Ouvrir les yeux - version Sky...

By Foffely

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A tous ceux qui étaient habitués à l'univers de mon skyblog : les aventures de Kilari & Hiroto recommencent e... More

Chapitre 1 : Amours ou amitiés ?
Chapitre 2 : Tournage
Chapitre 3 : Tentatives échouées
Chapitre 4 : Intrusion
Chapitre 5 : Viens dormir
Chapitre 6 : Je l'aime
Chapitre 7 : Pleine lune
Chapitre 8 : Jeu télévisé 'Les Stars se bougent' - manche 1
Chapitre 9 : Jeu télévisé 'Les Stars se bougent' - manche 2
Chapitre 10 : Une amie, s'il vous plait !
Chapitre 11 : 'Les Stars se bougent' - la finale
Chapitre 12 : Une folle nuit
Chapitre 13 : Le départ
Chapitre 14 : Je pense à toi
Chapitre 15 : Putain de décalage horaire
Chapitre 16 : Rendez-vous à New-York
Chapitre 17 : Quiproquos et jalousie
Chapitre 18 : Les glaces de Central Park
Chapitre 19 : Des bêtises
Chapitre 20 : Révélation surprise
Chapitre 21 : Le bordel.
Chapitre 22 : Le retour d'Hiroto
Chapitre 23 : Discussion & contestations
Chapitre 24 : Suivre le plan.
Chapitre 25 : Ouvrir les yeux (partie 1)
Chapitre 25 : Ouvrir les yeux (partie 2)
Chapitre 26 : Nouveau plan.
Chapitre 28 : L'offensive
Chapitre 29 : Le procès.
Chapitre 30 : Mal à en crever (partie 1)
Chapitre 30 : Mal à en crever (partie 2)
Chapitre 31 : Le téléphone pleure
Chapitre 32 : L'art et la manière de dire les choses.
Chapitre 33 : Réflexions.
Chapitre 34 : A la rescousse !
Chapitre 35 : Souffrir en silence.
Chapitre 36 : La vérité, rien que la vérité, toute la vérité (partie 1).
Chapitre 36 : La vérité, rien que la vérité, toute la vérité (partie 2).
Chapitre 37 : Confidences
Chapitre 38 : Les petits succès.
Chapitre 39 : Les choix.
Chapitre 40 : Recommencer.
Chapitre 41 : Les nouveaux projets (partie 1).
Chapitre 45 : Les nouveaux projets (partie 2).
Chapitre 46 : Trêves (partie 1).

Chapitre 27 : Piégés

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By Foffely


Kilari entra dans la salle de repos de l'agence et s'affala sur le canapé. Elle était affreusement fatiguée. Elle était arrivée en avance et avait dix minutes devant elle pour dormir. Chez elle c'était mission impossible. Elle ne trouvait pas le sommeil, trop occupée à revivre en boucle la scène qui avait littéralement ruiné sa vie. Bien décidée à exploiter à fond ces dix minutes pour dormir, elle ferma les yeux. Mais aussitôt les images affluèrent sous ses paupières.

Elle soupira et se releva. Elle n'arrivait pas à se détendre chez elle, ne parvenait pas à se concentrer à l'agence et se contentait de survivre en général. La vie lui donnait l'impression de glisser sur elle sans qu'elle ne puisse s'en saisir. Sans qu'elle ne puisse y prendre part. Depuis trois jours. Trois jours qu'elle s'était vue rejetée par son meilleur ami. Trois jours qu'il l'avait flanquée à la porte de sa chambre et de sa vie.

Essayant de fuir ses sinistres pensées qui l'assaillaient jour et nuit, elle se leva d'un bond. Elle se demanda quand elle allait pouvoir cesser de penser à lui. Plus elle essayait de comprendre moins elle y parvenait, justement. La raison qui avait poussé Hiroto à partir restait obscure pour elle. Elle comprenait qu'il puisse se sentir trahis... mais comment pouvait-il adhérer à ces inepties ? Cela dit elle devait bien admettre qu'elle-même serait tombée dans le piège... Car s'en était forcément un et...

Seiji arriva à son tour et se laissa tomber sur le canapé où Kilari s'était assise quelques minutes plus tôt.

Seiji : Salut. Encore tombée du lit ?

Kilari haussa les épaules en regardant Seiji bailler.

Kilari : Et toi, encore une nuit blanche ?

Seiji : J'ai tellement de cernes qu'on pourrait me confondre avec un raton-laveur...

Kilari s'approcha de lui et s'assit sur la table basse pour lui faire face. Seiji se passa la main sur le visage.

Seiji : Je ne sais plus quoi faire. Kota ne dort plus tant il est angoissé par l'absence imprévue de son frère. - Après un moment il ajouta - C'est pas étonnant en même temps, il joue presque le rôle de leur mère...

Kilari : Il n'est donc pas prêt de revenir...

Seiji : C'est une question, Kilari ?

Comme elle ne répondait pas, il posa sa main sur son genou.

Seiji : Il reviendra. Il ne sait juste pas quand. Il est obligé de revenir.

Kilari - se levant : Il reviendra. Mais pas dans ma vie.

Seiji n'ajouta rien. Ils n'étaient pas officiellement revenus sur les évènements des jours précédents et ce, d'un commun accord. Kilari sentit l'atmosphère s'allourdir et préféra revenir sur un sujet plus léger.

Kilari : Où tu as mis Erina ?

Seiji leva les yeux au ciel mais Kilari nota dans un coin de sa tête qu'il souriait comme un... oui, vraiment : comme un idiot.

Seiji : Kumoï m'a dit qu'elle m'a cherché partout comme une folle il y a trois jours mais depuis, c'est presque le silence radio. Pourtant, on devait se voir une dernière fois pour parler de cette folle histoire de photos avant de rendre notre réponse définitive à Kumoï demain.

Kilari : Je n'ai pas eu de nouvelles depuis... ce jour là. Elle doit être beaucoup occupée.


Seiji : Ouais ben elle pourrait au moins donner signe de vie. On n'est pas à sa disposition, merde !


Kilari le regarda, ébahie. Seiji Hiwatari venait-il vraiment de perdre son sang-froid ? L'avait-elle réellement entendu jurer ? Et était-il en train de râler contre le manque de savoir-vivre de leur amie ou en réalité, le fond du problème était plutôt qu'elle lui manquait ? La jeune fille n'aura jamais l'occasion de demander puisqu'au même moment la porte s'ouvrit pour laisser entrer...


Kilari : Selma ?!

Selma déposa son sac et rejoignit les deux ados devant le canapés. Seiji se leva, déstabilisé de la voir ici, au Japon, et plus particulièrement dans la salle de repos de leur agence. Selma embrassa Kilari et se tourna timidement vers Seiji.


Kilari : Qu'est-ce que tu fais là ?


Selma : Mon manager m'a appelé. Il s'est associé à votre manager pour les deux-trois semaines à venir. Il aurait dégoté quelques contrats ici pour moi. D'autant plus que mon binôme est là alors...


Kilari : Ah oui, comment l'oublier celle-là !


Le silence s'installa et mit tout le monde mal à l'aise.


Kilari : Et alors, ces contrats, c'est quoi ?


Trop heureuse de pouvoir détourner l'attention de tout le monde du silence précédent, elle leur parla des deux pubs qu'elle devait tourner et du défilé auquel elle devait participer avec Winnie. Elle ne devait rester que deux semaines, seulement le temps de remplir ses contrats.

Bien heureuse de voir un visage amical près d'elle, mais troublée car ce même minois la replongeait dans de trop mauvais souvenirs, Kilari s'excusa et partit à la recheche de Kumoi. Laissé seul avec la belle américaine, Seiji devint nerveux. Sans trop savoir pourquoi, il avait l'impression de faire quelque chose de mal en restant auprès de Selma. Il avait l'étrange impression de... trahir quelqu'un...


Selma : Bon alors, que devient le troisième mousquetaire ?


Seiji : Mousqu... - Il réalisa soudain qu'elle faisait référence à une plaisanterie qu'Hiroto avait faite à New-York - Et bien, ça va, ça va...

Selma : Toujours pas de copine à l'horizon ?


Seiji : De copine ?


Selma - riant d'une petit rire cristallin : Tu vas répéter à chaque fois ?


Seiji se détendit et s'autorisa à s'asseoir près de la jeune fille. Il l'observa discrètement et remarqua que ses cheveux de feux la mettaient réellement en valeur... Bien qu'ils ne soient pas aussi vifs et lumineux que certains cheveux prunes de sa connaissance.

Prenant brièvement conscience de l'ampleur que prenait la jeune fille dans sa tête, il se passa une main sur le visage. Il devait arrêter de dériver comme ça. Ca ne ressemblait plus à rien ! Il était maintenant incapable de suivre correctement une conversation sans penser à Erina. La seule chose qui l'intéressait ces derniers temps était de savoir quand ils se verraient et comment il pourrait lui clouer le bec une fois pour toutes ! Car oui, vraiment, elle l'agaçait au plus haut point. Une fois qu'il aurait reglé ça, tout redeviendrait comme avant. Parole d'Hiwatari !


Selma : Bon allez, dis-moi sur quoi tu bosses en ce moment.


Seiji beugua. Non seulement il s'était à nouveau perdu dans ses pensées sans s'en rendre compte et sans prêter attention à Selma, mais en plus il ne savait pas s'il pouvait lui en parler ou non. Après tout lui même n'avait pas encore décidé. Et Selma était tout de même une bonne copine de Winnie... Il finit néanmoins par répondre à la demande et donna tous les détails de l'offre en se répétant mentalement que de toutes façons, Kilari n'était en rien impliquée dans cette histoire de photos. Winnie n'en aurait probablement rien à faire de savoir où il en était sur le plan professionnel. Sans oublier que Selma venait de débarquer, n'était probablement pas au courant des agissements de son abominable amie et souhaitait seulement entretenir la conversation. Il choisit de ne pas parler d'Erina. Elle s'incrustait déjà bien trop à son goût dans sa tête, elle n'allait pas en plus devenir le sujet principal de toutes ses discutions ! Lorsqu'il eut fini de se rassurer et d'indiquer à la jeune américaine tous les avantages que lui vaudraient une séance photo comme celle-ci, Selma le félicita et l'encouragea à accepter.


Selma : C'est vraiment une super opportunité. Tu devrais foncer.


Et la révélation se fit.

C'est en effet à ce moment-là précisément qu'il se rendit compte qu'il n'avait pas envie de faire ce shooting photo. Pas pour booster sa carrière en tout cas. Non. Ce dont il avait réellement et seulement envie, c'était de voir Erina. De la chambrer, de se chamailler avec elle. L'envie de la rejoindre fut si forte, si impérieuse qu'il ne prêta plus attention aux propos de Selma.


Selma - ajoutant avec un sourire timide - Il te faut quelqu'un avec qui poser ?

Seiji - se levant : Excuse-moi, je reviens.

Il se dirigea vert la porte, seulement guidé par la voix qu'il entendait au loin. Il longeait le mur principal quand il entendit un bruit sourd aussitôt suivit de plusieurs exclamations indignées. Il se retint de rire en reconnaissant clairement le jargon d'Erina et tournant au bout couloir, il avança vers elle et sa pauvre victime. Ils s'arrêta à quelques mètres et se moqua du tableau. Erina était à nouveau tombée par terre et dans ce que Seiji soupçonnait avoir été une collision, son sac s'était ouvert et totalement répandu sur le sol. Le jeune homme, qui avait dû rester en équilibre après l'impact, s'était déjà accroupi pour ramasser le tout.

Seiji : Je vais finir par croire que tu aimes passer ta vie à quatre pattes.


Erina - le foudroyant du regard : Crois-moi, dans certaines situations j'adorerai, mais pas quand je me fais piétiner par un abruti encore à moitié-endormi !

Elle avait haussé le ton en fin de phrase en insistant sur chaque mot. Le garçon leva enfin la tête en s'excusant et Seiji s'étonna de le reconnaître. Erina en revanche fulmina plus encore.

Erina : Encore toi ! Bon sang mais comment t'es toujours dans mes pattes !

Seiji - s'adressant au garçon : Qu'est-ce que tu fais ici ?

Erina : Evidemment tu le connais. - Elle se remit debout et s'epousseta - Peut-être même lui as-tu demandé de me renverser !

Seiji leva les yeux au ciel pendant qu'Erina houspillait plus encore le jeune homme qui avait commencé à remettre maladroitement ses affaires dans son sac. Il s'amusa de le voir galérer à tout faire rentrer à l'intérieur. C'est fou tout ce qu'une fille peut mettre dans son réticule : trousses diverses et variés, clées, portable, classeur rouge, trieur, agenda et même une sucette. Seiji comptabilisa le tout et nota du coin de l'oeil que bien d'autres choses encore étaient éparpillées à même le sol.

Erina : Lâche ça, crétin. On ne t'a jamais dit qu'on ne fouillait pas dans le sac d'une dame !

Seiji - se baissant pour ramasser deux feuilles qui trainaient : Où vois-tu une dame, ici ?

Pour toutes réponses il entendit Erina vociférer. Et il adorait ça. Il allait même poursuivre quand il se rendit compte que le pauvre garçon cherchait comment les quitter le plus vite possible.

Seiji - encore au jeune homme : Qu'est-ce que tu fais là, alors ?

Erina se retourna et étudia sa victime.

Erina : Et puis t'es qui, toi, d'abord ?

Seiji - se tournant vers elle : C'est l'arbitre des Stars Se Bougent !


Peter : Peter, putain. Je suis Peter.

Erina : Et moi je suis énervée. Arbitre ou pas arbitre, je te colle une gifle si t'es encore là dans trois secondes. Un...

Un courant d'air lui donna satisfaction. Elle ramassa le sac qu'il avait lâché à toute hâte en s'enfuyant et recueillit un paquet de mouchoirs qui avait échoué quelques mètres plus loin.

Seiji : Le pauvre...

Erina - se redressant : Le pauvre ? Il m'a démonté l'épaule ! C'était si soudain et si violent que je suis sûre qu'il a fait exprès ! On était même pas du même côté du couloir ! - Elle remit un semblant d'ordre dans ses cheveux - C'est pas la première fois qu'il me rentre dedans en plus. Ce type est un vrai pot de colle...

Seiji : Il se dit probablement la même chose de toi. Qui me dit que ce n'est pas toi qui lui saute dessus ?

Erina - le fixant : Moi. Moi je te le dis.

Leurs regards s'accrochèrent durant de longues secondes avant qu'Erina ne détourne les yeux.

Erina : Les feuilles. - Elle désigna les deux pages manuscrites qu'il tenait - J'en ai besoin.

Seiji - s'y intéressant de plus près : C'est quoi ?

Erina - les lui arrachant : Ca ne te regarde pas.

Elle les fourra dans son sac et Seiji fronça les sourcils.

Seiji : T'es étrange depuis quelques jours.

D'abord réellement surprise qu'elle était, Erina détourna à nouveau les yeux. Et ne dit rien. Aucune répartie. Ne restait que le silence en écho à la question du membre des Ships. Or ce n'était pas dans les habitudes d'Erina Ogura de ne rien avoir à dire. Ni de détourner les yeux. Ou de paraitre gênée en général...

Seiji : T'étais où ces trois derniers jours ? Tu faisais quoi ?

Erina : Ma parole, mais t'es fou amoureux !

Ah, Erina enfin retrouvée ! Mais loin de s'en satisfaire, Seiji insista. Sans trop comprendre à quoi il s'attendait, il fut soulagé de voir qu'elle soupirait en lui répondant, toute tension disparue. Elle lui paraissait même fatiguée.

Erina : Je n'ai pas arrêté de trois jours. Après t'avoir cherché, Kumoï m'a appelé pour une séance de dédicace imprévue. Elle n'était pas au courant mais son contact de la médiathèque du centre ville lui a assuré qu'elle s'était engagée... Bref. Ca a duré des plombes. Le lendemain j'ai passé la journée à enregistrer et hier on m'a annoncé que je participais à un défilé. Dans deux semaines. Et je ne sais absolument pas comment défiler. Doooonc - elle soupira a nouveau - ne t'en fais pas, je n'avais ni la force ni l'envie de te tromper.

Et clotura son résumer par un clin d'oeil. Si Seiji s'en voulut de lui avoir donné matière à se moquer de lui, il céda vite la place à une indignation toute feinte lorsqu'elle l'embrassa à la comissure des lèvres avant de le laisser sur place. Une décharge électrique le traversa de part en part, si bien que le blondinet resta en état de choc jusqu'à ce qu'Erina se retourne vers lui brusquement.

Erina - marchant à l'envers : Demain c'est la dernière réunion avec Kumoï pour le shooting. Fais moi plaisir, dis oui.

Elle fit demi-tour pour tourner à l'angle du couloir puis disparut. Médusé, Seiji resta seul une bonne minute. Mon dieu, avait-il rêvé ? Cette petite peste prétentieuse avait réellement osé l'embrasser ? Quel culot !

Et soudain, malgré sa bonne éducation scandalisée et ses hauts cris intérieurs qui menaçaient de porter plainte pour viol, il avait hâte de découvrir ce qu'elle lui réservait pour la séance photo.
Encore tout excité par la situation, il emprunta le même chemin que l'objet - agaçant - de ses pensées et ne remarqua pas ce visage caché dans l'obscurité qui avait tout observé de la scène.



--- : Allô ?
--- : C'est oké, je marche. Désolée d'avoir hésité.
--- : Pas de soucis. Je suis super contente ! Tu vas voir, on va bien s'amuser. - Après un bref aquiescement - Mais, Selma ? Qu'est-ce qui t'as fait changé d'avis ?
--- : Disons que t'as raison. Cette Erina est une emmerdeuse de première qui aurait bien besoin qu'on la calme. Une bonne fois pour toutes.

--- : Ravie de te l'entendre dire. Ne t'en faispas, avec ce que Peter a mis en place, elle est foutue.
--- : C'est pas assez. Elle est trop présente. Et je viens de l'entendre seplaindre de son planning trop chargé. Je pense que je vais la décharger decertaines... tâches.

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