L'appartement était baigné par le soleil, dans la lumière du matin. Il était meublée avec seulement le minimum de choses nécéssaires : appareils de cuisine, canapé, télévision, lit, commode. La plupart de l'intérieur était dans des tons aéré, des couleurs pastels et du blanc. Avec les énormes fenêtres du salon, la lumière faisait paraître l'espace énorme.
La chambre était plus sombre que le reste de la maison, elle avait été peinte dans des tons noirs et gris. De grands rideaux rouges étaient ouverts sur les fenêtre, laissant entrer la lumière dans la pièce. Le lit au centre, contre le mur, était énorme –Un California King.
C'était un cadeau.
Sur le plancher de la chambre, du côté droit, se trouvait une paire de chaussure noire cirée, une veste de costume, une chemise blanche et une cravate rouge sang. Sur le côté gauche, une jupe crayon, un chemisier violet et des chaussures noires –mes vêtements de travail, jonchaient négligement le sol.
C'était la vue que j'avais chaque matin, depuis environ deux ans maintenant.
J'ouvrais lentement les yeux, clignant à plusieurs reprises des paupières avant de me mettre à sourire. C'était samedi, ce qui signifiait pas de travail. Je me blottissais contre le grand homme à côté de moi, enfouissant mon nez contre le peau nue de sa poitrine. Sa peau était si douce.
Il remua dans son sommeil, mais sans se réveiller. Il semblait si paisible quand il dormait, si innocent. J'embrassais doucement sa joue avant de sortir du lit géant, il me l'avait donné comme cadeau de pendaison de crémaillère, lorsque j'avais emménagé.
Je pris sa large chemise qui jonchait le sol avant de l'enfiler. Elle était si grande qu'elle m'arrivait presque aux genoux. Il trouvait amusant le fait que je porte ses vêtements, et moi j'aimais simplement les porter puisqu'ils sentaient comme lui.
Je préparais alors le petit déjeuner. Je branchais mon iPod sur la stéréo, lançant quelques musiques de Skrillex alors que je faisais des œufs brouillés et des crêpes.
Mon copain est venu errer hors de la chambre au moment où je déposais le tout sur le bar, il portait seulement son pantalon de costume. Je me suis arrêté de mouver pour l'observer, appréciant la vue qui s'offrait à moi. Pour être si grand et mince, il était vraiment musclé. Mes yeux se baladèrent sur son torse définit avant d'attérir sur son visage. Il me souriait.
« Tu aimes ce que tu vois ? »
« Toujours. » Je lui souriais.
Il se mit à rire. « Tu portes encore ma chemise. » A –t-il observé.
« Mh. Tu aimes ? »
Il contourna le bar avant de venir, me prenant alors dans ses bras. « Tu sais très bien que oui. » Fit-il ensuite avant de m'embrasser.
Je riais. « Tu veux un petit-déjeuner ? »
« Oui madame ! » Il m'adressa un grand sourire avant de me libérer.
C'était ma vie désormais, et je l'aimais plus que tout. Je vivais avec ce magnifique, puissant, intelligent homme et ça me rendait heureuse plus qu'il n'était légal de l'être. Bien sûr, nous avions eu nos hauts et nos bas, mais comme dans toutes les relations. Nous avons toujours réussi à passer à travers ça. D'ailleurs, nous avions eu plus à apprendre que les autres couples. C'était ma vie avec l'homme mince. Il m'aimait, je l'aimais. Fin de l'histoire.
Les chances pour qu'il y ait un « et ils vécurent heureux pour toujours » semblaient bien là.
FIN, vous pouvez désormais pleurer.