Raiser Osore
Je suppose que tu liras ça sur le chemin de l'école, ou peut-être à la récréation - à l'heure des club - peu importe. Hier après t'avoir envoyé la Lettre, j'ai finalement compris ce sentiment qui commençait a grandir en moi, au début je l'ignorait mais j'ai finis pas essayer de le comprendre, et maintenant je l'accepte.
Je ne vais pas tourner autour du pot, mais je sais bien que je ne pourrait pas t'approcher. Alors je vais te le dire dans cette lettre, et le moment venu... Je te le dirais en personne sans sourciller.
Jamais je n'aurait cru que ça m'arriverait, même mes amis l'avaient vu venir.
Je suis un garçon amoureux de la science... Ca tu l'auras déjà compris, quelqu'un qui croit inutile les relations et ce sentiment d'amour envers quelqu'un.
Mais tout ça à changé quand j'ai vu cette fille, quelqu'un qui restait loin et qu'on avait l'interdiction de toucher. N'importe qui proche était frappé, une jeune fille fort, belle, pleine de détermination dans le regarde mais avec une phobie de laquelle j'ai décidé de la sortir.
Cette Montagne de muscles qui à commencé à lire mes lettes sans hésiter et qui doit probablement rougir en lisant ça.
Oui... j'ai commencé a ressentir quelque chose pour toi, et je ne sais pas pourquoi. Mais rien qu'en t'observant lire les lettres et faire ces expressions. Ca me divertissait beaucoup de t'énerver, de voir comment tu rougissais et souriais, je sentais quelque chose de chaud à l'intérieur.
C'est surprenant que je dise ça... Et c'est encore pire a l'écrit.
Je t'aime, Rai
Et je n'arrêterais pas de t'envoyer des lettres, jusqu'à ce que finalement tu sens que je peux m'approcher. Ce jour-là, je te le répèterais, face à face, et peu importe si tu essaye de me frapper, j'accepterai ton coup.
Je t'aiderait à perdre ta phobie... N'aies pas peur des personnes qui s'approchent de toi, de ceux qui ressente de la curiosité quant à comment tu es... De moi te le disant en te regardant dans les yeux.
Alors, Raiser Osore...
N'aies pas peur
En terminant cette Lettre, elle sentit son cœur accélérer et ses joues bruler. Elle était seule dans sa classe, les autres étaient dans leurs clubs.
ce garçon l'aimait pour de vrai ? Il était tomber amoureux d'elle rien qu'en lui envoyant des lettres pour l'aider. Et maintenant, elle ne savait pas quoi faire. Elle voulait vraiment le frapper, s'éloigner, mais...
Qu'est ce qui se passera quand il se déclarera face à elle ?
Elle détourna le regard avec les sourcils froncés et ferma les yeux quelques secondes.
Jusqu'à ce qu'elle entende son beau perroquet arriver par la fenêtre. Elle regarda rapidement vers lui, et cet oiseau la regardait comme si il demandait "Qu'est ce qu'il se passe ?", ça la surpris de la voir, mais c'était normal qu'il lui rende visite.
- Allons dehors, Daru. - Dit-elle alors qu'elle se mit debout -
Il aurait déjà pu faire sa vie avec ceux de son espèce, plusieurs fois elle essayait de lui dire qu'elle irait bien toute seule. Mais le perroquet avait déjà décidé quoi faire, et elle ne faisait que respecter sa décision.
Elle était sur le point de partir, mais son adorable ami à plume lui retira sa capuche, il n'aimait pas la voir comme ç, il aimait voir ses cheveux bleus.
Elle soupira de nouveau et sortit de la classe avec son ami sur son épaule, la lettre était dans son sac. Les yeux fermés et la tête baissée, elle marcha dans les couloirs, contre le mur au cas où quelqu'un venait a passer - elle voulait éviter tout rapprochement - elle était reconnaissante d'avoir cet oiseau... Sa seule famille et elle ne voulait que qu'il soit libre. Elle ne savait pas que Daru était déjà libre et heureux avec sa famille, qui était elle.
Elle ouvrit les yeux et regarda le sol sans s'arrêter de marcher, pensant à la dernière Lettre.
Un garçon bruns, avec des cheveux en forme de légume et amoureux de la science, faible physiquement mais très intelligent.
Quel serait le piège dans les deux derniers indices ?
Elle était complètement perdue, elle ne savait plus quoi faire, elle ne pouvait plus trouver d'autres indices... Elle le sentait. Elle devait réunir celle qu'elle avait et "créer" le garçon. Qui fut la première personne à déclarer son amour pour elle.
Elle ne savait plus ce qu'elle voulait faire...
Elle claqua sa langue contre son palais et juste au même moment, elle passa devant le club de sciences, ce qu'elle ignora. Mais face a elle, venait ce garçon qu'elle cherchait tant à trouver, tout deux dans le même couloir, mais contre le mur, évitant son approchement.
C'était normal... Ils passèrent l'un à côté de l'autre sans se rapprocher. L'albinos aux pointes vertes glissa un regard vers elle, surpris. jamais il ne l'avait vu sans sa capuche de si près.
Il s'arrêta à l'entrée du club et l'observa, il avait envie qu'ils fassent un contacte visuel. Mais au moment où elle se stoppa nette et pensait à se retourner, il rentra rapidement dans le club.
En revanche, la jeune fille regarda étrangement, elle sentait que quelqu'un l'observait et cet étrange garçon attira son attention. Mais il n'y avait rien.
Là, elle remarqua le club...
"Amoureux de la science."
Elle fit un pas et fut choquée, une lumière verte arrivait jusqu'à elle. La dernière chose qu'elle put faire fut serrer la Lettre dans son sc et dire une dernière chose à son ami.
- Sois libre... Daru.
Et ainsi, son corps fut totalement pétrifié, préoccupant l'oiseau, mais aussi... Il comprenait ces paroles, quelque chose lui disait qu'elle allait bien.
Même ainsi, il resta plusieurs minutes sur son épaule, comme la dernière fois qu'ils furent ensemble.
~°~
"Les deux jeunes étaient pétrifiés, luttant pour rester conscients dans cette obscurité qui les maintenaient inerte. L'un comme l'autre, souhaitant pouvoir se réveiller, et attendant toujours leur rencontre...
Cette Lettre était la dernière du Garçon Légume."
~°~
The end
Et voilà la fin de l'histoire.
Personnellement, je l'ai trouvais géniale, qu'est ce que vous en avez pensé ?
A la fin, l'autrice de la version originale de cette histoire à dit faire une "deuxième saison" pour cette histoire appelée "Cartas de la Niña Mamadisima" (Lettres de la Montagne de muscles).