur couple mais qu'elle va garder le secret devant Heeran et Joonee. Meena est un aimant à secret, à mensonge, elle les attire.
Une heure plus tard, la porte d'entrée claque violemment, résonnant dans tout l'habitacle. Meena se lève rapidement paniquée sachant ce qui va suivre, il est là. Il est dix-huit heures passé, elle n'a pas vu le temps passé. Comment est-ce possible d'être à ce point tête en l'air ? Elle se hait.
— Pro, promets-moi que tu ne bougeras pas de la chambre ! chuchote Meena au bord des larmes.
— Hein ? dit-il en se levant du lit prêt à affronter il-ne-sait-quoi.
Il ne comprend pas pourquoi elle réagit comme ça, il ne comprend rien à la situation qui lui échappe.
— Promets-le moi juste.
— Promis... se résigne-t-il en se rasseyant.
Narae arrive en courant dans la chambre au même moment que Meena en sort à la même allure que Narae. La petite monte sur le lit sa peluche serrée dans ses fins bras d'enfant de sept ans, elle prend le téléphone de Meena pour mettre de la musique comme lui avait demandé son aînée pour étouffer les bruits atroces qu'elle n'a pas à entendre. Elle essaye de camoufler sa peur pour elle, pour sa sœur et pour son cœur qui bat trop fort. Namjoon la prend dans ses bras m'étant sa tête contre son torse, lui-même à peur pour elles, il essaye de la bercer pour la réconforter et la rassurer. Les voix -particulièrement une- s'élèvent dans le silence, les verres se brisent, les blessures se font, la peau se tache de bleu, les minutes de tortures auditives paraissent des heures.
— Tu n'es qu'une incapable !
Des coups, des larmes.
— Une assistée !
Des coups, des larmes.
— Qui voudrait de toi sérieusement ?
Des coups, des larmes.
— Tu es comme ta mère !
Un coup et plus rien.
Il se sent stupide d'avoir accepter de ne pas intervenir quoiqu'il entend mais qu'aurait-il pu faire face à cet homme ? Pas grand chose à part aggraver la situation sûrement. Il aurait dû se douter de ce qu'il se passe, c'est évident pourtant ! Elle est toujours en manche longue -même s'il fait quarante degrés et qu'ils ont sport à l'extérieur -, on ne voit jamais la peau des bras de Meena, elle n'est pas non plus à l'aise avec son corps. Son décrochage scolaire aurait-il un rapport avec aussi ? Il le pense mais n'aura pas la réponse de si tôt.
Meena ouvre la porte de sa chambre difficilement, aujourd'hui est pire que les fois précédentes. Narae se détache des bras de Namjoon pour aller aider sa sœur marcher en mettant sa main contre la jambe de Meena qui elle s'appuie contre les meubles qui passent sous sa main et sur Narae avec l'autre main. Namjoon vient de suite passer le bras de sa copine sur ses épaules et le sien autour de la taille de Meena pour mieux la soutenir que Narae. La petite va alors chercher la trousse de soin dans la salle de bain en faisant attention à ne pas attirer l'attention du beau-père qui est dans sa chambre sûrement à décuver.
— Tu peux t'appuyer sur moi, je suis là, lui chuchote-il.
Une fois revenue dans la chambre de la plus grande, Narae la voit allongée sur son lit, Namjoon assis sur la chaise de bureau mise à côté du lit. Narae pose la boîte sur la table de chevet comme à son habitude. Elle aide toujours sa sœur à soigner ses blessures, elle se sent responsable que Meena prenne sa défense ou sa place face à Jihyun, elle ne sait pas trop, elle ne préfère pas savoir la réponse.
— Laisse Narae, je vais le faire, dit Namjoon quand il voit Narae ouvrir la boîte de soin.
— Non c'est bon je me débrouille, j'ai l'habitude mais tu peux m'aider, sourit-elle le regard triste.
Meena retire son haut avec l'aide de la petite. Son torse saigne légèrement à certains endroits mais de nombreux bleus, hématomes qui ne datent pas que d'aujourd'hui recouvrent la peau de ses bras, de son dos, de son torse et sûrement de ses jambes. Narae prend un coton qu'elle imbibe de désinfectant pour nettoyer le sang et les entailles ouvertes. Meena est à moitié en train de s'endormir complètement épuisée tout en respirant comme elle peut, elle a mal. Namjoon prend le tube de pommade que lui a tendu Narae plus tôt, il pose délicatement son doigt sur le bleu en le recouvrant de crème, puis répète le geste sur chaque partie du corps coloré par le ciel dans ce silence plat et pesant.
— Jafar, il est pas gentil tu sais.
Narae casse le silence en parlant de Jihyun à Namjoon, elle finit, jette les cotons usagés en rangeant le désinfectant. Namjoon continue encore pour les quelques bleus qui restent avant de redonner le tube de crème à Narae qui le range dans la boîte qu'elle va remettre à sa place. Le petit-ami caresse la joue de Meena avant de se pencher pour lui embrasser le coin des lèvres.
— Je suis là pour toi maintenant, murmure-t-il.
Ils restent un moment les yeux fermés, front contre front prenant un moment de répit, une pause.
— Je vais devoir y aller. Lundi, je ne veux pas te voir en cours sinon tu vas aggraver tes blessures, t'as besoin de repos, annonce Namjoon.
Meena le retient par la manche de sa chemise les yeux mi-clos.
— Tu peux rester, demande-t-elle. Ma mère ne dira rien si tu te le demandes, ajoute-elle.
— Je demanderai à ta mère avant de prévenir la mienne.
Narae revient discrètement prendre le pyjama de sa sœur et le lui donne avant de se mettre sur le lit en tailleur. Il n'a pas envie de la laisser seule maintenant qu'il sait le taré pour père que Meena a. Mais seulement, c'est son beau-père pas son père. Le père de Meena et Narae est mort lors d'une mission à l'étranger d'une balle, il était militaire. Meena avait onze ans le jour où une personne est venu sonner à leur porte pour leur annoncer la nouvelle, un matin d'automne qui l'a marqué à vie, Narae était âgée de seulement quelques mois.
La mère de Meena est arrivée à tourner la page, à reprendre une vie sans son compagnon et rencontre un homme, Jihyun, trois ans après le jour de l'annonce. Un homme violent depuis toujours, Meena l'a toujours connu comme tel. Elle a découvert qu'il battait sa mère il y a deux ans et quand celle-ci n'est pas là, c'est Meena qui prend sa place devenant aussi l'une de ses victimes.
Sa mère n'arrive pas à sortir de cette situation, elle ne sait même pas que sa propre fille est victime du même homme. Depuis le début Meena protège sa sœur, c'est une raison pour laquelle elles sont toujours ensembles, une peur constante compresse leur organe vital. En parlant de la mère des deux filles, elle rentre de son service, c'est une infirmière dans l'hôpital le plus proche. Voyant les bouts de verre au sol, la panique lui prend mais elle remarque vite son petit tigre avec un jeune homme qu'elle n'a jamais vu ramasser les bouts de cristal amorphe.
— Maman ! dit Narae en sautant dans les bras fragiles de sa mère. C'est Namjoon, le namoureux de Meena.
La femme a déjà entendu parler du jeune homme, très portrait de la description que Narae lui avait faite. Namjoon salue respectueusement la mère de famille avant de jeter les bouts de verre qu'il a dans les mains.
— Enchanté, répond-elle. Où est ta sœur et qu'est-ce qu'il s'est passé, ici ?
— Meena se repose, elle se sentait pas bien et moi j'ai fait tomber un verre, répond Narae. Meena veut qu'il reste, il peut ?
— Oui, il peut.
— Génial !
Namjoon prévient sa mère par message qu'il reste chez Meena sans lui expliquer les raisons.
▫⬧▫
Meena arrive plus tard dans la soirée dans le salon où son petit-ami et sa sœur en pyjama - la mère de Namjoon étant passée donner ses affaires pour la nuit - joue à un jeu de société. Elle somnole encore un peu, dans son sweat à capuche trop grand et son short qui montre le peu de bleus que ses jambes ont, venant tout juste de se réveiller. Elle s'assoit à droite de Namjoon en posant sa tête contre son épaule.
— T'as faim, demande Narae.
Meena hoche la tête désapprouvant, les yeux mi-clos. Namjoon ne comprend pas pourquoi elle n'est pas restée dans son lit dans l'état qu'elle est. Elle lui prend la main en entrelaçant leurs doigts.
— Maman est partie faire dodo, dit Narae en bâillant. Bonne nuit, ajoute-elle en partant dans sa chambre.
Ils la saluent oralement en la regardant partir avant que Meena plus réveillée brise le silence sous le regard attentif de Namjoon.
— Tu peux garder ça pour toi.
Il lève les yeux au ciel, agacé mais surtout désemparé de cette situation qui lui file entre les doigts.
— Je peux pas te promettre ça, c'est impossible. Tu devrais en parler.
Elle lui lâche la main, se relève correctement et se tourne face à lui qui préfère regarder ses mains qui se sont jointes devant lui. Elle prend ses mains dans les siennes pour qu'il la regarde, ses yeux le suppliant.
— S'il-te-plaît, le supplie-t-elle la voix cassée par les larmes qui veulent couler contre les joues de Meena.
— Tu vas finir par y laisser ta vie et tu veux que je te le promets ?!
Il hausse le ton tout en essayant de ne réveiller personne, chuchoter sur un ton sévère est étrange mais ça fait comprendre son énervement tout en étant discret. Leurs mains se séparent pour la seconde fois et Meena ramène ses bras le long de son corps.
— J'y laisserais pas à vie, répond-elle. À la fin de l'année j'ai dix-huit ans, je vais pouvoir me barrer d'ici avec Narae. J'ai déjà tout prévu, c'est pour ça que je travaille, ajoute Meena.
— Tu vas pas enlever sa fille à ta mère, demande-t-il surpris face à l'idée complètement farfelue de sa petite-amie.
Il pense surtout qu'elle ne réalise pas ce qu'elle dit et ce qu'elle vit.
— Elle sait que je sais qu'elle se fait battre, pour la sécurité de Narae, elle acceptera, je crois.
Namjoon la prend dans ses bras, la réconfortant pendant qu'elle pleure silencieusement contre le torse de son copain. Elle est à bout, il le sent et il est incapable de pouvoir l'aider à sortir de là. Il se sent complètement impuissant.
— Ça fait combien de temps... Qu'il te bat ? chuchote-il.
— Un an voire un peu plus, je sais plus, répond Meena après un long temps de réflexion ne sachant pas si dire toute la vérité qu'elle cache depuis deux ans est bien.
Mentir c'est plus simple.
Se mentir à soi-même est simple mais nous détruit.
Mentir aux autres est simple et ne fait rien.
Il remarque qu'elle commence à s'endormir, si elle n'est pas déjà partie au pays des rêves. Il se lève et la porte jusqu'à sa chambre comme une princesse, mais n'en est-ce pas déjà une de toute façon ? Il la met sous sa couverture et retourne au salon où il est prévu qu'il dorme, ne voulant pas faire mal à Meena par un quelconque geste pendant la nuit. Elle est comme une poupée de porcelaine qu'on a peur de casser dès qu'on la prend dans ses bras.
Deux heures plus tard, Namjoon n'arrive toujours pas à dormir. Les scènes se refont en boucle dans sa tête comme un mauvais cauchemar auquel on arrive pas à se défaire. Il cherche par la même occasion une solution pour aider Meena mais la seule qu'il voit est celle que Meena ne veut pas, en parler à quelqu'un du lycée, des autorités qui pourraient l'aider. Meena, elle, se réveille en sursaut avec une vive douleur abdominale, elle n'aurait pas dû se relever aussi vite.
Elle sort doucement de son lit, l'air frais qui vient contre sa peau lui donne un frisson. Elle remet le pull par-dessus son t-shirt avant de sortir de sa chambre pour aller prendre un verre d'eau dans la cuisine. Elle aurait bien besoin d'être rassurée tant le cauchemar qu'elle a fait lui a retourné l'esprit. Ces pas sont entendus par Namjoon qui se relève pour voir qui vient.
— Meena, demande-t-il en regardant l'ombre dans le couloir.
Elle s'approche de lui qui s'assoit et fait une place à ses côtés.
— Je t'ai réveillé, demande-t-elle d'une voix encore endormie en s'asseyant sur le canapé.
— J'arrive pas à dormir surtout.
— On est deux alors.
Ils discutent un bon moment dans la pénombre du salon, voyant à peine à quelques centimètres d'eux, Meena finit par se caler dans les bras réconfortants de Namjoon.
— Tu devrais te reposer dans ton lit au lieu de me taper la discute, remarque Namjoon d'un coup.
— Je préfère te parler plutôt que de faire un nouveau cauchemar.
Il sourit, la trouvant mignonne dans ses bras à moitié endormie, elle paraît être transparente avec lui maintenant comme si ses secrets ne l'étaient plus pour lui.
— Il est une heure du matin, on devrait au moins essayer de trouver Morphée non, demande-t-il amusé.
— Alors dort avec moi.
Heureusement qu'ils ne voient pas grand-chose dans la pièce, ils ne se verraient pas tous deux rougir à la demande soudaine. Meena se lève difficilement du canapé en sortant un "Alors ?" pour savoir la réponse de son copain qui ne quitte pas sa silhouette des yeux.
— Ok.
Il se lève à son tour et se dirige avec Meena dans la chambre de celle-ci. Ils s'allongent sous la couverture et Meena se blottie contre Namjoon. Il passe ses bras autour de la taille de Meena pendant qu'elle pose ses mains sur son torse. Ils finissent finalement par trouver ce sommeil.
La fissure de leur bulle commence à petit à petit grandir, prête à faire éclater leur bulle et tout détruit comme un souffle sur un château de carte.
________________
Bonjour, bonjour !
Je vous avais prévenu de faire attention au mensonge...
Plus que deux chapitres et c'est la fin de la première partie T_T
-Onyx.