Monsieur Caramel

By Pauullinne

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Tout a commencé dans une boite de nuit, où Charlotte se fait sauver par un jeune inconnu. Or, ce jeune inconn... More

Chapitre 1
Chapitre 1 (suite)
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 4 (suite)
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Epilogue
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Merci !
Puisque tout n'est qu'apparences !
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Mon dernier livre est enfin terminé !

Chapitre 7

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By Pauullinne


Nouvelle semaine pour de nouvelles pensées. Je dirais même, nouvelle semaine pour une remise en question. Cette nuit m'a fait longuement réfléchir sur ... sur à peu près tout de ma vie en ce moment. Je dirais que mon problème avec ma mère se situe tout en haut de la liste.

Son retour me chamboule encore. Ce que je ne comprends pas c'est... Pourquoi ? Pourquoi est-elle revenue ici ? Après tout, elle nous a laissé tomber. A la première occasion, elle s'est enfuie loin de sa famille - avec mon fiancé qui plus est. Moi qui pensais qu'elle m'aimait ! Qu'est-ce que je pouvais être naïve à cette époque, c'est dingue ! Je soupire et repense à toutes ces années passées loin l'une de l'autre. Il est vrai qu'elle n'était partie qu'un an seulement à l'autre bout du monde, mais il n'empêche que cela fait de nombreuses années que nous n'étions plus très proches toutes les deux. Malgré cette distance, je pensais qu'elle m'aimait. Pure imagination. Les mots de ma grand-mère me reviennent encore et encore: « profite le plus que tu peux des gens qui te sont chers ». Est-ce que je considère ma mère comme un être cher ? Oui, sans aucun doute. En dépit de la tristesse et de la haine qui se sont accumulées depuis ce jour, je sais au fond de moi que j'aimerais toujours ma mère, même si cet amour ne sera plus jamais comme avant.

Cette nuit m'a donc permis de repenser à tout ça et à me décider. Je me promets que je passerais chez elle dans la semaine, et je ne dois pas oublier mon rendez-vous chez le kinésithérapeute mardi. Mais avant ça, boulot, métro, dodo, comme on dit !

Je jette un coup d'œil à mon réveil et saute précipitamment de mon lit. Déjà 7h42, et je dois partir d'ici à 8h20 pour une réunion à 8h45 ! Je me souviens maintenant pourquoi j'évite de remettre ma vie en question, toutes ces réflexions m'accaparent toujours beaucoup trop !

Je cours comme je peux en direction de la salle de bain et suis sous la douche en un rien de temps - toujours avec mon sac poubelle autour de la jambe. J'opte pour un maquillage léger, mais joli. Je fais de même pour ma coiffure. Un regard vers mon horloge et je suis au bord de la crise de panique. Trop tard, une crise de panique me prend abruptement. 8h10 ! Bon OK. Respire... et magne-toi ! Je me munie d'un chemisier, d'un pantalon et de ballerines pour m'habiller le plus efficacement possible. Plus facile à dire qu'à faire ! Un thermos de café, et hop ! je me mets en route tout de go.


J'arrive bien évidemment en retard de 6 minutes et 33 secondes précisément. 34, 35, 36. Merde, merde, merde !


J'ouvre la porte de la salle de réunion comme je peux avec ma béquille qui m'en empêche et mon poignet que me fait encore un peu mal. Que personne ne vienne m'aider surtout ! Quelle bande d'égoïstes ces mecs, pas une once de pitié pour une handicapée. Au moment où j'arrive à pousser la porte d'environ cinq centimètres, celle-ci n'en fait qu'à sa tête et se referme en me poussant et en me faisant tomber sur les fesses. Génial !


– Bon sang ! Est-ce que ça vous viendrait à l'esprit de venir m'aider à me relever et à m'ouvrir cette porte ? Ça va pas vous bouffer le cul, bordel ! crié-je en direction du groupe d'hommes buvant leur café tranquillement.


Ouh là, quand je deviens injurieuse comme ça, ce n'est jamais bon signe. Les trois hommes me regardent apeurés. C'est jouissif de dominer les hommes quand même ! Ils accourent vers moi, me remettent sur pieds et m'ouvrent la porte. Je me tourne vers eux et leur adresse un sourire narquois.


– Je vous remercie messieurs.


Toutes les têtes se retournent vers moi quand j'entre, avec des regards moqueurs ou bien énervés – Rachel fait parti de ceux là bien évidemment. Je m'installe le plus discrètement possible à ma place réservée et sourie à ma patronne qui m'attend pour continuer.

Debout, Rachel s'appuie sur la table de réunion nous fixant un à un. Son regard s'arrête sur moi.


– Je disais donc il y a quelques minutes avant que l'on m'interrompe, reprend t-elle, que je ne pouvais malheureusement pas m'occuper du dossier Bright puisque l'on m'a mise sur autre chose. Monsieur Jarrêt, le PDG de notre agence, m'a donc obligé de mettre Charlotte sur cet évènement.


Mais vas-y Rachel, dis leur que je ne suis qu'un vulgaire plan B !


– Je vous rappelle que c'est l'un de nos plus gros clients. Je veux que vous soyez tous au taquet ! Phillis, tu nous fais tes plus belles compositions florales.


Je me racle la gorge et lève ma main droite signifiant ma volonté de prendre la parole. Rachel m'a vue, mais m'ignore totalement. Peut-être pense-t-elle que je me détends le bras à cause de cette attèle qui me sert un peu trop. Grognasse.


– Jasper, tu gères le bar, comme d'habitude. Jill, tu...

– Rachel, comme nous avions convenues, je gère ce dossier, expliqué-je en insistant sur le « je ». C'est à moi de m'occuper de ça.

– Tout doit être parfait, je fais en sorte que ce soit le cas.

– Tout sera parfait, tu n'as pas à t'occuper de ça.


Insinue t-elle que mon travail n'est que de la merde ? Si elle continue, je sens que je vais lui arracher les cheveux.


– Tu n'es pas digne de confiance, continue t-elle.


Et lui crever les yeux ! J'écarquille les miens et me lève de ma chaise. Nous étions maintenant face à face, positionnées pareillement.


– Pardon ? m'écrié-je.

– Tu as très bien entendue, tu n'es pas digne de confiance Charlotte. La preuve, tu arrives cinq minutes en retard !

– Ne vois-tu pas que je suis blessée ?

– Ce n'est qu'un prétexte ! Tu n'as jamais été quelqu'un d'assidu, répond ma boss.


Je ferme les yeux, me calme et reprend une respiration normale. Je regarde notre public qui jusque là n'a fait aucune remarque et résume :


– Comme l'a si bien dit Rachel tout à l'heure, je suis en charge de ce dossier. Vous travaillez donc tous pour moi et ne répondrez qu'à mes ordres. Maintenant je vais vous demander de sortir. Je vous communiquerais l'horaire de notre prochaine réunion rapidement.


Je souris poliment, leur montrant que je n'attends aucune réponse de leur part. Ils se dépêchent de partir, nous laissant Rachel et moi, toujours dans nos positions. Aucune de nous n'avait bougé, et ma mâchoire restait toujours aussi serrée.


– Ce dossier aurait dû être à moi. Je me suis préparée pendant des années pour pouvoir traiter avec ce genre de client ! A la place de ça, je me retrouve à organiser la fête d'anniversaire de la fille pourrie gâtée de Jarrêt ! hurle t-elle après s'être assuré que personne ne pouvait entendre.

– Ecoute-moi bien Rachel. J'ai moi aussi travaillé longtemps pour arriver jusqu'ici et je mérite tout autant que toi cette réception. Ne t'avise plus jamais de redire que je suis une merde, tu ne sais rien de mes compétences et de mon parcours qui m'a emmené dans cette agence, dis-je d'une voix menaçante. Je ne veux plus te revoir travailler, ou ne serait-ce que regarder le dossier de Monsieur Bright.


Après avoir lancé les hostilités, je prends mes béquilles et me dirige jusqu'à la porte, qui heureusement s'ouvre du premier coup.

A l'extérieur, mes collègues nous écoutaient et tous se régalaient de notre conversation. Je leur jette alors un regard mauvais.


- Il y a un problème ? Vous voulez peut-être que je vous répète ce que nous nous sommes dit ?


Je me sens mal. Tout mon corps est rempli d'une impressionnante colère qui ne demande qu'à exploser. Car, non, la petite scène qui vient de se passer n'était qu'une introduction à notre guerre. Je sors les crocs et passe en mode attaque.


******************************************


– Tu lui as vraiment dit ça ? s'égosille Camille le sourire aux lèvres.

– Oh ouais ! Et je pense qu'elle ne m'ennuiera plus celle-là.

– Bien joué ma poulette !


Nous nous tapons dans les mains – la gauche seulement pour moi, je ne voudrais pas aggraver le cas de ma fracture du poignet droit –  et buvons nos verres de jus de pommes. Oui oui,ce soir nous restons soft.

Mon amie m'avait rejointe à mon appartement une heure plus tôt pour dîner et me parler des nouvelles. Il est vrai que la dernière fois que nous nous sommes vues date d'au moins deux jours, mais c'est comme si nous étions liées par un fil invisible qui nous ramène toujours l'une vers l'autre. J'aime notre complicité et le fait que nous ayons le besoin de nous voir régulièrement. Malheureusement, ce n'est pas la même chose avec Jérémy. La plupart des soirs, il travaille au bar et ne peut donc pas se joindre à nous. Comme ce soir par exemple.

Camille me raconte sa journée et m'explique que son nouveau poste l'accapare énormément, mais qu'elle ne regrette absolument pas. Nous parlons de ses nouvelles responsabilités quand quelqu'un frappe à la porte.


– Tu attends de la visite ? me demande Camille.

– Euh non.


Je commence à me lever du canapé pour aller ouvrir, mais mon amie me pousse et me plaque sur mon divan.


– Laisse, j'y vais. Qui peut nous déranger en pleine conversation ?


Elle se dirige vers la porte et discute avec mon visiteur sans que je ne puisse entendre quoi que ce soit. Deux minutes plus tard, Camille est de retour avec deux hommes à ses côtés : Matthew Bright et Grégoire Nicohl. Je me lève immédiatement et plaque un sourire forcé sur mon visage quelque peu surpris.


– Monsieur Bright et Monsieur Nicohl, quelle surprise, dis-je incertaine de bien comprendre la raison de leur visite.

– Bonsoir Mademoiselle Staford, sourit Bright. Excusez-nous de cette intrusion.

– Y a-t-il un souci ?

– Eh bien non, mais Grégoire m'a appris votre accident il y a quelques jours et je voulais savoir si vous alliez mieux. Je reviens tout juste de l'aéroport et je me suis dis que je pouvais peut-être venir vous voir pour m'assurer que tout ... allait bien, explique t-il gêné.

- Oh... Je vais bien merci ! sourié-je déconcertée.


Il est clair que Bright veut s'assurer que mon accident ne perturbera pas l'organisation de sa réception. Il n'empêche que cette visite surprise est vraiment... surprenante ! Camille jusque là s'était effacée, mais lorsque je me suis tournée vers elle j'ai compris ce qu'il se passait dans sa tête. Elle dévisage littéralement Bright et a les joues rouges. Tiens, tiens, tiens, mon amie serait-elle sous le charme de mon client ?

Un silence relativement gênant s'installe.


– Si j'ai bien compris, vous venez de l'aéroport ? demandé-je pour briser ce mutisme.

– Exact.

– Est-ce que je peux vous offrir à boire ?

– Je ne dirais pas non, dit-il toujours aussi gêné.

– Un verre d'eau, du jus de pommes ? Sinon je crois que j'ai du vin.

– Un verre d'eau sera parfait, merci.


Je pars en direction de la cuisine, suivie de près par Grégoire. Lui non plus n'a pas parlé depuis leur arrivée. Il se pose contre mon évier, les bras croisés et ne dit toujours rien. Je me retourne vers lui et contemple son regard amusé.


– Tu n'es pas censée avoir des béquilles toi ? sourie t-il.

– J'ai eu une mauvaise expérience une fois. Figure toi que la dernière fois je suis tombée et qu'un homme a profité de mon handicap pour passer la nuit dans mon lit, rigolé-je.


Je prends les verres d'eau et repars dans le salon. Je dois toujours utiliser ma béquille, mais je préfère m'en passer. Je n'ai même plus besoin de sauter à cloche-pied, bonne nouvelle non ? De retour à la cuisine après avoir déposé les verres, je sors des gâteaux apéritifs et une assiette.


– Je te signale que c'est toi qui a profité de ma gentillesse pour te sentir moins seule !

– Disons alors que nous avons profité chacun l'un de l'autre, m'exclaffé-je.


Et là, chose inattendue, Grégoire se rapproche de moi et dépose un baiser sur ma joue avant de partir muni des gâteaux. Je reste interdite quelques secondes. Je ne sais pas trop pourquoi, d'ailleurs. Après tout, il avait déjà dormi avec moi, alors pourquoi ce ridicule bisou me perturberait-il ?


J'observe Camille et Bright discuter tranquillement, en restant assez loin d'eux pour ne pas les perturber. Aucun doute la dessus, ils sont tous les deux sous le charme ! J'avoue qu'ils formeraient un très beau couple, un couple d'une beauté renversante.

Grégoire se tient à côté de moi et me parle de tout et de rien. Ce que j'aime avec lui, c'est que je me sens bien à ses côtés, il me met toujours à l'aise et me fait sourire.



Une heure plus tard, Bright se lève, signifiant la fin de la visite. Je fais un tour dans ma cuisine pour mettre les verres dans mon lave vaisselle quand Grégoire arrive tout près de moi. Je lui fais face tandis qu'il se rapproche dangereusement. A mesure qu'il avance, je recule jusqu'à buter contre un mur. Je suis à présent plaquée contre le mur et Grégoire continue d'avancer en me regardant dans les yeux. Puis, ces yeux quittent les miens pour fixer ma bouche qui s'assèche de plus en plus. Le mélange de son parfum, de son regard, de sa proximité me paralyse et mon corps se liquéfie.

Il continue d'avancer toujours plus près et met enfin fin au supplice. Ses lèvres se déposent sur les miennes et mon corps lâche prise. Grégoire s'en rend compte et me tient les hanches pour m'empêcher de tomber tandis qu'il approfondit notre baiser. Ses lèvres sont chaudes et douces, comme dans mes rêves – car oui, j'ai déjà fait des rêves très peu chastes. Sa langue joue avec la mienne et toutes mes pensées raisonnables se perdent. Puis il rompt notre étreinte en soudant nos deux fronts.


– Ça fait une heure que je rêvais de faire ça, soupire t-il.


Après ces paroles il sort de la cuisine et me laisse pantelante et bouche bée. Si je me sentais bizarre tout à l'heure après son ridicule petit bisou sur la joue, je me sens maintenant... Je n'ai même pas de mot pour définir mes sentiments à l'instant présent.

La voix de Camille me ramène à la raison et je retourne dans le salon. Je croise le regard de Grégoire qui sourit, ravi de l'effet de son baiser.


Quelques minutes plus tard, les deux hommes nous saluent et partent, nous laissant seules, Camille et moi, le sourire aux lèvres -autant pour mon amie que pour moi.


– Comment as-tu pu omettre de me dire qu'il est aussi canon ? s'exclame –t-elle.

– Qui ça ?

– Matthew !

– Matthew hein ? Tu l'appelles déjà par son petit prénom ? rigolé-je. Je crois que tu es sous le charme de mon gagne pain.

– Et bien ton gagne pain a proposé que l'on se revoit, déclare t-elle alors que ses joues s'empourprent.


Je la regarde à moitié surprise et excitée pour elle. Bright est sans doute le mieux qu'elle puisse avoir. Je ne le connais pas vraiment, mais je sens qu'il est quelqu'un de bien, sa visite en est une preuve tangible.


– Qu'est-ce que tu lui as dit ?

– Que j'allais y réfléchir.

– Il est clair que tu n'as pas besoin d'y réfléchir, ça se voit que tu n'attends que ça ! remarqué-je.

– Voyons Charlotte, il faut toujours faire attendre les hommes !


– Tu ne les as pas fait longtemps attendre les deux gars du Canarina la dernière fois, je te signale, plaisanté-je.

– Oh, ceux là. Simples... distractions ! objecte t-elle.


Nous rigolons tranquillement et mon amie me répète encore un millième de fois combien Bright est beau et lui plait. Ce n'est pourtant pas la première fois que je la vois ainsi face à un bel homme. Elle rencontre des hommes à chaque croisement de rue, tous aussi beaux que Bright. La voir comme ça me fais toujours rire.

Une heure plus tard, Camille me laisse elle aussi et je me retrouve esseulée. Je décide donc de me coucher peu de temps après et de fantasmer sur ce baiser, et de plein d'autres choses d'ailleurs...

Ma mère attendra un jour de plus.


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Re bonsoir tout le monde !  Finalement ça va mieux et j'aurais presque la pêche dis donc ! 

Bref, voilà le deuxième chapitre que je vous devais. Il est plutôt long non ? Il ne se passe pas des choses extraordinaire mis à part le baiser entre Charlotte et Grégoire. Il y aura un petit (plutôt long quand même) passage rien qu'eux deux qui pourrait éventuellement être sympa, vous verrez bien ;)

D'ailleurs, dernière chose qui me perturbe depuis que j'écris cette histoire. Il s'avère que les noms de mes deux personnages (Charlotte et Grégoire) sont les prénoms de mon cousin et de ma cousine. Quand je les fais s'embrasser, parfois je les imagine et c'est juste... très perturbant ! :')

Le prochaine fois, je choisirais mieux mes prénoms :p

Je me tais maintenant (je suis trop pipelette). En parlant de pipelette, ça me ferait très plaisir avec vous en privé ou public pour que l'on apprenne à se connaitre, alors n'hésitez pas à me laisser un petit message ! Bref.


Pleins de bisous,

{Pauline}


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