je me retire, le laissant avec son sexe en demi-érection. un silence s'installe dans la chambre alors que je m'allonge sur le lit, exténuée.
mon corps est lourd de satisfaction, chaque muscle encore tremblant de l'intensité de notre ébat. la fraîcheur des draps contre ma peau nue est apaisante, et je ferme les yeux un instant, savourant cette sensation de calme après la tempête. simeon s'approche de moi et me prend dans ses bras, mon dos contre son torse. son souffle chaud effleure mon oreille et il me demande doucement...
simeon : - je t'ai pas trop fait mal ?
je souris et secoue la tête.
moi : - non, t'inquiète pas. merci de pas m'avoir brusquée et d'avoir été respectueux.
simeon : - normal, il murmure en déposant un baiser sur ma joue. il redresse ensuite la tête pour me regarder. tu veux rester dormir ici au môtel ?
je soupire légèrement, regrettant un peu de pas pouvoir rester.
moi : - je peux pas. j'ai pas averti les filles.
il acquiesce doucement.
simeon : - d'accord. mais reste encore un moment comme ça, d'accord ? après, je te déposerai à ton hôtel.
un sourire rieur éclaire mon visage.
moi : - d'accord, mais je veux au moins porter quelque chose.
il rit et acquiesce. je descends du lit, faisant le tour pour récupérer mon peignoir pendant que simeon me suit du regard. je fais pas attention et me dirige vers la baie vitrée.
simeon : - fais attention de pas te reprendre la baie vitrée, il plaisante.
je me retourne pour lui lancer un regard réprobateur.
moi : - c'est pas drôle.
mais il est déjà en train de se tordre de rire. j'ouvre la baie vitrée en levant les yeux au ciel, puis me dirige vers les vêtements de simeon au bord de la piscine. je laisse le peignoir glisser de mes épaules et enfile son t-shirt. c'est grand et confortable, et l'odeur de simeon imprègne le tissu. je ramasse le peignoir et retourne à la chambre. en revenant, simeon m'observe, la tête appuyée sur sa main, un sourire joueur aux lèvres.
simeon : - comment je vais faire pour mon t-shirt, hein ? j'avais pas prévu de vêtements de rechange.
je ris doucement et réplique...
moi : - ça te servira de leçon. ne jamais préparer les choses à la dernière minute.
il fait une grimace, mimant la douleur.
simeon : - ouch, ça fait mal.
je dépose le peignoir et son pantalon sur le fauteuil à côté de ma table de nuit.
moi : - tu l'as bien cherché, je dis en souriant.
il se redresse légèrement, les yeux pétillants de malice.
simeon : - tu sais, tu es vraiment magnifique dans mon t-shirt. peut-être que je devrais te laisser le garder.
je hausse un sourcil, amusée.
moi : - et toi, tu comptes rentrer comment sans
t-shirt ?
simeon : - je trouverai bien une solution, il dit en haussant les épaules. mais pour l'instant, je préfère profiter de cette vue. ses yeux me parcourent de haut en bas, son regard brûlant de désir.
je sens l'embarras me montait au visage sous son regard intense.
moi : - flatteur, je murmure en m'approchant de lui.
je remonte dans le lit pour venir le dorloter. la tête de simeon repose sur ma poitrine, son souffle chaud caressant ma peau. il lâche un grand soupir de détente. je commence à lui caresser les cheveux, sentant la douceur de ses mèches glisser entre mes doigts. ses cheveux noirs, luisants comme les plumes d'un corbeau, contrastent avec ma peau. chaque mouvement est lent, presque hypnotique, et je sens peu à peu la tension quitter son corps. ses épaules s'affaissent, son souffle devient plus régulier. après un moment, je sens son corps devenir plus lourd contre le mien. ses bras, initialement enroulés autour de ma taille, se relâchent, et il tombe doucement dans le sommeil, bercé par ma respiration et par les caresses dans ses cheveux. il a l'air si paisible, vulnérable même, dans ce moment d'abandon. une chaleur douce m'envahit, mélange de tendresse et de satisfaction. je l'observe encore quelques instants, mon cœur se gonfle d'une tendresse inattendue. j'aurais jamais imaginé me sentir si proche de quelqu'un en si peu de temps. finalement, je me décide à bouger lentement, pour ne pas le réveiller. j'étire mon bras pour éteindre la lumière, baignant la chambre dans une douce pénombre. en fermant les yeux, je laisse les émotions de cette soirée se dissiper doucement, emportées par la fatigue et la tranquillité de l'instant. la sensation de ses cheveux sous mes doigts, la chaleur de son corps contre le mien. je m'abandonne à mon tour au sommeil.
~
je sais pas quelle heure il est quand je me réveille, mais en passant ma main à côté de moi, je sens que simeon n'est plus là. la lumière du jour m'éblouit les yeux, et je papillonne des paupières pour m'habituer à la lumière. je me redresse lentement sur le lit. le silence de la chambre contraste avec l'agitation d'hier. les draps sont légèrement froissés. la place de simeon, à côté de moi, est vide, mais je peux encore sentir la chaleur résiduelle de son corps imprégnée dans le matelas. je laisse mes doigts glisser sur ce vide, ressentant un mélange de nostalgie et de calme. je me lève doucement, sentant la fraîcheur du sol sous mes pieds nus. chaque pas me rapproche de la baie vitrée, où la lumière du matin inonde la pièce d'une lueur dorée. en atteignant la vitre, je prends une profonde inspiration et ouvre les rideaux pour laisser entrer pleinement la lumière du jour. le paysage qui s'offre à moi est à couper le souffle. les collines grecques, parsemées de maisons blanchies à la chaux, se dessinent sous le soleil éclatant. la mer, d'un bleu profond, scintille au loin. les palmiers se balancent doucement au gré du vent. je m'appuie contre la baie vitrée, laissant mes pensées vagabonder. la beauté de ce lieu, combinée aux souvenirs de la nuit précédente, me donne un sentiment de bonheur que j'ai pas ressenti depuis longtemps. je ferme les yeux un instant, savourant la chaleur du soleil sur ma peau. où est simeon ? la question flotte dans ma tête, mais elle est pas urgente. je me laisse envahir par la tranquillité du moment. en rouvrant les yeux, je prends une dernière inspiration avant de décider de chercher simeon.