(Tyler en médias)
Ses mots jaillir si faiblement de la bouche de Tyler qu'ils me clouèrent surplace. Il respirait nerveusement, faisant presque flotter les cheveux devant ses yeux en marchant, fébrile et très alerte. Comme un monstre sorti de sa boîte, le vrai successeur refait surface; il se dirige maintenant très rapidement vers se qui semble être un fourreau et en dégaine son épée. Il la regarde un instant, avant de bifurquer vers le mur de droite. Il s'y arrête un instant.
"-Que...
-Restez ici, et ne ressortez sous aucun prétexte.
-Mais...
-Ai-je été assez clair?"
Je ne pouvais pas le laisser partir, son père ne voulait pas qu'il aille se battre. D'ailleurs, qui sait ce qu'il va trouver en sortant? Peut-être qu'il peut y laisser la vie? Je ne sais plus quoi faire, je suis là, hésitante. Il se retourne.
"-J'ai dit: ai-je été assez clair?
-Oui votre majesté."
J'exécute une maladroite révérence et quand je relève la tête, il avait disparu.
Littéralement.
***
Cela faisait une bonne demi heure que j'étais assise sur ma chaise, à attendre. J'entendis quelques fois des coups d'épée et que cru percevoir du sang jallir sur le pas de la porte, mais ce n'est pas ce qui m'angoissais le plus. C'était les cris strident que j'entendais de temps en temps et qui faisait accéléré ma pression artérielle. Des pas dépassaient parfois ma porte pour allez en sens inverse.
Un vrai torture.
Ce n'était pas le pire. Quand il y avait de silence pensant, j'avais presque envie de sortir pour vérifier si tout allait bien, si Tynia allait bien, Ivonne, Leslie.
L'angoisse et l'impatience me tentaient fortement, mais je su me tenir. À près de 45 minutes d'attentes, j'entrepris d'ouvrir le passage par lequel Tyler s'était glissé. Il avait dû y donner un bon coup de pied pour que le mécanisme de déclenche. Je fis de même, mais rien ne se produisit. J'optais alors pour la manière douce. Je poussais tranquillement le mur jusqu'à entendre un petit déclic. Je lâchais le tout; la porte s'ouvrit dans un grincement sinistre.
"-Y a-t-il quelqu'un?"
Ma voix résonnait dans les couloirs humides et je n'obtint aucune réponse.
À part un toussotement.
Ma cerveau me criait de refermer la porte, que c'était un piège, qu'ils allaient venir me tuer. Qu'ils étaient là, si proche.
Mais ma conscience me priait de répondre à cet appel à l'aide, que la personne qui se trouvait là devait sûrement souffrir.
Je pris mes jupes par le bas, les soulevaient et entrepris de parcourir se labyrinthe géant.
***
Je n'eu pas à courir très longtemps; je voyais une forme incertaine se dessiner dans le couloir. Il était assis par terre, un jambe devant tandis qu'il se tenait la côte. J'entendis sa respiration incertaine et parcourus les quelques mètres en quelques secondes. Quand son regard croisa le mien, un infini tristesse de logea dans ma poitrine.
"-Allez-vous en! Brailla-t-il.
-Je ne peux pas! Venez, je pourrais peut-être faire quelque chose...
-Allez...vous...en, respira-t-il.
-Sébastien!"
Je me précipitais sur lui, son corps était froid. Serte, ses couloirs devait être glacial, en plus de la blessure dont il tentait d'arrêter le saignement. Je le pris sur mon épaule gauche, comme Goerge me l'avait montré et je le trainai difficile jusqu'à la salle, guettant le moindre bruit suspects de l'autre côté.
Enfin arrivés, je le déposais doucement sur le plancher et referma la porte secrète.
Je vins ensuite prendre son pouls.
Il était terriblement faible.
J'allumais un feu avec toute les feuilles vierges à ma disposition, débarrassait le siège de la veste de Tyler pour y déposer quelques objets dont j'aurais besoin à porter de main. Je prit les rideaux et en découpait en gros pour en faire un oreiller à Sébastien.
Je ne trouvais pas de bandages dans les tiroirs mais une petite coupe d'alcool. Déchirant la chemise du frère de Tyler, je ramenait la chaise vers moi. Je déchirais encore un morceaux de rideaux semblant propre et le trempa dans celui-ci. Je pris ensuite la main de Sébastien et entreprit de désinfecter le caillot de sang qui s'était formé sur son ouverture.
Il arrêta ma main.
"-Nous n'avons pas le temps..."
Il tenta de se relever mais grogna de frustration. Il retomba lourdement.
"-Sébastien, donnez-moi une minute. S'il vous plaît. Ensuite faite ce qui vous chante."
Il soupira et refermant les yeux.
J'appliquais le pansement d'alcool tandis qui gémissais bruyamment.
Enfin, j'enroulais un bandage de fortune sur la blessure et le réchauffait jusqu'à ce qu'il reprenne des couleurs. J'étais, moi aussi, en sueur. Passer si près de perdre un des princes, ça peut glacer le sang pendant des minutes. Malheureusement, il y avait du sang un peu partout; sur ma robe, le plancher, les rideaux et le morceau qui m'a servie à tout désinfecter. Mes doigts aussi en étaient recouvert.
Après ce qui semblait être une éternité, il ouvrit les yeux.
"-Que...où suis-je?
Il examina la salle du regard.
-Dieu soit loué, vous allez bien. Reposez-vous.
-Je ne peux pas..
-Sébastien, vous risquez de rouvrir votre plaie et je ne garanti pas de pouvoir vous guérir une seconde fois. Je vous en conjure, restez couché."
Il fini par abandonner. Sa capitulation me ravie, puisque je ne pourrais pas le laisser s'élancer dans la mort sans intervenir. Quand il pu s'exprimer sans s'essouffler en même temps, il me confia que le passage n'était connu que par la famille royale, qu'ils seuls pouvaient y accéder, ce qui garantissait sa sûreté.
"-Merci.
-Qu'ai-je dont fait pour mériter ces remerciements, votre majesté?
-Très amusant; sans vous, je serais peut-être mort dans ses catacombes.
-Si je ne m'abuse, le mot est peut-être un peu fort.
-Serte; j'aurais agoniser jusqu'à ce que mort s'en suive, encore plus réjouissant!"
Il prit ma main, cette main si douce et me fixait de ses iris bleu si profond que j'aurais pu me perdre à l'intérieur. Son regard était si sérieux, si sincère.
"-Je vous en serez éternellement reconnaissant, Aurore."
Je rougis jusqu'au oreille et il l'avait bien remarquer; cela l'amusait.
De toute façon le malaise a fini par se dissiper;
La porte s'était ouverte.