Sous haute tension

By SheChro

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Quand la tension surgit dans une relation elle peut tout faire voler en éclat comme faire battre deux cœurs à... More

Prologue
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By SheChro

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KAYLA

En plus de me suivre, je venais de me prendre un coup de stress. Il était vachement reconnaissable et je ne voulais absolument pas tomber sur un fan ou quoi que ce soit.

À la cité ok on ne t'a pas reconnu, et encore parce que tu prends un chemin que presque personne ne prend. Tes entrées et tes sorties sont à l'arrière du bâtiment là où c'est plus calme et très peu fréquenté qu'à l'avant.

Mais là, nous sommes dans un centre commercial bondé de monde, et même s'il incliner sa tête pour qu'on ne puisse pas trop voir son visage, tu savais qui c'était.

Cependant, je ne pouvais pas le nier que je l'avais un peu maté, surtout dans le van quand personne ne parlait au tout début.

À chaque fois que je le voyais même quand il m'agacer, dès le début je ne pouvais pas détacher mon regard à moins de 3 secondes en discrétion.

Il est détestable mais qu'est-ce qu'il est canon, ça me tue de l'avouer à ce stade. J'ai l'impression d'être lunatique sur son opinion mais c'est réel, et son style, comme ma mère lui avait dit c'est vachement beau.

Il a un look impeccable en rajoutant sa touche personnelle comme il l'a dit. Il fait attention aux détails de sa tenue jusqu'aux accessoires.

Surtout les choix de ses bagues argentées aux doigts, il en porte : à l'index et à l'annulaire de la main gauche. De la main droite il en a une à l'auriculaire, en bleu saphir. C'est terriblement sexy.

Il a une élégance qui pousse à le reluquer quand il passe à côté en plus de son aura.

Ce n'est vraiment pas pour rien qu'il a fait la une pendant une année pour ces divers looks dans la mode. Il a vraiment du style c'est plaisant à regarder, avec ses tatouages en plus qui rend le tout encore plus attrayant.

Oui, j'ai dit que je l'avais un peu maté en discrétion, mais en 3 secondes on voit tous les détails, hein.

C'est ça Kayla, rassure-toi comme tu le peux. Tu l'as quand même maté.

Je secoue légèrement la tête pour effacer ses pensées soudaines. Je commencer à partir dans un délire farfelu, je me reprends immédiatement.

Il me regarder d'un sourcil hausser.

- Keyron : ce n'est pas ce que tu voulais prendre ?

Je l'ignore, en lui tournant le dos.

- Keyron : même pas un merci ?

Je l'ignore une fois de plus.

- Keyron : j'ai failli me perdre en plus.

Je regarde ma liste, je vois qu'il me rester 2 choses et après c'était fini dont le lait et le yaourt pour les filles.

- Keyron : il te manque quoi ?

Je m'arrête net, je me tourne vers lui.

- je n'ai pas besoin de toi, tu peux rentrer chez toi. En plus c'est trop risquer, toi-même tout à l'heure tu m'as dit que tu ne venais pas parce que tu n'avais rien pour passer à l'anonymat. Et là tu viens en plus sans ton blouson. Tu fuis la célébrité mais tu te montres au calme.

- Keyron : déjà ta mère elle nous attends tous les deux, donc nous allons rentrer ensemble. Et tu n'as pas besoin de me faire un rappel je suis au courant. J'avais chaud et je n'allais pas te laisser toute seule.

- tu pouvais sortir et rester aux alentours de ton van. Et pour ma mère, je lui dirais que tu as eu un imprévu, donc ce n'est pas un problème. Ensuite, j'ai déjà fait des courses toute seule, c'est n'est pas aujourd'hui que je vais galérer.

Je feins d'avancer sans le laisser répliquer mais je sens mon corps se retourner à la seconde. Je grogne fortement que deux, trois têtes ce tourne vers nous.

Il incline encore plus sa tête vers moi... son odeur. Ce mélange boisé et ambré, merde ! Il venait de changer de parfum.

Dans le van je fermer les yeux pour ne pas en faire une fixette davantage sur cette senteur enivrante et captivante, mais là c'était plus fort que moi... putain, Kayla !

Je grimace de honte, je suis vraiment sérieuse là ?

Depuis quand je fais attention à ça ? Je m'en fou complètement s'il a changé de parfum.

Je reviens vite à la réalité, je devais en placer une et maintenant !

- en réalité, pourquoi tu m'as suivi ? Ne me sors pas parce que tu avais chaud, aujourd'hui il ne fait pas aussi chaud que d'habitude.

- Keyron : j'aime pas rester enfermé longtemps quelque part. Même en période d'hiver, pour dire.

Il se redresse quand il voit que les regards ne sont plus sur nous. Je suis son regard et je reviens sur lui.

- c'est pourtant toi qui t'es proposé de rester dans le van pour ta couverture. Alors que tu pouvais ne rien dire je l'avais compris.

- Keyron : c'est vrai, mais je te l'avais dit pour que tu comprennes qu'on avait besoin de redescendre de nos émotions chacun de notre côté.

- qui t'a dit que j'étais redescendu ?

- Keyron : tu ne m'aurais pas répondu.

Je ne riposte pas, je poursuis mon chemin et je trouve le rayon lait. Je sentais sa présence derrière moi et je jeter des coups d'œil à chaque pas que je faisais pour voir si personne nous regarder, l'angoisse.

Dieu merci qu'on était venue dans une heure creuse, parce que le monde qu'il y'a habituellement dans ce centre commercial, et surtout que c'est un mec qui sait se montrer discret, je l'avais confirmé. Mais ce n'est pas pour autant que c'est vide et que personne ne peut le reconnaître.

- Keyron : c'est bon, ton frère ne soupçonne rien.

Je croise son regard, avant de faire comme si je chercher quoi prendre sur la liste, alors que je l'ai lu dans tous les sens et que je sais quoi prendre.

- tu as une fois de plus réglé l'histoire par ton jeu d'acteur ?

- Keyron : non, j'en n'ai pas eu besoin. Je lui ai dit que j'étais à côté d'un couple et que je t'avais en plus perdu de vue, d'où mes hésitations au téléphone.

Je le regarde.

- et la question dont tu devais lui poser ?

- Keyron : je lui ai posé la question, mais ça concernait autre chose.

- c'est passé comme une lettre à la poste.

- Keyron : à priori.

- je n'y crois pas une seule seconde, mais si mon frère a gobé ça. Tant mieux.

À peine avoir fini ma phrase en lui tournant le dos que mon corps fait un tour sur lui-même et je me retrouve en face de lui pour la deuxième fois.

- Keyron : on recommence tout à zéro ?

Je le dévisage d'un air étrange et méfiant.

- c'est une blague ? Où sont les caméras ? dis-je en regardant dans les alentours.

- Keyron : je suis sérieux.

On s'observe pendant un moment, je vois qu'il est sérieux. Je devais dire les choses clairement, je devais cesser ce jeu qui venais de naître entre nous.

- écoute... ce n'est pas parce que là je te réponds qu'on doit forcément tout recommencer à zéro. Nous sommes dans un lieu public, et pour qui tu es, je m'empêche de te répondre salement pour éviter une foule involontaire.

Une autre personne nous jette un regard ce qui me fait baisser le ton.

- je te déteste et tu me déteste. On a en plus vachement était clair tout à l'heure dans le van. Nous deux ça ne passera jamais, je ne peux pas te voir en nature peinture. Et là, je suis même étonné de la patience dont je fais preuve. Donc, on finit les courses et tu me dépose chez moi. Et toi et moi on ne se parlera plus jamais.

J'observe sa réaction, il était calme on ne se lâcher pas du regard. Je le sentais derrière ses lunettes teintées. D'un coup il brise le contact visuel pour regarder autour de nous, il fait un pas en arrière.

- Keyron : c'est très clair. C'était une idée absurde que j'ai eu en étant au téléphone avec ton frère, puisqu'il voulait faire un barbecue cette semaine. Donc je m'étais dit pour lui, pourquoi pas apaiser les tensions entre nous, on aurait enterré la hache de guerre. Mais tu as raison, ça serait hypocrite, on se déteste.

- exactement.

- Keyron : bref. Je t'attends dans le van.

Il part directement sans me laisser le temps de réagir.

Je rêve où il a dit qu'il voulait enterrer la hache de guerre ? Après tout ce qui s'est passé et les mots qu'on a échangés.

Il pense qu'en un appel et avoir pris du recul de je ne sais combien de mètres, on allait faire comme s'il n'y avait jamais eu de l'animosité entre nous ?

C'est mort.

Il s'est montré très méchant avec moi pour qu'on puisse recommencer tout à zéro comme il l'a dit ? C'est doublement mort.

Je hoche les épaules d'une nonchalance et je pars prendre le yaourt des filles. Je préfère ne même pas y pensais à la connerie qu'il venait de me dire.

Cependant, Kylian voulait faire un barbecue ? Je n'étais pas du tout au courant. Je l'appellerai au retour.

Je me dirige vers les caisses, ça vient à mon tour 5 minutes après et je paye tout. Je sors avec le caddie jusqu'à arriver dans le parking.

Je vois le chauffeur qui viens à mon aide, super, l'autre zéro aide. Mais d'un côté c'est mieux comme ça. On dépose tout dans le van, il m'ouvre la portière je monte sans lui jeter un regard.

Le chauffeur monte à son tour et il démarre.

Pendant tout le trajet on entendait seulement la musique qui retentissait dans l'habitacle. Il avait tout simplement fermé les yeux et moi de mon côté, je répondais dans le groupe. Je parlais aussi avec Ashley, je lui disais d'attendre que je lui raconte tout ce qui s'était passé.

Le van s'immobilise, la portière s'ouvre. Je descends en remerciant le chauffeur de m'aider et on part prendre les sacs dans le coffre.

Je vois Kylian arriver de loin jusqu'à atteindre notre niveau.

- Kylian : ah ouais, maman n'a pas déconner. Merci Keyron de t'être proposer. Kenzo il rentre tard en plus finalement.

- Keyron : c'est normal.

- Kylian : ça va, toi ? me dit-il.

- oui.

Je prends deux sacs pas trop lourds et je trace directement à la maison. On aurait pu appeler les jeunes de la cité pour venir nous aider mais on ne va pas le faire à cause de l'autre. Je les laisse se démerder et je sais qu'ils vont trouver une solution pour tout ramener.

Arriver dans le bâtiment j'appelle l'ascenseur et je vois Jordan le frère d'Ashley approcher.

- Jordan : tu dates, toi. Tu vas bien ?

- c'est toi qui dates, ouais ! Ça va et toi ?

- Jordan : ouais ça va. Mais c'est toi qu'on ne voit plus dans la cité.

- bon, j'avoue je suis revenu des vacances c'est pour ça.

- Jordan : ouais et parce que tu es puni aussi. T'a dû faire une grosse connerie pour être puni à 1 semaine de la rentrée.

- hey ! J'avais oublié à quel point les nouvelles aller vite ici.

- Jordan : c'est Kylian qui me l'a dit. J'avais demandé de tes nouvelles, mais il ne m'a pas dit pourquoi tu étais puni.

- c'était sûr. Jamais Ashley, elle me trahira. Et laisse tomber, j'ai fait une grosse bêtise et je ne veux plus en parler.

- Jordan : [rire]. D'ailleurs, elle rentre dans 2 jours.

- déjà ?

- Jordan : la rentrée c'est ce lundi, il faut qu'elle rentre.

- ah oui, c'est vrai.

- Jordan : tu croyais que la rentrée c'était quel jour ?

- je savais que c'était là mais pas dans 5 jours.

- Jordan : toi, vraiment.

Je ris face à son expression dépitée. J'aime trop l'embêter.

- Jordan : tu viens au barbecue vendredi ?

- il faudrait déjà que la personne concernée puisse m'inviter pour commencer. Et je suis privé de sortie, donc c'est mort.

- Jordan : ta mère elle dira oui, c'est chez ton frère.

- tu connais ma mère.

- Jordan : t'inquiète, je parlerai à tantine.

- essaye, hein.

- Jordan : t'inquiète.

L'information sur le barbecue fait un tour dans ma tête.

- mais attends, comment ça chez mon frère le barbecue ? Je pensais qu'il le ferait dans un parc ou un truc du genre.

- Jordan : bah ouais c'est chez ton frère. T'a oublié qu'il avait eu son appartement et qu'il a un balcon, ou quoi ?

- je n'étais même pas au courant.

- Jordan : orh, mais déjà, t'a déjà vue son appartement ?

- non.

- Jordan : tu attends quoi ?

- on était en guerre récemment.

- Jordan : vous deux je ne vous calcule même plus. Créer votre salle de sport, comme ça s'il y'a fight, let's go, hein.

- n'importe quoi.

On rit.

- Jordan : non, sérieusement on a déjà parler toi et moi. Je ne vais pas te refaire la morale. Ton frère aussi il le sait. Vous êtes du même sang et se déchirer comme ça, c'est nul. Mais vous connaissez déjà mes pensées.

Je hoche la tête, il nous a tellement repris que le pauvre ça l'a fatigué.

- Jordan : popopo ! Keyron dans la maison !

On les voit arriver, ils s'avancent vers nous jusqu'à l'ascenseur. Ils avaient pris un mini caddie qui traîner dans la cité, ils avaient tout mis à l'intérieur.

- Keyron : ça va ?

- Jordan : ouais et toi ?

- Keyron : ça va.

- Jordan : donc toi t'es là ça fait un moment et genre je suis au courant que maintenant ?

- Keyron : on t'envoie des messages tu ne réponds pas, ce n'est plus mon problème, là.

- Jordan : je rigole, mon téléphone il était mort laisse tomber.

- Keyron : pourquoi ?

- Jordan : je l'ai fait tomber dans la piscine comme un gros con.

- Kylian : il faut voir maintenant comment il s'en est rendue compte 10 ans plus tard.

- Keyron : mais déjà comment ça tu nage avec ton téléphone ?

- Jordan : laisse tomber, j'avais oublié qu'il était dans ma poche. Il fallait me voir nager le crawl, j'étais tellement à fond, en plus.

On rit en chœur, Jordan il est trop drôle sans forcer. Ashley elle en a tellement marre de lui.

- Kylian : venais on monte avant que sa crie dans nos oreilles parce que Keyron est là. Déjà que je ne sais pas comment tu as fait pour passer inaperçu aujourd'hui.

- Jordan : de fou ! Tu es vraiment reconnaissable. En plus ça se voit que tu ne viens pas d'ici. J'avais oublié que toi on te déballe le tapis rouge là où tu mets les pieds. Je ne sais même pas pourquoi tu t'entête à vouloir être discret.

- Kylian : il ne peut même pas le nié, sinon on sort les photos.

- Keyron : vous êtes épuisant, les gars, dit-il d'un mini rictus. Je veux être discret parce que je suis en vacances, et ça y est, ça m'a saoulé de voir ma gueule partout.

- Jordan : ah ouais, excuse-nous, hein ! J'ai la même gueule que la tienne, afficher moi bien en 4K, même.

Keyron lève les yeux au ciel, amuser.

- Kylian : tu veux faire la une pour rien, toi ? Il a raison ça casse les couilles. Tu veux juste aller au restaurant tu te manges un flash, flemme.

- Jordan : j'avoue, mais bon c'est la vie dont tu as, et ça ne se change pas comme ça.

- Keyron : c'est pour ça que j'essaye d'être discret.

- Jordan : après frérot, évite les endroits comme la cité, ou même partir à Auchan si tu veux être discret, par exemple.

- Keyron : toute façon je ne viendrais plus. Je vois des têtes se retourner maintenant et amener ces requins à la cité, ce n'est pas le but.

- Kylian : Kayla, ouvre la porte s'il te plaît.

Je m'exécute. On monte dans l'ascenseur, j'appuie sur le bouton.

- Jordan : tu rentres quand ?

- Keyron : je rentre début de la semaine prochaine.

Kylian le regarde choquer.

- Kylian : quoi ? Tu ne devais pas bouger la semaine d'après ?

- Keyron : ça m'a saoulé de rester là. Je n'ai plus rien à faire ici.

- Kylian : frérot, t'abuse. Déjà pour t'avoir au téléphone c'est un marathon.

- Keyron : t'abuse, toi.

- Kylian : Jordan, je mens ?

- Jordan : il dit vrai, il péter sa tête quand tu répondais 100 ans après.

- Keyron : tu crois je suis ta meuf enfaite, j'ai compris.

- Kylian : non, toi t'abuse de la célébrité. Même si t'a désactivé tes notifications mais réponds à tes potes de France, y'a quoi ?

- Jordan : vous me faites trop rire, tous les deux.

- Kylian : la vérité Keyron, t'abuse.

- Keyron : on en parle après si tu veux. Je vois que tu as des choses à me dire.

- Kylian : on va bien parler, ne t'inquiète pas.

- Keyron : ok.

J'étais tellement étonnée de voir à quel point ça toucher mon frère. Après je sais qu'avec Jordan ou même Jason il a toujours été ce mec toucher par ce qu'il pouvait ressentir dans ses amitiés sincères. Sinon le reste il s'en fou.

On arrive, je sors la clé et j'ouvre la porte. À peine arrivé que les jumelles sautent directement sur Keyron en le voyant.

- Jordan : genre moi je pue ? La vérité, donne un peu de ton aura.

- Keyron : t'es méchants avec eux, toi.

- Jordan : moi, je suis méchant avec vous ?

- Shayline : oui !

- Shaylise : oui ! La dernière fois tu ne nous avait pas donner de bonbons !

- Jordan : mais ça il faut se plaindre chez votre mère, eh !

On rigole face à son expression outrée.

- Kylian : on met tout dans la cuisine.

- Maman : enfin, vous êtes revenus. Vous avez pris un peu de temps.

- Kylian : on parler c'est pour ça.

- Maman : hum. Keyron, je pars dans 1h c'est bon ?

- Keyron : ouais, c'est bon.

- Kylian : tu vas où ?

- Maman : au travail.

- Kylian : on se voit demain du coup ?

- Maman : c'est ça.

On commence à tout ranger, après avoir fini je pars dans ma chambre pour retirer mes chaussures. Je retourne dans la cuisine pour prendre une bouteille d'eau, ils étaient tous au salon en train de parler avec maman.

Je prends la bouteille et je me dirige vers le couloir mais je devais parler à Kylian.

- Kylian vient, s'il te plaît.

Il m'interroge du regard, je le fais signe de me suivre. Il se lève du canapé et il me suit, on va dans ma chambre.

- Kylian : qu'est-ce qui y'a ?

- comment ça il y'a un barbecue et je l'apprends de la bouche de tes potes ?

- Kylian : j'allais t'en parler plus tard.

- tu l'as fait quand le programme ?

- Kylian : tout à l'heure.

- hum. Mouais.

- Kylian : t'inquiète, j'allais te le dire, même à Shayna. Vous êtes tous invités. Comme ça Shayna et toi vous allez voir mon appartement.

- parce que Cindy et Kenzo l'ont déjà vue ?

- Kylian : Cindy, non. J'attends son retour. Mais Kenzo, oui. Il m'avait même aidé à prendre des meubles.

- d'ailleurs, lui je ne le vois même plus.

- Kylian : ah gars.

- il dort où ?

- Kylian : ça te regarde ?

- il a une meuf ?

- Kylian : demande-lui directement.

- mais nan ! dis-je en sautant partout pour l'embêter.

- Kylian : tu casse les couilles, Kayla. Je peux partir, là ?

- tu ne veux pas rester 2 minutes avec ta sœur ?

- Kylian : il y a mes potes, attend qu'ils s'en aillent et je reste si tu veux.

Je le regarde, surprise.

- je viens de te tester. Tu es devenue gentil, c'est bizarre.

- Kylian : je suis de bonne humeur. Tu veux que je casse tout comme avant ou quoi ?

- non, c'est juste un constat. Mais on sait pourquoi.

- Kylian : vas-y parle.

- c'était juste un commentaire.

- Kylian : bah il ne me plaît pas.

- orh du calme. Maman elle m'a raconté comment tu avais rencontré Keyron. D'où mon commentaire.

Il me tchip salement, je ris.

- eh !

- Kylian : bref on s'attrape.

- attends !

- Kylian : putain, quoi ?

- je suis privé de sortie, comment veux-tu que je vienne à ton barbecue ?

- Kylian : t'inquiète, je parlerai à maman.

- hum.

- Kylian : invite tes copines si tu veux, comme ça tu ne seras pas seule.

- ah ouais, ton appartement il doit être grand pour inviter pleins de monde.

Il me regarde d'un air mystérieux.

- Kylian : si tu savais.

- dis-moi !

- Kylian : tu verras au barbecue.

- Kylian, je ne peux pas attendre avec ce que tu me dis ! S'il te plaît !

- Kylian : tu verras seulement.

- t'es nul, orh.

- Kylian : eh vas-y, j'y vais.

- en revanche j'attends la réponse de maman avant d'inviter mes copines.

- Kylian : comme tu veux.

Il sort de la chambre, je me retourne toute contente, j'avais hâte de voir son appartement. Mais j'avais un peu le seum Ashley elle ne sera pas là. Elle rentrera le même jour d'après les dire de Jordan, mais j'espère au moins la voir.

Les filles elles seront tellement contentes de venir à la soirée barbecue de Kylian. Quand il organise quelque chose il y'a toujours de l'ambiance, ces potes ils sont trop marrant et c'est tellement bien.

On a déjà participé à 4 évènements organisé par lui et on s'est toujours régalés. Alors quand elles vont savoir qui il y'aura, surtout Hawa on va en entendre parler longtemps.

J'espère que maman elle acceptera de me laisser partir chez Kylian, comme je l'ai dit j'aime trop ça : les fêtes, les événements, quand il faut se réunir entre nous on passe toujours un bon moment.

Je reste toute l'après-midi dans ma chambre jusqu'à parler au téléphone avec Ashley, je voulais tellement lui dire mais je devais attendre.

Je lui avais raconté ma journée, elle était tellement choquée. Elle me disait que c'était vraiment digne d'une série. Je lever les yeux au ciel.

Elle chanter dans mes oreilles en me disant qu'elle avait raison, que la carte de visite d'Anderson ne s'était pas volatilisée. Je rigolais face à son chant.

Mais elle m'avait soutenu sur mon choix d'avoir dit les choses clairement à Keyron. C'était fini on n'allait plus jamais s'adresser la parole.

Ça partait à chaque fois dans tout le sens et nos caractères n'étaient pas compatible, on se prend la tête à chaque fois. Même là aujourd'hui je n'ai pas compris nos échanges, c'était du n'importe quoi.

Elle été fière que ça se termine, ce pseudo embrouille qui n'a eu ni queue ni tête en réalité.

Mais je m'en voulais un peu de ne pas lui avoir tout dit. J'ai préféré une fois de plus garder pour moi le moment où il à voulu me faire rentrer dans son jeu bizarre comme la veille. J'ai tellement honte de ça que je ne pourrais pas le dire à qui que ce soit.

La meuf qui le déteste mais qui se fait avoir en laissant un « rapprochement ». J'ai trop de fierté pour le dire dans le plus grand des calmes.

Ce vendredi, si je le vois et je sais que je le verrais, si je viens, ça sera un mur. Comme s'il n'existait pas et si les filles elles commenceront à parler de lui je ne mettrais aucun commentaire. Je ne veux plus avoir affaire à ce type, il m'a assez donné le tournis.

Depuis que nos chemins se sont croisés, j'en avais ras le bol de son caractère, de son comportement, de tout de sa personne. Comme ce à quoi je l'imaginer avant de le rencontrer en vrai, mais en pire.

En continuant à penser à tout ça pendant qu'on discuter avec Ashley, je m'étais souvenu que le mec il ne m'avais pas rendu la carte, ça m'avait trop saoulé mais je m'étais répéter cette phrase : ne fait plus attention, c'est du passé.

C'était vraiment mieux ainsi, à peine les avoir rencontrés ces mecs, qu'ils m'ont donné mal à la tête : entre le dangereux mauvais garçon et le mec mystérieux qui ne voulais pas me révéler son identité. C'étaient vraiment des rencontres saugrenues.

Encore Keyron lui il y'avais du sens, il nous connaît depuis longtemps mais Anderson c'était dans un coup de vent comme si je l'avais rêvé ce moment.

Mais bref, dans tous les cas je ne lui aurais pas envoyé de message. Donc en vrai ce n'est pas grave.

Après avoir longuement discuté avec Ashley, je sors de ma chambre pour aller boire un peu. Il n'y avait plus personnes à part les jumelles qui étaient partie dormir et moi.

Shayna m'avais dit qu'elle ne dormait pas à la maison. Kylian lui il était sorti en même temps que ces potes et maman. Kenzo lui, bon je ne cherche plus à savoir et Cindy toujours en vacances.

Je mange aussi un peu, je fini, je lave la vaisselle. Je fais ma routine du soir et je me mets au lit. Cette journée m'a tellement fatigué.

Je me mets à penser à tout, et mes pensées sont une fois de plus partie vers Keyron, et à ce qu'il m'avait dit qu'on recommence à zéro.

Il me l'avait dit si fortuitement que je n'avais même pas pensé correctement. J'ai sorti les premiers mots qui m'étaient venus dans mon esprit à ce moment-là. J'étais du genre il se fout de ma gueule ?

Avec du recul et en pensant calmement dans ma chambre, on ne serait pas arrivé à ce stade, je lui aurais dit pourquoi pas, mais il faudrait me laisser du temps.

Là, c'était trop à chaud on venait de se prendre la tête et c'était archi mort. En plus des paroles qui s'était dit dans le van, ce n'était vraiment pas possible.

Mais je ne m'en veux pas, ce qui est fait et fait. Je tourne enfin la page et je suis très contente de ne m'être pas laisser faire.

J'ai hâte de retrouver mes amis, Mamadou, Yacine, Lorenzo et les filles.

Le sommeil m'emporte à ces pensées.

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