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Dans une semaine, c'est Noël. J'ai tellement hâte ! J'adore Noël, ma famille qui se joint à nous, un bon repas et surtout, les cadeaux !
J'ai pris quelques cadeaux, un bracelet en argent personnalisé pour maman, des bougies ou des mugs marrants pour la plupart des autres, sauf Soane. Je n'ai toujours pas d'idée... Elle porte toujours les mêmes affaires, elle s'achète elle-même ce qui lui fait plaisir. Je n'aurais jamais pensé pouvoir encore fêter Noël avec elle, alors, je n'ai jamais réfléchis à un éventuel cadeau.
Moi, j'ai demandé :
- Le nouveau casque Apple en blanc
- Un rouge à lèvre corail
- Plusieurs livres
J'espère avoir une grande partie de ma liste. A part ça, je n'ai pas besoin d'autre chose.
J'emballe mon dernier cadeau vêtu de mon peignoir, lorsque ma porte s'ouvre :
- Hé ! (Je cache du mieux que je peux les cadeaux)
- Oups, le lutin emballe les cadeaux ?
- Oui, et le lutin a vraiment envie d'être tranquille alors, qu'est-ce que tu veux ? (Elle referme la porte derrière elle, s'assoit sur mon lit, je souffle)
- Ca tirait bien un déguisement de lutin
- N'importe quoi, tu serais qui toi ? Un rêne ?
- Le père noël !
- Ban voyons !
- Tu te rappelles les noël quand tu étais petite, quand j'étais là ?
- Pas trop, je me souviens difficilement de certaines choses...
- Il y avait trois grandes tables, pleines d'apéritifs. Pauline avait décorer toute la maison, des pères noëls qui chantent, qui dansent, petit train, village de noël, énorme sapin...
- Oui, parfois je regarde des photos
- Tu portais toujours cette petite robe rouge avec un bonnet ridicule
- Arrête de te moquer d'une enfant
- J'aimais bien, ma petite sœur heureuse, pour de vrai (son regard est rempli de questionnements, mais je l'esquive)
- Je le suis tout le temps
- Non, tu avais cette magie dans les yeux, surtout quand je te prenais dans la chambre et que tu entendais ton oncle crier « Ho Ho Ho ! »
Je ne sais pas quoi dire, et je ne comprends pas où elle veut en venir. Je n'ai pas ces souvenirs-là, et ça me rend triste, parce que j'ai l'impression qu'elle les a passé seule.
- Je suis désolée, je ne m'en souviens pas...
- Je m'en souviens pour toi, je me souviens de beaucoup de choses. Comme le prénom de ta première Barbie, ta chanson préférée de bébé Lilly. Je me souviens de tes tenues super moches, je me souviens de toi Lou
Je la sens nostalgique, elle me fixe, l'air triste. Je ne sais pas quoi dire, je suis un peu gênée. Elle poursuit :
- Je me souviens aussi de la première fois où tu m'as dit...
- Que je t'aie dit ?
- Que j'étais ta personne préférée, tu étais tellement contente d'avoir une grande sœur
- Je le suis encore Soane, pour moi tu es ma sœur
Elle marque un long temps d'arrêt. Je me redresse pour m'assoir à côté d'elle, cette conversation devient sérieuse. Je tente une approche en pose ma main sur son épaule mais elle enferme ma main dans la sienne :
- Je ne sais pas à quel moment tout ça à déraper, je crois que... Que c'est lorsque tu m'as ouvert, lorsque tu m'as dit que tu ne m'imaginais pas comme ça. (Je la laisse poursuivre) Je suis rentrée et je ne t'ai pas reconnu Lou, tu... Tu n'étais plus petite Lou qui me colle au basque et qui répètes tout ce que je dis, qui défonce mon téléphone avec ces jeux à la con.
Ses yeux perdus dans la vide, je sens sa sincérité. Que cherche-t-elle à me dire ? Elle passe ses mains sur son visage et souffle :
- Quand je suis rentré à la maison et que je ne t'ai pas reconnue, ça m'a mis une claque. Je n'étais pas capable de reconnaître ma petite sœur. J'ai essayé de recoller tout ça, avec du temps, des taquineries mais... Mais je n'y arrive pas
- Qu'est-ce que ça veut dire ? Tu me fais peur ... Si tu veux partir parce que tu ne te sens pas à ta place ici je ne pourrais pas l'entendre. Je ne peux pas supporter que tu ne me considère plus, que je ne suis personne pour toi... (Mes larmes montent, ses yeux se plongent à nouveau dans les miens. Ils sont si beau et pourtant si triste)
- Ce n'est pas ça, je préférerais mais... Je te considère Lou, mais pas comme je devrais. Quand je te vois à moitié nue dans la cuisine à la place de me sentir gênée, j'ai juste envie de m'approcher d'avantage. Quand tu me cries dessus je n'ai même pas envie de répliquer comme je devrais le faire, j'ai envie de t'embrasser chaque fois que je pose les yeux sur ton visage. Et c'est mal, parce que tu es ma sœur, tu es jeune et je suis la responsable. Je ne peux pas te considérer comme ça
- Tu as envie de m'embrasser ?
- C'est tout ce que tu retiens ?
Je n'ai pas les mots, Soane m'a fait une déclaration d'amour. Je ne lâche pas son regard, grimpant sur ses genoux. Je ne porte rien en dessous de mon peignoir, je peux sentir la fermeture de son pantalon. Ses mains se posent sur mes hanches :
- Lou, qu'est-ce que tu fais ?
Je la regarde une dernière fois avant d'initier un baiser langoureux. Elle l'accepte au bout de quelques secondes. Ses mains agrippent fermement mes hanches, son corps me rend folle ! Ses mains imposantes qui font presque le double des miennes, ses muscles, elle pourrait me casser en mille morceaux en me jetant contre un mur, et pourtant, elle est si douce...
Mon épaule se dénude légèrement, juste assez pour qu'elle comprenne que je sors de la douche, et que je ne porte que ça, elle grogne, comme pour ravalé ses pulsions :
- Tu es nue ? Sur moi ? (Elle retire ses mains, les plaçant derrière sa tête)
- Oui...
Depuis que nous sommes rentrés de nos vacances, notre relation a été purement fraternelle, je commençais à m'imaginer que j'avais rêvé cette ambiguïté, mais cette déclaration me rassure. Je ne suis pas folle, je ne suis pas seule.
- Soane je...
- Non
- D'accord... Mais, pourquoi tu ne me touche plus ?
- Je ne peux pas
- Si, si tu peux !
Elle résiste, se mordant les lèvres en serrant les poings. Pourquoi a-t-elle l'air de tant souffrir ? Je prends doucement sa main, la posant sur mon épaule dénudée :
- Tu vois... Il n'y a rien...
Ma peau frissonne à son touché, mais je ne montre rien, comme pour ne pas la freiner dans sa course. Je guide sa main sur la continuité de mon bras. Son autre main suit le rythme, découvrant ma deuxième épaule. Rapidement, je me retrouve le buste nue mais son regard ne quitte pas mon visage, comme si elle avait peur, plus que moi.
- Lou... Qu'est-ce qu'il nous est arrivé durant toutes ces années ? Pourquoi ton visage ne me fait pas penser à ma sœur ?
Je ne réponds pas, touché par ses mots. Je comprends sa peine. Moi non plus je ne l'ai pas reconnu quand j'ai ouvert la porte. Ce n'était pas ma sœur, juste une magnifique personne qui dégager quelque chose que je ne connaissais pas encore, l'amour. Mon cœur n'as cesser de battre plus fort quand je la croiser dans la maison où quand je pensais à elle. Elle n'a pas été ma sœur, elle a été ma découverte. Je glisse sa main sur mon sein dur. Elle le saisit timidement.
- Soane... Je crois que... Pour moi non plus, tu n'as pas été la sœur que j'attendais
Son attention se porte enfin sur mon corps, je devine son souffle court d'excitation. Elle saisit les extrémités de la ficelle du peignoir :
- Je peux ?
Je hoche la tête, lui posant la même question pour retirer son tee-shirt. Elle accepte. Je suis nue sur elle, je peux admirer son torse et sa brassière grise. Je passe ma main sur son épaule, son torse, ses abdos... Je la sens frissonner et j'esquisse un sourire.
- Tu peux me toucher tu sais...
Je prends sa main pour la posait sur mon pubis, gênée de tant d'audace. Elle grogne d'avantage.
- Je pourrais te faire tant de choses que tu n'oublierais jamais...
Lorsque ses mains se posent sur mes fesses pour me soulever je sais qu'elle a abandonné le combat. Elle me pose doucement sur mon lit, son corps m'écrase. Nos langues dansent ensembles, ses mains redécouvrent chaque centimètres de mon corps jusqu'à arriver à mon entre jambe. Je suis sûrement rouge écarlate de la voir vraiment là, entre mes jambes avec son regard d'affamée. Elle mord mes cuisses avant de passer sa langue dans ma fente. Ma tête retombe sur l'oreiller, et je laisse sa langue me gouter, autant qu'elle le veut.
Nos corps encore collés, nous reprenons notre respiration. Je n'ose pas parler la première. Sa main caresse encore mon corps, lorsqu'elle passe sur mon bras, elle s'arrête sur mes plaques de brulure, je la devance :
- Je ne veux pas en parler
- C'est à cause de moi ?
- De quoi tu parles ?
- De mon absence (...) Je suis désolée
- Il ne faut pas
- Si, je n'étais pas là
Nos deux corps nues enlacés, caché par ma grosse couverture, me manque déjà. Demain, elle ne sera plus dans ce lit, elle ne sera plus avec moi. Demain, je ne serais plus son petit lutin.
Je me réveille entouré des bras de Soane, je ne peux m'empêcher de sourire. Hier, après notre conversation nous nous sommes endormie ainsi, ensemble. Je pensais qu'elle serait partie avant mon réveil, mais je suis agréablement surprise. Je ne bouge pas, je suis si chanceuse à cet instant que j'aimerais que ça dure des heures !
Elle baille, reprenant son bras. Notre moment câlin est finit. Je me retourne pour poser ma tête sur le haut de son torse. Même le matin elle sent bon, comment résister ?
- Il va falloir que je me lève Lou
- Encore un peu, s'il te plaît
- Mh
Elle ne bouge pas, me laissant profiter d'elle encore cinq minutes avant d'ajouter :
- Il faut vraiment que j'y aille
Je la laisse s'échapper de mon emprise, elle enfile son tee-shirt et attache ses cheveux emmêlés. Je m'assied, trop endormie pour me lever :
- Tu fuis ?
- Oui
- Pourquoi ?
- Lou
- Quoi ? C'est une vraie question
- C'était super mais
- Non, n'ajoute pas de mais, c'était fabuleux. Je me suis sentie comprise et aimé
- Tant mieux alors
Elle part en quelques secondes, la conversation est finie ? Je laisse tomber ma tête sur mon oreiller. Fais chier...
J'envoie un message à Emma lui expliquant vaguement à quel point j'étais dans la merde. Elle me manque vraiment, je lui renvoie un message l'invitant à venir l'après-midi. J'espère qu'elle dira oui.
Je me lève en grognant, j'ai l'impression d'avoir dormi au moins une semaine. J'enfile mon peignoir pour rejoindre la salle de bain, je vais me faire jolie !
J'enfile un petit pull marron et un jean skinny noir. Je passe un léger coup de mascara bleu, puis du blush et... du rouge à lèvres mat ! Ah oui, j'allais oublier, une petite touche de parfum Miss Dior et c'est bon, je suis prête.
Mon téléphone vibre, c'est Emma. Elle sera là dans trois heures ! Mon large sourire ne pourra pas me quitter de la journée, c'est sûr !
Je regarde la porte fermé de Soane, je devrais aller lui parler, je crois... Je m'avance silencieusement, mais lorsque ma main est à deux centimètre de sa porte, je me ravise. Elle a peut-être besoin d'être seule... Je rebrousse chemin, essayant de garder un sourire qui a l'air sincère. J'ouvre mon lit et j'aère ma chambre. Je commence à ramasser les quelques affaires sales du sol, ranger les cahiers sur mon bureau, faire la poussière, ranger mes habits. En quelques minutes ma chambre et digne d'une chambre de magasine. Ranger me détend, même si je n'ai aucune raison d'être tendue, là tout de suite. Je fais mon lit avant de refermer la fenêtre grande ouverte. Je fais partir une machine à l'étage. Mon regard se pose encore sur la porte de ma sœur. Il faut qu'on parle. Je m'avance d'un pas assurer, entrant sans toquer :
- Il faut qu'on parle
- Oui bien-sûr tu peux entrer chère Lou, que veux-tu ? (elle fume assise sur le rebord de la fenêtre)
Je m'avance, me créant un passage dans tout son foutoir. Elle a l'air triste.
- Pas mal le maquillage, tu sors ?
- Non, Emma vient me voir cet aprèm
- D'accord, cool
- Tu es gênée ? Je ne comprends pas
- Tu devrais l'être aussi
Je ne réponds pas, j'en suis consciente. Mais je n'y arrive pas. Je l'aime, je l'aime bien trop. Je ne sais pas comment je dois réagir, comment je dois le lui dire ou le lui montrer, c'est nouveau pour moi ! Qui aurait pu prédire que je tomberais amoureuse de ma propre demie sœur ?! Et puis... J'ai peur. Je sais bien que c'est mal, que c'est dangereux et que je risque de la faire fuir, loin de moi. Mais garder mes sentiments pour moi, ç me ronge. Je me brule d'avantage sous la douche, je m'arrache même quelques cheveux le soir.
- Soane je t...
Ses lèvres s'écrasent violement sur les miennes. Sa main sur ma gorge n'a pas hésiter à serrer sa prise. Je ne refuse pas ce baiser, même si il n'a rien à voir avec les autres :
- Ne dis rien Lou, ne le dit pas
- Mais pourtant c'est vrai...
- Je ne veux pas que tu le dise, pas à moi
- Pourquoi ?
Nos regards d'amants maudits ne se lâchent pas. Nous souffrons toutes les deux de cette situation. C'est mon âme sœur ! Pourquoi je ne peux pas l'aimer librement ?! Nous ne sommes rien, nous ne sommes pas vraiment sœur ! Nous ne le sommes plus, alors pourquoi ?!
Je suis rouge de colère lorsque je la pousse légèrement pour me défaire de son emprise :
- Lâche moi !
- Lou...
- Lâche moi Soane ! Pourquoi tu gâches tout ?! Pourquoi tu ne veux pas entendre ce que j'ai à te dire , ! C'est important pour moi !
- Parce que !
Le ton monte, nos visages sont si proche et pourtant si fermés. Je l'aime à la détester. Nous nous faisons pleins de reproches, je ne veux pas être celle qui l'abandonne, je ne veux pas quitter cette conversation. Je veux qu'elle sache que je l'aime, je veux qu'elle sache que je suis amoureuse d'elle !
- T'es super énervante comme putain de demie sœur !
- Ah ouais ?! Pas autant que toi ! Je te, je te !
- Tu me quoi ? Tu me déteste c'est ça ?! Tout le monde me déteste, tu crois que j'en ai quelque chose à foutre que tu me déteste ?! (Sa voix se casse mais ses larmes ne coulent pas, mon cœur se fissure de plus en plus)
- Non je ne te déteste pas ! Je t'aime ! Je suis amoureuse de toi ! Tu entends ?!
- Arrête de dire ça ! Arrête !
Elle me pousse un peu plus fort, le mur est juste derrière moi, je n'irais pas plus loin.
- Pourquoi tu m'as fait tomber amoureuse de toi si tu me repousses dès que je veux te le dire ?! Pourquoi tu m'as fait ça ?!
- Je ne t'ai rien fais ! C'est toi qui t'accroche à moi !
- Tu ne m'en empêches pas ! Tu me laisse espérer alors que tu ne... Tu ne m'aimes pas c'est ça ? (Mes joues sont trempés, je ne peux plus contenir mes larmes)
- Non ce n'est pas ça, Lou je...
- Non ! Non ne recommence pas ! Tu ne m'aimes pas !Tu te sers de moi parce que je suis trop conne, trop conne de penser que tu m'aimes alors que tu étais ma sœur !
- Etais ?
- Oui ! Tu ne l'es pas de toute évidence ! Tu n'es pas ma sœur Soane alors pourquoi tu me repousse ? Pourquoi tu lutte pour ce que nous voulons toute les deux ?!
Mes paroles la calme, comme si elle réalisait la vérité. Je m'apprête à continuer à lui crier dessus lorsqu'elle saisit mes joues pour m'embrasser fougueusement. Je m'accroche à ses épaules, elle retire mon pull avant de me jeter sur son lit. Je l'aide à enlever son tee-shirt et elle déboutonne mon jean. Notre baiser reprend de plus belle, nous n'avons jamais eu de contact violent. Elle saisit mes poignets, m'empêchant de bouger. Elle mord mon coup, mes seins et mes côtes. Je gémis :
- Soane...
- Ne dis rien, ne dis rien sinon je risque de reprendre mes esprits et partir loin
Je me tais, comprenant la situation délicate. Ses mains me libère pour parcourir mon corps. Elle me presse, elle me mordille, j'adore. Lorsque sa main passe son ma culotte, je suis toute mouillée. Elle écarte mes jambes pour introduire deux doigts, plaçant sa main sur ma bouche :
- Regardes ce que tu me fais faire bordel....
Je lèche ses doigts comme je peux et elle enfonce violement ses doigts plusieurs fois en moi. Mon vagin est en feu, il se contracte dès qu'elle entre en moi. Je sens et j'entends mon fluide se déverser, et elle adore. Sa main me serre si fort la mâchoire que j'aurais surement la trace de ses doigts sur ma bouche. J'ai envie d'être à elle, je veux qu'elle me possède ! Je lui fais signe de ralentir, de me laisser parler :
- Sone je... tu.. mh....
- Qu'est-ce qui y'a ?
- Prend moi
- Je le fais déjà
- Non, pas comme ça.. mh....
- Tu es sûre ?
- Si ça doit être la dernière fois, oui. Si tu dois partir loin et m'ignorer toute ta vie... (Mes larmes coulent) Alors oui, prend moi, je veux faire ça avec toi Soane, je veux que tu me possèdes, il n'y a que toi pour moi
Elle me laisse reprendre mes esprits, cherchant sa ceinture. Elle introduit son jouet en moi, attrapant mes bras. Elle fait des vas et viens si profond que je la sens presque dans mon estomac. Ses doigts s'enfonce dans ma chair, j'ai mal partout mais c'est encore mieux que de me brûle sous la douche. Elle me déteste vraiment à cet instant, mais je la laisse faire, je la laisse me blesser, comme pour me punir de l'aimer. Nos souffles sont courts :
- Soane, tu me fais mal
Elle ralentit le rythme difficilement tandis que je serre les dents. J'ai libérer la bête, et maintenant elle doit l'enfermer en quelques secondes :
- Soane, tu me fais mal...
- Oui...
Ses yeux ne me quittent plus, voyant mes expressions douloureuse, elle réussit à se contrôler, ralentissent d'abord, puis en cessant tout mouvement.
Elle s'allonge à côté de moi, essoufflée :
- Je suis désolée
Je l'embrasse une dernière fois. Comme pour accepter ses excuses. Je ne suis peut-être plus sa sœur, mais je peux être plusieurs choses. Sa Lou, son amie, son lutin.