Le crépuscule enveloppe la forêt dans une étreinte dorée, tandis que le chant des oiseaux se mêle au murmure des feuilles caressées par la brise. Mélissa apparaît derrière un arbre, ses cheveux attachés en queue de cheval flottant derrière sa silhouette éclatante. Elle porte une combinaison bleu profond rehaussée d'accents néons, moulante et mettant en valeur son corps athlétique.
— Quelle allure ! s'exclame un passant.
Mélissa, sans perdre son rythme, tourne la tête vers lui avec un sourire.
— Merci ! répond-elle, son visage illuminé par un mélange de fierté et d'enthousiasme. Intrigué, le joggeur s'aligne à son rythme, son intérêt piqué.
— Je n'ai jamais vu une tenue comme la vôtre pour courir, remarque-t-il.
Mélissa tourne son regard vers l'homme, plutôt charmant malgré son short laid.
— C'est normal, une créatrice me l'a envoyée pour que je la teste. Au début, j'étais sceptique, mais une fois portée, j'avais du mal à la retirer tellement elle soutient et compresse mon corps. Chaque mouvement semble amplifié, je me sens légère.
— Vraiment ? demande-t-il, sceptique mais curieux.
— Absolument, insiste-t-elle, esquivant une racine avec une agilité féline.
— Je peux passer des journées avec sans l'enlever, il m'arrive même de dormir avec. En théorie, cela réduit la fatigue musculaire et optimise la circulation.
Maintenant totalement intéressé par la conversation, le joggeur hoche la tête, absorbant chaque mot.
— Et ça ne vous gêne pas ? Je veux dire, la sensation de compression ? Mélissa ralentit un peu, lui accordant plus d'attention.
— Je n'ai jamais ressenti cette gêne, j'ai fait de la danse classique étant petite, cela aide j'imagine. Heureusement que j'ai une faible poitrine.
Ils dépassent un couple qui marche, leurs regards fixés sur Mélissa, impressionnés par sa fluidité et sa vitesse. Mélissa leur adresse un sourire chaleureux?
— Et le regard des autres ?, demande le joggeur, un brin d'amusement dans la voix.
Elle éclate de rire, une cascade sonore qui se mêle à l'air frais de la forêt.
— Je suis influenceuse, cela fait longtemps que je ne prends plus note des avis des autres. Les passants ne me font que des compliments, ils m'abordent pour en savoir plus, comme tu le fais toi. Par contre, sur internet, heureusement que je ne lis pas les commentaires. C'est mon assistante qui s'en charge, elle me dit que c'est la jungle.
— Pourquoi les gens s'en prennent-ils aussi facilement aux femmes sur internet ? s'attriste-t-il.
— Je continue de créer du contenu sans y penser, répond-elle. Le sentier commence à se dégager, révélant la lueur ambrée du soleil couchant.
— Je peux avoir ton Instagram ?, demande-t-il.
— Tu as un QR code sur mon dos, je trouve cette idée géniale.
Le joggeur sort son téléphone, scanne le dos de la jeune femme et s'abonne à son compte.
— Au revoir.
Mélissa accélère, laissant le joggeur derrière avec un sentiment d'admiration et une curiosité nouvellement éveillée pour la combinaison.