PROMESA INACHEVÉ || EN RÉÉCRI...

By ShadowxFuyu

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Une nuit. 7 lettres, 2 mots pourtant si simple de la vie de tous les jours. Mais qui pourtant réussi à boul... More

Avant-Propos.
1. Explosion d'émotions.
2. Caméra cachée.
3. Regard inconnu.
4. Senteur vanille.
5. Obsession.
6. 7 lettres, 2 mots.
7. Rumeurs.
8. Perdu.
9. Tout va bien.
10. Bienvenue en enfer.
11. Nothing change, nothing gets better.
12. Curiosité au parfum vanille.
13. Collaboration.
14. Flash-back.
15. Black-out.
16. Oh maman.
18. 1-0.
19. Me debes una, mi Luna.
20. Casino.
Parlons un peu ?

17. Deal.

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By ShadowxFuyu

Je suis de retour, bonne lecture !

____________________________________

Eros.

Le vent soulève ma chevelure sombre alors que mes bottes couinent contre le sol encore humide. L'esprit perdu entre mille et une pensées, je réfléchis à la situation dans laquelle je me suis fourré.

Le message que je lui ai envoyé.

Est-ce que je suis en train de regretter ma connerie ? Pas qu'un peu.

Je ne sais pas ce qui s'est passé dans ma tête quand je lui ai envoyé ce message. Le fait de savoir que je ne la reverrai plus dans les couloirs du lycée, en option art, à cause de la décision complètement insensée de Monsieur Saint-Clair, a peut-être dû désactiver plusieurs nerfs dans mon cerveau pour que j'écrive ce message.

Est-ce que malgré son énorme égo, elle va venir ? J'en doute fort.

Et je ne peux pas m'empêcher d'espérer qu'elle vienne.

La dernière fois que je l'ai vue, elle était dans un état déplorable. Je ne sais pas ce qui s'est passé durant les semaines qui ont suivi l'accident avec Amber, mais j'espère que c'est la dernière fois que je la reverrai dans cet état.

Mon cœur ne le supporterait pas.

Pour éteindre mes pensées stupides, je mets mon casque dans lequel Softcore de The Neighbourhood se joue immédiatement à travers mon casque.

Comme pour me reconnecter au présent, j'observe les veines qui ressortent de mes mains auxquelles plusieurs bagues en argent sont réparties, des constellations tatouées sur le dos de mes mains.

Je craque mes doigts dans le but d'atténuer mes tremblements, qui s'avèrent être un échec complet.

Bordel, ça fait combien de temps que je n'ai pas eu une nuit de sommeil complète ?

Je passe une main dans la poche de mon sweat-shirt gris pour me réchauffer avant de prendre mon paquet, mon autre main dans la poche de mon jogging afin de prendre un briquet.

Tout en continuant de marcher dans les ruelles sombres de Chicago, j'aspire une première taffe.

Lentement, mais sûrement, mes tremblements commencent légèrement à diminuer tandis que la vitesse de mes pensées s'allège drastiquement.

Je relâche le nuage de fumée dans un souffle de plénitude en levant les yeux vers le ciel.

Ça fait du bien, le retour de l'apaisement.

L'esprit apaisé, je laisse les rimes danser dans mon esprit.

Me porteras-tu chance ce soir ?
M'apporteras-tu un peu de ta douceur ?
Malgré ce corps empli de peur ?

--- Décidément, il faut que je revois cette peste pour que mon inspiration revienne, dis-je en soufflant les résidus de la clope de mes poumons.

J'ai peur d'aimer l'effet qu'elle me fait. Parce que...

Le bruit d'une notification me coupe dans mes pensées, mon cœur s'accélère. Dans la précipitation, je jette ma clope encore entamée sur le sol puis l'écrase de mon pied.

Est-ce que c'est un message de sa part ?

Je m'arrête à quelques secondes de me mettre à sourire comme un con tout seul.

J'ai attendu toute la journée pour sa réponse. Et je n'en ai reçu aucune. Chaque notification de l'arrivée d'un message me poussait à déverrouiller mon téléphone sans réfléchir, au point où j'ai failli le casser plusieurs fois dans la précipitation.

Je pince l'arête de mon nez, je suis vraiment désespéré.

Ayant assez perdu de temps à mon goût, j'ouvre la notification.

De Alex le meilleur ami que j'ai jamais eu.

Mes sourcils se froncent alors que je manque de rire. À quel moment il a eu le temps de changer son nom dans mes contacts !

Mes doigts pianotent sur l'écran afin de changer son nom dans mes contacts.

De Alexsombrecouiles :

Mon sucre d'orge ! Tu savais que lorsque deux personnes s'embrassent sur la bouche, ils forment un tuyau d'une trentaine de mètres de long d'un anus à l'autre ??? Genre imagine, tu prends une barre d'une trentaine de mètres et tu fais un cunni...

Je ferme les yeux pour effacer les images que ses mots provoquent dans mon esprit. Comment son cerveau peut penser à ce genre de choses à cette heure ? Il n'a pas de mode off ?

Arrivé dans la ruelle où tout a basculé, je ralentis la cadence.

Pour Alexsombrecouilles :

Ferme ta gueule, tu vas me traumatiser un jour.

Alors que je relève les yeux pour me concentrer sur la ruelle, un voile se superpose devant mes yeux.

Le craquement des branches dû au vent, la façon dont mes entrailles se sont serrées alors que la chair de poule se répandait sur mon épiderme quand j'ai compris que quelque chose n'allait pas, cette odeur aiguë bien caractéristique du sang frais qui circulait dans l'air. Le tueur qui surplombe sa victime.

Je me souviens de tout ça comme si c'était hier.

Je sursaute quand je sens mon téléphone vibré dans ma main.

De Alexsombrecouilles :

Arrête mon sucre d'orge ! Tu vas me dire que toi là, tu ne te l'es jamais prise dans le cul ?

J'éteins mon téléphone et enlève mon casque.

Il me fatigue.

--- Si tu continues de bouger autant, je te jure que t'assomme, chuchote une voix qui se veut grave à mon oreille en enfonçant quelque chose de dur contre mon crâne.

Un sentiment de déjà vue grimpe en flèche en moi alors qu'un sourire insolent me monte aux lèvres. La senteur de son doux parfum vanillé me monte à la tête et me rend déjà accro.

Elle est venue.

Je me retourne, sans me départir de mon plus beau sourire insolent, en levant les mains devant moi, comme si je venais de m'être fait surprendre en délit.

C'est plutôt elle le délit quand elle est aussi enchanteresse.

Malgré le fait que qu'un énorme pull bleu marine l'enveloppe ainsi qu'un jean bleu délavé, déchiré aux genoux. Deux fines boucles encadrent son visage alors que ses cheveux sont attachés, un gloss qui fait briller ses lèvres pulpeuses comme l'un des plus beaux paradis.

Mon paradis.

Sans prévenir, je sens mes joues chauffées face à la tournure de mes pensées et je prie tous les Dieux qui puissent exister au monde pour espérer que la pénombre qui nous entoure ne lui permet pas de voir ce qu'elle provoque chez moi.

Elle se fouterai de ma gueule et je ne l'empêcherais même pas.

Bordel, je ne me souviens même plus de la dernière fois où je me suis mise à rougir de cette façon. Qu'est-ce qui m'arrive ?

--- T'es vraiment un psychopathe pour me ramener à l'endroit où un corps est mort ma parole ! dit-elle, jetant la branche qu'elle tenait sur le sol en regardant la ruelle d'un mauvais œil.

Son aveu me fait soulever les pommettes.

--- Une enquêtrice ne devrait pas avoir peur de revenir sur le lieu du meurtre, dis-je en me moquant ouvertement d'elle.

Elle me toise d'un regard sévère.

--- Toi, déjà, ne me cherche pas. Continue comme ça et je repars !

Je lève les mains en signe de paix.

Peace and love, mon paradis !

--- Je vais me calmer, surtout quand tu me fais honneur de ta présence... Je ne voudrais pas que Madame se sente déjà obligée de partir alors que tu as fait tout ce chemin, dis-je malicieusement en regardant le bout de son nez devenir rouge.

J'ai déjà dit que ces expressions étaient délicieuses à observer ?

Je ne crois pas qu'elle se rend compte de la manière dont ses émotions se reflètent sur son visage si facilement, mais c'est magnifique de voir ses changements d'expression qui me font plus rire qu'autre chose.

C'est jouissif, rafraîchissant.

De voir quelqu'un se laisser emporter autant par ses émotions sans se demander ce que les autres penseront. Si elle a envie de me dire de la fermer, elle me le dira. Si elle est en colère, je le saurai juste en la regardant. Si elle est anxieuse, je n'aurai seulement qu'à regarder son poignet.

Je la regarde, je la vois, elle et personnes d'autres.

--- Ça ne rend pas tout ça excitant, tu trouves ? Deux jeunes étudiants qui ne peuvent pas se supporter, mais qui sont poussés par cette curiosité malsaine afin de trouver un tueur.

Elle ne répond pas tout de suite à ma question, comme si me répondre lui coûtait plus qu'elle ne voudrait.

--- Je me dis toujours : tuer le mal avant qu'il nous tue. Oui, c'est excitant, mais ce n'est pas pour autant que je ne me demande pas, quand est-ce qu'il me retrouvera ? réplique-t-elle en haussant les épaules.

Tuer le mal avant qu'il nous tue.

Ces mots en tête insufflent en moi quelque chose de destructeur.

L'espoir.

--- Hum, ce n'est pas pour autant que ça ne te rend pas sacrément curieuse, affirmai-je en faisant référence à son intrusion dans le bureau de Monsieur Saint-Clair et chez moi.

Elle sourit.

--- Chut, c'est notre secret hein, plaisante-t-elle en mettant une main devant sa bouche tout en me regardant malicieusement.

Je serre les poings pour m'empêcher de sourire davantage. C'est la première fois qu'en ma présence, elle se permet d'être détendue et de me faire des blagues.

J'en veux encore.

Une branche craque, nous faisons sursauter, l'atmosphère joyeuse retombe.

--- Pourquoi tu m'as invitée ici ? Je croyais que tu voulais te faire pardonner ?

Lui jetant un regard, j'accélère la marche avant d'arriver devant une barrière qui mène au hangar de voitures cassées.

Je m'arrête, Hazel observe la barrière puis le hangar d'un mauvais œil.

--- J'y compte bien, affirmai-je en lançant mon sac de sport sur le sol humide et poussiéreux.

Elle écarquille les yeux.

--- En quoi ? Me kidnappant ? Non, parce que cet endroit fout la trouille donc dis-moi pour que je me mette à hurler à l'aide.

Je remonte les pans de mon cargo pour que je sois plus à l'aise avant de poser un genou à terre. Je lève la tête.

--- Wow, t'y vas vite dans les relations, une demande en mariage, plaisante-t-elle nerveusement.

--- Tais-toi et monte sur mes épaules, dis-je en roulant des yeux.

Elle recule d'un pas.

--- Un s'il te plaît ne serrait pas de refus ! Qu'est-ce qu'on va faire bordel ?!

Je ferme les yeux.

--- Je vais me faire pardonner, tu me fais confiance ? Demandai-je.

Elle me regarde comme si je venais de dire que la Terre était plate.

--- Non, claque-t-elle comme si c'était une évidence.

Je grimace. Bon, elle est honnête, c'est déjà ça.

--- Je ferai avec, maintenant monte sur mes épaules, répliquai-je. S'il te plaît, je reprends face à son regard sévère.

Flippante quand elle veut.

Elle murmure quelque chose pour elle-même avant de s'avancer vers moi.

--- Ce n'est pas pour me porter préjudice, mais je suis lourde donc bonne chance, dit-elle en passant une cuisse sur mon épaule puis l'autre.

N'importe quoi.

--- Tu ne pèses même pas le quart de ce que j'ai l'habitude de soulever pour m'échauffer à la salle, accroche-toi, je réponds en posant mes mains sur ses cuisses fermes avant de me lever avec facilité.

Hazel me récompense d'un cri d'exclamation alors que sa main s'agrippe à mes cheveux.

C'était peut-être une mauvaise idée.

--- Ok, donne-moi ta routine tant que t'y est, exclame-t-elle en tambourinant sur mon crâne.

--- Le Lundi pour l'endurance, le Mardi pour les jambes, le Mercredi pour les bras et le dos et le Vendredi c'est pour le sport de combat, finissais-je d'une voix rauque.

--- S'cuse nous The Rock, souffle-t-elle fébrilement.

Dans le silence, je la positionne confortablement sur mes épaules jusqu'au son de son élastique qui claque contre son poignet vienne briser le calme qui nous entoure.

Je grince presque des dents en comprenant que son anxiété prend le dessus.

Concentre-toi, mon étoile.

Comme pour lui donner du courage, sans pouvoir m'arrêter, je caresse doucement ses cuisses, la sensation d'avoir littéralement la tête entre ses jambes pourrait quasiment me faire tourner l'œil, mais je reste fort.

La prise d'Hazel se referme sur mes cheveux au point que je sente ses bagues froides alors que sa respiration s'alourdit. Je me mords la lèvre pour éviter de sortir un son qui pourrait m'incriminer sur mes soudaines intentions envers ma petite bourgeoise.

Il faut que je me concentre, ça ne va plus du tout là.

Elle efface complètement l'objectif que j'avais en tête lorsqu'elle se met à caresser mon cuir chevelu et je pousse un grognement. Avec une énorme concentration, je me rapproche de la barrière, sécurise les pieds d'Hazel avant de la pousser légèrement vers l'avant pour qu'elle se lève.

Avec peine, mais détermination, Hazel grimpe fur et à mesure. Moi, cependant, avec peine et déconcentration, je tente de rester réactif au moindre moment si elle se rate pour que je la rattrape malgré le fait que j'ai une vue incroyable sur son postérieur.

Chef ? Comment ça chef ?

Quand elle atterrit enfin sur le sol de l'autre côté, je respire enfin. Je prends et lui balance mon sac de sport, qu'elle rattrape avec brio avant que je grimpe la barrière à mon tour avec facilité.

--- Comment ça se fait que tu grimpes aussi vite, demande Hazel en me rendant mon sac de sport.

Je lève les épaules.

--- Les mauvaises habitudes ont la vie dure.

Entourée de carcasses de voitures en tout genre, je tente de me créer un chemin entre elles. Nos chaussures claquant contre le sol boueux. L'odeur de pisse et de merde me pousse à couvrir mon nez de ma main, Hazel me regarde avec dégoût.

--- Les hommes et leur pardon, je vous jure, certifie-t-elle en couvrant son nez de son pull.

Arrivée devant l'entrée du hangar, je vérifie que personne n'est à l'intérieur avant de donner un coup de pied à la porte qui s'ouvre tout de suite.

--- Sésame, ouvre-toi, souffle Hazel si bas que je ne l'ai presque pas entendu.

Je tousse face à l'odeur de poussière renfermée avec de tâtonner le mur et de trouver un interrupteur. La lumière jaune nous agresse immédiatement les yeux, je cligne des yeux plusieurs fois avant de m'y habituer. Je m'avance lentement.

Mon corps commence déjà à me démanger quand je vois l'insalubrité du garage, mais je me retiens.

Des énormes carcasses de voitures sont dispersées autour de nous, laissant un énorme vide en forme de cercle. Ce que j'espère être le vent, fait grincer le vieux bois de la bâtisse alors des toiles d'araignée couvre les murs.

Je pose mon sac contre le sol avant de me retourner vers Hazel.

Celle-ci fait tout de suite tache dans ce décor avec sa tenue, les yeux sur chaque recoin de la pièce alors qu'elle semble hésiter de poser un pied à l'intérieur comme si le toit allait s'effondrer sur elle.

--- Euh, je peux savoir en quoi être ici va te permettre d'être pardonné, maintenant, bredouille-t-elle en regardant le plafond avec méfiance.

J'ouvre grand les bras.

--- On va se mettre en duel. On va relâcher toute la pression en se battant.

La vue de ses yeux écarquillés sur moi me donne l'impression d'avoir une deuxième tête.

--- Pourquoi, demande-t-elle en posant son premier pied à l'intérieur.

J'énumère avec mes doigts.

--- De un, comme je te l'ai dit pour retirer toutes ses mauvaises tensions entre nous pour qu'on reparte sur des bonnes bases étant donné notre collaboration. De deux, parce que tu ne sais pas te battre et crois-moi que si un jour il faudra faire face au samurai, soit tu as du bon cardio, donc tu pars loin et vite, soit tu vas devoir te battre pour sauver ta peau.

--- D'abord... grâce à mon père, je sais me battre ! Je ne vois pas ce qui te permet d'affirmer cette connerie !

Un rire secoue ma poitrine.

Bordel, je fais que rigoler avec elle.

--- αστέρι μου (mon étoile), tu étais complètement tétanisé quand je t'ai prise par surprise le soir du meurtre, tu n'as rien fait pour te protéger donc permet moi d'émettre des affirmations !

Elle pousse un grognement.

--- C'était une erreur de parcours, okay ! Je suis bien meilleure que tu le penses, lance-t-elle sur un ton plein de défi.

Je penche la tête sur un côté.

--- J'accepte le pari Hazel, deal ? demandai-je en tendant ma main.

Elle s'avance en observant ma main.

--- Deal, conclut-elle en serrant sa main dans la mienne.

Une décharge électrique se passe entre nos deux mains au point qu'on sépare nos mains avec empressement.

Je ne suis donc pas le seule à l'avoir ressenti.

Je me retourne avant d'enlever mon pull et le déposer sur une chaise, restant avec mon t-shirt noir à compression de Under Amour. Je crois qu'Hazel s'est fait mal grâce au son étranglé qu'elle lâche sauf que quand je me retourne, elle va parfaitement bien et c'est moi qu'elle observe.

Un rictus se joue sur mes lèvres face à l'admiration dans ses yeux.

Je crois que la vue lui plaît.

Quand je n'ai pas cours ou quelque chose à faire, je passe la majeure partie de mon temps à la salle, d'où ma routine bien spécifique. C'est enivrant de surpasser ses limites, de voir son corps se sculpter au fil des séances et la confiance monter en moi. Je ne compte même plus le nombre de femmes ou d'hommes qui m'ont demandé d'être leur coach personnel.

Ou de les baiser, mais je garde ça pour moi.

--- Joder, no sé si quiero ser tu o la camiseta (Putain, je ne sais pas si j'ai envie d'être toi ou ton t-shirt), réplique Hazel en posant son sac sur le sol.

Je passe une main dans mes cheveux en grimaçant.

--- Traduction ?

Elle sourit en coin, comme si mon incompréhension lui plaisait.

--- J'ai dit que tu étais complètement fou d'être à moitié nu alors qu'il fait autant froid.

--- Le froid est dans la tête, dis-je en lui faisant un clin d'œil.

Depuis quand je fais des clins d'œil ? Abattez-moi.

Elle lève les yeux au ciel avant de faire passer son pull par-dessus sa tête. Mon cerveau semble s'être mis en mode off quand mes yeux tombent sur le petit anneau en diamant en or accroché à son nombril qui ressort si bien grâce à sa peau noire. Son t-shirt légèrement remonté sur le ventre, elle l'abaisse.

--- Pourquoi tu me regardes comme ça, demande-t-elle.

Je te regarde comment αστέρι μου ?

--- Dépêche, on doit s'échauffer, répliquai-je en me retournant pour qu'elle évite de voir mon expression de torturé.

Allant au centre de la pièce, je retire mes bagues une à une avant de les mettre dans une poche de mon jogging gris. Hazel me rejoint en grimaçant.

--- Si tu m'avais prévenu, je n'aurais pas mis de pantalon ! Putain...

--- Tu le sais maintenant pour la prochaine fois. Tout d'abord, est-ce que tu m'autorises à te toucher ? Demandai-je en étirant mes bras devant moi.

Hazel qui commence aussi à s'échauffer, me regarde bizarrement.

--- On va juste se battre hein... répond-t-elle doucement.

--- Mes mains vont sûrement déraper à un moment d'inattention, je ne veux pas que tu te sentes gênées ou quoique ce soit. Est-ce que je peux te toucher Hazel ?

Elle semble comprendre que je ne rigole pas avec le consentement. Elle prend quelques secondes pour y réfléchir.

--- Je suis d'accord Eros, répond-elle en se mettant en position de garde.

Je hoche la tête puis sourit en voyant la concentration dégager d'elle. Je me mets en garde à mon tour.

Voyons ce que tu as dans le ventre Hazel.

____________________________

OMG !! Pardonnez-moi population pour mon absence 👽

Le fait de publier m'a tellement MANQUE ! Limite j'ai des plaques tellement j'étais en manque.

Anyywayyss, j'espère que ce chapitre vous as plus ? Surtout le début ? Perso, j'aime pas trop...BREF.

Eros qui commence a réellement sentir une attraction envers notre Women Hazel ? Pardon ? A quel moment ?

Il demande le CONSENTEMENT ? Please 🤚

Je suis ne pas très fière de ce chapitre mais le prochain qui arrive...😵‍💫

M'enfin bref, on se retrouve dans quelques heures pour le chapitre 18 (il est déjà écrit !!), prenez soin de vous ♡♡

N'hésitez pas à like et de laisser des commentaires, c'est très encourageants !

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Fuyu <3

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