Je me balade tranquillement dans ma cité au alentours de 22h.
Quand j'entend des chuchotements provenant derrière moi.
Je retire un écouteur pour pouvoir entendre.
Des gémissements se font entendre. Je continue ma route.
Mais après quelques instants je me rend compte que la personne qui gémit a sans doute besoin de mon aide.
M'en fou je trace ma route.
Tête baissée,les mains dans les poches, capuche sur la tête, du rap dans les oreilles, je regarde les gens autour de moi.
Et je m'imagine leurs vie.
Quelque cris, des verres qui se brise, des hurlement de douleur, AH ma cité tellement cruel, mais c'est bien pour cela que je l'aime.
Je me demande bien ce qui est passé par la tête de mes parents lorsqu'ils ont décidés d'acheter notre maison.
Cette endroit est beaucoup trop sombre pour eux.
Mes parents aimaient voir la vie en rose tant dit que moi j'aime les choses sombre, effrayer les passant, casser les vitre des voitures quand leur propriétaire n'est pas là,... ( on se demande d'où je viens )
Zzb zzb. C'est mon téléphone.
Moi-11 appels manqués. Tony.
Tony, c'est un tarré quand même bref sa dois être important je dois sûrement lui sonner.
Heu nan, finalement je veux garder mon crédit.
Zzb zzb.
C'est encore Tony.
Moi-Alô ?
Tony-Qu'est-ce que tu fou !? Tu veux te faire tapper ou quoi !?
Moi-Ça va ça va j'arrive.
Tony-Magne toi papa est encore soul.
Bip bip. C'est la fin de cet appel.
Je rentre lentement chez moi. Je ne vois pas pourquoi je me dépêcherais, sachant ce qui m'attend à la maison.
C'est bon, je peux voir ma maison de la où je suis.
je sors mes clefs et les insèrent dans la serrure. Je tourne, je ne suis même pas encore entré que j'entend des verres se briser sur le sol.
Je suis le plus jeune de la famille j'ai un frère qui est 3 ans mon aîné.
Mon frère c'est comme mon père. Faut dire que mon véritable père n'a été la pour moi que jusqu'à mes 11 ans.
Bref,
je rentre et des pas lourd très lourd s'avance vers la porte.
J'ai tout de suite sut que c'étais mon ivrogne de père.
Il me prend par le col et me hurle dessus.
Papa-Où étais-tu !
Moi-Parce que sa t'intéresse !
Papa-Parle moi sur un autre ton tu veux !
Moi-C'est bon p'pa tu vas me la faire à moi quand même !
Il me lâche et frappe le mur avec son poing.
Pff encore un autre trou dans le mur.
Tony-Hey t'en a mis du temps !
Moi-Tu vas aussi me sermonner toi !?
Je n'aime pas parler comme sa à mon frère mais il sait très bien que je suis pas du genre à bavarder quand je suis vénère.
Je suis beaucoup mieux à l'extérieur.
Dehors c'est mon élément.
Zzb zzb
???-Brô t'es où là ? On attend plus que toi.
Moi- Je peux pas sortir Renzô mon père est rentrer je dois garder un oeil sur lui parce que s'il fait encore un connerie il ira en taule ta oublié ?
Renzô-Mais tu t'en fou laisse-le à ton frangin c'est ton aîné il peut veiller sur lui. Il y a beaucoup de touriste. On peut les effrayer.
Moi- Pff, visiblement tu ne comprend pas que non c'est non bordel ! N'insiste pas.
Bip bip. Pff vas-y il m'a saoulé lui.
J'en ai marre!
Je n'arrête guère de penser au commencement. À l'élément déclencheur. Celui qui a donné naissance à ce que je suis devenu : ma mère.
Ma mère, c'est de sa faute ! Elle a dut le quitter ! Elle a dut nous abandonnés nous laisser avec p'pa.
Jamais je lui pardonnerais ! Jamais j'oublierais !
Je suis épuisé de l'entendre faire ces crises. Et Tony... Mon pauvre frangin il doit s'en occuper !
Mon père étais sage avant que maman parte avec cette homme vivre je ne sais où.
Maintenant il a pété un câble, plusieurs câble je dirais.
On ne le reconnais même plus.
Je vais même sur des sites de rencontres afin de pouvoir lui trouver une copine. Mais rien, kedal.
Faut dire que mon père n'est pas très jeune non plus, à 44 ans on doit se reposer avec sa famille, rigoler tout sa mais...nous non. C'est des hurlement dès que l'on rentre.
Je me jette sur mon mon lit prend la télécommande et allume la TV.
Les films avec du sang, du combat des morts, j'adore !
J'ai dû m'assoupir parce que je ne me souvient de rien. A mon réveille j'entend mon frère monter les marches et s'arrête devant ma chambre.
Je saute hors de mon lit et je vais lui ouvrir.
Moi-Ça va pas ?
Tony-Pff p'pa perd complètement la tête. Tout à l'heure il parlais à la photo de maman.
Moi-Essaye de le comprendre c'est pas facile pour nous non plus. Maman, il l'aimait vraiment.
Tony-Oui je...
Papa-Descendez j'ai à vous causez !
Qu'est-ce qu'on a encore fais cette fois-ci.
Des qu'il nous appel c'est fini on va se faire ramasser.
Des fois même on se fait fouettez à coup de ceinture.
On descend on a pas le choix même si on sait ce qui nous attend.
Tony-Ouais on arrive p'pa.
Tony me fais signe de rester dans la chambre. Et là plupart du temps c'est lui qui se coltine les coups de ceinture.
Mais j'aime bien jouer les voyous, donc je descend avec lui.
Mon pauvre père est assis là sur le canapé et nous attend, ceinture dans une mains et bière dans l'autre.
Là mon frère me tiend et me demande de monter. Je refuse, je n'ai plus 11 ans, je ne veux plus qu'il se tape mes coups à ma place.
C'est lui qui reçoit le premier coup et au moment du deuxième je tends la main et tire de toute mes forces la ceinture.
Tony aurait dû se révolter bien avant !
Papa-Lâche cette ceinture !
Moi-Sinon quoi ! Tu vas me tuer ? Bah vas-y vient je t'attend!
Il ne supporte pas que je lui réponde. Ça le met dans un état pas possible. Mais je n'ai pas vraiment d'autre choix.
Je prend les clefs de mon père ( il y a celle de la voiture aussi )
Et je monte dans le véhicule.
Mais mon frangin me tire par le col de mon t-shirt.
Tony-Tu compte aller où comme sa?
Moi-Bah à la base je restais à la maison mais la je dois prendre l'air tu viens ?
Tony-Nan p'pa est toujours ivre. Et tu n'as pas le permit alors descend tu veux.
Je lui dis que ce n'est pas la première fois que je roule alors il me laisse.
Un peu plus loin je croise une femme elle doit avoir une quarantaine d'année. Son visage ne m'est pas inconnu. Je gare la voiture et descend.
Je cours et tire le bras de la dame.
Elle-Aïe mais qu'est-ce tu me veux morveux.
Moi-Ton visage m'est familler. Qui es-tu.
Elle- Anaïs m'appelle Anaïs.
Moi-Ma...maman !
Anaïs-Euh vous faite erreur.
Moi-Nan nan maman c'est bien toi !
Je place mes mains autour de son cou et sers fort très fort même.
Un peu de sang coule de son nez.
Son compagnon cours je l'entend.
Il me tire et se met sur moi.
Il commence à me donner des coups de poing.
Je lui tire la cravate et le prend par la nuque afin de lui coller le nez au sol.
Moi-Espèce de salaud ! C'est de ta faute si ma vie est tel qu'elle est maintenant !
Je me relève et tappe son visage horriblement défiguré au sol.
Un petit gémissement se fait entendre. Je ris sadiquement.
Le genre de rire qui fait peur aux gens.
Étant donné qu'il est plus âgé que moi, et plus costaud, il se relève et me colle au mur.
Me regarde et me met plusieurs coups de poing dans la tronche.
Je réplique avec un coup de pied la où il faut pas.
A ce moment là j'ai sentis de la joie, mais sa n'a pas duré, la police arrive à cet instant. J'ai senti une électrocution, et puis plus rien.
Je me suis réveiller dans une taule avec blinder de voyous.
Ils m'ont fait sortir et ils m'ont ordonnés d'aller m'asseoir sur une vieille chaise rouiller
Un policier me tend le téléphone.
Si j'appel mon père je suis fini, j'appel donc mon bro à la place.
Tony-Alô ?
Moi-Euh, Tony...euh...bah en fait je me suis fais arrêter et vu que je n'ai que 15 ans bah il me garde pas.
Tony-Oh merde ! Mais qu'est ce ta encore fais !
Moi-Je t'explique tout après. Viens juste me chercher.
Je crée blindé de problème à mon frère mais je ne fais pas exprès. J'ai besoin de me défouler et dès que l'occasion se présente bah je fonce. Je frappe, je pourrais frapper jusqu'à tuer la personne si l'on ne m'arrête pas à temps.