𝐈𝐆 : 𝐤𝐨𝐡𝐚𝐤𝐮_𝐬𝐞
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" ᴜɴ ɢʀᴀɴᴅ ᴘᴏᴜᴠᴏɪʀ ɪᴍᴘʟɪǫᴜᴇ
ᴅᴇ ɢʀᴀɴᴅᴇs ʀᴇsᴘᴏɴsᴀʙɪʟɪᴛᴇ́s „
" ʜᴇ's ɴᴇᴠᴇʀ ɢᴏɴɴᴀ ᴍᴀᴋᴇ ɪᴛ,
ᴀʟʟ ᴛʜᴇ ᴘᴏᴏʀ ᴘᴇᴏᴘʟᴇ ʜᴇ's ꜰᴏʀsᴀᴋᴇɴ,
ᴋᴀʀᴍᴀ „
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[ { 𝐂 𝐡 𝐚 𝐩 𝐢 𝐭 𝐫 𝐞 𝟒 𝟒 } ]
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ʟᴀ ᴍᴇ̂ᴍᴇ ɴᴜɪᴛ, 03ʜ33
ᴍᴜsᴜᴛᴀꜰᴜ, ᴅᴇᴠᴀɴᴛ ᴜɴᴇ ᴇ́ᴘɪᴄᴇʀɪᴇ ᴘᴀʀᴍɪs ᴅ'ᴀᴜᴛʀᴇs
ᴄʟᴀssᴇ ᴅᴇ ᴛʀᴏɪsɪᴇ̀ᴍᴇ, 14ᴀɴs
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J'ai furieusement peur, laissant tomber la boisson à terre.
Est-ce un hasard ? Une coïncidence ? Il y'a très peu de chance. Comment il a su ?! Il n'était pas encore entré dans la boutique quand j'ai annoncé à la gérante ce que je cherchais. Pourquoi me l'avoir donnée ? Le mystère plane et m'engouffre dans une série de questions, je n'ai jamais été aussi peu rassuré de ma vie, cela dépassant de loin quand le Boueux m'a attaqué, rivalisant même avec la peur d'avoir cru en la mort de Kohachan sous mes yeux.
Je veux être avec Kohachan. Je veux être avec Kohachan.
À la recherche de réponses, je lève le regard vers Le Chapelier avant de me rendre compte qu'il a disparu.
L'effroi ne passe pas, me laissant figé sur place. Les deux autres dealers aussi se sont barrés, laissant seuls Namika et le vendeur. Je sais que quelqu'un me regarde depuis que la canette est tombée au sol, et j'entends quelques secondes juste après, plusieurs pas courir vers nous et pénétrer l'endroit. À nous encercler.
Les autorités sont là.
— On ne bouge pas ! Mains en évidences ! Tous ! S'écrie l'un des hommes de la brigade.
Des armes, des uniformes, des casques, il ne s'agit pas simplement de la police ordinaire mais bel et bien du S.A.T., l'unité spéciale du Japon contre les attaques terroristes ou criminels armés.
Je veux être avec Kohachan.
Prit sur le fait, Namika prend peur et tente de fuir. Il se fait très vite maitriser à terre par un membre du S.A.T.. Le vendeur coopère, levant les mains en l'air. Je fais de même, bien que je n'ai rien à me reprocher.
Un homme se dirige vers moi, rangeant son arme dans son dos, il pose sa main sur mon épaule.
— Tout va bien p'tit gars, on est là pour te protéger, il me dit d'un air rassurant.
Je baisse les mains, partagé entre le fait d'être fier de n'avoir rien à voir avec ces crimes ou être vexé car mon apparence n'a permis à personne de soupçonner un seul instant que je pouvais être coupable.
Je veux être avec Kohachan.
Enfin bref, l'homme de la brigade me prend à part, sortant de son matériel une couverture de survie pour me la mettre sur mes épaules. J'ai l'air si en détresse que ça ? Super.
— Oupsii, faut croire que j'ai perdu la main, je ne suis plus le pro' que j'étais, dit le vendeur à Namika tout en se faisant menotté.
Puis, il se fait évacuer dans la rue d'à côté, accompagné de trois hommes qui l'encercle sous le regard dépité de Namika menotté lui aussi.
— Il a l'air totalement déshydraté, parle un autre homme qui m'examine, qu'on lui apporte quelque chose à boire !
Cherchant à tout prix à me venir en aide, le premier agent remarque très vite la canette d'Ice Tea framboise sur le sol. Il se baisse pour la ramasser et me l'apporte.
Je veux être avec Kohachan.
— Tiens, elle n'est pas ouverte. Bois, c'est un ordre.
Inquiet pour ma santé, il m'ouvre carrément la boisson et me la place dans les mains.
Comment leur expliquer que cette canette étant autrefois entre les mains du Chapelier me fout la trouille ? Je n'ose pas les contredire alors j'obéis, les remerciant d'une voix basse. Je veux être avec Kohachan.
Assis sur le même rocher que tout à l'heure, je sirote la boisson favorite de Kohachan en observant Namika au loin. C'est son moment de gloire il faut croire. J'avais raison, il aurait dû m'écouter. Il l'a mérité. C'était un piège depuis le début, les grands le savaient bien que je ne saisis toujours pas pourquoi vouloir piéger un gamin de quinze ans.
Je veux être avec Kohachan.
En tout cas, ils ont fuient en laissant Namika et le vendeur prendre pour eux. Les dealers étaient sur leurs gardes depuis que la transaction à commencé, je ne serais même pas surpris que c'est l'un des deux qui ont avertit la police exprès.
Une si courte histoire pour tant de mystères irrésolues.
— L'autre, on le connaît, il n'est pas très futé, parle l'agent à Namika remit sur pieds. Mais toi... ta tête me dit quelque chose pourtant... j'ai l'impression que t'es qu'un gamin. Ta carte d'identité, file-la moi.
Je veux être avec Kohachan.
— Je suis majeur ! Se défend Namika, insolent. Et vous n'avez rien pour prouver un délit ou quoi que ce soit ! Relâchez-moi ! C'est ce mec qui m'incitait à lui acheter de la drogue mais j'ai pas accepté ! La came ne m'appartiens pas. Donc, vous ne pouvez pas m'embarquer.
Il sourit tout en rejetant lâchement la faute sur le vendeur, entouré de quatre agents dont un qui le retiens, menottes dans le dos. Je veux être avec Kohachan.
Puis, une bourrasque de vent plus tard et un lourd son face à nous, un autre homme apparait sur le devant de la scène.
— C'est vrai, ils n'ont rien pour t'interpeller, s'exprime le nouveau venu que je reconnais sans aucune difficulté. Donc obéis gentiment à leurs ordres, tu veux ?
La raison pour laquelle j'identifie sans problème ce nouvel individu se justifie par le nombre treize.
Treize carnets de notes super-héroïques rédigées par mes soins, rassemblant divers Alters, de stratégies, de combats emblématiques, d'attaques, de super-vilains mais surtout, de super-héros professionnels. Je veux être avec Kohachan.
Et lui, celui que j'ai en face de moi réanimant mon âme fanatique en me rendant surexcité de sa présence, n'est autre que le célèbre super-héros professionnel ; Gun Head. C'est d'une évidence qu'il soit également attitré à la brigade du S.A.T., son Alter Galting le rend plus qu'utile dans cette section, lui permettant de tirer des balles par des canons se trouvant sur ses avant-bras. C'était d'une évidence, mais je n'y avais jamais songé jusqu'aujourd'hui. Un nouveau détail à noter dans mon carnet.
C'est incroyable qu'il soit ici!
— Merci Gun Head. As-tu repéré d'autre individus suspects dans le coin ? Lui demande l'agent, dépassé par les événements.
Mais le super-héros secoue sa tête, négatif, sous mes yeux ébahit. Je veux être avec Kohachan.
— Malheureusement non. Mais on arrivera à venir à bout de ce groupe terroriste ! Il s'exclame, super confiant.
L'agent copie le héros en levant son poing en l'air, tandis qu'un autre s'impatiente du temps de délai de Namika.
— Allez dépêche, ta carte. On n'a pas ton temps.
Bien obligé d'obéir, Namika souffle emmerdé et il indique :
— Dans la poche de mon jean.
L'agent part donc à la recherche de cette fameuse carte d'identité falsifiée.
Namika se sent super protégé par ce petit objet, moi je sais que c'est ici, le moment où il va se rendre compte que j'avais raison, que les deux mecs qu'il pensait être ses potes se sont servit de lui et l'ont piégé.
Je veux être avec Kohachan.
Lisant la carte d'identité, l'agent du S.A.T. redresse son dos, comme s'il venait de faire une découverte marquante. Dans le silence, il montre les informations à Gun Head avant de faire un signe à ses collègues.
— Tu t'appelles Aki Toma et t'as vingt-trois ans, c'est bien ça ? Questionne l'homme, intéressé.
Je suis assez futé pour savoir qu'il s'agit d'une stratégie, demandant à ce que le suspect confirme les propos dits pour qu'il ne puisse plus se rétracter par la suite. Des preuves et témoignages, en gros. C'est intelligemment pensé.
Je veux être avec Kohachan.
En revanche; la personne qui n'est pas très futefute c'est bien Namika. Il va tomber dans le panneau, pour moi ce n'est plus une surprise quand il affirme, certain et sûr de lui :
— Ouep, c'est ça. Vous voyez, j'dis la vérité.
Il s'enfonce, c'est désespèrent à voir. Mais pas franchement étonnant.
— Eh bien mon p'tit, on peut dire que t'es dans une sacrée merde, dit fièrement l'agent tandis que le sourire de Namika disparaît peu à peu de son visage. D'après ton identité, Aki Toma, tu appartiens à un groupe de trafiquants de drogue hâtivement recherché par nos services. Tu vas passer un moment au trou, on t'a enfin chopé.
Et voilà, il a tout gagné. Il aurait dû m'écouter. Ce que j'avais entendu était vrai, je n'en n'ai d'ailleurs douté.
Entièrement abasourdi et sous le choque de l'information, Namika a les yeux vides, se rendant compte qu'il s'est fait trahir et piégé. Moi, je sirote ma boisson, l'observant récolter ce qu'il a semé, n'ayant plus aucun regret.
Ni aucune pitié à son égard. C'est terminé.
— On l'embarque, commande l'agent aux autres.
Ils se précipitent vers Namika, sans douceur, le traitant comme le criminel qu'il a affirmé être.
— Et l'autre gars ? Demande Gun Head, parlant du sort du vendeur.
Les autres de l'unité ainsi que Namika se dirigent vers moi, la sortie de la ruelle n'étant pas loin, il faudra me passer devant.
Et Gun Head et l'agent du S.A.T. - sûrement le chef de l'escouade par déduction, restent en retraits afin de discuter des détails. Je veux être avec Kohachan.
— D'après les infos', son casier est vide. Il n'écope que d'un simple contrôle et d'une surveillance avisée.
C'est là que je comprends le rôle du vendeur, il n'était qu'un leurre.
Que veux dire cette mise en scène ? Quel est le but final ? Les deux dealers, Le Chapelier, ils étaient présents, ils avaient sûrement une raison de faire porter le chapeau à Namika. Mais laquelle ? Tous avaient connaissance du plan, sauf lui. Quelque chose de plus grave se trame dans les rues, et ça ne me dit rien qui vaille.
Kohachan devrait être avec moi, je n'aime pas savoir le danger qui rôde sans qu'elle ne soit à mes côtés. Je veux être avec Kohachan.
— M-M-Mais... , s'affole Namika en refusant d'avancer, tandis que l'agent le pousse pour qu'il le fasse. J-Je... partie d'un réseau... Non ! C'est faux ! Je ne suis pas celui que vous cherchez putain ! Ce n'est pas ma carte ! Ce sont deux grands qui me l'ont refilée, je suis même pas majeur ! J-J'ai quinze ans, vous m'entendez ?!! Je m'appelle Dai Namika ! I-Il y'avait deux mecs avec moi, j'connais pas leurs blazes m-mais y'en avait un troisième, qui ne fait pas partie du groupe des deux autres, il se fait appeler Le Chapelier, il a un masque de lapin blanc, il est grand. Je n'ai rien à voir avec ça ! Ils se sont servit de moi !
Toute forme d'honneur s'est évaporé quand il panique ainsi, accusé d'être quelqu'un qu'il n'est pas, mais qu'il voulait être.
Voilà, la vraie vie le rattrape et lui fout une claque. Il débite et débite, mais risque gros, même quand les agents découvriront le poteaux rose. Je veux être avec Kohachan.
Tous réagisse à la mention du Chapelier, suscitant des messes-basses.
— Le Chapelier, tu dis ? Questionne l'agent du S.A.T., niant. Impossible, il ne commet pas ses crimes dans ce secteur. Pas même dans cette ville.
Dans ce secteur ? Le Chapelier est donc un criminel recherché lui aussi, quels sont ses crimes exactement ? De quoi était capable... cette personne qui était avec moi ?
J'ai des frissons d'effroi, imaginant le pire. Je veux être avec Kohachan. L'escouade se trompe cependant, Le Chapelier était bel et bien ici.
Namika se rétracte, à deux doigts de balancer le nom de son établissement scolaire, sa date de naissance ou encore son signe astro' tant il semble désespéré. Mais rien n'y fait, personne ne le croit.
— C'est vrai ! Il faut me croire ! Panique Namika.
Je veux être avec Kohachan.
— On ne te croira plus petit. Tout ce qu'il sort de ta bouche semble être sans aucun doute des pures mensonges, dit le chef à Namika en s'avançant vers lui. C'est facile de spéculer de fausses informations, tu nous prends pour qui ? Nous ne sommes pas des simples policiers, et tu ne vas pas te rendre dans une simple garde à vue. T'es en sérieuses conséquences. Il faut que tu paies pour tout tes crimes. Faute de preuves, ton sort est scellé. À moins que t'as miraculeusement quelque chose sous la main pour prouver ce que tu racontes ?
Prit de panique, je commence même à déceler de l'angoisse dans sa voix quand il parle, désespéré en dirigeant étrangement son regard sur moi, comme s'il venait de faire la découverte du siècle :
— Ouais... Ouais, ouais, ouais putain ! Il s'exclame misérable et affligé avant de forcer pour s'avancer près de moi ; Lui ! Lui ! Le mec aux cheveux verts ! Il me connaît ! Il a vu toute la scène ! Il sait que ces enfoirés me l'ont mise à l'envers ! Il a tout entendu ! Il sait qui je suis ! Allez le weeb, dis aux flics comment je m'appelle, dis-leur qu'on est en cours ensemble, dis-leur qu'on se connaît, toi et moi ! S'te plaît ?
Tous les regards sont posés sur moi alors que pour la première fois depuis que je le connais, Namika suscite mon aide et, mieux, il me supplie.
Je veux être avec Kohachan.
Quel putain de retournement de situation, n'est-ce pas ? Lui qui m'a toujours harcelé, obéis aux ordres de Kacchan, mit en danger Kohachan, me demande à moi, le weeb, le raté, le bon à rien, le sans-Alter, celui qui devrait se pendre, de l'aider ?
Je veux être avec Kohachan.
S'il n'y avait pas tout ce monde et si je n'étais pas juste dans ma façon d'être, je jure que je serais en train de lui rire en pleine gueule. L'instant où je voulais l'aider est passé, il a su encore et encore me décevoir et ce soir, c'était la goutte de trop. J'ai faillit me remettre en question par sa faute, à penser que le problème c'était moi.
Alors que ça a toujours été lui. Je veux être avec Kohachan.
Pendant que les agents du S.A.T., Gun Head et Namika attendent ma réponse qui semble avoir une immense importance sur son sort moi, je bois la dernière gorgée de ma canette tout en me demandant ce qu'était la phrase de Namik, déjà ? Ce n'était pas lui, qui m'avait dit tout à l'heure des trucs du genre ; « — C'est une honte de connaître une merde comme toi. » ?, « — Tu mérites d'être en cage. » ?, « — Oublie mon existence. » ?
« — On ne se connaît pas. » ?
Donc, t'en fais pas Namika, j'ai très bien enregistré cette info'.
— Euhm... , je commence en réfléchissant tout en fixant Namika droit dans les yeux, parlant dans un sourire fier ; J'suis désolé Messieurs, je n'ai vu personne à part les deux que vous avez arrêtés. Et lui, là...
... je ne le connais pas.
Ma bombe lancée par vengeance, l'expression de Namika se change en une haine extrême. Je veux être avec Kohachan.
Il souffle de rage par le nez, comme le ferait un taureau avant qu'il ne se débatte violemment, tentant de se défaire de l'emprise qu'exercent les agents pour le retenir.
— J'vais te tuer ! Il hurle à pleins poumons. J'vais te couper la gorge ! Putain de weeb, j'vais te—...
Mais il n'a pas le temps de terminer son énième menace que l'agent lui assène un coup de matraque en plein dans la rotule, le faisant s'agenouiller à terre.
Je veux être avec Kohachan.
— La ferme ! Lui sermonne le chef de l'escouade. On t'a assez entendu et t'as suffisamment menti ! On t'embarque, t'iras raconter tes mensonge aux barreaux de ta cellule ! Petit, merci de ta coopération et de ton honnêteté, il s'adresse à moi à présent, en s'étant retourné. T'as fait un taff' formidable, continue comme ça, la vie te le rendra. T'es hors de danger maintenant, tu peux rentrer chez toi en toute sécurité.
Il m'encourage sauf que mon sourire arrogant disparaît doucement. Je veux être avec Kohachan. Je veux être avec Kohachan.
Le chef s'en va accompagné de près par son équipe du S.A.T., arrêtant Namika ainsi que Gun Head qui défile, arrivant à son tour à ma hauteur. Plein d'espoir, il lève son pouce en l'air, me disant bravement :
— Gun Head est fier de toi ! Il faut un sacré cran pour ne pas perdre la face devant un criminel et raconter la vérité !
Et là, son attention se dirige vers mon skate sous mes pieds, le saisissant dans sa grande main. Je veux être avec Kohachan.
Il va chercher quelque chose dans la poche de son costume et en sort un marqueur avant d'écrire sur le dessous de ma planche et d'y laisser son autographe. Je veux être avec Kohachan.
Gun Head me rend mon skate que j'attrape dans mes bras, restant hébété. Il conclut :
— T'as été...
... un vrai super-héros, gamin !
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ꜰɪɴ ᴅᴜ ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ ⁴⁴
ᴅᴇᴜx-ᴍɪʟʟᴇ ʜᴜɪᴛ-ᴄᴇɴᴛ-sᴏɪxᴀɴᴛᴇ-sɪx ᴍᴏᴛs
" ɪᴛ's ᴊᴜsᴛ ᴀ ɢᴀᴍᴇ ᴏꜰ ᴡᴀɪᴛɪɴɢ,
ꜰʀᴏᴍ ᴛʜᴇ ᴄʜᴜʀᴄʜ sᴛᴇᴇᴘʟᴇ ᴅᴏᴡɴ ᴛᴏ sᴀᴛᴀɴ,
ᴋᴀʀᴍᴀ „
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𝐈𝐍𝐒𝐓𝐀𝐆𝐑𝐀𝐌 : 𝐤𝐨𝐡𝐚𝐤𝐮_𝐬𝐞