Petit intro :
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Un royaume lointain. Un royaume où la magie règne.
Une jeune femme sert une bière et un chocolat chaud à un papa et son fils. Elle leur sourit poliment et repart derrière son bar. La petite auberge était chauffée au feu de bois, la cheminée chantait dans un coin de la salle.
À cette heure-ci de la nuit, les clients se faisaient rares. La fermeture de l'auberge n'allait pas tarder.
Elle lava son comptoir et vérifia une dernière fois dans la salle si tout était en ordre.
Depuis quelques mois, elle dormait à l'étage où elle avait réservé une de ses chambres.
La nuit était tombée depuis plusieurs heures déjà, minuit allait sonner.
L'homme et son enfant remerciaient la jeune femme. Ils étaient ses seuls clients pour la nuit.
Elle ferma la porte d'entrée et nettoya son sol. Une douce musique jouait en fond.
Minuit sonna et on frappa à la porte.
La main suspendue devant la poignée, elle entendit un grognement particulier.
Il n'avait rien d'humain.
Elle hésita à ouvrir lorsqu'elle entendit une supplication de l'autre côté.
Elle hocha la tête pour se donner du courage et déterminée, elle enclencha la poignée.
Le froid de l'extérieur la fit frissonner et elle passa ses bras autour de son corps pour conserver sa chaleur corporelle.
Elle observa les environs et avança de plusieurs pas sur le perron de l'auberge.
Il ne semblait y avoir personne, mais elle ressentait une sorte de présence.
Elle hurla :
— Qui que vous soyez, je suis plus forte que j'en ai l'air !
Ses ongles s'allongèrent et elle huma l'air extérieur. Une odeur étrange flottait dans l'air.
Au loin, une ombre bougea. Elle semblait se déplacer grâce à la pénombre des arbres créer par la lune.
Lorsqu'elle se dressa devant elle, la silhouette prit une forme humaine.
Son odorat en alerte, elle rétracta ses griffes et s'avança prudemment vers l'inconnu. Une odeur de fer entra dans son être. La lune n'était pas pleine, la faible lumière du perron n'était pas assez puissante pour l'éclairer, mais elle remarqua la blessure sur son bras droit.
Elle lui souffla en un murmure :
— Aidez-moi.
La jeune blonde bondit de justesse vers le corps fatigué qui s'écroula sous ses yeux.
La fine couche de neige s'écrasait sous ses pas, elle était mince et avait l'air faible. Elle récupéra l'inconnu et se précipita dans l'auberge.
Le feu commençait à mourir, elle la posa sur un petit fauteuil près de la cheminée. L'inconnue grimaça de mécontentement.
— Je vais remettre un peu de bois et je reviens pour vous soigner.
Après une longue minute, Enid prit une compresse et nettoya l'inconnue de son sang. Elle poussa un petit cri sous le pardon de la blonde. Elle devait nettoyer complètement la blessure avant de recoudre.
Elle la rassura et ne cessait de parler. Les mots l'apaisaient et l'aidaient à ne pas paniquer.
Elle sortit une aiguille et du fil, et regarda les yeux noirs de la femme. Elle inspira un instant et planta le morceau de fer dans sa peau. Les cris de la blessée brisèrent son âme, mais elle devait continuer.
L'auberge était perdue au milieu d'une montagne, la neige avait déjà recouvert le sol. Le village le plus proche se trouvait à plusieurs heures.
Elle avait appris à soigner les petites blessures.
À chaque fois qu'elle plantait l'aiguille dans sa chair, la jeune femme hurlait.
— Désolée ! Je n'ai pas l'habitude de recoudre les blessures moi ! J'ai plutôt tendance à les causer !
Elle avait parlé vite et ne s'en était pas rendu compte. Ce n'est qu'en voyant l'intérêt dans le regard de l'inconnue qu'elle rougit :
— Je ne suis pas une bête enragée non plus !
Elle soupira sous l'œil intrigué de sa patiente et posa sa main sur son front d'une manière théâtrale :
— Tu parles beaucoup trop, Enid !
— Votre voix apaise ma douleur.
Elle marqua une courte pause et Enid lui sourit gaiement.
— Taisez vous.
Aucun mot ne fut assez réaliste pour décrire la surprise que ressentait l'aubergiste.
Elle fonça des sourcils de mécontentement et planta son aiguille dans la peau de la jeune femme.
— Je croyais que ma voix apaisait votre douleur.
Enid eut un grand sourire sadique tandis que l'inconnue hurlait. Elle lui porta un regard intéressé et un sourire en coin amusé.
— Il y a plusieurs chambres en haut. Prenez celle qui vous conviendra le mieux.
Elle se leva et lui tourna le dos, énervée.
— Voilà ce qu'il en coûte de sauver une totale inconnue, Enid !
— Je ne veux pas interrompre votre séance de flagellation mentale. Je suis une grande partisane. J'ai faim.
La louve s'arrêta nette et serra les poings.
Elle venait de la sauver.
Elle l'avait insulté.
Maintenant, elle voulait carrément qu'elle lui fasse à manger ?
Enid se retourna lentement vers la jeune femme. Elle fut prise au dépourvu lorsque son visage se retrouva proche du sien. Elle rougit et déglutit.
Ses sens étaient comme anesthésiés par son odeur : un mélange de chrysanthèmes et de cendre.
Ses sens étaient comme anesthésiés par son odeur : un mélange de chrysanthèmes et de cendre.
L'hôtesse frissonna, mais partit en cuisine dans un silence de plomb. Elle était à bout de nerfs, elle se lava les mains et des flashs de la jeune inconnue s'immiscèrent dans sa tête. Elle ferma les yeux avant de se reprendre. Elle était blessée par le ton piquant et froid de l'autre créature.
Elle n'était clairement pas humaine.
Elle trouva un reste de pomme de terre et de saucisse dans le frigo. Elle lui prépara une assiette rapidement, le cœur n'y était pas.
— Aller c'est juste une cliente et demain elle sera partie, se calma Enid.
— Qui vous dis que je ne serai plus là demain ?
Enid sursauta et se retourna vivement. Elle était là, dans son dos et dans un silence de mort. Elle ne l'avait pas senti ni entendu.
— Vous n'avez pas le droit d'être ici, dehors !
— Oh, la louve montre ses crocs.
Enid sortie ses griffes et la fixa sans sourciller. Elle ne baisserait jamais sa garde devant qui que ce soit.
La brune sourit de plus en plus, ressentant le danger. Elle recula et s'en alla après lui avoir fait un clin d'œil.
La brune reprit sa place sur un tabouret devant le bar et attendit Enid.
— Je ne comprends pas, révéla l'inconnue.
La louve se tourna vers sa cliente. Elle était affalée sur le comptoir, son menton reposait contre la paume de sa main. Son regard intense fit frissonner Enid et son léger sourire charmeur lui donna des sueurs froides.
— Les interdictions ? Oui, j'avais remarqué.
— Les loups habitent en meute, normalement.
— Je suis différente.
La brune fronça les sourcils à son aveu, mais très vite, elle reprit une attitude neutre. L'aubergiste récupéra son assiette et la déposa devant elle. Puis, elle se décala et posa un livre sur le comptoir. Sa cliente ne la quitta pas des yeux et commençait à manger.
— Il me faudrait votre prénom pour le registre.
— Mercredi.
La louve la fixa de haut en bas et eut un sourire mutin.
— Vos parents vous ont appelé comme ça parce que vous êtes née un mercredi ?
— Non. Je suis née un vendredi 13.
Enid sourit en notant le nom de sa cliente avant de lui demander :
— Il me faudrait votre nom de famille.
Mercredi mit un certain temps à réfléchir. Elle finit son assiette dans un silence de plomb et se leva sous le regard intrigué de la louve. Avant de commencer à monter les escaliers menant à l'étage, elle reposa son attention sur Enid.
Ses yeux noirs étaient à présent rouge sang et son rictus laissait dépasser plusieurs canines.
— Je m'appelle Mercredi Addams.
Enid écarquilla les yeux tandis que la jeune femme montait les escaliers avant de disparaitre.
— Addams ? Comme la famille royale ?
Elle ne réalisa pas sur le moment et ce n'est que quelques minutes plus tard qu'elle s'exclama :
— Un vampire de sang royal squatte mon auberge !
Prochain chapitre : trois nouveaux personnages feront leur apparition ! Une confrontation !
Bonne journée à vous !