🎶 Ella No Sigue Modas
Don Omar ft. Juan Magan
POV : VITO
La maison est dans un désastre, je ne savais pas où regarder. C'est comme si les intrus cherchaient quelque chose en particulier. Malheureusement pour eux, je ne suis pas stupide et je ne laisse aucun document important traîner. J'ai investi dans de nombreux domaines et la technologie en fait partie. Tous les fichiers, en lien avec l'entreprise, sont stockés dans des logiciels hypersécurisés. Depuis en haut, je peux voir tout l'appartement et c'est une catastrophe et pour le moment, c'est impossible de rester ici. Je me suis rendu dans la chambre et j'ai pris deux valises. Ensuite, j'ai commencé à mettre mes habits, puis je me suis tourné vers ceux d'Ilaria. J'ai pris les premiers habits que j'avais en main, j'ai également pris ses sous-vêtements et certains de ses produits cosmétiques.
Une fois arrivé dans le salon, j'ai trouvé Gabriel et d'autres hommes en train de mettre les corps dans différents sacs de plastique. Vicente quant à lui s'occupait de nettoyer et de se débarrasser de tout le sang qu'il y avait sur le mur et le parquet.
— Les corps, vous devez les renvoyer dans notre morgue qu'on a dans la salle d'entraînement. Puis, vous devez contacter leurs familles, dites-leur qu'ils ne payeront rien, et ne feront rien, on se charge de l'enterrement et des frais.
J'ai fait une pause et j'ai laissé mes yeux se balader vers les hommes qui sont décédés, la plupart d'entre eux travaillent dans notre gang depuis des années. Ils ont de la famille, des enfants.
J'ai lâché un grand soufflement...
— Envoyez de l'agent à tous leurs proches. Ça ne les fera pas revenir, mais au moins ça peut les aider.
J'ai donné d'autres instructions et je me suis rendu à l'hôtel. Sur la route, j'ai repensé à tous les événements et menaces que nous avons reçus. Les roses, les messages d'intimidations, leurs attaques, tout ça, je leur ferais payer de la pire manière qui soit. Nous avons gardé le contrôle sur chacun de nos territoires avec une main de fer et ce n'est pas aujourd'hui que nous allons perdre.
— Nulle terre sans guerre, murmure je. — Che la guerra abbia inizio (Que la guerre commence).
Il était à peu près trois heures du matin quand je suis arrivé. J'ai ouvert la suite présidentielle et j'ai cherché Elijah. Il est assis sur le balcon en train de pianoter sur le clavier de l'ordinateur. Ilaria et Irina, elles dorment profondément. J'ai laissé les deux valises et j'ai retiré ma veste. J'ai pris deux verres et je suis partie dans le balcon.
Elijah m'a parlé sans lever la tête de son programme. Il continue à tapoter sur le clavier à une vitesse folle.
— Alors les dégâts ?
— Il y a environ quinze morts et un blessé. Il est maintenant en chirurgie.
— Kurvë... Ata janë vërtet bastardë (Putain... ce sont vraiment des salopards)
— Et en anglais ça dit quoi ?
— Tu n'as pas besoin de savoir, il faut se venger, le plus rapidement possible. Nous savons désormais qui est derrière tout ça. Pas besoin de s'envoyer la balle à chaque fois. Il faut agir.
— C'est pour ça qu'on s'entend très bien. On pense à la même chose. Tu ne t'imagines pas ce que je prépare pour ces bâtards. Ils vont connaître ce qu'est la mafia italienne et c'est quoi le Senza Nome.
— Tu as déjà un plan ?
— En effet... Je vais t'en parler d'ici à quelques jours... Ce qu'on doit faire à présent, c'est de découvrir le traite.
— Comment allons-nous faire ?
— J'ai placé un espion sur tous les téléphones de nos hommes, et j'ai laissé nos hackers stalker les informations qui pourraient être utiles. Pour le moment, ils n'ont rien découvert, mais tôt ou tard, ils vont faire des erreurs... Et nous serons là.
Il déposa l'ordinateur sur la table et puis se leva. — J'ai déjà contacté une entreprise de nettoyage de maison, elle sera prête dans quelques jours.
— Ils ne vont pas causer des problèmes ?
— Ne t'inquiète pas pour ça, je vais m'en charger, dit-il en affichant un sourire sinistre. Puis, il revient s'asseoir à côté de moi. — Nous avons réussi à créer un partenariat avec la mafia Milanaise.
— C'est parfait, ça, dis-je. — Avec ce lien, nous pourrons renforcer notre pouvoir sur Milan.
— Cependant, ils ont été un peu trop gourmands !
— Oui mon père, m'a parlé des gains de 3 % qu'ils veulent
— Et pas que...
Mon regard a croisé le sien et je n'ai pas pu éviter des crispés mes sourcils. — Ils veulent quoi ?
— Ils souhaitent avoir un lien plus fort, tu sais où je veux en venir !
— Un mariage ? Puis j'ai lâché un rire machiavélique. — Ils ont trop pris la confiance. Je crois qu'ils ont oublié qu'ils sont justes un petit gang de bas niveau... Ils veulent qui ?
— Luca !
— Je dois avouer qu'ils sont malins, ils se sont dirigés vers le grand lot... Et vous avez fait quoi ?
— Rien, Alessandro a tout de suite accepté sans même prendre la peine de réfléchir.
— Je ne comprends pas ? Il aurait pu attendre et chercher une fille qui pourrait nous apporter beaucoup plus.
— Il a dû avoir ses raisons. Je suis sûr qu'il ne va pas changer d'avis.
— Et Luca, il est au courant ?
— Non, il est toujours à New York, tu ne savais pas ?
— Je sais... c'est juste qu'il aura une très bonne surprise quand il rentrera
— Pourquoi tu dis ça ?
Je me suis lavé et j'ai admiré la vue. Puis Elijah a m'a suivie — Donc ?
— Tu es trop bavard ce soir, rétorquai-je d'une manière assez ironique
Il a levé ses sourcils et me balança un regard pour m'encourager à continuer.
— Je l'ai observé et je ne crois pas qu'il acceptera un mariage par convenance.
— Il n'aura pas le choix. C'est pour le gang, il est obligé de faire ce que son père veut.
— Malheureusement, Luca a un entêtement assez féroce et n'acceptera pas cet arrangement.
— Comment tu peux être aussi sûre de toi à ce point ? Il a fait une pause et puis il a rapidement déduit. — Il y a donc une fille.
— Bingo... C'est pour cette raison qu'il est resté à New York
— Et qui est la chanceuse ?
— C'est Dayna.
Elijah me regarda un moment et puis afficha un rictus. J'ai compris, il a compris. Cette histoire d'amour ou bien cette absurdité va nous apporter beaucoup de problèmes.
— Alessandro ne va pas changer d'avis et les membres du gang ne vont pas être trop contents, répond Elijah — Les règles sont les règles et tout le monde est soumis, même un Florencii
— C'est vraiment un casse-tête... Luca est aussi têtu que sa sœur, dis-je en sortant une cigarette
— Bah pour ce que j'ai vu tout à l'heure, j'ai l'impression que tu as réussi à la contrôler
Je n'ai pas pu éviter d'écrouler de rire. — Tu parles d'Ilaria ? C'est une personne assez obstinée. Et pour être honnête avec toi, c'est très difficile de la dompter.
— Vraiment, toi, Vito Colucci n'arrive pas à contrôler une fille... tiens, tiens.
— C'est parce que je suis gentil. Mais ne t'inquiète pas parce que je finirai par la rendre obéissante et... Si je dois utiliser la force, je le ferai.
— Je pense que tu es sur le bon chemin. Vu la façon dont vous étiez collés. Je pense qu'un de vous deux va tomber... Et pour être sincère avec toi, je suis certain que le premier à le faire ça sera toi.
Je lui ai lancé un regard brutal. — Je crois que tu as oublié un grand élément...
— Éclaire-moi je t'en prie
— Je suis quelqu'un d'inepte à ce genre d'émotion... Et tu devrais libérer ma place en prenant ta petite amie dans votre suite, dis-je tout en écrasant la cigarette et puis je le laisse planter là.
.....
Je suis dans la cuisine en train de manger un sandwich lorsque j'ai entendu des pas, se précipiter et ensuite, il y a eu un fort claquement. Je me suis lavé et je suis rentré dans les toilettes, Ilaria est accroupie, en train de vomir. Je me suis mis à son niveau et j'ai pris ses longs cheveux qui débordaient partout. Il lui a fallu plusieurs minutes pour finir.
— La prochaine fois, évite de boire autant.
Je n'ai eu aucune réponse de sa part et ma patiente est très limitée. J'ai donc fait la première chose que mon cerveau m'a dictée. Je l'ai soulevé et je me suis rapproché de la baignoire. C'est à ce moment-là qu'elle a enfin décidé d'ouvrir sa bouche.
— Attends... Arrête. Lâche-moi
C'est trop tard... Je l'ai déposé et j'ai ouvert le mitigeur et j'ai laissé l'eau couler sur elle.
— Putain. Tu es vraiment un co...
— Je te conseille de ne pas finir cette phrase. C'est pour ton bien.
— Mais pourquoi tu as fait ça ?
— C'est parce que tu sens l'alcool à des kilomètres et ça a tendance à m'insupporter, d'autant plus que nous dormons dans le même lit donc voilà.
Elle me contempla et afficha un sourire un peu trop hypocrite à mon goût. — Tu as fini de parler, n'est-ce pas ?
— Pas encore, dis-je en tirant la chasse d'eau. — Il faut que tu te brosses les dents et je crois même que tu dois commencer par ça.
Après avoir terminé de parler, je me suis lavé les mains et j'ai quitté la salle de bains. Je suis repartie vers la cuisine et j'ai pris ma nourriture, cependant en repensant à ce qui est arrivé il y a quelques instants... j'ai préféré déposer le sandwich sur l'îlot.
Je me suis posé sur le lit depuis une heure et c'est à cet instant que j'ai enfin étendu le robinet s'étendre. Quelques minutes après, la tête d'Ilaria s'assomma et elle baugea a maintes reprises puis s'arrêta lorsqu'elle m'a vu. Nous nous sommes regardés quelques secondes ensuite, je baissai mes yeux et la seule chose que j'ai vue, c'est la serviette. Un léger bruit me dérangea et j'ai dû la regarder à nouveau.
— J'ai besoin d'habits. Comment tu vas faire ?
— Pardon, dis-je en dissimulant mon rire.
— Tu as compris. Donc est que tu peux appeler quelqu'un pour qu'il m'apporte quelque chose.
— Pourquoi ferai-je ça ?
— C'est ton hôtel... Tu dois satisfaire tes clients. Alors est que tu peux le faire
— Le seul problème ici. C'est que tu n'es pas une cliente. De plus je suis le gérant et pas le serviteur.
— Il te coûte quoi de prendre le téléphone et d'appeler l'accueil ?
— Ce n'est pas mon rôle. Et je ne comprends pas pourquoi tu es gêné comme ça... De base, tu es une personne avec un fort tempérament...
Je fais une pause, ensuite, je me suis assis sur le lit et j'ai placé mon regard vers elle. —- Ou c'est parce que tu as peur de moi ?
Elle rigola puis parla — Moi peur de toi... Je ne crois pas !
— Prouve-le, alors ! Sors comme tu es
La porte de la salle de bains commença à s'ouvrir légèrement et plusieurs secondes après, je la vois se diriger vers d'une manière assez sûre d'elle. Elle s'arrêta et hocha son sourcil droit. Je me suis révélé et je suis parti vers elle, on verra si elle est capable d'agir de la même manière qu'hier. Je suis maintenant en face, elle n'a pas baissé les yeux, loin de là... elle me lança des regards très confiants. Je n'ai pas pu éviter de sourire, ensuite, je me suis approché davantage. J'ai placé mes mains sur ses hanches et j'ai rapproché son corps vers moi. Elle n'a rien dit et ne montra aucun signe de mécontentement. Je vais donc passer à l'étape supérieure, pense je. Je pris ses cheveux et je les plaçai derrière son dos et ensuite, j'ai commencé à sentir le doux parfum qui se libéra de son corps. Je me suis approché de son oreille et je murmurai. — Tu as été très sexy hier et sans parler de la robe, elle t'a rendu encore plus parfaite.
Nous nous sommes regardées et à ce moment-là, j'ai ressenti une forte envie de l'embrasser. J'ai toujours eu un certain problème pour embrasser et au fil des années, j'ai développé une phobie assez forte. Cependant, avec Ilaria, j'ai une envie incontrôlable et je suis incapable de bouger, mes yeux toujours plongés vers les siens et j'ai commencé à m'approcher de ses lèvres... Et puis finalement... nous nous sommes embrassés. Le baiser est tendre. J'ai commencé doucement et lorsque j'ai ressenti qu'elle aussi, elle est d'accord, j'ai commencé à accélérer et puis j'ai mis ma langue. Et le baiser se transforma vers un chemin plus sensuel. Nous sommes restés dans cette position pendant plusieurs secondes de plus et puis tout d'un coup, je me suis éloigné. Cela a été très difficile, mais je devais le faire. Je ne crois pas qu'elle est prête pour passer à l'étape supérieure. C'est lorsque j'ai réussi à contrôler ma respiration que j'ai parlée.
— Je t'ai amené quelques affaires. Ils sont dans cette valise. Et c'est sur ses derniers mots que je suis partie puis je suis rentré dans la salle de bains. Je devais calmer cette excitation d'une manière radicale. Je suis rentré dans la baignoire et j'ai laissé l'eau froide me calmer.
Je suis resté ici jusqu'à ce que toute envie disparaisse.
Dès que je suis sortie, j'ai vu Ilaria me regarder. Elle est assise dans le balcon. Je suis partie la rejoindre et je me suis positionnée à côté d'elle.
— Pourquoi nous sommes ici ?
— Il y a eu un problème à l'appartement
— Un problème ? Est-ce que ce problème a un lien avec tes affaires louches ?
— Ces affaires louches ne te regardent pas. Tu peux rester tranquille, car je suis là et il ne t'arrivera rien.
— Est-ce que tu as appelé mon frère ? Peut-être qu'ils l'ont attaqué aussi
— Ne t'inquiète pas pour lui, il va bien. Il viendra te visiter dans quelques heures.
Je me suis tourné vers elle et elle aussi a fait la même chose. — Tu veux en parler, dis-je
— Sur ce qui s'est passé il y a un instant ?
— Oui
— Non... nous sommes des adultes et tous les deux, on a eu envie... et puis ne t'inquiète pas... je ne vais pas tomber sous ton charme...
Je n'ai pas pu éviter de sourire, je n'ai rien dit et puis je me suis tourné vers le ciel nocturne. — On devrait aller se coucher.
.......
Je me suis fait réveiller par un appel d'Elijah et en étendant sa voix, j'ai tout de suite compris que nous avions une piste. Je suis arrivé dans mon bureau et je l'ai trouvé assis sur le fauteuil.
—- Alors qu'est-ce qu'il y a de si important ?
— Je crois que nous avons découvert un traître... a-t-il dit sans cacher son mépris
— C'est qui ?
— Le seul survivant de l'attaque...
— Tu parles de celui que nous avons envoyé à l'hôpital ? *
Il hocha la tête — Le même
— Comment tu le sais ?
— C'est quand ils ont sorti la balle. Les médecins ont trouvé ça bizarre le poids de celui-ci et ils décidaient de l'ouvrir et apparemment, il n'y avait pas de poudre... c'est grâce à ça qu'il a survécu.
— D'accord... Dit à Gabriel à Vicente de l'amener dans la pièce de la torture.
— C'est déjà fait...
— Parfait. Appel tous nos hommes. Ce soir il y aura une grande fête
POV : SELENA
Ciudad de Mexico - Mexique
Après une longue journée de shopping, je viens enfin de rentrer à la maison, j'ai placé tous mes achats dans l'armoire et je suis descendu. J'étais sur le point de rejoindre la cuisine, mais je me suis fait arrêter dans mon élan. J'ai rejoint mon père et Maria dans le jardin.
— Buenas tardes cariño (bon après-midi, chérie)
— Hola papá, ¿cómo estás ? (Salut papa, comment tu vas)
— Je vais bien, je vais même très bien.
Je lui ai souri et je me suis tourné vers Maria.
— Et toi comment tu vas ?
— Estoy bien, princessa. (Je vais bien, princesse)
Maria travaille pour nous depuis que j'avais deux ans. Mon père l'engageait en tant que nounou et depuis elle est resté et travaille toujours pour mon père. Cependant, maintenant, elle s'occupe de ses affaires un peu plus légales. C'est elle qui organise les événements et qui s'occupe de l'image de mon père.
Depuis que je suis arrivé vers eux, j'ai ressenti comme de la nervosité. C'est comme s'ils voulaient me dire quelque chose.
— Il y a un problème, dis-je en regardant mon père et Maria.
Ils se sont échangé des œillades et puis mon père commença à parler.
— Cela fait un moment que nous voulions t'en parler... Maria et moi nous sommes en couple.
Je suis resté bouche bée — De verdad ? (Pour de vrai ?)
— Tu n'es pas énervée, rétorqua Maria
— Pourquoi ? C'est tout le contraire. Depuis combien de temps, vous êtes ensemble
— Trois ans.
— Trois ans et demi, corrigea Maria.
— Est-ce que Raul est au courant ?
Raul, c'est le fils de Maria. Nous avons toujours eu une bonne relation. Pour remercier mon père. Il est devenu avocat et c'est lui qui s'occupe de nous protéger en quelque sorte.
Je me suis levée et je suis partie dans leur direction. — Je suis trop heureuse. Il était temps pour que tu trouves une autre personne. Je sais que tu aimeras toujours maman et je sais qu'elle sera contente de voir que tu as trouvé une personne qui pourra t'aimer comment elle l'avait fait.
Nous avons continué à parler de tout et de rien. Ensuite une voix profonde dont je connais a la perfection, nous interrompt...
☀️☀️☀️
J'espère vraiment que vous avez aimé je n'ai pas trop d'inspiration en ce moment...
Et comme toujours nous nous retrouvons samedi