Strix Aluco

By glitzbook

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Marius a toujours été premier de classe. Enfin, ça, c'était avant l'arrivée de ce nouvel élève, Isaak. Il dé... More

⚠️TW⚠️
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24

Chapitre 13

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By glitzbook

Coucou, je tiens à rappeler que c'est la première fois que j'écris sur Wattpad, si vous voyez des fautes d'orthographe corrigez moi en commentaire, s'il vous plait.

N'oubliez pas de commenter et de liker.

Bonne lecture !

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J'ouvre les yeux en remarquant qu'il fait toujours nuit dehors. Je prends mon téléphone dans mes mains, l'écran affiche 03 h 07.

Je me suis couché sans avoir mangé, mais bizarrement, je n'ai pas faim.

Je me remémore la veille. Je repense à la porte d'entrée, au sang, tout.

Je n'ai pas envie de sortir voir ce qui se passe, mais je suis obligé. Je suis obligé parce qu'il va falloir que j'appelle la police. Il va falloir que j'appelle la police parce que ce n'est pas normal. Ce n'est pas normal d'entrer dans une maison vide. Une maison vide avec une flaque de sang.

J'ouvre la porte de ma chambre, étrangement, l'atmosphère avait changé. L'atmosphère était différente, elle n'était plus oppressante, elle était calme et pose.

Un détail attire mon attention, les portes des chambres étaient toutes fermées, y compris celle d'Elline. La chambre d'Elline qui était ouverte, comme j'avais pu voir que son téléphone était en charge. Je n'ai pas refermé la porte d'Elline, alors comment pouvait-elle être fermée ? Je n'ai pas envie d'ouvrir la porte de la chambre.

Actuellement, j'étais inquiet, j'avais peur, j'étais terrorisé. Comment la porte de la chambre d'Elline peut-elle être fermée si la porte d'entrée est fermée ? Je me souviens parfaitement d'avoir laissé la chambre d'Elline ouverte et je me rappelle aussi d'avoir fermé la porte d'entrée. Je descends les escaliers pour vérifier que j'avais bien fermé la porte d'entrée. Je ne sais pas si ça doit me rassurer, mais la porte était fermée.

En remontant, je crois apercevoir quelqu'un dans la cuisine. L'altitude de la montagne me faisait peut-être perdre la tête. Un autre aspect qui n'avait pas suscité mon intérêt auparavant m'interpelle. Les volets du salon étaient eux aussi fermés.

À ce moment précis, je commence à douter de ma mémoire, ma mémoire qui ne m'avait jamais fait défaut. Je ne sais plus à qui je dois faire confiance.

Ce qui me perturbe encore plus, c'est la flaque de sang qui avait disparu.

Étais-je donc en train de rêver ?

Est-ce que depuis le début, je ne suis pas endormi ? Est-ce que tout ça est réel ?

En allumant le flash de mon téléphone, je constate qu'elle n'avait pas totalement disparu. Elle avait été nettoyée. Si elle a été nettoyée, ça signifie que tout ce cirque est bien réel. Ce n'est pas mon imagination ou ma peur qui invente tout. Si je n'ai pas nettoyé cette tache de sang, si je n'ai pas fermé les volets et si je n'ai pas fermé la porte d'Elline, cela veut dire que quelqu'un est chez moi ou que quelqu'un est venu ici.

Mon premier réflexe serait d'appeler la police, mais encore une fois, mon instinct me dit de me calmer, de respirer et de remonter.

Je suis devant la chambre d'Elline, je suis calme. J'ai repris ma respiration et je me suis calmé. Je reprends une grande inspiration et j'ouvre la chambre d'Elline. En ouvrant la chambre, je distingue une légère présence. En m'approchant, je vois Elline endormie dans son lit.

Je ressors de sa chambre et je descends. J'ouvre les volets que je n'avais pas fermés. Je sors dehors. Je sors dehors en pleine nuit. J'avais besoin de réfléchir. Seul l'air froid de la nuit pouvait me calmer et m'aider à me concentrer.

Comment Elline pouvait être là, comment peut-elle se trouver dans sa chambre si quelques heures avant elle n'y était pas ? C'est inexplicable. Après de longues minutes dehors, je referme les volets et je remonte devant la chambre d'Elline.

En ouvrant une deuxième fois sa chambre, je remarque qu'elle est toujours là. Elle n'a pas bougé. Je m'approche d'elle. Pour comprendre ce qui se passe, il faut que je la réveille. Je sais qu'elle n'aime pas qu'on la réveille, mais c'est vital : j'ai besoin de savoir ce qui se passe.

Dans l'obscurité de sa chambre, ma main douce secoue l'épaule d'Elline, mais ses paupières semblent scellées par le sommeil. Un soupir de frustration s'échappe de mes lèvres alors que je vois qu'elle résiste encore à l'appel du réveil, s'enfonçant plus profondément dans le monde des rêves.

Au grand mot, les grands moyens, je retire la couette de son corps. J'entends un léger grognement de mécontentement de sa part. Elle prend le bout de la couette et la remet sur elle. En voyant ça, je m'apprêtai à repousser sa couette, mais j'entends un léger mécontentement venant d'Elline.

- Vas te coucher, Marius.

Elle avait chuchoté ces mots assez fort pour que je puisse les entendre, mais je n'étais pas du même avis. Voyant que je ne partais pas, Elline ouvrit difficilement les yeux et s'assit dans son lit pour me faire face.

- Tu veux quoi ?

Comme si ce n'était pas assez clair, le ton de sa voix accentue son agacement.

- Je veux juste des explications.

- Des explications ? Tu ne penses pas que c'est toi qui nous doit des explications, t'as disparu toute l'après-midi ! Heureusement qu'Aliya nous a dit que tu étais parti.

- Parle moins fort, tu vas les réveiller.

- Tu m'as déjà réveillé, alors j'en n'ai rien à faire pour qu'ils se réveillent. Marius, dépêche-toi de me dire ce que tu veux avant de te tuer d'énervement. Tu sais que j'ai du mal à dormir.

- Oui je sais.

- Alors pourquoi tu m'as réveillé ?

Elle n'avait pas crié, mais c'est tout comme. Sa voix était assez forte pour laisser voir son énervement.

- Je veux juste comprendre pourquoi il y avait du sang partout et pourquoi vous aviez tous disparus.

Son regard s'était adouci, elle semblait plus détendue.

- C'est pour ça que tu m'as réveillé ?

- Pour ça, euh, c'est quand même assez important. Fin, je ne sais pas, moi, je ne trouve pas du sang comme ça par hasard. Je ne sais pas toi, mais bon.

- Je me suis coupée alors, on est parti aux urgences. On est parti assez précipitamment parce que ça coulait beaucoup. Et quand on est revenu, tu étais déjà couché. Alors on a nettoyé et on est parti se coucher.

Elle finit sa phrase en agitant sa main gauche. Je n'avais pas remarqué avant, mais elle était recouverte de bandes blanches.

- Et la porte ?

- La porte ?

- Bah, la porte d'entrée n'était pas fermée et puis t'as laissé ton téléphone. Pire, quand je vous ai appelé, vous n'avez pas répondu.

- Pour la porte, on n'a pas dû faire attention. Pour mon téléphone, je t'ai dit qu'on est parti rapidement, alors je ne l'ai pas pris, c'est pareil pour Aliya. Et pour Otto, son téléphone est toujours en silencieux et il est parti avec 20 %, alors il n'a juste pas dû voir ton appel.

- Bah, ça me rassure, mais toi, ça va ?

- Franchement, j'ai connu pire. En plus, je pense que les médocs font toujours effet, mais tu sais ce qui fait mal ?

- Non dis moi.

- Je vais devoir garder ça pour Noël, heureusement que j'ai des gants en satin avec moi.

- Tu m'as fait peur, j'ai cru que tu avais mal quelque part. T'es bête.

- C'est toi qui est bête, maintenant retourne te coucher avant que je change d'avis et que je te tue.

Après cela, je vais me coucher, content de savoir que tout cela est terminé. À présent, je devrais simplement prendre en charge le repas chez Isaak en compagnie de son père.

La lumière matinale pénètre à travers mes paupières fermées, douce et émue. Mon cœur bat toujours avec violence; mes pensées sont toujours perturbées par mes découvertes cette nuit.

Je fais de mon mieux pour rassembler mes pensées et éliminer les traces de ce cauchemar qui demeurent dans les recoins de ma conscience. Progressivement, je me réveille à la réalité, m'éloignant progressivement des ténèbres de la nuit pour accueillir la lumière du jour qui s'éveille. Je respire profondément, ressentant l'air frais de la matinée filler mes poumons, apaisant les derniers vestiges de peur qui m'assaillent.

Les contours de ma chambre sont familiers à mes yeux, chaque détail me rappelant que je suis en sécurité, loin des craintes nocturnes qui hantent mes nuits. Un léger sourire se forme sur mes lèvres, je me souviens d'Isaak. Je me souviens également du dîner qui m'attend avec son père, mais pour le moment, je m'en fiche. Je n'ai qu'une hâte, revoir Isaak.

Je me redresse lentement dans mon lit, je refuse de laisser cette nuit, et mes angoisses dictaient le cours de ma vie. Aujourd'hui, je choisis la lumière, la sérénité, et la promesse d'un nouveau départ. Avec Isaak, je l'espère.

Isaak m'avait donné rendez-vous à 19h chez lui, ce qui signifie qu'il me reste un peu plus de dix heures pour me préparer. Pour ce genre d'événements, je ne me prépare pas généralement. Je préfère y aller comme je suis. Avec un jean et un pull. Mais cette fois, c'est différent. C'est différent parce que je vais chez Isaak. C'est aussi différent parce que le père d'Isaak sera là. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne sens pas le père d'Isaak. Son père est bizarre, il dégage quelque chose d'étrange. Quelque chose de dérangeant. Encore une fois, j'étais le premier réveillé. Cette fois, je comprends, la veille avait dû être fatigante. L'hôpital le plus proche est à une heure.

Je me prends une tasse de café et je m'assois sur le sofa. Je réfléchis.

Je réfléchis : où est-ce que j'ai pu voir le père d'Isaak ?

Je sais que je l'ai déjà vu quelque part. Pareil pour Isaak. Avant cette année, j'étais sûr de l'avoir déjà croiser quelque part. Peut-être que c'est le cas. Peut-être que je l'ai déjà vu.

Je sais déjà que cette histoire va perturber mon sommeil pour les nuits à venir. C'est toujours la même histoire. Tant que je n'ai pas la réponse à ma question, je n'arrive pas à trouver le sommeil.

Lors du déjeuner, j'avais demandé à Otto de m'emmener. Elline s'était sentie offusquée de ne pas avoir été invitée.

C'est seulement dans sa chambre que je lui ai expliqué pourquoi elle n'avait pas été invitée.

On avait passé l'après-midi à me préparer. Ou plutôt, Elline avait passé l'après-midi à me préparer. Je pense que c'est quelque chose de très spécifique chez Elline. Elle peut passer tout son temps à se préparer ou à préparer quelqu'un.

Otto et moi étions partis pour 18 h. Otto avait prédit une heure de route et il avait raison.

Isaak ne rigolait pas quand il m'avait décrit sa maison. Sa maison est immense. Les branches des arbres aux alentours, chargées de neige, s'inclinent gracieusement vers la villa, comme pour lui offrir leur protection. De là où nous étions, nous pouvions apercevoir le jardin. Le jardin autrefois luxueux est maintenant endormi sous son épais manteau blanc, ses allées pavées disparaissant sous la neige. Seuls quelques oiseaux courageux osent braver le froid pour picorer les graines dispersées parmi les buissons enneigés.

- C'est là qu'il habite ?

- Je crois bien que oui.

- Et bah, on n'a pas tous les mêmes moyens.

J'aurais pu répondre à mon frère que ce n'est que sa maison de vacances, mais je préfère me taire. D'un côté, je comprends la réaction de mon frère, la maison d'Isaak était vraiment majestueuse.

Il n'y avait aucune maison aux alentours. Je n'ose même pas imaginer l'entretien qu'il doit y avoir. Pour une maison de vacances, elle est drôlement bien entretenue. Mon frère me laisse ici, il n'oublie pas de me rappeler de l'appeler si j'ai un problème. Cette fois, je ne vois pas comment il pourrait être là assez rapidement. Je salue mon frère et attends qu'il soit totalement parti pour avancer.

J'observe encore un peu la devanture de cette villa. Cet endroit était chargé d'histoire. Je toque sur cette porte en bois. Même la porte semblait avoir une histoire.

Une jeune fille m'ouvre la porte. Elle semblait avoir le même âge qu'Issak, mais pour autant, elle ne lui ressemblait pas. Elle me regarde pendant de longues secondes. Elle essaye surement de savoir ce que je faisais là.

Elle allait me parler, mais au même moment, la voix d'Issak se fit entendre.

- Juliette ! Je t'avais dit de ne pas ouvrir la porte.

- Mais Papa a dit que je pouvais !

J'ai l'impression de ne pas être à ma place. J'ai l'impression d'interrompre une discussion entre frères et sœurs. Après un court instant, Isaak est arrivé devant la porte d'entrée.

- Dégage !

- Mais...

-Juliette, je t'ai dit quoi.

Elle part en levant les yeux au ciel. Isaak m'invite à entrer et s'excuse pour le comportement de sa sœur.

- Je suis vraiment désolé pour ça, elle est vraiment insupportable des fois.

- Ce n'est pas grave, je ne savais pas que tu avais une jumelle.

- Une jumelle ?

- C'est pas ta sœur ?

- Ah Juliette, c'est ma petite sœur. Tu trouves qu'on se ressemble ?

- Non, mais vous avez le même père et vous aviez l'air d'avoir le même âge.

- On a trois ans d'écart.

- Comment ?

Je refuse de croire qu'ils ont trois ans d'écart. Elle ne fait pas son âge. Isaak semble amusé de ma réaction. Il se retient de rire par politesse, mais je vois qu'il a envie de rigoler.

- T'inquiètes pas, tu n'es pas le premier à avoir cette réaction.

- T'as sœur a 12 ans ?

- Oui, je sais, on lui en donne deux de plus faciles. Mais c'est juste en apparence. Elle agit encore comme une enfant.

- C'est vrai qu'elle s'habille plus comme Elline.

- Oui, je sais, mais mon père la laisse faire. Il dit qu'elle imite ma mère.

Nous avançons jusqu'à la salle à manger, il s'arrête et me tire vers un endroit plus éloigné.

- OK, ne parle pas à mon père s'il ne te parle pas, et s'il te parle, ne le tutoie pas. La dernière personne à l'avoir tutoyé sans son accord a mal fini.

- Tu sais, Isaak, je n'allais pas tutoyer ton père.

- Je me doute, mais je préfère être prévoyant. Mon père est comment dire...

Il marque un temps d'arrêt, il réfléchit à un mot qui pourrait correspondre à son père.

- Spécial, il est spécial. Mais si tu tiens bien et que tu es bien élevé, ça va aller.

Je ne sais pas comment interpréter les paroles d'Isaak. En tout cas, ça ne me rassure pas sur le portrait que je dresse de son père.

Koyla Elsdon, Qui êtes-vous ?

Il ouvre les grandes portes qui nous permettent d'accéder à la salle à manger. Une grande table avec plusieurs invités était là.

Quand nous entrons dans la salle, tout le monde se lève. Isaak me fait signe de le suivre. Quelques places étaient encore vides.

Il s'assoit et tapote la chaise à côté de lui. Il s'approche de mon oreille et commence à me chuchoter le déroulé de la soirée.

- En face de toi, il y aura Maria, ma petite cousine. À côté d'elle, il y aura ma sœur, Juliette. Et en bout de table, mon père. Quand il entrera, il faudra que tu te lèves. Après ça, le repas pourra commencer. J'espère que t'aimes les fruits de mer.

Il s'arrête de parler et me regarde avec insistance, je comprends alors qu'il attend ma réponse.

- Je ne suis pas difficile en nourriture, les fruits de mer, ça me convient, ne t'inquiète pas pour ça.

- Tu penses supporter la vodka ?

- On va boire de la vodka toute la soirée ?

- Non, mais mon père aime bien commencer chaque repas avec de la vodka. Mais tu n'es pas obligé, tu n'es même pas obligé de boire. Par exemple, Juliette et Maria ne boivent pas de la soirée.

- Isaak parle du principe que je vais prendre comme toi.

- OK, bon, passons, le repas devrait se finir vers 23 h si tout se passe bien. Rappelle-toi bien de ne pas parler si on ne te parle pas et c'est normal si on te regarde. Ici tout le monde se connaît, alors quand il y a un nouveau, c'est toujours un peu comme la nouvelle bête de foire.

- Une bête de foire ?

- Mais t'inquiète pas, ils ont vu que tu étais arrivé avec moi, alors ils ne t'embêteront pas.

Les personnes qui manquaient étaient toutes arrivées, il ne manquait que Koyla, Juliette et Maria. On continue de parler jusqu'à ce que les portes s'ouvrent sur Juliette et je suppose que Maria arrive accompagnée de Koyla pas très loin derrière elle.

J'avais l'impression d'être une brebis dans un enclos rempli de loups. Maintenant, je vois la ressemblance avec son père.

Juliette avait le même regard. Un regard terrifiant.

La salle était calme. Personne ne parle. Il n'y avait pas de bruit. Juliette continue de me regarder jusqu'à ce que les serveurs fassent leur entrée.

Le reste du repas s'était fait dans le bruit. Koyla menait les discussions dans cette salle remplie d'entrepreneurs.

À plusieurs reprises, Isaak avait posé sa main sur ma cuisse.

Pendant le repas, j'avais pu entendre autant de français que de russe. Leur russe était d'ailleurs beaucoup plus naturel que le mien, même en ayant des grands parents russes. Quand les dernières assiettes furent débarrassées, Isaak m'invite à me lever et à le suivre.

- Tu vois que t'es encore en vie.

- Oui, parce que ton père ne m'a pas parlé.

Il rigole, il rigole pendant longtemps. Je n'ai rien dit de drôle, je ne vois pas ce qui le fait tant rire.

Soit il est vraiment fatigué, soit il est complètement bourré.

Pourtant, je ne l'ai pas vraiment vu boire dans la soirée. Après, je dois avouer que le shot de vodka était fort. C'est d'ailleurs pour ça qu'après je suis passé à l'eau.

Il attrape ma main et me dirige vers l'étage. On était seul. Tout le monde était encore dans la salle à manger. Il ouvre une porte qui laisse accéder à un petit salon. J'essaye de comprendre ce qu'on fait là, mais je ne vois pas.

Je cherche son regard pour comprendre ce que cela signifie. J'arrive enfin à voir ses yeux.

Ses yeux brûlaient d'une intensité dévorante, faisant monter en moi un torrent d'émotions incontrôlables. Un sourire en coin s'est dessiné sur ses lèvres, un défi lancé à mon audace.

Il s'est rapproché, nos corps vibrent d'une tension palpable, comme deux aimants attirés par une force irrésistible.

Nos mains se sont cherchées de plus en plus, se rejoignant dans un élan de désir intense. Les étincelles ont éclaté lorsque nos peaux se sont touchées, provoquant en moi un feu dévorant.

Sa chaleur enveloppait mon visage tandis que nos lèvres se touchaient, avant de se fondre dans un baiser ardent. Je me sentais consumé par la chaleur de son étreinte, envoûté par le goût sucré de ses lèvres.

Chaque caresse, chaque soupir, chaque mouvement de nos corps enlacés alimentait le feu qui rugissait entre nous, nous consumant dans une passion dévorante.

Dans cet instant de folie, je me suis senti vivant, transporté par la passion dévorante qui nous unissait, corps et âme.

Alors que nos cœurs battaient à l'unisson dans l'intimité de cette pièce à l'éclairage tamisé, un murmure lointain brisa soudain le silence envoûtant qui nous enveloppait.

Des pas résonnaient dans le couloir, se rapprochant inexorablement de la porte derrière laquelle nous nous étions réfugiés.

Un frisson de surprise parcourut nos échelles alors que nous nous séparions, nos visages encore empreints de la passion brûlante de nos étreintes.

Dans la pénombre, nos regards se croisèrent, partageant à la fois l'excitation de notre intimité interrompue et l'anxiété de cette intrusion inattendue.

Les pas se firent plus proches, plus distincts, et bientôt la porte s'ouvrit, révélant les ombres mouvantes des passants qui nous avaient interrompus.

Je fis un pas en arrière, m'éloignant d'Isaak, tandis que la lumière extérieure inondait la pièce, dissipant l'intimité qui nous avait enveloppés.

- Isaak, papa veut te parler, et toi aussi, Marius, donc dépêchez-vous.

Elle repart en fermant la porte derrière elle.

- Bah, là, on est dans le beau drap. Si mon père veut nous parler, ce n'est pas bon signe.

On avance jusqu'aux escaliers où Koyla nous attend.

- Dis-moi, Marius, tu rentres chez toi bientôt ?

- Je n'ai pas encore prévenu mon frère, alors je devrais rentrer d'ici une heure.

- Ce n'est pas la peine, Isaak indique une chambre à Marius. Nous avons bien assez de chambres pour que tu puisses rester dormir.

- Vous avez fini de nous parler, Père ?

- Oui, vous pouvez repartir.

On repart dans le petit salon et Isaak s'allonge d'épuisement sur le sofa.

- Alors là, je sais pas comment on a fait mais on a géré. J'ai cru que mon père allait me tuer.

- Je vais prévenir mon frère que je reste ici. Je suis fatigué, tu ne veux pas montrer là où je vais dormir, s'il te plait.

- Tu veux savoir où tu vas dormir ?

- Oui.

- Dans mes bras.

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Voilà la fin du chapitre ,j'espère qu'il vous a plu. J'aimerai bien votre avis.

Je me suis sentie inspirée pour écrire le chapitre. J'ai écrit plus de 3500 mots...

Je suis enfin en vacances !

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Comme je suis en vacances je vais essayer de poster le mercredi aussi mais je suis pas sûre. En tout cas à la prochaine !!!

💖

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