Someone For Live [ Harry Styl...

By Lecrocus72

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La vie de Béa n'a jamais été des plus simples: orpheline du côté de son père depuis sa naissance, un nouveau... More

Résumé
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Epilogue

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By Lecrocus72

Présence de lemon, âmes sensibles s'abstenir à partir du tiret noir ( ▬ )



Point de vue Niall :


Aller chercher les filles à la sortie des cours. Aller chercher les filles à la sortie des cours. Je me répétais encore et encore cette même réflexion, dans ma tête, tout le long du trajet jusqu'au lycée. Nous vivions chez notre père, cette semaine, et il finissait trop tard pour récupérer Alma et Dora à la fin de l'école. J'avais tellement peur de les oublier que j'avais mis une alarme sur me téléphone, afin de me le rappeler. J'avais aussi fait une petite croix sur ma main, au stylo, au cas. J'étais en train de vérifier que le symbole ornait toujours ma main quand je sentis une force contre moi. J'avais été bien trop dans mes pensées, que je n'avais pas remarqué que je me trouvais en plein milieu du couloir principal du lycée. Et pour couronner mon manque d'attention, je venais de foncer dans quelqu'un. La personne était à genoux en train de ramasser ses feuilles, que j'avais malencontreusement éparpillées. Je m'accroupis face à elle et je reconnus tout de suite de la jeune me faisant face alors que je lui tendais certaines de ces copies.


- Je m'excuse Jenny, déclarai-je en me relevant pour lui tendre ma main afin de l'aider à son tour.J'étais dans mes pensées et je ne regardais pas en face de moi.


- Ne t'en veux pas, si je n'avais pas eu mon nez fourrer dans mon téléphone à la recherche d'une musique potable, j'aurais réussi à t'esquiver, me répondit-elle, avec le sourire.


Ce dernier était bien caché derrière une grosse écharpe mais il était bel et bien présent. Il était si sincère qu'il me réchauffa le cœur le temps d'un instant. Ses cheveux dépassaient élégamment de son bonnet en laine et des mitaines ornaient ses mains, de façon à ce qu'elle puisse tapoter sur l'écran de son téléphone. Ses yeux chocolat, légèrement en amande, lui donnaient un côté doux et serein derrière ses lunettes à la monture en plastique bordeaux, épaisse.


- Tu n'aimes pas le froid, constatai-je face à cette tenue de camouflage.


- C'est pas ce que je préfère dans la vie anglaise, répliqua-t-elle, sans faire tomber son sourire. Tu vas bien Niall ? me demanda la petite brune alors que ses sourcils se froncèrent, d'un air contrarié.- Je vais bien, répondis-je sans grande conviction. Pourquoi cette question ?


- Je ne sais pas, fit-elle en réfléchissant. Tu sembles ... perdu, m'avoua Jenny après une courte pause.


Son analyse me prit au dépourvu. Je ne connaissais pas si bien que ça, Jenny, et pourtant elle arrivait à comprendre que je n'étais pas au meilleur de ma forme. Mon mal être se percevait-il tant que ça ? Moi qui souhaitais me faire discret et ne pas montrer ma faiblesse aux autres, c'était raté. À quoi bon le nier, que je n'étais pas bien ? Mais voulais-je pour autant embêter Jenny avec mes problèmes.


- Tu sais, Niall, je ne sais pas si c'est le divorce de tes parents qui te préoccupe, me coupa-t-elle dans mes pensées, alors que sa perspicacité m'étonnait de nouveau, mais je voulais que tu saches que, moi aussi, je suis passée par là. Donc, si tu as besoin d'en parler, je pense pouvoir te comprendre, et peut-être même, t'aider, me proposa Jenny.


- As-tu des frères et sœurs, Jenny ? questionnai-je alors que sa générosité me fit sourire.


- Un grand frère, un petit et une petite sœur, me répondit-elle, du tac au tac. Pourquoi ?


- Parce que j'ai, moi aussi, des petites sœurs et c'est leurs sorts qui me contrarient plus que le divorce en lui-même, tu comprends ?


- Dans ce genre de situation, on veut tous le bonheur des autres, alors, oui, je pense te comprendre, m'affirma la brunette. Thomas, mon grand frère a été très protecteur avec nous durant cette période.


- C'était il y a combien de temps ? demandai-je, curieux de savoir ce qu'elle avait vécu.


- 5 ans, dit-elle, en effaçant son sourire qui était encore légèrement présent.


- Et tu as mis combien de temps avant de t'adapter à ce changement ? interrogeai-je de nouveau, alors que j'avais envie de gifler ma curiosité déplacée.


- J'essaie encore de m'adapter, me confessa-t-elle alors que ses yeux remplis d'espoir, m'en donnaient à moi aussi. Je dois y aller, reprit-elle alors que la sonnerie venait de retentir. Béa risque de m'attendre !


- Je t'accompagne, j'ai un service à lui demander, déclarai-je alors que nous nous dirigions ensemble vers sa salle de cours.


Nous arpentions les couloirs assez rapidement et nous reconnûmes directement une longue masse de cheveux blonde dans la foule de sa classe.


- Jenny ! s'exclama notre amie américaine, alors qu'elle lui fit la bise. Salut Niall, tu vas bien ?reprit-elle alors que son regard en disait long sur ses pensées en nous voyant ensemble, avec Jenny.


- Ca va, Béa, merci, lui répondis-je en la saluant d'une courte étreinte. Je sais que je m'y prends un peu en avance, mais mercredi dans trois semaines, mon père a rendez-vous chez l'avocat et je dois l'y accompagner, expliquai-je alors que je redoutais sa réponse avant même d'avoir posé ma question. Je voulais savoir si tu pouvais garder les filles, le temps du rendez-vous. Si tu ne veux pas, je comprendrais parfaitement et je trou...


- Bien sûr que je veux bien les garder, Niall, affirma-t-elle alors que sa réponse me soulagea d'un poids. Rappelle le moi juste quelques jours avant pour ne pas que j'oublie, me sourit-elle.


- Merci Béa, je te revaudrais ça, fis-je en lui rendant son sourire. Bon, je devrais y aller si je ne veux pas être en retard, déclarai-je en fixant Jenny qui ne me quittait pas du regard. Merci Jenny, pour tout à l'heure, dis-je, plus timide.


- De rien, c'est normal. Si tu veux parler, demande mon numéro à Béa, proposa-t-elle alors que cette dernière nous regardait chacun notre tour en me faisant un clin d'œil plein de sous-entendus qui me fit sourire.


- Je n'y manquerais pas, répondis-je alors que je rougissais pour je ne sais quelle raison. A plus tard, les filles.


- Salut Niall, firent-elle en cœur, alors que je me retournai une dernière fois pour voir Béa donner un coup de coude dans les côtes de Jenny alors que cette dernière me fixait. 


Point de vue Harry :


Des décharges électriques parcouraient ma main gauche. Et pour cause, celle de ma petite amie était enfouie dedans. Ce geste n'était pas grand-chose. Peut-être une démonstration publique qui prouvait aux autres hommes qu'ils devaient passer leur chemin car Béa était déjà prise. Ou encore, un geste tendre symbolisant les sentiments que nous éprouvions l'un pour l'autre. Pour moi, c'était un peu des deux mais nos mains liées caractérisaient aussi une sensation de protection que j'offrais à Béa ainsi qu'un état de joie intense, pour ma part. Nos mains étaient seulement jointes mais ça me suffisait amplement. Pas besoin d'embrassade en public, ni de geste obscène pour prouver à la terre entière que nous nous aimions. La tendresse de sa main dans la mienne faisait mon bonheur. Je souriais comme un idiot dans la rue, mais je m'en fichais. J'étais avec la fille que j'aimais et c'est tout ce qui comptait. Nous marchions en direction de chez elle. Les cours venaient de terminer et je m'étais proposé de la raccompagner pour allonger les moments en sa compagnie. Je tournai la tête vers elle et mon sourire s'intensifia. Ses cheveux étaient relevés en un chignon bâclé, son teint d'habitude, de porcelaine, était agrémenté de quelques rougeurs face au froid de fin de saison et ses yeux d'un vert éclatant similaires à l'herbe au printemps, allaient à l'encontre d'un décor terne de Londres en fin d'hiver. Mais, malgré cet éclat de verdure dans son regard, j'y percevais d'autres lueurs qui me firent perdre mon sourire. Béa était quelqu'un de forte, qui avait vécu des épreuves que jamais personne ne devrait subir et elle restait souriante. Cependant, j'avais appris à lire en son regard. Jamais je n'avais osé aborder son passé, de peur de la rendre triste ou en colère mais peut-être qu'elle voulait en parler sans pour autant oser. Je resserrai mon emprise sur sa main en y passant mon pouce de manière circulaire.


- Tu peux me parler, mon ange, commençai-je alors que son regard croisait le mien. Je vois bien que quelque chose te tracasse et j'ai envie que tu te confies à moi.


- Je ne veux pas t'embêter avec mes problèmes Harry, me répondit-elle, en baissant le regard vers nos mains liées.


- Béa, écoute-moi, repris-je alors que je passais ma main libre sous son menton afin de reconnecter nos regards. Je veux savoir ce que tu ressens. Pas seulement ce que tu éprouves pour moi, mais aussi pour le reste. Je ne connais pas ton histoire, mais tu ressens forcément des choses quant à ton passé. Ou même tu te poses des questions sur ton avenir, et c'est normal, affirmai-je alors que je caressais sa joue. Je vois dans tes yeux que quelque chose ne va pas, et j'ai horreur de te voir ainsi. Alors, s'il te plait, parle-moi, finis-je tandis que ma petite amie posait sa joue sur ma main pour en apprécier davantage le toucher.


- Je me rends compte que je suis la seule personne dans sa famille, que Nathan connaîtra réellement, m'avoua-t-elle, après un laps de temps.


- Où est son père ? osai-je demander.


- Je ne sais pas, dit-elle, perdue alors qu'elle s'assit sur un banc proche de nous. Ma mère m'a eu très jeune, continua-t-elle alors qu'elle me faisait signe de venir m'assoir à ses côtés. Elle n'a pas pu profiter de sa jeunesse comme ses copines car elle devait m'élever. Quand j'ai grandi, elle a vu que je savais me débrouiller seule, alors elle s'octroyait des soirées de temps à autres pour décompresser. Je ne lui en voulais pas. Après tout, elle m'avait élevée toute sa vie en combinant à mon éducation, sa vie professionnelle. Et jamais je n'aurais pu avoir une meilleure mère. J'estimais qu'elle avait le droit de s'amuser. Plus je vieillissais, plus elle me laissait de liberté. Loin de là l'idée qu'elle était une mère indigne. Elle me laissait juste sortir et m'apprenait à vivre, sans dépendre toujours d'elle. Ça lui permettait de sortir plus souvent car elle savait qu'elle pouvait me faire confiance et que je savais tenir une maison. Et ses sorties, elle les passait généralement avec la gente masculine. Ça n'était jamais le même homme. Je ne connais aucun d'eux car elle ne les ramenait pas à la maison. Je sais juste que l'un de ses hommes est le père de Nathan, confessa-t-elle alors qu'elle posait sa tête sur mon épaule.


Je pris sa main pour lier nos doigts ensemble. J'étais heureux que Béa se confie ainsi à moi. Me dévoiler tout ceci n'était sûrement pas simple, pour elle, mais elle l'avait fait et je lui en étais reconnaissant. Cependant, une question me triturait l'esprit. Je ne savais pas comment elle allait réagir, ni même si elle allait me répondre. Ma curiosité prit le dessus sur ma peur de la froisser. Je m'éclaircis la voix un instant.


- Et ton père, à toi ? me risquai-je alors que je sentis son corps se tendre face à ma question.


- Il a abandonné Maman quand il a su qu'elle était enceinte, me répondit-elle alors que quelques larmes trahissaient le ton neutre de sa voix.


- Je suis désolé, ma puce, chuchotai-je à son oreille en la prenant dans mes bras.


Elle vint s'enfouir instinctivement dans mes bras en recroquevillant ses jambes sur le banc. J'encerclais plus intensément son corps dans mes bras pour lui prouver que j'étais là. Je passais mes mains de bas en haut, dans son dos afin de symboliser mon réconfort, alors que ses larmes humidifiaient mon écharpe. La voir aussi vulnérable et fragile me peinait énormément. Je déposai mes lèvres à plusieurs reprises dans sa chevelure dorée tandis que ses pleurs commençaient à se calmer. J'avais d'autres questions à lui poser mais je ne savais pas si le moment était opportun. Elle releva la tête de mon torse afin d'essuyer ses joues imbibées d'eau salée. Je la regardais faire et sa beauté me submergea malgré ses yeux rougis. J'embrassai tendrement son front avant de passer ma main sur sa joue droite pour effacer une trace persistante de mascara.


- J'ai encore envie de te poser une question mais je ne sais pas si tu veux l'entendre, déclarai-je doucement, pour ne pas la brusquer.


- Je t'écoute, dit-elle avant de renifler comme une enfant.


- Tu ne connais pas vos pères, ça, je l'ai saisi. Mais, n'as-tu pas des oncles, tantes et des grands-parents ? demandai-je alors que je vis son regard s'assombrir.


- Ma mère était fille unique, donc je n'ai ni tante, ni oncle, m'informa-t-elle avec une petite voix.Concernant mes grands-parents, je ne les ai pas connus, eux non plus. Ma mère m'a expliqué qu'il vivait à la campagne. Mon grand-père tenait une fermette et ma grand-mère s'occupait de la maison familiale. Ma mère n'aimait pas ce train de vie. Elle trouvait que ça n'était pas moderne comme situation et elle refusait de finir femme au foyer. Elle avait des rêves. Elle voulait voir la grande ville, découvrir les merveilles qui peuplaient le monde. Elle était ambitieuse et voulait une vraie carrière, m'expliqua la jolie blonde, alors qu'un sourire habillait son visage dès lors qu'elle parlait de sa génitrice. Maman avait vite compris qu'elle devait sortir du fin fond du Minnesota pour voir ses rêves se réaliser. Et ça, mes grands-parents n'ont, apparemment, jamais accepté le fait qu'elle veuille quitter le cocon familial. Leurs relations n'étaient déjà pas bien solides mais quand ils ont su que Maman était enceinte, ça a été la goutte qui a fait déborder le vase. Mon grand-père s'est mis dans tous ses états et ma mère est partie le soir même avec sa valise. Elle ne les a jamais revus, finit-elle alors que son histoire me bouleversa.


- Tu n'as jamais voulu prendre contact avec eux ? demandai-je en jouant avec ses cheveux.


- Prendre contact avec des gens qui connaissaient mon existence et qui n'ont jamais mis leur rancœur de compter pour venir me voir, rien qu'une fois ? Non, ça ne me tente pas, déclara-t-elle alors que la vérité me gifla de plein fouet.


- Je suppose qu'ils ne sont pas venus à l'enterrement, fis-je après quelques instants d'hésitation.


- Je ne sais même pas s'ils savent que Maman est décédée, me confessa-t-elle, alors que ses yeux brillèrent de nouveau de larmes suite à la mention de la mort de sa mère.


- Chut, mon ange, je suis là, la réconfortai-je en la prenant de nouveau dans mes bras pour calmer ses pleurs. Je suis libre ce week-end, tu veux qu'on se voie ? ajoutai-je après quelques minutes d'étreintes silencieuses.


- Je ne peux pas Harry, je dois garder Nathan, répondit-elle dans mon cou.


Ma déception me frappa du plein fouet ainsi que ma débilité. Bien sûr qu'elle devait garder Nathan. Elle venait d'avouer que Nathan n'avait qu'elle dans sa vie, et moi, je lui proposais de sortir. Quel crétin ! Je devrais sûrement attendre une quinzaine d'années avant de pouvoir faire une sortie avec Béa. Cette vérité me serra le cœur même si c'était égoïste de réagir ainsi. Ce n'était de la faute de personne si la situation était telle qu'elle était mais j'en voulais au monde entier d'avoir était aussi dur avec Béa. Et j'en voulais aussi au monde entier de ne pas pouvoir avoir de rencard avec celle que j'aimais.


- Le week-end prochain, si tu veux, me proposa la belle américaine, alors que sa douce voix me fit sortir de mes songes. Crystal s'est proposée de garder Nathan, samedi, pour que j'aie un peu de répit, m'expliqua-t-elle alors qu'un sourire d'idiot devait habiller mon visage. Et j'ai très envie de passer cette journée avec toi. Enfin, si tu es libre.


- J'ai hâte d'être à samedi prochain, me réjouis-je avant de fourrer ma tête dans son cou pour en humer l'odeur. 


Point de vue Béa :


J'étais dans ma chambre, en train de déballer de nouveaux cartons, alors que Nathan se trouvait dans le salon, avec Zayn. Ce dernier prenait son rôle de parrain très au sérieux et s'investissait à fond dans la vie de Nathan. Je ne pouvais en être que plus heureuse. Mon meilleur ami disait qu'il devait être autant présent qu'Eleanor, c'est pourquoi, il venait régulièrement s'occuper de son filleul. J'étais en train d'ouvrir un carton de vêtements, appartenant à ma mère. L'odeur émanant de cette boîte me submergea instantanément. C'était son odeur. C'était léger mais en même temps fort. Cette odeur traduisait à la perfection la douceur ainsi que l'instinct de protection de Maman. Je pris la première veste de tailleur et je fourrai ma tête dedans pour humer cette sensation de sécurité que m'apportaient toujours les bras de ma génitrice. Je passai ensuite mes mains sur les manches pour défroisser le tissu et je revis ma mère porter sa veste, à de multiples occasions. Le jour de son premier séminaire. Celui de ma rentrée dans le primaire. Ou encore à un des diners organiser par la famille Calder, où nous avions fini par nous endormir dans nos assiettes, avec Eleanor, car le dessert n'arrivait pas. Je souris face à ce souvenir alors que j'entendis quelqu'un frapper à ma porte. Je me tournai vers cette dernière pour apercevoir mon meilleur ami, tenant mon petit frère dans ses bras.


- Je peux venir ? demanda-t-il.


- Bien sûr, entre, répondis-je en tapotant le sol à côté de moi.


Il se déplaça jusqu'à moi et me tendit Nathan, le temps qu'il s'asseye correctement. Je tenais mon frère par l'arrière de sa tête et il me regardait dans les yeux. C'était fou comme il pouvait ressembler à Maman. Les mêmes yeux, le même nez retroussé et des lèvres fines. Je mis ma deuxième main dans son dos et posai délicatement sa tête sur mon épaule, afin de lui faire câlin. J'avais l'impression d'être dans les bras de ma mère, et cette sensation me fit le plus grand bien.


- Ce sont ses affaires ? questionna Zayn en me montrant les cartons.


- Oui.


- Je peux ?


Je lui répondis positivement et je le vis ouvrir un autre carton. Des babioles y étaient exposées. Je pouvais voir un vase que ma mère avait ramené des voyages d'affaires mais aussi les lunettes 3D que nous utilisions pour aller au cinéma. Je posai Nathan sur le tapis de jeu, entre Zayn et moi, puis je lui proposai une peluche, un hochet et quelques cubes de construction en bois. Il arrêta son choix sur le hochet, et après lui avoir embrassé le crâne, je continuai à déballer les cartons.


- Qu'est-ce que sait ? demanda mon meilleur ami en me montrant une petite sculpture fragile, qui me fit sourire.


- C'est mon cadeau de fête des mères quand j'avais 7 ans, lui appris-je alors qu'il l'examinait dans tous les sens.


- Tu avais déjà l'âme d'une artiste, me sourit mon ami en se levant et en le posant sur ma commode.


- Merci, fis-je en regardant le nouvel objet qui décorait ma chambre. Il est parfait ici.


- Je trouve aussi, affirma-t-il en prenant de nouveau place à mes côtés.


Cela faisait maintenant plusieurs heures que nous déballions les cartons. J'étais partie donner à manger à Nathan puis je l'avais mis au lit. Je nous avais aussi fait du thé et quand j'étais revenue, Zayn brandissait les échographies de Nathan et moi. Il avait plaisanté en voyant ma tête imposante sur les clichés, ce qui nous fit rire. Eleanor était revenue de son rendez-vous avec Louis et elle nous avait rejoints. Elle avait trouvé les oreilles de Mimi que Maman m'avait offerte lors de notre séjour à Disney World. De mon côté, j'avais mis la main sur la broche, si belle et si précieuse, de ma mère. Elle était en or et elle représentait une fleur où le bourgeon était symbolisé par un saphir. Je l'avais observée longuement, avant de la mettre dans ma boite à bijoux. Il ne restait que très peu de cartons. J'étais tombée sur une lettre, encore fermée, où le nom de ma mère y était inscrit en lettres manuscrites. Je l'avais glissée sous mon lit en me promettant de l'ouvrir un jour.


- Béa ? s'exclama Zayn en me sortant de mes pensées, tournées vers cette lettre. Pourquoi garder un journal datant d'aussi longtemps ?


- Je ne sais pas, répondis-je en le lui prenant des mains. Je ne l'avais jamais vu avant aujourd'hui.


- Regarde la date, me conseilla Eleanor alors que sa tête se trouvait sur mon épaule.


- C'est le journal du jour de ma naissance, déclarai-je après quelques secondes de réflexion, en passant mes doigts sur la date.


Je le feuilletai pour voir les événements qui y étaient relatés. Derrière moi, je sentais ma colocataire me caresser les cheveux. Je savais qu'elle lisait aussi les articles et j'étais persuadée qu'elle était aussi émue que moi. Eleanor était proche de ma mère, tout comme moi je suis proche de ses parents. Nous étions comme une famille recomposée. Je passai une de mes mains sur mon bras, en guise de soutient alors que je l'entendis ravaler un sanglot. Je lâchai ensuite le journal, pour me retourner et la prendre dans mes bras. J'avais l'impression que cela faisait une éternité que je ne l'avais pas prise dans mes bras et cela me faisait un bien fou. Je caressai ses longs cheveux bruns tandis qu'elle me faisait des cercles dans mon dos, à l'aide de ses pouces.


- Regardez ce que j'ai trouvé, les filles ! s'exclama le métis en brandissant le DVD du Roi Lion dans les mains.


Nous éclatâmes nerveusement de rire avec Eleanor et après quelques secondes de regards échangés entre nous, nous nous dirigions tous dans le salon afin de regarder le film.



J'étais dans la cuisine en train de chercher des ustensiles tandis qu'Harry était accoudé au bar, en train de chercher une recette sur internet. Le temps était grisé aujourd'hui et nous avions fait le caprice de se faire des crêpes pour le goûter. Je venais de mettre la main sur un saladier assez consistant pour y préparer la pâte et je n'arrivais pas à trouver le fouet.


- Derrière les plaques de cuisson Béa, m'indiqua mon copain, comme s'il savait ce que je cherchais.


- Merci Harry, lui souris-je avant de prendre l'ustensile en main. Tu trouves une recette pas trop dure ?


- C'est bon, j'ai trouvé ! s'exclama-t-il, heureux de sa trouvaille. D'abord, tu mets 300 grammes de farine dans ton récipient et tu fais un puit avec pour laisser de la place pour le reste. Je suivis ses consignes à la lettre, de peur de manger de mauvaises crêpes si je ne l'écoutais pas.Ensuite, tu mets trois œufs entiers, trois cuillères à soupe de sucre et deux d'huile de tournesol puis 50 grammes de beurre fondu.


- Et après ? demandai-je en me tournant vers lui alors que le bouclé était concentré sur l'écran.


- Tu mélanges le tout et ajoutant le lait, petit à petit jusqu'à ce que ta pâte soit lisse et plutôt liquide, m'expliqua Harry. Si il y a des grumeaux, c'est que nos crêpes ne vont pas être bonnes, plaisanta-t-il alors que j'entendais le clapet de l'ordinateur, signe qu'il venait de le fermer.


- Il n'y aura pas de grumeaux, le contredis-je en souriant à ma préparation.


Je mélangeais doucement en faisant bien exprès de casser les jaunes d'œufs afin d'avoir une consistance homogène. Le lait ajoutait un filet blanc qui contrastait avec le beige du reste de la pâte. C'était joli.


- On gardera quelques crêpes pour Crystal, pour la remercier de garder Nathan aujourd'hui, informai-je mon petit-ami sans me retourner.


J'entendis un « Mmh mmh » de sa part pour me signifier qu'il avait entendu alors que je continuai à touiller la substance beige. La pâte devenait de plus en plus liquide et je souriais car c'était signe que nos crêpes allaient être réussies. J'ajoutai encore une pointe de lait avant de mélanger encore un peu pour être sûre d'avoir la parfaite consistance. J'entendis le tabouret de bar se reculer et je sentis rapidement une présence derrière moi. Des bras vinrent m'encercler dans la foulée, et une des mains d'Harry frôla ma nuque pour disposer mes cheveux d'un seul côté. Je continuai à touiller la pâte tandis que mon copain parsemait ma nuque de baiser. Un souffle de bien-être franchit la barrière de mes lèvres et je le sentis sourire contre ma peau. Ses baisers étaient chauds, mouillés et envoûtants. J'en oubliais presque de mélanger la pâte tellement le contact de sa bouche contre mon cou me paralysait. Je sentais mes joues rougirent. Il remonta ses touchers torrides jusqu'à mon oreille et en lécha le lobe. Je crus défaillir à cet instant. Ce contact était jouissif, je voulais qu'il recommence, encore et encore. Comme si mon beau bouclé avait entendu mes prières, il réitéra son acte. Deux fois. Un gémissement sortit de ma bouche au même instant et j'en lâchai mon fouet.


- J'ai envie de toi, Béa, me susurra Harry dans le creux de l'oreille, avant de marteler de nouveau ma nuque de doux baisers fiévreux.


Ses mots m'avaient fait déglutir. Sa voix avait été douce mais en même temps, envieuse de plus et je dois dire que c'était sexy. Je décalai ma tête sur le côté pour qu'il puisse agrandir sa zone de baisers alors que ses mains passèrent sous ma chemise. Ses doigts longs et fins massaient délicatement mes hanches. C'était un supplice tellement délicieux. Je voulais que ça continue, que ça aille plus loin. Je posai mes mains sur les siennes pour les enlever de mes hanches afin de me retrouver face à l'homme que j'aime. Ses yeux étaient brillants de désir. Je n'avais jamais vu Harry aussi beau. Ses lèvres étaient humides suite aux baisers qu'il avait laissés sur mon cou, ses fossettes se dessinaient de part et d'autre de sa bouche sensuelle. Je liai nos doigts ensemble de chaque côté de nos corps avant de déposer brutalement mes lèvres sur les siennes. Ses baisers avaient été un appel à la délivrance et je ne pus résister à l'envie de l'embrasser. Ses lèvres, encore chaudes, firent monter la température de mon corps très rapidement alors que je cherchais le contact de sa langue. Notre baiser était violent et parfois maladroit, mais tellement bon. Je déliai nos mains afin de dénouer mon tablier pour le laisser sur le plan de travail alors que les mains de Harry avaient déjà repris place sur mes hanches. J'encerclai son cou de mes bras en n'hésitant pas à passer mes doigts dans ses merveilleuse boucles. J'en tirais une ou deux ce qui le fit grogner contre mes lèvres. Satisfaite de cet effet, je souris contre ses lèvres alors que je pris la boucle de sa ceinture dans mes mains, pour le guider avec moi, dans ma chambre. Je poussais la porte à l'aide de mes fesses et quelques secondes plus tard, mes jambes vinrent s'entrechoquer avec mon lit. Harry m'y déposa d'un geste mêlant délicatesse et fureur puis vint s'asseoir sur mon bassin pour me regarder. Nos poitrines montaient et descendaient à un rythme irrégulièrement rapide. Il passa ses mains dans mes cheveux, éparpillés sur le matelas, et il s'amusait à encercler ses doigts avec mes mèches. Désireuse de plus, je passais mes mains sur ses fesses afin de les pincer doucement. Son regard étonné rencontra le mien, plein de sous-entendus. Je lui souris de manière innocente avec de tirer sur son sweat pour l'amener à moi. Nos visages étaient désormais si proches. Son souffle, chaud et saccadé percutait mon visage tandis que nos nez se frôlèrent. Ce qui amusait beaucoup mon compagnon. Il chatouillait l'arrête de mon nez avec le sien et un sourire se plaqua sur mon visage. Harry était tellement beau et doux. Nous connections nos orbes le temps d'un instant avant de reprendre possession de la bouche de l'autre. Mes mains, toujours sur ses fesses, remontèrent pour passer sous son pull afin que je puisse caresser son dos musclé tandis que les siennes encadraient, divinement bien, mon visage. Sans quitter mes lèvres, Harry attrapa le col de ma chemise afin de me relever, avec lui, en position assise. Lentement, il enleva le premier bouton et ses lèvres dérivaient sur mon menton. Il prit le deuxième bouton et le détacha. Ses lèvres descendaient encore d'un cran pour embrasser mon cou. Je balançai la tête en arrière en poussant un gémissement de plaisir, si bien que mes ongles s'enfoncèrent dans le dos de mon copain. Le troisième bouton fut enlevé assez rapidement et Harry commençait à embrasser la naissance de mes seins. Ses baisers étaient doux, très doux. Chaque baiser me lançait une décharge électrique. Plus il m'embrassait, plus je croyais que j'allais disjoncter tellement ce contact m'emplissait de bonheur. Rapidement, tous les boutons de ma chemise furent dénoués. Harry se recula sans quitter mes yeux avant de prendre chaque pants de mon haut entre ses mains. Ses dernières effleurèrent ma poitrine et un frisson immédiat vint me parcourir. Harry sourit. Il l'a senti. Il écarta ma chemise pour avoir une vue d'ensemble sur mon corps et son sourire s'agrandit. « Il devait aimer la vue », songeai-je alors que mon haut quitta vite mes bras pour retrouver le sol de la chambre. Aussi vite que le tissu coupa le contact avec mon corps, Harry revint y déposer ses lèvres tout en m'obligeant à me rallonger. Ses baisers débutèrent derrière mon oreille, pour continuer dans ma nuque, puis passèrent par ma poitrine pour finir sur mon ventre. Chaque baiser m'enivrait davantage, si bien que je ne prenais plus la peine de compter mes gémissements de plaisir. Dans un élan de fougue, je fis basculer Harry sur le dos pour me poster, à califourchon, sur lui. Son rire cristallin me fit comprendre qu'il n'était pas contre de changement de rôle. Je passai mes mains sur l'ourlet de son sweat pour le relever jusqu'au-dessus de son nombril. J'embrassai chaque partie de son bassin. De la couture de son boxer jusqu'aux quelques poils qui ornaient son nombril. Ses grognements en disant long sur son état et je souris contre sa peau chaude, comprenant l'effet que je le faisais. Je repris possession de son pull en le remontant lentement. Dans le même geste, je passai ma langue dans une ligne droite, démarrant de son nombril pour finir au croisement de ses pectoraux. Son corps frémit sous ma langue et ses mains vinrent encercler mes hanches pour apprécier d'autant plus le geste. J'embrassai chastement la bouche d'Harry avant d'enlever complètement son haut pour entamer un baiser plus passionné. Mes mains retrouvèrent ses cheveux soyeux tandis que les siennes découvraient ma peau nue. Nous étions en état de transe intense et son érection se sentit rapidement contre mon bassin. Je souris contre ses lèvres face à ce contact et, sans quitter ses lèvres, j'entrepris de défaire sa ceinture et déboutonner son jean. Les mains de mon amoureux glissèrent entre mon pantalon et le tissu de ma lingerie afin de me rapprocher encore plus de lui. Nos corps luisants se frôlaient, se touchaient et s'entrechoquaient dans une danse fiévreuse et endiablée. Mes lèvres dérivèrent sur le visage d'Harry, puis sur sa clavicule avant de finir sur ses biceps. Tandis que mes baisers descendirent vers son torse tatoué, Harry jouait avec mes bretelles de soutien-gorge. Cela le démangeait de me le retirer. Voyant son impatience, je repris le haut de son jean en main et le retira très lentement jusqu'à ses chevilles tout en embrassant son torse, son sexe à travers son boxer puis ses cuisses. Des spasmes l'envahirent suite à mes baisers plus osés et ses grognements furent plus rauques. Il finit d'enlever son pantalon à l'aide de ses pieds avant de me retourner sur le dos, pour me dominer de nouveau. Je pus admirer son corps presque nu me surplombant, et je me mordis instinctivement la lèvre inférieure tellement cette vue me plaisait. Mes mains caressaient son corps alors qu'Harry s'attaquait à la fermeture de mon pantalon tout en m'embrassant, à la limite de la couture de ma lingerie. Mon corps se souleva du matelas suite à ce contact proche de mon intimité ce qui permit à Harry de m'enlever mon pantalon très rapidement. Maintenant, seules nos lingeries nous recouvraient. Nos mains apprenaient à connaître le corps de l'autre et je devais dire que le toucher expert d'Harry sur ma peau m'excitait énormément. Nos lèvres se cherchaient et se trouvaient toujours assez rapidement entre deux caresses et l'érection de mon copain gonflait de plus en plus. J'étais heureuse de lui faire cet effet. Ses mains en pagaille dans mes cheveux trouvèrent presque instantanément l'agrafe de mon soutien-gorge qui tomba vite sur le sol. Aussitôt, les lèvres de mon copain recouvrèrent mon sein gauche, puis mon sein droit à de multiples reprises. Je sentais une boule de chaleur en moi, prête à exploser. Sa langue vint chatouiller l'un de mes tétons avant de le tirer avec ses dents. Un gémissement incontrôlé franchit ma bouche. Il remonta son regard, empli de désir, vers mon visage et nous nous perdîmes un instant dans les yeux de l'autre.


- Dans le tiroir du bas, de ma table de nuit, lui indiquai-je alors que j'avais compris ce qu'il souhaitait me demander.


Ma voix avait déraillé suite à l'intensité du moment mais Harry me comprit. Il m'embrassa délicatement le front avant de se penchant vers le meuble trônant à côté de mon lit, pour y trouver un préservatif. J'avais son torse musclé juste au-dessus de ma tête et je ne pus m'empêcher d'y laisser, à nouveau, une trace de ma bouche. Après quelques secondes, Harry revint à sa place initiale en agitant le préservatif entre ses doigts. J'éclatai de rire face à son geste puis je repris instinctivement mon sérieux quand ses beaux yeux verts se connectèrent aux miens avec intensité. Il passa d'abord sa main dans mes cheveux avec de prendre mes mains dans les siennes pour les guider jusqu'à son caleçon.


- Mets-le moi, Béa, déclara-t-il sensuellement en déposant le petit sachet argenté dans le creux de ma main.


Je lui souris de façon espiègle puis je tirai de chaque côté de son boxer afin de lui enlever le dernier vêtement qui le recouvrait. Sa virilité se montra face à moi, et, après avoir lancé son caleçon dans la pièce, je déchirai l'emballage pour pouvoir mettre le préservatif à Harry. J'y allais très doucement pour faire durer le plaisir et Harry grognait d'impatience. Il était si impatient qu'il prit mes mains dans les siennes pour me faire aller plus vite afin de finir le travail. Une fois fait, ses mains remontèrent le long de mes bras, pour finir dans mes cheveux alors qu'il s'allongeait de nouveau au-dessus de moi. Son nez frôlait ma joue avant de se nicher derrière mon oreille.


- Tu es tellement belle, mon amour, me susurra-t-il.


Je me sentis défaillir face à son compliment si sincère. Il se décala pour être face à moi et je lui caressais délicatement la joue. Son sourire n'avait jamais été aussi beau et expressif, si bien, qu'il me le communiqua. Ma main descendait sur son épaule alors que les siennes enlevèrent ma dernière dentelle, plus vite que je ne l'aurais cru. Un sourire pervers orna le visage de mon petit-ami puis il vint m'embrasser en mêlant fougue et tendresse. Les mains cramponnées à mes hanches, Harry écarta mes jambes à l'aide d'un de ses genoux puis vint s'installer entre. Il caressa mes cuisses, mes hanches puis mes fesses et me regarda droit dans les yeux pour savoir s'il pouvait aller plus loin. J'hochai la tête de bas en haut avant d'encercler ses épaules de mes bras. Rapidement, je le sentis venir en moi. D'abord très doucement, afin de m'habituer, puis plus il sortait, plus il entrait profondément ce qui satisfaisait nos plaisirs mutuels. Mes doigts s'enfoncèrent dans la peau de son dos afin de lui faire comprendre qu'il pouvait aller plus vite et je roulai des hanches pour synchroniser nos mouvements. Nos lèvres se rencontrèrent à plusieurs reprises et nos mains se baladaient sur le corps de l'autre. Nous explorions chacun la peau de notre partenaire pour en connaître chaque millimètre. Ses coups de reins se firent de plus en plus intenses, si bien que mes gémissements montèrent d'une octave. Harry m'envahissait de plaisir et je ne pouvais pas empêcher mes cris de franchirent la barrière de mes lèvres. Mon prénom sortit à plusieurs reprises de sa bouche, comme un murmure délicat. J'étais au comble de l'extase jusqu'à ce que l'apothéose arriva. Nos corps dansaient ensemble à un rythme si effréné que l'orgasme arriva rapidement. Nous criâmes le nom de l'autre à l'unisson avant qu'Harry se retire doucement de moi, sans quitter mes lèvres. Nous nous regardâmes longuement dans les yeux avant de sourire comme des enfants, heureux d'avoir pu s'unir intimement. Harry enroula les bras autour de moi afin que je puisse me réfugier dans son corps si parfait puis il embrassait mes cheveux.- Maintenant, place aux crêpes ! chuchota-t-il près de mon oreille avant que nous partions dans un éclat de rire.

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