— William arrête ça s'il te plaît. Dis-je en le repoussant.
– J'arrête pas, fais-moi un bisous.
— Rêves toujours.
– Je continue alors. Il déposa à nouveau des baisers sur mon cou. Je sais que tu kiffes là. Reprit-il
— Tchip.
– Juste une fois allez !
— J'ai dit non arrête.
Il voulait absolument que je lui fasses des bisous et des papouilles mais non, je ne suis pas douce comme ça, j'aime la sauvagerie moi.
– Bon ben comme tu veux pas je m'en vais hein.
— Non tu restes ici.
– Et pourquoi j'devrais ? Souriait-il.
— Parce que...
– Termines ta phrase. En me coupant.
— Si tu me coupes la parole c'est sûr que je ne peux pas la terminer.
– Ah ouais.
— Ben parce que tu dois rester avec moi pour me tenir compagnie et...
– Et puis ?
— Arrête orh. Et je n'ai pas envie de rester seule tu vois.
– Ow pauvre petit bébé.
— Pff.
– Bon si tu veux je reste avec toi d'accord ?
— Hmm.
Il mord mon épaule et rit, il est vraiment bizarre en fait.
Ellipse.
Je me réveillais de ma sieste... aux côtés de William, ce n'est pas normal là.
Les seules fois où je suis dans un lit avec un homme c'est quand on passe à l'acte.
Il avait une main posée sur ma cuisse et l'autre sur mes cheveux.
— William ?
– Hm ?
— Tu dois rentrer chez toi maintenant.
– Laisse-moi encore 10 minutes pour dormir.
— Non allez !
– Fais-moi un bisous alors.
— Bon dors.
Il rit et se rendormit.
Une personne toquait à la porte de ma chambre, c'était Yollande. Randy m'attendait à l'entrée, il veut quoi encore lui ?
— Oui ?
– T'as fait quoi à Wesley ?
— Ben rien.
– Divya je vais te giffler fort, je répète tu lui as fait quoi ?
— Oyokaka français té ?
* Tu ne comprends pas le français
– Apelle la police maintenant parce que toi je vois tu joues trop avec moi. Mon frère il te déclare ses sentiments et toi tu le recales comme si c'était de la merde.
— Je ne vais pas me forcer à aimer un homme faible, il n'a qu'a aller pleurer sur ton épaule et sauter dans la Seine moi je m'en fous !
– T'es vraiment une sorcière toi.
— Merci.
– Putain tu m'énerves !
— D'accord.
– Sur la tombe de TA mère que si aujourd'hui j'te tue p...
— Déjà tu es qui pour parler de ma mère ? Tes parents ne t'ont jamais appris à respecter les gens ?
– J'respecte pas les mères de pute moi.
Il est allé trop loin dans ses propos, je m'approcha de lui les larmes aux yeux et lui donna la plus grosse giffle que j'ai pu donné de toute ma vie, ma seule faiblesse c'est ma mère si on parle d'elle en mal je me mets à pleurer de rage. Il m'attrapa fortement par le cou et me plaqua contre la vitrine qui se mit à bouger.
— Lâche-moi !
– Dernière fois tu m'touches. Enfant bâtarde va. J'sais même pas ce qu'il te trouve Wesley, crasseuse. Dit-il en serrant plus fort.
- Eh lâche-la vite, t'as pas honte de t'attaquer à une femme ?
Je n'ai pas compris je suis tombé à terre comme une feuille, j'entendis deux verres se briser puis plus rien, j'avais du mal à respirer.
– C'était qui lui ?
— C... c'est pas important.
– Non moi j'veux savoir c'est qui ce gars qui menace ma promise.
— Je t'ai... dit que ce n'est pas important ! Et puis quoi ?
– Rien laisse.
Il me porta, m'emmena dans la cuisine et me posa sur le plan de travail. Il me sert un verre d'eau et se plaça entre mes jambes.
– Ça va mieux ?
J'hôcha simplement la tête de haut en bas.
– Eh si j'le retrouve j'lui fait du sal crois-moi.
— Arrête de toujours vouloir te battre.
– Mais si quelqu'un te cherche faut bien te battre avec non ?
— Sauf que lui ce n'est pas TA peau qu'il veut mais la mienne.
– C'est la même chose, un jour tu seras ma femme si Dieu le veut.
— Lol.
– Lol bien, tu verras dans trois ans tu vivras avec moi dans une grande maison on aura 20 gosses et tout. On sera Brad & Angelina mais inconnu tu vois ou pas ?
— Les rêves c'est la nuit mon grand.
– Je sais que tu rêves tous les soirs de ça babe.
— Oui oui si tu veux. Dis-je en levant les yeux au ciel.
Il se gratta le front avant de me poser cette question :
– Hm Divya... est-ce que t'es vierge ?
— Non et j'en suis fière.
– Ah...
— Je suis ouverte à toute sorte d'insultes.
– Non non, moi j'te juge pas je m'en fous de ça mais j'avoue que si tu l'aurais été ça serai beaucoup mieux.
— Hm.
– T'as des belles lèvres tu sais ?
— Où est-ce que tu veux en venir ?
– Laisse-moi y goûter orh, t'sais nos lèvres si on les fusionne ça peut faire un putain de truc toutes les saveurs sucrées vont se mélanger et tout. Ça peut bien pêter eh eh.
Je le regardais totalement desespéré. Il effleura ma lèvre inférieure à l'aide de son pouce et approcha lentement sa tête de la mienne, nos lèvres étaient à deux doigts de se rencontrer. Au même moment son téléphone sonna.
– Comme par hasard tchip.
Ellipse.
Elle m'ouvrit avec un grand sourire.
– Bonjour Divya.
— Bonsoir Jahia.
– Ah oui on est le soir, entre.
J'entra et on se rendit dans son salon. Il y avait tout plein de photos de Nehla et d'elle, des croix, des cierges je ne savais plus du tout où donner de la tête roh lala.
– Comment ça va ?
— Bien.
– Si tu vas bien je vais bien également, tu veux boire quelque chose ?
— Du Jack D.
– Quoi ?
— Du whisky si tu préfères.
– Ah désolée je ne bois pas d'alcool.
— Hm du panaché ?
– Je n'en bois pas non plus.
— Mais tu bois quoi alors ?
– De l'eau et du jus.
— Du jus alors. Dis-je en soufflant.
Elle se rendit dans la cuisine, moi, je regardais chaque recoin de la pièce. Elle n'était pas vraiment aménagé, il faisait noir partout sauf ici. Je pense qu'elle n'a toujours pas fait son deuil elle.
Je devais maintenant réfléchir à comment j'allais attaquer...