SOUS SON EMPRISE [ Dark Roman...

By SilexMalix

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Résumé : Avant, j'étais heureuse, ma vie était parfaite jusqu'à ce que mon beau fiancé révèle son vrai visag... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Épilogue

Chapitre 44

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By SilexMalix

Malia

Je me réveille dans une semi-conscience, engourdie. Mes paupières sont lourdes, mon esprit embrumé, mais des voix lointaines percent mon état comateux. Les sons résonnent tout autour de moi. Je réalise que je suis suspendue, mes poignets attachés, mon corps balance légèrement en avant. Mes paupières se soulèvent plusieurs fois avant de se refermer. La fraîcheur de la pièce que je commence à bien connaître me fait comprendre que je suis au sous-sol.

Connard de merde !

Il m'a étranglé ! Pas au point de me tuer, mais suffisamment pour me faire perdre connaissance. Je suis à nouveau enfermée ici, mais d'une manière étrange, je ne ressens pas la panique habituelle. Il y a une bizarre tranquillité en moi, une absence de peur malgré ma situation. Des sanglots déchirants percent mes pensées embrouillées. Les pleurs d'une femme résonnent plus nettement. Je perçois la voix menaçante d'Élio qui l'interroge. J'ouvre lentement les yeux. Une jeune fille est là, assise contre le mur, ses yeux sont gonflés de larmes. Élio qui est agenouillé devant elle, tient son visage entre sa main en lui répétant qu'il ne va rien lui faire. Il veut juste qu'elle parle. Mais la fille semble désemparée, incapable de répondre à ses questions. Elle est terrifiée.

— Ton autorité est si charmante. C'est clair qu'elle va coopérer.

Je stabilise mes jambes au sol en rejetant la tête en arrière pour dégager mes cheveux qui tombent devant mon visage. Son regard se tourne vers moi, rempli de fureur. Élio lâche la jeune fille pour se placer devant moi.

— Déjà réveillée, mon ange. Raconte-moi ce que tu sais.

J'espère qu'il est prêt à attendre car je ne dirais rien. Il peut me garder ici, je ne céderai pas. Je reste silencieuse face à lui, mon regard fixé avec détermination.

— Alors, muette ? Mais ta langue devra bien se délier si tu veux voir la lumière du jour à nouveau.

Je lui adresse un sourire sarcastique.

— Quelle tragédie ce serait de manquer de soleil, répliqué-je d'un ton faussement dramatique. C'est trop cruel comme punition.

Élio secoue la tête, avec un mélange de frustration et d'amusement dans son regard.

— Tu es vraiment une emmerdeuse.

Vraiment ? Je lui balance un petit clin d'œil pour continuer de le provoquer. Je suis fière de l'être.

— J'ai mes petits moments de rébellion, comme tout le monde. Tu ferais mieux de ne pas me détacher. Je vais vraiment te buter.

Il soupire, son regard scrutateur parcourt mon corps, et j'essaie de cacher le frisson d'appréhension qui me parcourt à l'idée de rester attachée.

— Tu as l'air confiante, mais tu es en position de faiblesse. Tu te crois maline, mais tu es attachée.

Effectivement, mais je ne flanche pas.

— Tu vas me détacher. Je le sais, tu le sais, on le sait. Tu veux savoir qui t'a trahi ? Enlève-moi ce putain de bracelet !

— Non, raconte Élio en tournant autour de moi. Uniquement quand j'aurais mes réponses.

— Laisse-moi réfléchir. Quand tu auras ton premier cheveu blanc ça devrait le faire, on pourra papoter. Si tu n'es pas mort avant, bien entendu. Peut-être qu'il y a d'autres micros un peu partout. Fais attention quand tu sors, ça serait dommage qu'une balle se loge dans ton crâne.

Ma réponse n'a pas l'air de lui convenir. Élio agrippe l'arrière de mes cheveux en basculant ma tête en arrière.

— Pourquoi tu me tiens tête constamment ? Tu n'imagines pas quel point tu me rends fou.

Ses lèvres contre mon oreille me font fermer les yeux. Je résiste contre l'envie de me débattre malgré mon rythme cardiaque qui s'accélère. J'ai besoin de lui tenir tête pour ne pas sombrer. C'est tout ce qu'il me reste.

— Ma liberté contre une information. Comment tu peux hésiter ? Je ne suis qu'une pauvre fille paumée. Pourquoi tu veux à ce point me garder ici ?

— Je t'ai dit que je te voulais. Ton cœur, ton corps, ton âme, tes musiques. Je ne te laisserai jamais partir. Jamais.

Chaque battement de mon cœur me fait souffrir. J'aurais préféré entendre n'importe quelle autre réponse que celle-ci. Je fixe cette femme aux cheveux châtains qui se balance sur elle-même, le regard vide, à murmurer des prières, en sachant très bien qu'elle va finir par perdre espoir.

— Alors quoi ? Tu veux rajouter des cicatrices à ma collection pour me faire parler ? Me laisser suspendu dans cette pièce pendant des jours ? Jouer avec mon esprit pour que je parle ?

Jouer avec mon corps...

— Tu es là où il faut. Le temps qu'il faut.

Mes yeux se remplissent de larme, je n'arrive pas détacher mes yeux de cette fille qui n'a pas dû se laver depuis un moment. Depuis combien de temps est-elle dans ce réseau de trafic de femme ? Ses ongles sont sales, son corps est rouge, des marques de coup ornent sa peau. La façon dont elle tient son poignet enflé me fait comprendre qu'il est sûrement cassé. Putain !

Élio me relâche. Son corps apparaît à nouveau, il s'avance vers la fille en la relevant de force par ses épaules.

— Il est temps que tu ailles rejoindre tes copines, et je te conseille de ne pas chialer.

Combien de filles a-t-il encore acheté ? Je tire sur mes liens pour tenter de me libérer, de lui sauter dessus pour l'empêcher de la toucher, de la faire disparaître. Malheureusement mes liens sont solides. Ses jambes tremblent autant que son petit corps frêle. Élio n'a aucune délicatesse pour la sortir d'ici. Avant de passer la porte, il se retourne vers moi.

— Sois bien sage, gattino.

— Vraiment sympa notre vie de couple, mon ange. Tu es un vrai rayon de soleil. Tu sais comment rendre une femme heureuse.

La porte se referme, et je ne pleurais pas. Pas cette fois.

***

Je me réveille brusquement d'un cauchemar qui me comprime la poitrine et le souffle. Je prends de grandes inspirations, les yeux toujours fermés en chassant ses horribles souvenirs qui continuent de me hanter.

— Putain...

Mes yeux s'ouvrent quand je comprends où je suis, mais surtout en sentant une présence à mes côtés. Élio. Un frisson parcourt mon corps alors qu'un vague souvenir d'avoir été transportée dans ses bras émerge de ma mémoire. Des larmes me montent aux yeux, mais je les retiens, incapable de comprendre pourquoi il se comporte comme ça. J'entends encore ses paroles pendant qu'il me détachait, qui disait qu'il faisait ça pour me protéger.

Il ne dort pas. Ses yeux, grands ouverts, m'observent en silence. Je suis soulagée de constater que je suis toujours habillée, avec mes baskets aux pieds. Mes mains se crispent sur les draps pendant que je recule au bord du matelas pour m'éloigner de lui. Je me sens perdue, sans savoir quel Élio est face à moi. Celui du monde mafieux, impitoyable et sans scrupules, ou celui qui apprécie la musique, celui qui est derrière son piano ?

— Ne me regarde pas comme ça, murmure-t-il sans quitter mes yeux des siens. Comme si j'étais un monstre.

— Tu préfères que je te regarde avec admiration ? Pourquoi pas avec remerciement ? Où est la fille ?

Mes yeux scrutent son visage à la recherche d'indices.

— Là ou il faut qu'elle soit.

— Tu veux dire être mise en ligne sur le dark web ? Où à genoux devant des hommes comme toi. C'est toi qui lui a cassé le poignet ? Tu vas me faire la même chose si je n'obéis pas ?

— Arrête ! gronde Élio en se redressant sur un coude. Ça ne te regarde pas.

Je lève les yeux au ciel, frustrée par son attitude énigmatique.

— Tu me retires du sous-sol, tu murmures des choses bizarres, et maintenant tu veux jouer les mystérieux ?

Élio réprime un sourire, provoquant une vague de rage en moi. Mes poings se serrent involontairement. Sa condescendance m'exaspère.

— Tu es dans mon monde ici. Tu dois t'y habituer.

M'habituer à accepter qu'il kidnappe des femmes pour les revendre ? Jamais je n'accepterais cette partie de lui. Jamais. La tension monte entre nous, mes émotions prennent le dessus.

— Je ne suis pas ici par choix, lui rappelé-je sèchement. Où est la fille, bordel de merde !

La colère bouillonne en moi, alimentée par son silence obstiné. Je ne supporte plus cette ambiance étouffante. Sans réfléchir, je me rue sur Élio, mon poing frappe violemment son visage, tellement fort qu'il s'écrase dans mon lit.

— Réponds !! crié-je comme une enragée.

Élio riposte après le premier coup, sa main se lève avec une rapidité déconcertante. La force de son coup me projette en arrière, me faisant atterrir violemment sur le matelas. Mes membres engourdis, je tente de me relever, mais Élio est plus rapide. Il me plaque contre le lit, sa poigne puissante m'empêche de bouger.

— Calme-toi ! Tu préfères rester attachée ?

Mon regard brûle d'une détermination farouche, malgré la douleur qui pulse dans ma joue.

— Je veux que tu quittes ma chambre. Maintenant.

Élio me fixe intensément, un regard brûlant plein d'émotions insondables. Son visage, d'une beauté presque cruelle, révèle des traits tendus, une mâchoire serrée. Nos souffles augmentent, son corps contre le mien fait immédiatement chauffer des parties de mon corps dont je me passerai bien. Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche que ses lèvres s'écrasent sur les miennes. Le baiser, initialement doux, devient presque magique malgré la pointe de douleur qui me submerge. Élio a toujours eu ce pouvoir sur mon corps depuis que j'ai cédé. L'instant est court, presque douloureux quand j'y mets fin en levant les mains pour frapper chaque côté de ses tempes.

— Putain ! gronde Élio en se frottant le crâne avec une pointe de douleur dans la voix.

— Va te satisfaire avec une autre. Je ne te laisserai plus me toucher.

— Si seulement je pouvais, souffle Élio en me lançant un regard brûlant.

Il se lève du lit avec une fluidité digne d'un homme sur de lui. Et moi je me redresse avec les sourcils froncés par sa réponse.

— Qu'est-ce qui t'en empêche ? demandé-je en le voyant ouvrir la porte.

Ma question s'échappe plus vite que je ne réfléchis. Je ne suis pas certaine de vouloir connaître la vérité, ni l'entendre me dire qu'il me veut. Toute entière.

— Tu ne me croirais pas si je te disais où elle se trouve, murmure-t-il d'une voix rauque en refermant derrière lui.

Je retombe dans mon lit sans comprendre ce qu'il veut dire. Encore une fois je n'arrive pas à cerner qui est vraiment Élio.

Élio

Je me frotte la mâchoire en prenant la direction du bas, d'un pas rapide, avec le goût de ses lèvres sur les miennes. Délicieux. Elle s'est où frapper ma petite princesse d'Espagne. Une putain de douleur me vrille le crâne, accentuant ma migraine qui prend plus d'ampleur. Je m'arrête en bas des escaliers sous l'effet d'un vertige qui manque de me faire basculer.

Bordel !

Je me retiens à la rambarde en soufflant profondément, et sors de ma poche mon flacon de médicaments en l'ouvrant pour m'enfiler deux gélules en espérant dissiper ma gêne.

— La maison est clean, m'informe Nikolas en s'avançant.

Putain heureusement ! Je hoche la tête en prenant la direction du salon. Après la découverte du micro sous mon bureau, la maison vient d'être passée au peigne fin. Nikolas a également vérifié le système de surveillance du manoir. Personne n'a piraté les caméras, ni tenté de rentrer dans le système de sécurité.

Qui est cette personne ? Il me faut son nom !

J'ouvre un tiroir de ma bibliothèque en me sortant un petit sachet de drogue qui va me faire du bien. J'ai besoin de réfléchir, de détendre mes nerfs.

— Élio, soupire Nikolas en s'installant derrière son ordinateur. Il faut qu'elle parle.

Je me laisse tomber dans mon canapé en récupérant le petit récipient creux en forme de minuscule cuillère qui se trouve dans la poudre. Je la remplis d'une bonne dose de kétamine sans lui répondre pour m'envoyer un putain de shoot dans les narines.

Putain ! Ça fait longtemps !

Je pose la tête en arrière, en fermant les yeux. Ça devrait aller mieux dans quelques minutes.

— Laisse-moi l'interroger, reprend Nikolas, tu laisses tes sentiments prendre le dessus.

Je referme le sachet en levant les deux mains pour me masser les tempes, laissant la drogue envahir mon système nerveux. Mon corps commence enfin à se détendre. Mon téléphone sonne dans ma main, une sonnerie insistante qui crée un bourdonnement agaçant dans ma tête. Si c'est encore Doris qui tente de me joindre, elle va rapidement comprendre que son acharnement ne lui mènera nulle part. J'envoie l'appel sur mon répondeur sans me soucier de savoir qui veut me joindre.

— Elle bluffe, dis-je avec une vague de chaleur apaisante, elle l'a juste trouvé en se cachant. Elle dirait n'importe quoi pour que je lui enlève son bracelet.

Dès que mon frère m'a dit qu'elle était au bar, j'ai pris la route pour venir la récupérer. Elle n'était pas à son poste, et je ne laisse jamais mon ordinateur portable ouvert, ce détail m'a immédiatement sauté aux yeux. Ce qui veut dire qu'elle était ici pour fouiller mes affaires. Le seul problème que je ne comprends pas c'est pourquoi ?

— Je dois avouer que j'étais perplexe à son sujet, ajoute Nikolas en tournant son ordinateur vers moi. Son attitude mystérieuse vient de son identité. Elle est chiante, mais elle est de notre côté. Son hacker est incroyable. Je n'ai jamais vu ça. Tout est là. Du numéro de téléphone, à ses itinéraires, jusqu'à ses planques.

Je lâche un petit sourire devant son air encore stupéfait. Jadorelabite est un putain de professionnel selon Nikolas. Depuis qu'on a reçu les informations qu'on voulait sur les Diamanté, il est comme un petit gamin le matin de Noël. Évidemment trente de mes hommes sont partis sur le terrain pour vérifier chaque adresse. Je devrais avoir leur rapport en fin de journée, et ensuite on passe à l'action.

Je veux voir du sang couler.

— J'épouse ma princesse dès que ce bordel est réglé. J'ai envie de passer ma lune de miel à Haïti.

Enfin quand j'aurai trouvé ma sœur.

Je m'étire le dos en souriant. J'en connais une qui va être dans une sacrée colère. J'imagine déjà à quel point sa rage va être délicieuse à dompter. Il y aura sûrement des coups, des cris, qui finiront par des putains d'orgasmes incroyable. À chaque fois que je l'embrasse c'est l'explosion atomique dans mon boxer. Imaginer la baiser avec mon nom, m'excite beaucoup trop vite.

Malia, Juanita, Esméralda, Costa.

Je me sens beaucoup mieux. La kétamine et le mélange de médicaments calme rapidement ma douleur. J'attrape la télécommande pour zapper au moment où le téléphone de Nikolas sonne.

— Si c'est encore Doris qui t'appelle pour me parler, dis-lui qu'elle est morte.

Nikolas soupire en décrochant. Sa mère a perdu sa boutique, je lui ai tout pris, et rien de ce qu'elle fera, ou dira, ne me fera changer d'avis. Je tends mes jambes sur la table basse en me connectant sur les caméras de la chambre de Malia sans quitter mon sourire.

Malia Costa, ma future femme, qu'est-ce que tu fais là-haut ?

— C'est pour toi, me dit Nikolas en se levant pour me tendre son téléphone.

Je le récupère avec un froncement de sourcils, puis pose le téléphone à mon oreille.

— Parle

Une respiration fait accélérer mon rythme cardiaque.

— Élio Costa. Difficile de te contacter personnellement. Tu as quelque chose qui m'appartient.

Sa voix teintée d'un accent fait immédiatement raidir tous mes membres. Je me relève d'un bond en faisant comprendre à Nikolas que c'est pas le facteur qui est l'autre bout de la ligne.

— Qui es-tu ?

Ma voix résonne comme un grondement de tonnerre prêt à déchaîner l'enfer.

— Un homme qui veut ce que tu as. Donne-moi Malia Torres. Je sais qu'elle est chez toi.

Avec nervosité je passe la main dans ma tignasse, en prenant soin de rester calme, de ne pas laisser mes émotions me contrôler à l'évocation de Malia.

— Dis-moi ton putain de nom !

— Je m'appelle Rafael Mendes.

De mon autre main, je récupère mon téléphone pour contacter les gardes qui surveillent mon manoir, en les informant de se tenir prêt. L'information sur Malia Torres vivante vient d'éclater. Ils sont au courant.

— Écoute-moi bien, figlo de puta. Malia est à moi. Viens me la prendre tu es mort. Appelle-moi encore une fois, tu es mort. Viens dans ma ville, tu es mort. Prononce encore son prénom, tu es mort.

Le rire qui me parvient élève en moi une puissante rage.

— Garde tes menaces pour un autre con, Costa. J'aurai ce que je veux. Tu sais pourquoi ? Cléo. Si tu veux des informations sur ta petite sœur, tu vas me la livrer et très rapidement.

Je vais tout péter. Le sourire de Cléo me revient en mémoire, je vois son visage juste devant moi. Je n'ai qu'à tendre la main pour la toucher. Elle me manque tellement. Je n'ai pas besoin de parler, Nikolas me chuchote qu'il va essayer de pister l'appel, mais je n'arrive plus à rester concentrer. Ma sœur. Il parle de ma petite sœur !

— Tu sais quoi à propos de ma sœur ?

— Donne-moi Malia, et je te donne les précieuses informations que tu cherches. C'est une très belle offre.

Mon cœur bondit dans ma poitrine. Je fixe Malia sur l'écran de mon téléphone qui est dans son lit, plongée dans son cahier, un stylo à la main, à écrire ses musiques. Mon ange. J'ai une putain de douleur dans la poitrine. Tellement forte que j'ai la sensation que mes jambes vont me lâcher. L'air commence à me manquer, tout se met à tourner autour de moi.

— Tu en rêves pas vrai ? De ce jour ? De retrouver cette partie de toi qui te manques. Alors ? Que décides-tu ?

Malia contre ma sœur.

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