Pourquoi ? Mais pourquoi j'ai accepté ?
Pourquoi je n'ai pas voulu écouter ma raison et simplement refusé, j'aurais pu rester chez mes parents gentiment, j'aurais pu continuer à profiter de ma famille et de mes amis que je viens juste de retrouver. Mais non, il a suffit que j'entende son prénom pour que mon cœur reprenne le dessus, mon choix était déjà fait quand j'ai su ou il était, je savais que par n'importe quel moyen j'irais le retrouver.
J'ai besoin de le voir, besoin de lui parler, et surtout besoin de l'affronter et d'entendre ces paroles de vive voix, si je dois vraiment passer à autre chose, je veux qu'il me le dise lui même.
Je ne sais plus ce que je ressens, je suis à la fois excitée, énervée, effrayée et fatiguée...
Impossible de dormir de la nuit, je me suis tourné et retourné dans mon lit, j'ai essayé de préparer une sorte de discourt, des questions, mais j'ai tout oublié, qu'est ce que je vais pouvoir lui dire ? « Salut ! Sa va ? », ce n'est pas évident, je vais lui imposer ma présence alors qu'il a tranquillement reprit sa vie à New York.
Mes parents l'ont bien prit, ils me font confiance et me soutiennent quoi qu'il arrive, ma mère m'a confié que même si j'essayais de sourire, je n'avais jamais été aussi radieuse que quand il était venu me retrouver chez eux. Benjamin l'a bien mieux prit que je ne le pensais, il n'a utilisé l'adjectif « con » que trois ou quatre fois ce qui en somme est un sacré progrès. La discutions a, au départ était un peu houleuse, mais je lui ai bien expliqué que j'en avais besoin pour aller mieux, pour me reconstruire et il a finit par comprendre et accepter mon choix, il sait que même si je fais la fofolle, je suis une personne raisonnable.
« C'est pour mon bien » je me suis répété cette phrase une bonne vingtaine de fois, mais maintenant en y repensant, j'ai peur de revenir le cœur encore plus brisé et de devoir repartir de zéro, je commençait à reprendre ma vie en main, bien sûr j'étais triste et je pleure encore beaucoup mais la présence de mes amis m'a permit de sourire et de rire franchement, de reprendre du poil de la bête, je n'en suis pas arrivé au point de passer à autre chose mais peu a peu avec du temps, j'aurais peut-être pu y penser, et peut-être même l'envisager sans fondre en larme.
Lilie et Sarah, m'ont accompagnée à l'aéroport, elles sont toutes les deux mitigés. Lilie était heureuse au départ parce qu'elle pensait que c'était Liam qui m'avait appelé, ou qu'il était d'accord, maintenant elle a plutôt peur car on sera séparer par des milliers de kilomètres et qu'elle ne sera pas près de moi si jamais il n'a pas changé d'avis et qu'il m'ignore ou me fuit à nouveau.
J'ai fait tout mon possible pour la rassurer, mais j'ai rapidement été à cour d'arguments, si il ne veut pas me parler, je vais me retrouver seule avec Caleb, c'est un ami proche de Liam, je le connais encore peu et je ne me voit pas m'écrouler dans ces bras, il ne saura pas que j'ai besoin d'un grand café très noir, de sorbet au fruit, il ne connais pas mon lien étroit avec les viennoiseries, et il ignore certainement que j'ai besoin de bon films mélodramatique pour me consoler en voyant d'autre personne triste qui s'apitoie sur leur sort, ou encore que j'ai besoin d'hurler ma peine souvent traduite par des mots bien fleuris... Je n'ai même pas pensé à prendre un des mes superbe pyjamas de réconfort, j'aurais du faire une liste avant de préparer ma valise, ou j'aurais simplement du réfléchir et ne pas venir.
- « Tu devrais aller te reposer, on dirais que tu vas tomber.. »
Caleb me fixe et me sort de mes pensées.
- « Je n'ai pas beaucoup dormi... »
- « Tu me rassure, j'ai cru que je t'ennuyait... »
- « Non, je suis désolé, je ne suis pas de bonne compagnie aujourd'hui. »
- « Va t'allonger, détend toi, il nous reste encore quelques heures de vol. »
- « Et toi ? »
- « Pour ma part j'ai très bien dormi, et je n'ai pas sifflé quelques verres de trop ! »
Il trouve toujours le moyen de me faire sourire, on ne peu pas dire que j'ai abusé, j'étais euphorique, et puis c'était l'anniversaire de ma Lilie, il fallait bien le fêter, comme les précédents depuis sont tout premier, on a juste échanger les biberons par des jus de fruit, ensuite on a gouté la bière en cachette puis nous les avons replacé par des délicieux mojito, du vin ou à l'occasion du champagne.
- « C'est plus agréable quand tu souris ! Aller au lit, Mademoiselle, sinon je sors le champagne et on boit jusqu'à l'atterrissage. »
J'hésite rien qu'une seconde mais vomir sur les chaussures parfaitement ciré et hors de prix de Julia, ou celles de Liam ne serait pas idéal... quoi que amplement mérité pour ce dernier.
- « C'est très tentant mais je crois qu'un seul verre me rendrais malade... »
- « Comme tu voudras, il y a un lit dans la pièce du fond. »
- « Merci »
Doucement je me lève, je ne suis pas vraiment à l'aise sans ma ceinture dans cet appareil, je me dirige vers la chambre, le jet de Caleb est similaire à celui de Liam, tout aussi sobre dans la décoration, ce détail m'a d'ailleurs surpris, c'est la première chose que j'ai remarqué, je l'imaginais avec une moquette fluo, des sièges à motifs zébrés... En voyant ma surprise, Caleb m'a expliqué que ce n'était pas le sien, c'est celui de sa famille, ce qui explique tout, je ne connais pas sa famille, mais je ne suis certaine qu'ils ne sont pas tous aussi excentrique que l'homme si joviale que je commence à connaitre. Caleb est resté plutôt soft dans sa tenue, il porte un simple t-shirt assez moulant rouge orangé et un jean brute, il n'a ni bague, ni aucun autre bijoux, j'ai eu du mal à la reconnaitre jusqu'à ce qu'il m'interpelle de son ton si enjoué qui le caractérise si bien.
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- « Alors la belle au bois dormant... »
Je sursaute et me relève, il me faut quelques secondes avant de réussir à me resituer, jet, Caleb, New-York, Liam...
- « On es arrivé ? »
- « Viens te rattacher, on attend plus que toi, j'ai frappé plusieurs fois, quand tu dors, difficile de te réveiller... »
- « Je sais, on me l'a déjà dis... »
Je m'étire et repasse avec mes mains les plis de ma blouse qui ne ressemble plus à rien, je me suis rapidement endormi mais j'ai du pas mal bouger et m'endormir sur ma cicatrice qui du coup me fait un peu souffrir. Je grogne en me relevant et bien entendu je n'ai pas prit mes anti douleurs, j'ai voulut jouer les guerrière, en réalité je l'ai ai juste oublié...
- « Tu es très bien. Sa va ? »
- « Oui, juste un peu douloureux, je peux me changer rapidement sinon... »
- « Comme tu veux mais tu es parfaite, si on ne tiens pas compte de cette trace d'oreiller sur ta joue ! »
Caleb rit et ne se cache pas pour se moquer, heureusement gentiment de moi alors que je frotte ma joue pour essayer d'atténuer la marque, je vais avoir besoin d'une retouche maquillage dès que possible !
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J'espère que ce chapitre vous a plu. La suite arrive très vite.
Bonne journée 😘