PDV Mitsuya
J'ai ouvert les yeux à cause de la lumière du jour, j'ai remarqué que j'étais dans une grande chambre spacieuse complément inconnue et j'étais seul dans la pièce.
Je me suis assis me tenant la tête tout en essayant de me souvenir ce que je fais ici...
Une douleur à la nuque m'a rappelé à la réalité, Ran m'a marqué... Le contrat... Oh non...
Je me suis levé, je suis passé devant un miroir où j'ai remarqué mes vêtements...
Je suis en peignoir... Il m'a déshabillé sans mon consentement, je l'ai ouvert pour vérifier aucune autres marques sur mon corps, j'ai soupiré de soulagement car il n'y en avait aucune, seulement c'est quoi ces sous-vêtements... Je me suis couvert en fermant le peignoir.
Ensuite, je me suis dirigé vers la porte seulement une voix inconnue m'a tout de suite fait faire demi-tour.
D'un coup, la porte s'est ouverte sur Ran, l'homme m'a détaillé du regard et il a souri.
R- Tu étais épuisé, tu ne fais pas tes nuits ?
M- Ça te regarde ? Pourquoi tu m'as déshabillé sans mon consentement ? Et c'est quoi ces sous-vêtements ?
R- J'ai besoin de ton avis pour voir ton corps ?
M- Oui. Comme tu l'as si bien dit, c'est mon corps.
R- Et ce détail était dans le contrat.
M- Ah...
Je me sens bête car je l'ai lu... Mais il est quelle heure, j'ai détaillé la pièce où une horloge ornait le mur, il est 15h... J'ai dormi pendant 5h ?!
Un sourire narquois est apparu sur ses lèvres, il s'est ensuite rapproché de moi et m'a tiré dans ses bras.
J'ai tenté de me dégager mais à nouveau son emprise sur moi était trop forte.
R- J'ai beaucoup de travail donc c'est la femme de chambre qui va te faire visiter la villa.
M- La quoi ?
R- La villa. Tu t'y habitueras à vivre ici, ne t'en fais pas.
M- Je préférais ma maison et mon petit confort.
Il a saisi ma nuque seulement une vive douleur m'a fait pousser sa main de son emplacement.
Ran m'a regardé avec de grands yeux mais soudain il s'est souvenu de la marque.
R- Désolé, j'avais oublié.
Il a ri avant de poursuivre seulement son regard est devenu glacial, il m'a fait basculer sur le lit.
R- Je vais faire en sorte que cette maison soit ton confort. D'ailleurs, j'ai une bonne nouvelle.
M- Pour toi ou pour moi ?
R- Très drôle. On fera ta première fois la semaine prochaine.
M- Non, pas cette semaine.
Il en n'est pas question, la semaine prochaine j'ai mes chaleurs... Il est hors de question qu'il me touche de un et de deux, encore moins durant mes périodes de chaleurs...
R- Il y a un soucis ?
M- Pas cette semaine...
R- Pourquoi pas, je prendrai un jour de congé uniquement pour toi.
M- Pas cette semaine...
Ran s'est légèrement levé de moi, il a dû sentir mes tremblements... Je déteste être un Oméga...
Il m'a tiré vers lui afin de former une étreinte, je n'ai pas compris son geste mais je n'ai pas bougé, on ne sait jamais.
R- Ta période de chaleurs est pour la semaine prochaine ?
M- Hmm...
R- Je vois. Je ne te toucherai pas durant ta période car je risque de te blesser. Si tes phéromones sont trop fortes et incontrôlables, je risque d'être en rute. Ce soucis arrive uniquement pendant tes périodes de chaleurs.
M- Tu n'as jamais senti mes phéromones...
R- Si, pendant que tu dormais, tu en as échappé quelques-unes. Fruits des bois, je ne me trompe pas ?
M- ...
R- Au vue de ton silence, j'ai raison.
Il m'a laissé un baiser sur ma joue avant de se lever et d'ouvrir son armoire.
R- Je t'ai déjà apporté tes affaires, tout est là.
M- Attend, ce n'est pas ta chambre ici ?
R- Non, c'est la tienne. J'aurais pensé que tu aurais voulu une pièce à toi.
M- Mais je-
R- Mais si tu te sens seul, tu peux dormir avec moi.
M- Non, cette pièce est très bien.
R- Je disais aussi, ce serait trop facile... Tu as ta propre salle de bain, c'est la porte-là.
Il a pointé une porte dans la pièce, il a par la suite saisi ma main et je n'ai pas bougé... Pourquoi il est gentil tout à coup...
R- N'oublie pas les consignes du contrat, s'il manque quelque chose-
M- Je peux aller me laver ?
Il m'a regardé avec étonnement mais il n'a pas bronché, Ran s'est installé sur mon lit, j'ai tout de suite compris qu'il allait me vérifier.
J'ai saisi des vêtements dans ma nouvelle armoire et je me suis dirigé vers la salle de bain, l'armoire à sous-vêtements s'y trouve.
J'ai posé mes vêtements sur le côté et je suis rentré dans la douche, je me suis lavé avec mon savon qu'il avait ramené, je me suis rincé et je suis sorti pour m'essuyer.
Une fois sec, j'ai ouvert l'armoire à sous-vêtements, j'ai découvert que j'avais uniquement de la lingerie... Super...
J'ai donc saisi la première venue, une noire en dentelle...
Je l'ai mis mais j'ai pas mal galéré avec toutes ces bretelles, je me suis habillé et coiffé avant de sortir de la salle de bain.
Ran était toujours là, sur son téléphone, lorsqu'il m'a remarqué, il s'est levé et m'a fait signe de m'approcher.
Je suis arrivé à son niveau avec méfiance, il a déboutonné un des boutons de ma chemise afin de vérifier si tout est en ordre.
Je devais être rouge de gêne... L'homme l'a remarqué et son sourire narquois est apparu sur ses lèvres.
R- Montre ce regard qu'à moi.
M- Hmm...
R- Tout à l'air en ordre, je regarderais le bas ce soir.
M- Pourquoi ce soir ?
R- Tu veux que je regarde maintenant ?
M- Non.
Ran s'est dirigé vers la porte, je l'ai regardé saisir la poignée seulement il s'est arrêté dans son geste.
R- Je vais dans mon bureau pour terminer mon travail, je te laisse.
Je ne lui ai pas répondu, il est parti sur ces mots. J'ai attendu quelques minutes avant de sortir de ma chambre.
J'ai aussitôt sursauté quand j'ai senti une main se poser sur mon épaule, je me suis retourné rapidement supris.
Une jeune femme avec de long cheveux blonds m'a regardé avec étonnement.
?- Je suis désolée de t'avoir effrayé... Je m'appelle Kiara Eliana et je suis la femme de chambre de cette demeure.
M- Ce n'est pas grave... Je suis-
E- Mistuya Takashi, l'Oméga de Monsieur, je le sais déjà...
M- Il vous a déjà parlé de moi ?
E- Euh... En quelques sortes.
Comment ça en quelques sortes, il ne l'a tout de même pas menacé.
M- Il vous a menacé ?
E- Non, il a juste été autoritaire.
M- Si vous le dites... Oh, il m'a dit que c'est vous qui me ferez la visite.
E- Oui, en effet.
Kiara-san m'a fait faire le tour et honnêtement, j'ai déjà tout oublié... J'ai reconnu le chemin vers ma chambre, c'est déjà un bon début.
E- Voici la chambre de Monsieur.
J'ai regardé la porte seulement la blonde est restée devant celle-ci.
M- On ne peut pas rentrer ?
E- Si vous voulez jeter un œil, Monsieur ne sera pas contre.
J'ai détaillé la porte du regard, je me suis avancé vers cette dernière. Il ne s'en rendra pas compte de toute façon, n'est-ce pas ?
M- Vous ne lui direz rien ?
E- Si vous voulez que je garde le secret, il le sera.
M- Merci, Kiara-san.
Elle a simplement souri, j'ai ouvert la porte et je suis rentré tandis que la blonde est restée dehors.
J'ai détaillé la chambre, la pièce est grande et spacieuse à nouveau, les draps en soie noirs sont parfaitement placés.
La salle de bain est différente de la mienne, il a une douche à l'italienne comme la mienne seulement une baignoire était également présente.
C'est vrai qu'un bain fait toujours du bien après avoir durement bosser, surtout la paperasse...
Je suis ensuite sorti de la pièce, Kiara-san était toujours présente devant la porte à m'attendre, j'ai fermé celle-ci et j'ai suivi la blonde dans les couloirs jusqu'à atterrir devant une grande porte double.
E- Ici, c'est le bureau de Monsieur.
M- Il est dedans ?
E- Oui-
M- Je vais à la cuisine.
Elle fut surpris de ma réponse rapide, je l'ai un peu interrompu aussi... Je me suis dirigé à travers les pièces jusqu'à enfin atteindre la cuisine.
C'est un labyrinthe ici... J'ai ouvert le frigo à la recherche d'ingrédients mais je l'ai refermé lorsque la voix de Kiara-san est apparue.
E- Vous avez un cuisinier pour les plats du matin, du midi et du soir...
M- Je peux faire quoi pendant qu'il travaille ? Je n'ai aucune occupation.
E- Vous pourrez en parler avec Monsieur.
M- Je doute qu'il m'écoute.
La blonde n'a pas répondu, je suis ensuite allé m'asseoir sur une chaise près du îlot central de la cuisine.
J'ai soupiré de mécontentement, la blonde m'a affirmé d'essayer avant de s'en aller.
Je vais me retrouver tout seul avec l'autre, j'ai levé la tête vers l'horloge, celle-ci a indiqué 17h30...
À cette heure-ci, je prépare le souper... Je me demande comment va Ken, s'il n'a pas été blessé ou pire...
Ken est un battant seulement depuis les drames il y a 2 ans, il souffre en silence...
Un bruit m'a fait me retourner brusquement, un homme portant des lunettes est présent dans l'entrée de la cuisine.
?- Veuillez m'excuser... Je m'appelle Broms Finn, je suis le cuisinier.
M- Je-
B- Je sais déjà qui vous êtes.
M- Je vois... Je peux vous donner un coup de main ?
L'homme m'a regardé assez surpris, il a gentiment refusé, m'expliquant d'en parler avec Monsieur.
Encore et toujours en parler avec lui... En même temps, je suis chez lui...
Je suis donc sorti de la pièce, un bruit de porte m'a interpellé, il a enfin fini de travailler ? Ou il fait une pause ? Bref, je m'en fou.
Je suis allé dans ma chambre afin de trouver une occupation seulement rien ne m'est venu à l'esprit, je n'ai plus de portable sinon ce n'est pas drôle.
D'un coup, un bruit à ma porte m'a fait me lever brusquement une voix inconnue s'est fait entendre de l'autre côté.
?- Monsieur, vous demande.
Putain, comme par hasard...
J'ai ouvert la porte et une femme brune se trouvait de l'autre côté, celle du matin... C'est la secrétaire.
Se- Il vous attend dans sa chambre.
M- Sa chambre ?
Se- Oui, vous connaissez le chemin, non ? Kiara-chan a dû vous faire visiter.
M- Euh... Oui.
Je me suis avancé dans le couloir seulement j'ai eu un bloque, c'est par où encore ?
Se- C'est tout droit, à gauche et la porte est celle devant vous.
M- Merci.
J'ai suivi la direction indiquée par la secrétaire de Ran, je suis arrivé devant la porte double, celle que j'avais visité une heure plus tôt...
J'ai frappé trois fois et j'ai ouvert la porte mais je l'ai rapidement refermé.
Il est torse nu... J'aurai dû attendre qu'il me réponde avant d'entrer... Seulement la porte s'est ouverte et j'ai senti un bras me tirer à l'intérieur de la pièce.
R- Tu pouvais rester.
M- Non, j'aurais dû attendre...
Il a ri avant de me tirer dans ses bras, je ne comprendrai jamais ce type...
R- Tu as visité ma chambre ?
M- Non.
Il a souri avant de me porter et de me déposer sur son lit, je l'ai regardé, son tatouage prend une grande place sur son torse.
J'ai levé les yeux vers les siens, il me fixait de haut en bas.
R- Tes phéromones t'ont trahis.
M- Pardon ?
R- Quand je suis rentré dans la pièce, une faible odeur de fruits des bois est apparue à mes narines. Donc je répète ma question, tu as visité ma chambre ?
M- J'ai jeté un oeil, c'est tout. Tu m'as appelé pour me poser cette question ?
R- Non, je t'ai dit que je vérifierai ton bas.
J'avais oublié... J'ai détourné le regard, Ran a retiré ma ceinture mais j'ai bloqué ses mains pour qu'il arrête ses mouvements.
R- Tu ne vas te laisser faire, n'est-ce pas ?
M- Non.
Il a soupiré seulement une idée lui a traversé l'esprit, il va sûrement m'obliger avec ses phéromones mais je fus surpris de ne rien sentir.
J'ai levé la tête vers lui, il a attrapé quelque chose sur le côté de son lit, il a ensuite saisi mes deux poignets avant de les liés ensemble avec sa cravate.
M- Tu crois que c'est en liant mes poignets que je vais te laisser me déshabiller ?
L'homme m'a regardé d'en haut, il a tiré sur mes poignets avant de les attacher à son lit... J'aurais dû me taire, j'ai gigoté dans tout sens mais rien n'y fait.
R- Voilà, tu es à ma merci.
M- Tch!
Ran a retiré ma ceinture et mon pantalon d'un coup, seulement il s'est stoppé quand il m'a vu.
M- Quoi ?
R- Et les bas qui vont avec ?
M- Il fallait les mettre ?
R- C'est un ensemble donc oui.
Il s'est levé de son lit avant de partir de la pièce, il aurait pu me détacher avant non ?
J'ai attendu 10 minutes avant qu'il ne revienne avec les bas noirs en dentelles dans les mains.
M- Détache-moi ! Je sais m'habiller tout seul !
R- C'est plus romantique quand c'est l'homme qui le fait.
M- Je suis un homme aussi...
Il s'est penché sur moi pour me chuchoter à l'oreille.
R- Tu es ma femme.
M- Non, je n'ai pas d'alliance.
R- Tu as toujours quelque chose à dire pour me contredire.
M- Parce qu'il a toujours une vérité derrière tes phrases.
Ran s'est assis afin de mettre mes bas, il a pris son temps pour me les enfiler. Ensuite, il m'a détaché de son lit et il a tiré mes poignets vers lui.
L'homme a fait passer mes bras autour de son cou, j'étais assis sur ses genoux, ses yeux violets étaient encrés dans les miens.
Il a saisi mon menton seulement j'ai esquivé son geste.
R- Tu es têtu.
M- Tu n'auras pas ce que tu veux aussi facilement.
R- N'oublie pas le contrat.
Je l'ai de nouveau regardé, j'avais oublié ce détail dans le contrat... Le chapitre punition à la page 8...
! Mini lemon !
J'ai senti qu'il déboutonnait ma chemise, j'ai tenté de l'arrêter mais avec mes poignets liés et ceux-ci situé dans son cou.
M- Ran, arrête !
R- Supplie moi et on verra.
Et puis quoi encore ? Jamais.
Ma chemise était ouverte, il a détaillé la lingerie puis il a posé ses yeux dans les miens.
R- Tu ne veux toujours pas me supplier ?
M- Jamais.
R- Très bien.
Ran s'est placé au-dessus de moi avant de m'embrasser tout en plaçant son genou près de mon entre-jambes.
J'ai lâché un gémissement de surprise à travers le baiser, je l'ai senti sourire et il a continué à toucher mon entre-jambes avec son genou.
Il a coupé le baiser tout en me détaillant de bas en haut, j'étais entrain d'haleter.
R- J'arrêterai quand tu m'auras supplié.
M- Tu peux... Toujours l'attendre... Ma supplice...
R- On a dû mal à respirer au dirait.
M- C'est normAL !
R- Pas besoin de crier, je t'entends.
Je lui ai lancé un regard noir, il a juste continué de sourire et de jouer avec moi.
R- J'ai une autre idée.
M- Quoi...
Il a retiré son genou mais j'ai senti sa main descendre vers mon entre-jambes, il a baissé la culotte avant de saisir mon sexe.
Un hoquet de surprise est sorti de mes lèvres, il ne va tout de même pas...
M- Ran~ Arrête~
R- Je pensais que tu n'allais pas me supplier ?
M- Tais-toi~ Et arrête~
R- Et si je n'ai pas envie ? J'adore les petits gémissements que tu sors de ta bouche.
Il l'a empoigné à plusieurs reprises, j'ai sorti sans le vouloir des gémissements diverses seulement le pire arriva, je n'ai pas pu stopper mes phéromones.
Ran s'est stoppé dans son mouvement, il a placé sa tête dans mon cou afin de respirer celles-ci.
R- Tu paniques rapidement, je trouve... Tu veux que j'arrête ?
M- Hmm~
R- Un gémissement n'est pas une réponse.
M- Oui~
R- Et le mot magique ?
M- S'il... te plait~
L'homme a détaché les liens de mes poignets et il m'a porté jusqu'à la salle de bain.
! Fin lemon !
M- Qu'est-ce que tu fais...
R- Tu sais tes phéromones, elles ne me dérangent pas mais on va manger.
M- Mais je-
R- Je vais te chercher un pyjama et des sous-vêtements, toi prends une douche.
Et il est sorti de la pièce.
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À suivre...