18/11/2015
7.AM
Je me réveille complètement calée contre Matthew qui semble prendre son pied puisqu'il me bave dessus.
Je le pousse et essaye de me lever mais c'est qu'il m'écrase.
[...]
Il se lève difficilement après de longues minutes d'acharnement et d'épuisement pour ma part, et tâtonne son pantalon.
Je ne peux m'empêcher de l'inspecter de bas en haut et reste stupéfaite devant son entrejambe.
Il rougit et je fais pareil en sortant de la voiture.
Ça c'est la gaule matinale.
Elle est très visible. Même à travers son jean putain.
J'essaye de paraître la moins mal à l'aise au monde et re rentre dans la voiture.
Mari calme ta joie, t'as déjà vu ça quand même.
Oui, mais ça reste un peu gênant.
Je trouve...
Oui, mais Matthew n'y peut rien. C'est un truc de mec.
J'essaye de me rassurer seule, j'avoue c'est louche.
[...]
8.AM
La rosée matinale coule le long des vitres, c'est super désagréable.
Je viens enfin de rentrer chez moi, après une demie heure de route.
J'ouvre la porte de la chambre de Shawn, "la chambre que je squate tous les jours" et le rejoins dans son lit.
Il grogne.
Shawn : Mari tes pieds sont froids. Connasse.
Moi : Ta gueule et laisse moi dormir un peu.
Shawn : T'étais où toi ?
Moi : Matthew.
Shawn : Coucher ?
Moi : Jamais.
Shawn : Nash.
Moi : Ta gueule.
Avec Shawn, nous n'avons absolument pas besoin de faire des phrases, rien qu'avec des mots on se comprends.
Moi : Cassidy ?
Shawn : Sympa mais on verra.
J'ai mis ma tête sous la couverture en poussant Shawn avec mes pieds, et je crois que je me suis endormie sur le coup.
[...]
Je me lève et je vois une belle fille à la peau brune devant moi.
Elle me pousse légèrement et éclate de rire.
Cassidy : Tu fais quoi dans le lit de Shawn ?
Je me suis frottée les yeux en ruminant je ne sais quelle mot incompréhensible.
Moi : Danilla dégage.
Shawn a toussoté.
Cassidy : C'est qui Danilla ?
Je me suis cachée sous la couverture en faisant mine d'être encore endormie.
Moi : Bahh la meuf de Shawn quoi.
Je sens que je vais me faire déglinguer par l'autre portugais mais je m'en fous.
Cassidy : Shawn ?! T'as une copine ?
Il a bugé pendant peut être dix secondes.
Je me suis levée du lit et Cassidy m'a attrapé par le bras.
Cassidy : Raconte moi qui est Danilla.
Moi : Demande à Shawn, il se fera un plaisir de t'en parler.
Shawn a soufflé en claquant la porte.
[...]
Cassidy et Shawn viennent de se prendre la tête je crois, elle vient de quitter l'appartement.
Moi je mange des crunchs devant la télé.
J'ai toujours adoré "les Minis Justiciers", c'est mon dessin animé préféré.
Shawn claque la porte de sa chambre et se pose devant moi.
Moi : Shawn bouge tu cache l'écran.
Shawn : Non je bouge pas. Pourquoi t'as ouvert ta bouche pour Dani.
Moi : Parce que je te shippe pas avec cette Cassidy. Pourquoi t'as rompu avec Danilla.
Shawn : C'est elle qui m'a largué.
Moi : Ça change tout alors.
Ai-je fais en mangeant une cuillerée de mon bol.
Shawn : Et puis merde, occupe toi de toi. Moi je te casse pas la tête. T'es la pire de nous tous de ce côté là.
Il s'est coupé la parole lui même en me fixant dans les yeux.
Moi : T'as d'autre choses à ajouter ?
Je me suis levée.
Shawn : Non j'ai rien d'autre à dire. Je veux pas te vexer. Surtout que tu t'en mort déjà les doigts.
Moi : T'en a déjà assez dit.
Dis-je en jetant le bol dans l'évier.
Il s'est approché de moi en me plaquant contre l'ilot.
Shawn : Adieu mash ?
Moi : Peut être, et puis toi t'es qui pour me dire ça ?
Shawn : Nash il est au courant que t'étais dans le coup.
J'ai soufflé.
Moi : Je sais.
Shawn : C'est triste.
Moi : C'est triste que tu t'es fais largué par Danilla aussi.
[...]
Quelle fils de pute.
Je suis allée dans ma chambre et me suis habillée d'un simple pantalon et d'une chemise puis j'ai prit mes clés et je suis descendus en bas de l'immeuble.
Moi : Qu'est ce que tu fais là ?
Matthew : Je t'ai ramené tes écouteurs. Tes écouteurs que tu as oublié hier dans ma voiture.
Je l'ai tiré vers moi.
Moi : Matthew ça te dit on va se promener ?
Il fronce les sourcils.
Matthew : On est amis maintenant ?
Je lui ai mit un coup d'épaule.
Moi : Ah c'est que tu la joue comme ça ?
J'ai marché jusqu'au coin de la rue, puis je l'ai entendu crier mon nom.
Il m'a tiré vers lui.
Torse contre poitrine.
Pendant trente secondes le temps s'est arrêté, j'entendais ni le bruit des automobilistes, ni celui des piétons.
Juste un espèce de blanc.
Il a mit sa main dans le creux de mon dos et m'a embrassé la joue droite.
Matthew : On va regarder un film ce soir ? Ils y font une projection dans un drive in à dix-huit heures.
Il glisses mes écouteurs dans ma poche et me lâche en rejoignant sa voiture.
Rendez vous avec Matthew ce soir ?
[...]
11.AM
Puisqu'il était trop tôt pour aller chez James j'ai simplement rejoint Javen et Johnson à leur studio.
Heaven s'occupait de l'accueil, la voix paisible avec un petit micro et les Jack mixaient sur les platines.
Putain Heaven calme ?
Ça me choque...
Je me serre un verre d'eau et m'installe près de son bureau.
Heaven : Oui monsieur, je vous mets en attente. À tout de suite.
Elle me regarde et pose son micro.
Heaven : Wesh, tu fous quoi là ?
Moi : Je me suis embrouillée avec Shawn la pétasse.
Elle me fait un signe de la main.
Heaven : Monsieur Dunkan va intercepter votre appel. Bonne journée monsieur Summerton.
Moi Putain Heaven tu me choque.
Heaven : Je sais me tenir. Zehma t'as cru que j'étais en animal ou quoi ? Je m'appelle pas Jack Gilinsky.
Moi : T'aime bien ton taf ?
Heaven : Ouais trop, ça me permet de le surveiller l'autre.
Elle donne un coup de tête vers la cabine d'enregistrement.
Moi : T'es amoureuse de Jack ?
Heaven : Si on te demande tu diras que tu n'es pas au courant.
Elle rit dans son coin et sort un club de golf de dessous la chaise.
Heaven : Ça, c'est si tu ouvre ta bouge. Je te casse les dents.
Elle rit de nouveau.
Moi : Tu fous quoi avec un club de golf dans ton bureau ?
Heaven : C'est celui du chef. Je lui ai volé. L'autre c'est un babtou fragile genre il fait le beau avec sa trousse de golf, y en avait trop. Donc moi j'ai dit stop. J'en ai volé un. Comme ça si on m'énerve je vous fends le crâne avec. Attention, je suis très sérieuse.
Le téléphone sonne.
Heaven : Oui monsieur ? Je suis à votre entière disposition.
Oh...
C'est un caméléon cette meuf.
J'ai jeté mon goblet à la poubelle et j'ai senti un vibrement dans ma poche de blouson.
Un numéro privée.
Je vais décrocher.
-Allô ?
Moi : Oui c'est qui ?
-Taylor Giavasis.
Moi : Tu me veux quoi ?
Taylor : Déjà que tu m'explique pourquoi Nash est rentré avec la gueule en sang.
Moi : Pourquoi tu me demande à moi ? Ça fait trois mois qu'on s'est pas vu.
Taylor : Simplement parce que il y avait du rouge à lèvres sur les draps de sa chambre.
Moi : Et alors ? Ça peut être un million de meuf.
Taylor : Non, ça c'est toi. Surtout qu'on était à Chicago. La ville où tu habite. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Moi : Bon Sherlock Holmes casse pas les couilles. C'est pas moi.
Taylor : Ça serait bien que tu assume non ? Car lui refuse de me parler de ce qu'il s'est passé ce soir là. Et je suis loin d'être conne.
Moi : D'accord. Crois ce que tu veux.
Taylor : Impossible que Nash ait vu une autre fille que toi. Et puis, j'aimerai savoir avec qui ce putain de salaud m'a trompé tu vois.
J'ai ris dans le combiné.
Moi : C'est parce que vous êtes ensemble en plus ?
Taylor : Oui, ça te pose un problème ?
Moi : Aucun.
Taylor : Je vais répéter une fois pas deux. T'étais avec lui ou non ?
Moi : Ouais on était ensemble, on a bien baisé dans "votre chambre", tu vois là où tu dors et c'était cool. Genre, je sais pas si il t'a déjà dit "je taime" à toi, mais moi je peux te le dire que ça résonnait ses "je t'aime bébé" dans tout l'hôtel à chaque coup de hanche que je recevais.
Taylor : Pétasse.
Moi : Je vais essayer de m'en remettre.
Taylor : Pourquoi il est revenu couvert de coup ?
Moi : On a bougé dans la rue tous les deux, un mec a volé mon sac, il m'a défendu. Point barre.
Taylor : Tu ne paies rien pour attendre.
Moi : Détends toi, c'est à lui de payer. Moi je ne savais pas qu'il était en couple avec toi.
Elle a raccroché.
Putain comment je suis fière de mon mensonge.
[...]
Heaven : Comment ça, t'as couché avec Nash ?!
J'ai ris.
Moi : Bah non, j'ai menti.
Heaven : T'aurai pu profiter de lui avant qu'il te déteste pour toute la vie, golienne.
Et si je changais de sujet ?
Moi : J'ai faim, on va rejoindre Cameron au domac ?
Heaven : Attends, les Jack terminent leur taf dans vingt minutes.
[...]
On vient de débarquer au Mac Donald's du coin et on rejoint Cameron qui drague la serveuse.
Cameron : Tu vois, je suis célibataire. Toi aussi. Ça veut dire... ?
Heaven balargue son sac sur la table.
Heaven : Ça veut dire que vous êtes graves moches tous les deux. Désolé, il fallait te le dire Cameron.
Cameron : Heaven ferme ta gueule.
Elle tapote ses ongles sur la table et me fixe.
Heaven : C'est pour ça que j'ai volé un club de golf Marina, voyons.
Cameron : De quoi cette folle parle ?
Gilinsky : Elle a volé une batte de golf à notre patron.
Johnson : On dit "club de golf".
Gilinsky : Nique toi.
Cameron : Faut qu'il appelle Mathilde car ça peut être compliqué de se niquer tout seul duh.
Johnson : Cameron ta gueule.
Cameron : Pourquoi c'est toujours moi celui que tout le monde clash ici ?
Gilinsky : Cameron ?
Il relève la tête de ses frites.
Cameron : Oui ?
Gilinsky : Ta gueule.
Johnson : Toi qui voulais draguer la serveuse c'est mort.
Cameron ; Marina pourquoi tu parle pas ?
Lance-t-il en me pointant sa frite.
Heaven : Elle s'est prit la tête avec l'autre tata.
Cameron : La tante de qui ?
Heaven : Cameron vas dormir. Pire fais toi un coma merci.
Gilinsky : Avec Shawn ?
Moi : Oui.
Johnson : Quelle sujet ?
Heaven me fixe.
Heaven : Danilla.
J'esquisse un sourire.
Cameron : Ah ouais.
Johnson : Shawn est où ?
Cameron : Il m'a envoyé un message comme quoi il répétait avec Cassidy.
Moi : Elle.
Heaven : Je la sens pas cette fille.
Moi : Pareil, elle cache un truc.
Gilinsky : Alors vous avec votre flair. Vous dites ça juste parce que c'est une belle petite black avec un boule qui chamboule tout.
Heaven : Mon club de golf il va te chambouler autre chose tu vas voir.
[...]
6.PM
J'étais entrain de me coiffer dans la salle de bain quand tout à coup je me suis sentis prise de veritge.
Ça m'arrive souvent en se moment.
Depuis la mort de papa.
Si vous saviez comme il me manque...
Je me sens désespérément seule, prête à craquer à chaque instant.
From : Me
Grosse, faut qu'on s'appelle là je suis un peu tendue j'ai besoin de toi
To : Vanilla Pod
[...]
Le klaxon de Matthew vient de retentir, je descends les escaliers et claque la porte de l'immeuble.
Matthew : Alors ça te dit Mad Max ?
J'ai frappé dans mes mains.
Moi : J'adore, j'ai jamais fait de cinéma en pleine air. Ça va être trop cool.
Matthew : C'est le principe du Drive in, chérie.
[...]
Matthew vient de se garer, on vient d'arriver en dernier malheureusement, nos places sont au fond...
Mais bon, c'est quand même super de regarder en étant dans une voiture je trouve.
6.30 PM
Le film vient de débuter et je n'accroche pas du tout. Ça en devient presque ennuyant.
Matthew tourne de l'œil et je suis dans la même préfiguration.
Dans la voiture on se les cailles et le chauffage est en panne.
Je pose ma tête sur son épaule et il me glisse sur la banquette arrière m'entraînant avec lui.
J'explose de rire rien qu'en le regardant faire sa grimace où il plisse la bouche.
Il baise les yeux vers mon décolleté et approche sa bouche près de mon cou.
Matthew : Et si on se réchauffait ?
Moi : T'as de quoi te protéger ?
Matthew : Dans la boite à gant je crois. Mais j'avais pas prévu de te sauter. Je suis un gentleman.
Je me suis relevée et ai tiré la boite de son emplacement.
Moi : Ouch. À la vanille en plus ? Je vais être gâtée.
Il a rit.
Matthew : Arrête tes conneries et viens par ici.
Il me tire contre lui et me caresse les cheveux.
Il me sourit.
Matthew : Je vais tout faire pour que ce soit parfait.
Dans une voiture.
Ça va les vitres sont teintées et nos voisins sont très occupés avec ce film passionnant.
[...]
Ndlra : passé simple c'est mieux pour ça.
J'arrivai à basculer et grimpai sur lui en lui embrassant les lèvres il fit de même en me mordillant les joues et le cou.
Son corps se colla au mien. Je sentis le membre durci de Matt à travers son pantalon tout contre le bas de mon ventre tandis que ma tête me tournait.
Mordant, dévorant mes lèvres, je me mis à pousser quelques grognements mélangés à mon souffle et à quelques gémissements. Des frissons parcouraient chacun de nos membres. Nous nous enlaçâmes avec rage ; nos deux corps désiraient s'unir ; nos deux cœurs ne voulaient battre qu'à un seul rythme.
Matthew me poussa brusquement et j'étouffai une exclamation de surprise quand mon dos heurta la vitre froide de la voiture. Puis, il me hissa à sa hauteur sans rompre nos baisers tandis que mes cuisses s'enroulaient d'elles-mêmes autour de sa taille. J'emmêlais et démêlais mes doigts dans ses cheveux châtains et soyeux celui-ci descendant son baiser dans mon cou et s'arrêtant à ma mâchoire
-Matthew...
Il voulait m'entendre soupirer son nom encore et encore. S'aidant du siège qui servait d'appui les mains baladeuses du châtain passèrent sur mes cuisses douces, semblaient vouloir remonter ma robe et enlever subtilement ma culotte qui tomba dans la seconde à terre sur la banquette. C'est alors qu'il remonta ses baisers sur ma bouche embrasée.
L'esprit brouillé, je n'eus pas besoin de réfléchir et me laissai guider par mon instinct lorsque mes mains lâchèrent sa nuque pour descendre jusqu'à sa ceinture. Je n'hésitai pas à déboutonner et ouvrir la fermeture éclair de son pantalon puis baissai l'élastique de son sous-vêtement juste assez pour laisser dépasser le membre tendu de Matthew.
Il gémit tout contre mes lèvres quand je frôlai sa virilité avant de replacer ses bras sur ses épaules.
- J'y vais, souffla-t-il, éloignant mon visage du sien.
J'acquiesçai sans ouvrir les paupières et il commença à entrer en moi. Je fus étonnée de ne plus ressentir aucune douleur, comparé à la dernière fois que j'eus un contact aussi intime avec un homme.
Effectivement l'épisode du train fantôme m'avait quelques peu marqué.
Non. À cet instant, il n'y avait que le désir brûlant et le léger plaisir que provoquait la chaleur de ce corps alors qu'il s'enfonçait de plus en plus. Je gémis, perdant petit à petit mon souffle et sentant l'excitation grandir à l'intérieur de moi.
La voiture tanguait sous le poids de nos deux corps qui s'enflammaient sous le joug du plaisir charnel.
Aussi chamboulé et impatient que moi, il commença ses mouvements de déhanchements, d'abord lentement tout en soupirant de plus en plus fort avec moi, puis, face au plaisir qui le secouait de tout son être et le laissait avide de plus, accéléra la cadence, encouragé, se cambrant en deux alors que je sentais le premier orgasme tel une vague incontrôlable de plaisir qui ravageait tout sur son passage, je me cramponnai à lui, le suppliai d'aller encore plus vite, criant un nom.
-Nash...
Absorbant son odeur. Il obéit tout en collant sa tempe à la mienne.
Il rala.
-Tu as dis quoi.. ?
-Rien..
Profitant de chaque souffle, de chaque sensation à notre apothéose. Mes ongles s'enfoncèrent dans la chaire de Matt. J'humais son parfum à plein nez, sentait son corps bouger tout contre le mien avec passion et acharnement. Je ne voulais pas que ça s'arrête.
Ses déhanchements commencèrent à se raidir, devinrent plus brusques. Le moment approchait, le bonheur extrême, le sommet libérateur : Nous allions frôler ensemble les portes du paradis. Il embrassa mon cou, essoufflé, puis accéléra dans un dernier effort la cadence avant d'émettre un profond grognement tout comme moi dont le corps se crispa sous un dernier orgasme plus fort et intense que tous les autres.
-NASH ! Nash...
Puis il se libéra de moi tout en soufflant bruyamment. Notre peau brûlait et nos muscles tanguaient encore quand il ravala sa salive puis tenta de calmer son poult.
-Tu m'as appelé Nash.
Son regard est devenu froid, ses cheveux perlaient de sueurs et son torse était dans le même état.
-Quoi ? Non...
-Tu m'as appelé Nash !
Putain la conne....
[...]