CHAPTER EIGHT
Voilà quelques minutes que jj était partie rejoindre les autres. Je ne voulais pas partir, je voulais rester et...prendre encore l'air. J'en avait besoin, bien plus que ce que je penser.
Mal : Je peux ? Dit-elle en se mettant près de moi ce qui me fit sursauter.
— Euh...ouais ! Je t'en pris...
Mal : Merci...enfin, je veux dire, merci pour tout et...pardon pour tout.
— Comment ça ?
Mal : Je...depuis qu'on est là, je pense que tu fais partie des seules personnes qui ont sincèrement cru en nous du début à la fin. Même si parfois, on a pu se montrer extrêmement désagréable. Grâce à toi, Carlos n'as plus peur des chiens, Jay à trouver quelque chose qui lui convenait et Evie...à enfin eu la force de montrer qui elle était vraiment. Tu aurais pu la dénoncer pour le miroir mais tu ne l'as pas fait...tu aurais pu me traiter comme les autres, mais tu ne l'as pas fait. Tu aurais pu me dénoncer, moi et mon grimoire mais encore une fois...tu ne l'as pas fait. Tu as essayé de nous intégré autant que possible et nous a défendu à chaque fois ! Alors merci d'avoir été là du début à la fin et merci d'avoir cru lorsque personne ne croyait en nous.
— C'est normal Mal...vous êtes des personnes formidables...je sais reconnaître les bons des mauvais. Vous êtes de bonne personne, ne l'oublie jamais.
Mal : Je voulais aussi m'excuser pour les comportements qu'on a pu avoir auparavant et plus particulièrement pour mon comportement.
— Comment ça ?
Mal : J'ai ensorcelé Ben avec un filtre d'amour qui s'est au final révélé inefficace car le lac enchanté avait annulé le sort donc il faisait semblant depuis tout ce temps...
— Je...quoi ?
Mal : Je suis désolé parce que...tu l'aime et j'aurais jamais dû faire ça en sachant que je ne l'aime pas autant que toi tu l'aime...
— Attend...quoi ? Fis-je sous le choque.
Mal : Je m'en veux parce que ça t'as fait du mal...
— Ok...écoute, Ben ne fait jamais semblant. Et puis, j'avais déjà vu comment il te regardait la première fois que vous vous êtes vu. Le regard ne trompe pas mal...il t'aime sincèrement.
Mal : Non, tu ne comprend pas...il pense m'aimer parce qu'on se ressemble et que je lui rappel toi...c'est toi qu'il aime réellement Mira.
— Tu fais erreur...
Mal : Non Mira, j'ai jamais été aussi sûr de ma vie. Et ça, dit-elle en sortant la chevalière de sa poche. C'est toi qui doit l'avoir...elle t'appartient !
Elle me l'as met de force dans la main et s'en va en vitesse tandis que je reste scotché sur place, observant la bague avec nostalgie. Autrefois, j'adorais lui volait cette bague et jouer avec pendant qu'il me taquiner gentiment pour que je l'as lui rende.
Ben : Mira ?
— Ben...
Ben : On...on peut parler ?
— Oui mais avant, tient, ta bague...
Ben : Merci...je...je sais.
— Tu sais quoi ?
Ben : J'ai compris maintenant...
— Attend mais de quoi tu parle Ben ?
Ben : Je t'aime !
Je me fige et l'observe choquée.
— Impossible, tu aime Mal.
Ben : Non...c'est toi Mira...ça à toujours été toi.
— Je...
Ben : Laisse moi parler, je t'en pris...
— Mais Ben...je comprend pas...tu...
Je me stoppe tout d'un coup lorsque je sens son regard brûlant sur moi. Nos regards ce croise et là les papillons se font ressentir dans mon bas ventre...merde...
Ben : Oh et puis merde alors ! Dit-il avant de m'embrasser tout d'un coup
Je réponds immédiatement au bisou et ce n'est que quelque minute plus tard que nous nous relâchons par manque de souffle. Oh la dinguerie...ok je m'y attendais pas à celle là.
Ben : Je suis désolé...je voulais pas...
Sans lui laisser le temps de terminer, je prend sa tête et l'embrasse également avec plus de douceur et d'amour par contre.
Ben : Tu me rend fou...complètement fou...
— Et moi complètement folle...dis-je en l'embrassant de plus en plus, attend !
Ben : quoi ?
— Et Mal ?
Ben : Quoi Mal ?
— Tu ne l'aime pas ?
Ben : pourquoi tu pense ça ?
— Bah...c'est elle que t'aime de base...
Ben : Je pense qu'une bonne discussion nous attend...
— Je pense aussi.
Ben : Ne me coupe pas s'il te plait, laisse moi parler jusqu'à la fin...
— Promis.
Ben : Tu te souviens, il y a quelque jours j'ai essayé de te parler mais...tu as en quelque sorte fuis...
— Ouais...
Ben : Et bien...tu as laissé tomber ça, dit-il en sortant une lettre rouge tandis que je me figer instantanément.
— je pensais l'avoir égaré...tu l'as lu c'est ça...
Cet lettre n'est autre qu'une lettre d'amour...cette lettre...c'est mes sentiments.
—flashback quelques jours auparavant —
Isabella : j'ai une idée !
Natasha : Quoi encore ?
Isabella : Et si t'écrivez une lettre avec tout ce que tu ressens pour Ben à l'intérieur !
Natasha : Très mauvaise idée !
— Je suis d'accord avec Nat.
Isabella : Mais écouter moi enfin ! Cette lettre serait une sorte de libération que tu irez jeter au fin fond du lac enchanté ! Quand dit-tu ?
— Je sais pas trop...
Natasha : Laisse moi devinez, t'as vu ça dans un de tes film d'amour ridicule ?
Isabella : Dans « à tout les garçons que j'ai aimé » pour être plus précise ! Franchement, je suis sûr que ça te libérerait d'un poid !
— fin du flashback —
Et franchement, elle avait raison...c'est pourquoi, je me suis mise à écrire.
— flashback de l'écriture de la lettre —
Je me lève et me dirige vers mon bureau, je prend un bout de papier et un stylo. Je ne sais même pas par quoi commencer. « Mon très cher Ben ? ». Non...trop formelle. « A mon amour non réciproque ». Trop pauvre fille...peut-être que...si je ferme les yeux et que je laisse mon coeur parler ? Non ! Il faut que mes yeux soit ouvert pour que je sache quoi écrire ! Ridicule ! Natasha avait peut-être raison...ou peut-être que je devrais au moins essayer. Bon allez, concentre toi Mira, ça doit pas être si compliqué d'écrire ses sentiments.
Et finalement, au bout de quelque heure j'y étais arrivé...mes sentiments ont parler et ma lettre me faisait presque pleurer !
[ « Tu sais, je t'aime.
Je t'aime plus que je ne le voudrais.
Je t'aime plus que tu ne l'imaginais.
Ou que je ne me l'imaginer moi même.
Ce sentiment qui me bouffe les tripes.
Cette impression que ma vie est fini si tu n'es pas près de moi.
Cette instinct qui fait que je veux te protéger, à chaque seconde, de chaque minute, de chaque heure...
Ces papillon qui me bouleverse l'estomac quand je te vois en face de moi.
Oui.
Je t'aime plus que je ne le voudrais et plus que je ne me l'était imaginer.
Est-ce mal d'aimer autant quelqu'un ?
De le vouloir que pour lui ?
De ne pas vouloir qu'il s'éloigne un tant soit peu, par peur de l'abandon qui nous détruirai certainement ?
J'ai mal...
J'ai mal à l'idée que tu ne veuilles plus de moi...
J'ai mal à l'idée que tu te lasse...
Parce que je t'aime...
J'aime te voir sourire...
J'aime quand tu me prend dans t'es bras si réconfortant...
Si rassurant...
J'aime quand tu me regardes comme si j'étais la plus belle chose que tu n'est jamais vu...
J'aime quand tu me parle pendant des heures...
Que tu me racontes comment ce sont passé t'es journée...
J'aime ton caractère qui me fait chier parfois...
Enfaite, j'aime tout de toi mais c'est tout ce que je ne te dirai jamais.
Parce que quand on apprend les sentiments de l'autre, on se lasse tellement plus vite.
L'homme est comme ça.
Une fois qu'il a eu ce qu'il voulait de toi...soit sûr qu'il t'abandonnera comme une moins que rien...
Parce que c'est leur nature...
On aime ce qui est inaccessible.
Et une fois qu'on réussit enfin à l'avoir.
On se lasse et on disparaît...
Comme si tous ce que nous avions vécu, n'était que vent et poussière.
Alors malgré tout,
Malgré le fait que je t'aime comme une folle,
Sache que je préfère ma solitude,
Car elle, ne me décevra jamais comme tu peut le faire en seulement quelques mots...
En seulement quelque geste... » ]
— fin du flashback —
Ben : Ouais...je l'ai lu...et c'est, en quelque sorte, ce qui m'as fait réfléchir à mes sentiments. J'ai passé quelque heure à y penser, et j'ai compris. Je sais que j'ai compris trop tard...beaucoup trop tard...mais...en réalité, je pense que je le savais au fond de moi. Je l'ai toujours su...je me voiler la face par peur de tout gâcher entre nous...j'étais dans le déni. Écoute Mira, je sais d'avance ce que je veux avec toi. Je veux que tu devienne ma femme et la futur mère de mes enfant. La reine qui m'épaulera et que j'épaulerai...Je ferais tout pour toi parce que je t'aime, je t'aime à en mourir ! Me dit-il avec tellement de sincérité que je ne pu m'empêcher de l'embrasser tendrement et surtout amoureusement
— Je t'aime encore plus si tu savais Ben, lui dis-je entre deux baiser enflammé.
Ben : Faisons les choses bien alors, dit-il avant de se racler la gorge, Mira Elizabeth Hunter, voulait vous me faire l'immense honneur de devenir ma petite amie et peut-être un jour je l'espère, ma future femme ?
— Oui, ce serait avec grand plaisir ! Dis-je en riant légèrement
Il me sourit et me prend dans ses bras que j'aime tant.
Ben : Je pense que Mal avait raison, cela te revient de droit, dit-il en me tendant sa chevalière que je pris délicatement avant de la placer à mon doigt. Elle te va bien mieux qu'à moi !
— Si tu le dis, dis-je en riant.
Finalement, on rejoint rapidement les autres et lorsqu'il nous voit arriver ensemble, plus proche que jamais, ils se mettent à siffler et à applaudir grandement. Je souris, enfin heureuse face à tant de joie. J'ai ma famille, j'ai mes amies, j'ai mon copain, que demander de plus ? Une bonne fin comme on les aimes n'est-ce pas ? On peut dire qu'une nouvelle page commence !
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— mira à la place de mal —