Starlight

By Niymaofficiel

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Depuis toute petite, j'ai toujours rêvé de devenir mannequin, fascinée par les lumières, les défilés et les s... More

Behind the Spotlight ✰
Chasing My Dream ✰
Before the flight ✰
A moment of Goodbye ✰
A New Horizon ✰
First day of shooting

New Beginnings ✰

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By Niymaofficiel

Le vol semble interminable.
Chaque heure s'étire comme si l'avion volait dans un autre espace-temps, un endroit entre deux mondes.
J'essaie de dormir, mais les sièges sont un peu trop étroits et l'odeur de la nourriture de l'avion me déconcentre.
Parfois, je ferme les yeux, me concentrant sur les vibrations douces des moteurs et le calme de la cabine, mais l'excitation me maintient éveillée.
L'avion traverse différents fuseaux horaires, et la lumière change peu à peu à travers les hublots. Parfois, la lumière est si douce que l'on dirait qu'on vole au-dessus des nuages.
Mon esprit voyage autant que l'avion, entre les rêves et la réalité.
Je pense à ma famille à la manière dont ils vont me manquer, à ce moment où, dans quelques heures, je poserai le pied sur le sol de Séoul, tout sera différent.
Les heures passent lentement, mais j'essaie de me distraire.
Je feuillette mon carnet de croquis, un cadeau de Clara avant mon départ, remplissant les pages de dessins et de pensées.
Je n'ai pas arrêté de prendre des photos, des détails de ma vie qui me paraissent précieux : une tasse de café servie dans l'avion, un nuage solitaire dans le ciel, le regard de l'hôtesse. Chaque image est un souvenir que je veux emporter avec moi, un peu comme des morceaux de ma vie avant le grand changement.
Enfin, l'avion entame sa descente, et la lumière de Séoul brille à travers la fenêtre.
Je suis nerveuse, mais en même temps prête. La ville semble vibrer, tout est si grand, si moderne. L'excitation fait battre mon cœur plus fort.
Je me tiens droite, mon regard fixé sur l'horizon, le ventre noué par l'adrénaline.
C'est réel.
Je suis ici.
L'atterrissage est plus doux que je ne l'imaginais. L'avion ralentit, puis s'immobilise sur le tarmac. L'air est plus frais qu'à Paris, une brise légère mais vive qui me frappe en descendant de l'avion. Mes jambes tremblent légèrement, je serre mes affaires contre moi, et je prends une grande inspiration. Il est temps.
Je traverse le terminal de l'aéroport, mes pas résonnent sur le sol en marbre.
Le hall est spacieux, et l'agitation des voyageurs me semble si différente de celle à laquelle je suis habituée.
Tout autour de moi, je vois des panneaux en coréen, des écrans géants diffusant des informations, et des gens qui parlent vite, leur langue que je peine encore à comprendre. J'observe tout avec émerveillement, mon appareil photo prêt à capturer chaque instant.
Je cherche des yeux un signe de mon nom, et je le trouve enfin.
L'homme qui tient la pancarte « Stella » me repère aussi.
Il est grand, bien habillé dans un costume sobre, et son regard est rassurant.
Je me dirige vers lui, mon cœur battant de plus en plus fort à mesure que je me rapproche.
Avant de l'atteindre, je m'arrête une seconde, regardant autour de moi ce lieu que je n'ai jamais vu, cet endroit qui est désormais mon avenir.
"Stella ?"
Sa voix me sort de mes pensées.
Je hoche la tête, et il sourit, posant une main sur ma valise.
Il semble calme, professionnel, et ça me rassure encore plus.
"Bienvenue à Séoul", dit-il en anglais avec un léger accent.
Je souris timidement, prenant une grande inspiration.
"Merci", réponds-je, le regardant avec un sourire encore un peu timide.
Avant de le suivre, je prends une photo de la scène.
Le hall, avec ses panneaux lumineux, l'agitation des voyageurs, les premières images de ce voyage qui commence.
Il n'y a rien de plus réel que ce moment, et je veux m'en souvenir.
L'homme me guide à travers l'aéroport, et je prends encore quelques photos en chemin.
Le contraste entre les visages de ceux qui sont ici tous les jours et les miens, encore rempli de curiosité, me fascine.
La ville m'appelle, et je suis impatiente d'en découvrir chaque recoin.
Nous arrivons finalement aux portes de l'aéroport, et là, je prends une autre photo, cette fois-ci des larges portes automatiques qui s'ouvrent devant moi, me laissant entrevoir les rues animées de Séoul.
Enfin, l'air frais de l'extérieur m'envahit.
Il y a des taxis, des bus, des gens qui attendent. Et puis, au loin, je vois un chauffeur avec une pancarte qui dit "Stella".
Il est temps.
Avant de partir, je regarde une dernière fois l'aéroport, la ville, la foule.
Je suis ici.
Ce n'est pas un rêve.
C'est la réalité.
"Prête à découvrir Séoul ?" demande l'homme, un sourire aux lèvres.
Je hoche la tête, presque en transe. "Oui, prête."
Le taxi roule à vive allure, serpentant dans les rues de Séoul.
À travers la fenêtre, je vois la ville s'étirer, un enchevêtrement de rues bondées et de gratte-ciel imposants qui semblent s'élever à l'infini.
Les néons commencent à clignoter, projetant des éclats de lumière colorée sur les trottoirs.
La ville est vivante, bruyante, et je me sens toute petite à l'intérieur de cette voiture. La musique du chauffeur, douce et calme, contraste avec le tumulte de l'extérieur.
Je scrute les panneaux de signalisation, les boutiques de luxe, les enseignes des cafés... tout est différent ici.
Un autre monde.
Je me souviens de ma décision, de ce moment où j'ai pris l'avion, la promesse d'un avenir qui semblait si incertain mais aussi plein de possibilités.
Le taxi traverse un pont, et la vue s'ouvre sur un horizon lointain, des centaines de bâtiments modernes alignés sous un ciel sombre.
Chaque minute qui passe me rapproche de cet endroit mystérieux et glacial où je vais maintenant poser mes bagages, où tout semble inaccessible.
Je glisse mes mains sur mon sac à main. C'est tout ce que j'ai, et il ne vaut pas grand-chose comparé aux sacs griffés que je crois apercevoir dans les rues.
Mais je me force à ne pas y penser.
Ce n'est pas ce que je suis venue chercher. J'ai un objectif en tête : prouver que je peux réussir, même sans les choses matérielles que les autres semblent avoir en abondance.
Le taxi ralentit en arrivant devant un immense bâtiment, tout en verre et en métal, qui brille sous la lumière du soir.
Il est presque effrayant de le voir de près. Le genre de lieu où les rêves semblent se réaliser.
Mais aussi, où on peut se sentir complètement perdu.
Le chauffeur me dépose devant l'entrée, me laissant face à ce monolithe de verre. Une fois le taxi parti, je me sens seule.
Si petite.
Tout ce qui m'entoure paraît hors de ma portée.
Je me tiens là, à l'entrée de l'agence, presque figée par l'ampleur du lieu.
Je prends une grande inspiration, avant de pousser la porte qui s'ouvre toute seule, comme si elle attendait que j'entre. À l'intérieur, tout est grandiose, moderne, presque froid.
Des sols en marbre poli, des murs lisses aux couleurs neutres, des sculptures modernes qui semblent me regarder comme des spectateurs silencieux.
C'est un endroit où les mannequins déambulent, où les photographes prennent des clichés parfaits et où tout est calculé dans les moindres détails.
Je me dirige vers la réception, où une jeune femme me sourit, son visage parfaitement maquillé, comme tout le monde ici.
Elle me remet un badge avec mon nom en lettres dorées. « Bienvenue à l'agence », dit-elle d'une voix professionnelle.
Et, tout à coup, je me sens encore plus hors de place.
Qu'est-ce que je fais ici, moi qui n'ai rien de tout cela ? Pas d'argent, pas de contacts, juste un appareil photo et un rêve.
Je prends le badge, et je suis guidée vers ma chambre.
Chaque pas résonne dans le couloir. Les bruits de conversation, les éclats de rire, les flashs des appareils photo sont si différents de ce que je connais. Je me sens étrangère.
Mais il n'y a pas de retour en arrière. Je suis là.
Quand j'atteins ma chambre, je pousse la porte, presque par réflexe.
L'espace est magnifique : un lit blanc aux draps impeccables, un bureau moderne, un petit coin salon avec une vue splendide sur la ville.
Tout semble parfait.
Trop parfait, presque.
Mais je n'ai pas encore cette sensation de "chez soi".
Je suis là, seule, et tout ce qui me sépare de ce luxe, c'est ma propre volonté.
Je me laisse tomber sur le lit, les yeux rivés sur la vue à travers la fenêtre. Séoul, la ville qui ne dort jamais, s'étend devant moi, lumineuse et dynamique.
Mais cette ville est aussi intimidante, une mer d'opportunités où je me sens encore si petite.
Soudain, mon regard tombe sur mon appareil photo.
Je le prends dans mes mains, comme un ancrage.
J'allume l'appareil et commence à capturer des clichés de ma chambre.
Le bureau.
Le lit.
Les fenêtres ouvertes sur la ville.
Chaque photo est un petit souvenir, une tentative d'immortaliser ce moment où tout est encore incertain.
Ces images sont une promesse à moi-même : je vais m'adapter, je vais y arriver. Peu importe le chemin, peu importe que je sois ici sans argent, sans rien d'autre que mon rêve.
Je prends quelques photos de la ville.
Le ciel commence à se teinter de nuances orangées.
Tout semble à portée de main.
Pourtant, je suis seule.
Je me sens encore loin de tout ce à quoi j'aspire, mais je sais que ce voyage, cette aventure, est exactement ce dont j'ai besoin pour me prouver que j'ai ma place ici.
Je décide d'appeler Clara.
Elle répond presque immédiatement. « Alors, ça va ? » me demande-t-elle, sa voix pleine de cette énergie rassurante qui me manque déjà.
Je lui raconte tout : mon arrivée, mon installation dans cette chambre luxueuse. Elle me félicite, me rappelle combien elle croit en moi.
Même si elle me manque, même si je me sens si seule ici, elle est là, dans mes pensées.
Je raccroche, puis je m'assois à mon bureau, contemplant la ville sous mes yeux.
Demain, je commencerai les shootings. Demain, ce sera différent .
Mais aujourd'hui, c'est moi qui prends en main mon avenir, une photo à la fois.
Je n'ai pas d'argent, mais j'ai mon rêve.
Et c'est tout ce dont j'ai besoin pour commencer.

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