Sisters ➡ Camren (En Pause)

By LloydC

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Le 25 mars 2005, Clara et Mike Jauregui, souhaitant donner une petite sœur pour leur fille unique, Lauren, ad... More

Ch 1
Ch 2
Ch 3
Amen
Belgique + I'm sorry
Ch 4
Ch 6
Ch 7
Ch 8
Ch 9
Ch 10
Ch 11
Ch 12
Ch 13
La résurrection de l'auteur

Ch 5

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By LloydC

Point de vue de Lauren.


Je me posai à table en bâillant, cette journée avait été longue et ennuyante au possible, j'avais commencé les cours à 8h, et j'avais terminé à 18h, puis j'avais eu entraînement de foot jusqu'à 20h et me voilà enfin à table, douchée, et épuisée. Tout le monde était déjà installé puisque j'étais visiblement la dernière, sans compter Camila qui loupait de plus en plus de repas, même au lycée, elle n'allait plus à la pizzéria ni au self, elle laissait ses amis pour aller je ne sais où, et je la retrouvai à la première heure de cours de l'après midi.

Je n'en avais pas parlé à mama et papa pour ne pas qu'ils s'inquiètent inutilement, mais j'avais seulement fait part de mes inquiétudes concernant ma sœur à Ally, qui avait su calmer mes peurs sur le moment, mais seulement ce jour-là car dès le lendemain, je me retrouvai à me ronger les ongles de peur qu'il lui arrive quelque chose en ne la voyant ni au self, ni à la pizzéria, ni avec ses amis comme à peu près tout les midis en fin de compte. Je n'osai pas lui en parler à elle non plus, j'avais peur qu'elle me prenne pour quelqu'un de surprotecteur, de parano, ou des je ne sais quoi, mais j'avais pas envie qu'elle me fuit comme en ce moment, même si je n'étais pas de la seule à qui elle s'éloigne comme ça.

Elle est comme détachée du monde réel, mais cela 25h par jour, pourtant il n'y a rien eu de spécial pour qu'elle soit comme ça (du moins, à ma connaissance), et même la veille, elle respirait de joie à chaque seconde. Elle est peut-être bipolaire ma foi.

-Lauren ? Tu peux aller chercher Camila s'il te plaît, dit lui que c'est l'heure de manger et que Luigi a fait sa pizza préférée.

J'hochai la tête avant de me lever lacement et paresseusement, traînant des pieds jusqu'à la chambre de ma petite sœur. Une fois devant celle-ci, ma main s'abattit lentement contre la porte en bois et j'attendis la réponse positive ou non de Camila. Un faible «entrez» résonna jusqu'à mes oreilles, et j'entrai à pas de loup dans la chambre plongée dans le noir dû aux volets inhabituellement fermés et aux lampes éteintes. La lumière qui venait du couloir éclairait assez la chambre pour que je puisse voir Camila, allongée en étoile sur son lit, regardant son plafond fixement. La fatigue se lisait facilement sur son beau visage bizarrement plus pâle que d'habitude, elle avait l'air au bout de sa vie. Je titubai jusqu'à son lit et jetai à côté d'elle, sur son bras que je pris soin de ne pas trop écraser tout de même. Je ne savais même pas si elle avait remarqué que j'étais là, allongée à côté d'elle puisqu'elle avait l'air totalement ailleurs.

-Qu'est-ce qu'il se passe Camzi..

Je soufflai par son manque de réponse et apportai ma main à sa joue, ce qui eu pour effet de faire tourner son beau visage vers moi, comme si je l'avais réveillée de sa transe. Un petit sourire triste naquit sur ses fines lèvres, j'avais maintenant peur de savoir les raisons de sa tristesse, j'avais peur qu'elle me dise que quelqu'un lui avait fait du mal, j'avais peur qu'elle me dise qu'elle avait fait une connerie monumentale. J'abaissai ma main à sa hanche et la tirai contre moi, passant mon autre main derrière sa nuque pour caler sa tête dans mon cou. La seule chose que je voulais à ce moment même était de la réconforter, quitte à y passer des jours ou des mois. La voir dans cet état ne me rendait pas heureuse non plus, j'avais finalement fini par m'accrocher à cette fille qui n'était rien d'autre que ma sœur, et malgré que ma raison m'hurlait de m'éloigner de la petite cubaine qui était dans mes bras, mon cœur et les sensations que je ressentais ne me demandait qu'à se reproduire à l'intérieur de moi.

Ses petites mains se faufilèrent dans mon dos, sous mon tee-shirt, et caressèrent le bas de mon dos, ce qui fit monter une ligne de frissons le long de mon échine. Elle dût sentir mes frissons puisque je sentis un sourire dans mon cou, puisque ses lèvres étaient collées à ma peau. Je la serrai fort contre moi, comme si j'avais peur qu'elle m'échappe, comme si sa tristesse pourrait la tirer loin de moi.

-Tu viens, Luigi a fait ta pizza préférée, il faut que tu manges mon ange..

Elle releva la tête de mon cou et hocha la tête légèrement avec un petit sourire de remerciement. Je me redressai, l'entraînant ainsi avec moi, et la souleva comme une mariée jusqu'à la cuisine. Son rire résonnait dans mes oreilles, ce qui fit venir le mien par la même occasion. Son rire était tellement communicatif. On arriva bien rapidement dans la salle à manger et les regards attendris fusèrent jusqu'à nous. Je posai Camila à côté de moi, et sa tête trouva vite place sur mon épaule alors que notre père lui lâcha une réprimande comme quoi elle devait savoir se tenir à table, or, elle était complètement avachie sur moi.

Elle ne se redressa pas pour autant, ce qui était bien étonnant venant de la petite fille modèle que je connaissais, elle ne semblait même pas avoir entendu les paroles de Mike. Ce dernier échangea un regard furtif avec Demi avant d'hocher la tête, puis Demi se leva et tendit sa main à Camila qu'elle regarda légèrement avant de relever son regard jusqu'au visage de Lovato, puis, avec hésitation, elle l'a prit faiblement dans la sienne. Elle la tira jusqu'à sa chambre je présume, et le repas commença dans un silence de plomb. Mama et papa avaient l'air dépassé par la situation dans laquelle Camila était, Demi avait l'air au courant tout comme Luigi, et je ne pouvais savoir si Patricia et Simon étaient eux aussi au courant à cause de leur absence. Ce qui voulait clairement signifier que j'étais bien la seule à n'être au courant de rien, alors que je confiai le moindre de mes problèmes à la cubaine, pas que je prenne ça comme une trahison ou quoi, mais je pensais qu'elle avait au moins un minimum de confiance en moi.

Je ne savais vraiment pas à quoi tout cela était dû, peut-être à cause de ses bandages dont elle semble avoir honte ? Je ne connaissais pas la cause de ses mains bandées, et je lui avais dit que j'attendrai qu'elle vienne se confier d'elle-même, ne voulant pas la forcer à quoi que ce soit. Et si elle ne voulait pas me le dire, elle était dans son droit, je n'allais pas changer d'avis du jour au lendemain et la forcée à me raconter tous ses problèmes, même si c'était plus de l'inquiétude que de la curiosité qui m'habitait.

Alors que je voyais mon père et ma mère ne faire que jouer avec leur nourriture, et ne voulant que savoir l'état de ma petite cubaine, je me levée rapidement de ma chaise ce qui attira les regards surpris de toute la famille. Je ne leurs donnai aucune explication quelconque, et me dirigeai vers la chambre de ma petite sœur, me posant en face de sa porte puisque celle-ci était fermée à clé. J'attendis une dizaine de minutes devant la porte, appuyée contre le mur, et c'est après ce temps-là que Demi sortit de la chambre avec un petit sourire triste sur les lèvres.

-Elle est au lit, fait attention à elle s'il te plaît Lauren..

Ses paroles ressemblaient plus à un ordre mélangé à une supplication, qu'à une demande simple. J'hochai tout de même la tête en me mordant l'intérieur de la joue, tic nerveux, et contournai le corps de Demi pour entrer dans celle de ma cubaine préférée. Elle était dans son lit, redressée contre sa tête de lit. De nouveaux bandages ornaient ses petites mains, et de grands cernes coupaient ses pommettes violemment tellement ils étaient prononcés. Seule la fatigue pouvait se voir dans ses yeux à moitié fermés, mais son niveau de beauté ne descendait pas pour autant. Ce dernier était toujours à son maximum d'ailleurs, qu'importe ce qu'elle faisait, que ses actions soient enfantines ou d'une maturité déconcertante, qu'elle tire la langue en se concentrant ou qu'elle fasse une grimace, son beau visage d'ange était à tomber, et ça, personne ne pouvait me faire dire le contraire.

Je m'approchai doucement d'elle, comme pour ne pas l'effrayer, et m'allongeai dans son lit comme un peu plus tôt dans la soirée, collant son petit corps frêle au mien qui était largement plus costaud que le sien. Le dos calé contre la tête de lit, ses bras fins m'entourèrent et sa tête se posa sur ma poitrine alors que ma main montait directement jusqu'à ses cheveux pour lui faire des papouilles, chose qu'elle aimait énormément, elle les aimait tellement qu'elle me crié dessus si j'avais le malheur d'enlever ma main de là.

Je sentais sa respiration se ralentir, signe irréfutable qui montrait qu'elle commençait à s'endormir, mais le bruit monstrueux que causa son ventre la sortie de sa somnolence légère. Elle se redressa et me regarda timidement, jouant nerveusement avec ses doigts. Elle s'assit en tailleur et attrapa ma main avant de me tirer jusqu'à la cuisine. La lumière de la salle à manger était déjà éteinte, ils avaient sûrement dû finir de manger il y a peu. On retrouva Luigi dans la cuisine, en train de nettoyer les traces de sa dernière préparation. Il leva la tête vers nous avant de sursauter ce qui fit rire Camila à plein poumons. Son côté enfant et son rire étaient géniaux l'un comme l'autre, alors voir et entendre ce spectacle ne faisait que me réchauffer le cœur. On s'installa autour de l'îlot central en expliquant pourquoi nous étions là, et lorsque nous lui expliquons le bruit monstre que le ventre de notre petite cubaine avait fait, Luigi ria de bon cœur, ce qui fit bouder la plus jeune de la maison.

Je la regardai tendrement, appréciant les moindres recoins que sa position me laissait entrevoir. Appuyée sur ma main, le coude sur la table, elle tourna lentement la tête vers moi et ses deux océans de chocolat qu'étaient ses yeux se plongèrent dans les miens. Je me noyai immédiatement dans ses si beaux yeux, elle me répétait souvent qu'elle aimait énormément la couleur, parfois émeraude, parfois bleu-gris, de mes yeux, mais je crois bien que la beauté, les sentiments reflétaient et la profondeur de ses yeux égalaient parfaitement les miens, voire même plus.

Ses yeux quittèrent lentement les miens, glissant de plus en plus bas jusqu'à atteindre mes lèvres. Contrairement à ce que je voulais, Luigi stoppa net notre moment, dans lequel une bulle s'était formée autour de Camila et moi à mon plus grand bonheur. Le cuisinier nous tendit à chacune une assiette contenant ce que l'une et l'autre aimait respectivement. Un immense sourire se figea sur les lèvres de la cubaine lorsqu'elle aperçut la couleur de son fruit préféré, et, après avoir remercier mainte et mainte fois Luigi, elle engouffra rapidement le contenant de son assiette sous les regards bienveillants de Luigi et de moi-même.

Qu'est-ce qu'elle est belle, me susurra ma conscience.

*****

Je me réveillai avec un immense mal de dos, et je compris bien vite que c'était seulement parce que je m'étais endormie assise contre ma tête de lit, la tête de Camila posée sur mes cuisses. La télé était allumée, signe qu'on s'était très vite endormie devant, après notre petit repas tardif en tête à tête -puisque Luigi nous avait laissé seules par fatigue. Mon regard parcouru rapidement ma chambre qui était un peu en désordre, puis s'abaissa jusqu'à ma sœur qui dormait toujours aussi sereinement. Elle ressemblait à un bébé, son pouce était logé dans sa bouche, et ses cheveux étaient étalés partout autour et sur son visage.

Je me glissai délicatement en dehors de mon lit, et me dirigeai vers la cuisine, où ma mère, Luigi et Patricia s'y trouvaient. Je saluai tout le monde d'un signe de la main et m'assis sur une des chaises hautes présentes près de l'îlot, comme hier soir avec Camila. Cette dernière arriva d'ailleurs peu de temps après que j'ai fini de petit-déjeuner. Sans un mot pour les gens présents, elle se dirigea directement vers moi avec les bras grands ouverts, m'indiquant clairement qu'elle voulait un câlin.

Quelques heures plus tard, au lieu d'être dans mes bras, Camila se trouvait dans ceux de Shawn, l'autre tête de faucon. Ils jouaient tous les deux comme des gamins dans la piscine, et j'étais assise sur une chaise longue à seulement quelques mètres d'eux. Les rires de l'autre moche résonnaient dans mes oreilles comme un horrible bruit, comme un bruit aigu de craie qui grince contre un tableau, tandis que celui de ma petite sœur résonnait comme une bénédiction descendu tout droit des mains de Dieu. Et je dois dire, qu'il n'y a pas que son rire qui est descendu de la haut, si vous voyez ce que je veux dire.

Au fil des minutes, je les voyais se rapprocher physiquement parlant, je ne vois pas comment elle faisait, il était vraiment repoussant et je ne parle pas en tant que lesbienne. Juste.. Je n'arrive pas à la voir en peinture, un mélange d'écrevisse, de faucon, et de hibou ça donne pas un très beau mélange, la preuve. En plus ses yeux ne regardent même pas dans la même direction. Il est vraiment moche. Par contre, Camila, c'était autre chose, mais je ne vais pas m'étendre sur ce sujet, parce que sinon j'y serai encore dans deux semaines. Alors que ma cubaine s'amusait à sauter sur le dos de Mendes, je levai les yeux au ciel et essayai de replonger dans mon livre tant bien que mal. Leurs rires combinés m'insupportaient, enfin, je sais que c'est plus le fait que ce soit lui et non moi qui la fasse rire comme ça qui m'énerve, mais peu importe, Camila n'est pas à lui mais à moi.

Je ne savais pas pourquoi j'avais ce genre de sentiment en moi, mais depuis mon rapprochement avec la cubaine, je ne pouvais pas ressentir autre chose qu'une sorte d'admiration pour elle. Comprenez moi, physiquement, elle est au top, mentalement aussi, elle a aussi une personnalité géniale, certes elle jongle entre son côté enfantin et son côté mâture tel une bipolaire, mais je ne pouvais que l'admirer pour elle et ce qui fait d'elle une fille aussi géniale. Des fois je me demande bien comment j'ai pu faire pour repousser cette fille loin de moi, jusqu'à la ridiculiser à l'école. Et malgré toutes ces années, elle arrivait à ignorer tout le monde en voulant juste me prendre dans ses bras, à rester près de moi aussi longtemps, à prendre possession de tout ce qu'il y a de plus en moi. En si peu de temps, elle avait su changer toutes mes priorités, elle m'avait fait passé de Lauren l'égoïste à Lauren la tendre et romantique pleine de remords concernant son passé avec la cubaine. Elle était définitivement parfaite, je n'ai pas d'autres mots.

- Bave pas trop Jauregui, elle va te chopper.

Je sursautais au son de cette voix rauque et de ce souffle qui sentait la clope à des kilomètres. En me retournant vers le destinataire de tout cela, que je devinais sans problème être Zayn, je laissai un petit sourire se glisser sur mon visage. Il m'avait prit en flagrant délit en train de regarder le corps de Camila, et je savais d'ores et déjà qu'il allait me charier avec ça jusqu'à la fin de mes jours. Grave erreur de ma part. Je me redressai et lui frappai dans la main pour le saluer, puisqu'il se disait trop "viril" pour faire la bise à une fille. Plus macho tu meurs. Il s'installe sur le transat à ma droite, avec la présence du faucon qui faisait rire MA cubaine, j'en avais presque oublié la venue de mon meilleur ami.

- Alors, on mate la Cabello hein..

Je le regardai de nouveau et vis ses sourcils bouger de haut en bas, signifiant qu'il sous-entendait bien des choses que je ne pouvais malheureusement plus nier puisqu'il m'avait prise la main dans le sac. Je redirigeai de nouveau mon regard sur la brune, qui était sur les épaules de Mendes, et son rire résonnait tout autour de nous.

- Bon aller Jauregui, quand vas-tu assumer le fait que t'es raide dingue d'elle ?

- Je ne suis pas dingue d'elle, arrête tes conneries Malik, dis-je en levant les yeux au ciel.

Il lâcha un grognement et s'assit correctement sur son transat, sortant son éternel paquet de cigarettes avant d'en sortir une accompagnée de son briquet noir. La discussion fit vite place entre lui et moi, et pour mon plus grand plaisir, aucun de nos sujets de conversation ne se rapportait à ce qu'il s'était passé plus tôt. Alors qu'il me racontait la soirée de la veille dans laquelle je n'avais pas pu aller étant donné que j'ai préféré restet avec Camila, un gros claquement se fit entendre, remplaçant les rires des deux gamins qui se trouvaient dans la piscine.

Je tournai ma tête vers ces deux là en même temps que Zayn, avant que ce dernier n'explose littéralement de rire en voyant la tête de Shawn ce qui était totalement.. compréhensible. Je riai aussi, une trace rouge apparu sur sa joue, mais mon rire s'estompa lorsque mon regard se posa sur Camila, les larmes aux yeux. Je compris bien vite que la claque n'avait pas été là pour la rigolade, et même si je ne savais pas le pourquoi du comment, la haine avait pris le dessus sur mes rires qui ne souhaitaient que se faire entendre à la vue de la tête de Shawn.

Camila sortit de la piscine, les larmes ruisselant sur ses joues rosées. Elle attrapa la serviette qui était posée sur une chaise et s'enroula dedans avant de rentrer en courant dans la maison. Je crois que la seule fois où je l'avais vu dans cet état était la fois où je l'avais rencontrée et rejetée, lui faisant comprendre que je ne la voulais pas dans ma vie. Grave erreur encore une fois. Je fis un signe de tête à Zayn, lui disant d'aller voir comment aller Camila pendant que je me chargeais personnellement du cas Mendes. Il se leva alors, écrasa sa cigarette dans le cendrier et s'enfonça dans la maison tandis que je me levai à mon tour, attrapant le bras de Shawn qui était sortit de la piscine en silence.

Je le tirai brutalement jusqu'à la porte d'entrée, et malgré le fait qu'il soit toujours en maillot de bain de gamin avec des petites couronnes jaunes dessus, je ne changeai pas de direction, et le plaquai contre la porte. Une haine immense coulait dans mes vaines, je ne l'aimais déjà pas avant, mais le fait qu'il ait fait pleurer Camila me mettait hors de moi, je voulais le torturer, le frapper, tout ce que mon self-control n'arriverait pas à contenir. Mon poing s'abattit violemment sur la joue du jeune homme, celle que Camila n'avait pas touché, puis ouvris la porte avant de le pousser dehors, lui faisant bien comprendre de ne jamais revenir ici puis je lui jetai son sac qui traînait dans l'entrée.

Une fois la porte refermée derrière moi, je soufflai un bon coup en ignorant les regards interrogateurs des gens présents dans la maison. Je me dirigeai ensuite rapidement jusqu'à la chambre de Camila, où je la trouvais dans les bras de Zayn. J'ai toujours pensé que mon meilleur ami avait un faible pour ma petite soeur, je ne lui avais jamais demandé d'ailleurs, j'avais trop peur de connaître la vérité et peur de m'emporter dans ma jalousie si il s'avèrait que mon hypothèse serait finalement juste.

Il releva la tête vers moi et claqua un petit baiser sur la joue de la cubaine avant de partir en me disant de faire attention. Pourquoi tout le monde me demande de faire attention à elle ? Je suis pas une gamine maladroite, je vais pas la casser en deux. Tout en râlant mentalement, je m'avançais jusqu'au lit qui trônait au milieu de cette grande chambre chaleureuse.

Je me glissai sous les draps, et c'est presque instinctivement qu'un petit corps tremblant se colla au mien. Je la serrai contre moi, j'avais l'impression que l'on finissait tous les jours toutes les deux dans son lit -sans arrière pensée. Elle avait souvent des baisses de moral et cela m'inquiétait énormément. Je ne savais pas quoi faire. Il fallait que je trouve un moyen de la rendre heureuse, de lui son sourire si souvent absent pour je ne sais quelle raison encore une fois..

Elle semblait s'être vite assoupie à la vue de sa respiration lente et régulière. J'en avais tellement d'être dans l'incompréhension la plus totale alors que tout le monde était au courant des moindres détails des choses. J'étais pourtant soi-disant la seule personne qui arrivait à "stabiliser son état" alors pourquoi ? Pourquoi j'étais dans l'ignorance ? Est-ce que c'était dû à ce que je lui avais fait endurer pendant toutes ces années ? Camila m'avait dit qu'elle me pardonnait la fois où nous sommes allées au McDo ensemble, et je voyais tous les sentiments positifs sur son visage à ce moment-là, et rien ne m'indiquait qu'elle me mentait.

Peut-être qu'elle était forcée à ne rien dire, par nos parents par exemple ? Je ne les ai jamais entendu parler de quoi que ce soit concernant l'état physique ou même mental de Camila. Peut-être qu'ils ne m'en parlaient pas avant à cause du manque d'intérêt que je portais à Camila dans le passé, mais maintenant que mon nouveau comportement est à l'opposé de l'ancien, pourquoi je n'étais au courant de rien ? Cette situation d'incompréhension m'énerve, il fallait absolument que je trouve des réponses à toutes mes questions et j'étais déterminée à les avoir pour de bon. Alors il n'y avait qu'une solution, aller voir nos parents lorsqu'ils rentreront demain matin.

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Bom dia ! Comment vous allez ?
Je suis (enfin) de retour après 2 mois d'inactivité, l'inspiration ça va et ça viens (ce qui est très chiant je l'avoue) mais j'ai mis les choses au clair dans ma tête. Je ne suis pas très fière du chapitre malgré tout, en espérant que les prochains vous plairont.

GRANDES ANNONCES :

Sisters ne sera finalement pas aussi long que je le pensais, à part si mon cerveau et mon imagination en décident autrement.
Stockholm Syndrome, que j'avais mis en pause il y a quelques temps, sera réécrite ENTIÈREMENT genre le scénario itt, donc soit après la fin de Sisters soit après la prochaine annonce :
• J'ai commencé à écrire une nouvelle histoire qui restera dans mes brouillons pendant un moment (le temps de finir Sisters et peut-être Stockholm Syndrome ainsi que le temps d'écrire quelques chapitres pour pas laisser les lecteurs sans attentes)

Dernière chose, je voulais vous remercier ÉNORMÉMENT, plus de 18k et plus de 800 votes en seulement 6 parties c'est.. wao, j'en ai pas les mots, merci, énormément, je vous aime.

(PS : Allez lire Oublie-moi de SuperCalinours, elle est géniale, autant l'auteur que l'histoire 😌)

July, 30.

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