La pièce dans laquelle je me suis réveillée, était teintée de blanc et l'ambiance qui s'en dégageait été rassurante bien qu'étrange. Cela ressemblait beaucoup à une infirmerie, mais le matériel m'était assez inconnue, je ne m'y connais pas en médecine, mais rien ne me rappelait Grey's Anatomy. Par contre, les autres hôpitaux feraient mieux de prendre exemple sur la décoration de cet établissement, elle était si bien réalisée qu'elle donnait envie de rester ici.
Le plus étrange, c'est que je n'entendais aucun bruit. Pas d'infirmière qui se presse dans les couloirs, pas d'autres patients qui demandent de l'aide, ni même de bip de machines ... rien. Juste le silence.
Je décidais de me redresser pour pouvoir mieux inspecter le lieu dans lequel je me trouvais.
L'infirmière : Bonjour. Bienvenue parmi nous ! Tu nous as fichu une sacrée peur dit donc. Comment te sens-tu ? »
A peine avais-je eu le temps de bouger un centimètre de plus, qu'une belle femme aux longs cheveux blancs était sortie de nulle part. Son visage portait la gentillesse et elle était très douce, ce qui me mit en confiance tout de suite.
Moi : Hum ... Qu'est ce qu'il s'est passé ? Je me rappelle juste que je courrais dans les bois et puis plus rien.
L'infirmière : Oui effectivement tu es arrivée par la forêt, et dans un bien mauvais état. Tu ne te souviens pas pourquoi tu étais aussi mal en point ? »
Bien sur que je me souviens, comment oublier cette partie de l'histoire ?
Moi : Pitié n'appelez pas mes parents, je ne veux pas y retourner...
L'infirmière : Calme toi personne ne veux te ramener nulle part. Pour l'instant tu es parmi nous, en sécurité et tu n'as absolument rien à craindre. Je m'appelle Eweleïn, je suis l'infirmière de ce QG. Raconte moi se qu'il s'est passé d'accord ?
Moi : Je ... je ne sais pas si j'en ai le droit.
Eweleïn : Tu peux tout me dire, tous se que tu diras dans cette pièce, restera dans cette pièce n'ai pas peur...
Moi : Et bien en fait ...
Femme en colère : NON IL EN EST HORS DE QUESTION ! »
La voie d'une femme en colère me coupa pile au moment où j'allais commencer à raconter mon histoire à Eweleïn.
Homme 1 : Mais Miiko calme toi ! Pourquoi faut-il toujours que tu dramatises ?
Homme 2 : Dans l'état où cette jeune fille est arrivée, elle n'est pas une grande menace... Je n'en ferais qu'une bouchée, si elle tente quelque chose de stupide.
Homme 3 : Franchement, pourquoi on lui porte autant d'attention ? On l'a renvoi d'où elle arrive, et salut ! Ni vu ni connu, et je pourrais recommencer à travailler en paix. »
J'avais différencié 3 voix masculines différentes, qui devaient sans doute s'adresser à la femme en colère.
Au moment où les 4 individus sont entrés dans la pièce, je ne pu contrôler ma surprise. La jeune femme avait 4 queues semblables aux kitsune de mes mangas, un des garçons, lui, avait des canines comme en aurait un vampire, celui aux cheveux blancs est tellement musclé ! En retrait, derrière les autres, il y avait un elfe aux cheveux bleus et la mine boudeuse, il paraissait ne pas avoir envie d'être ici.
Miiko : Très bien, la fille est réveillée ! Je suis Miiko, chef de la garde étincelante et de ce QG. D'où viens-tu et que veux-tu de nous ?
Eweleïn : Miiko, ne crie pas dans une infirmerie enfin ! Mes patients ont besoins de calme ! J'aimerais aussi que tu y ailles doucement avec cette demoiselle, elle vient à peine de se réveiller.
Miiko : On n'a pas le temps pour ce genre de bêtises ! Qui es-tu et d'où viens-tu ?
Moi : Heu, je m'appelle Aly.
Miiko : Et qu'est ce que tu es ? Tu n'es ni une kitsune, ni un sirène, ni une louve, tu n'as pas l'air d'être une vampire. Alors qu'est ce que tu es ?
Moi : Comment ça qu'est se que je suis, je suis juste une humaine normale. »
Tous ont eu l'air surpris par ma déclaration, qui paraissait pourtant anodine par rapport aux créatures que j'avais sous les yeux ... Miiko, se retourne donc pour discuter avec les garçons, et Eweleïn ne mit pas longtemps à les rejoindre. Ils on commencé à discuter entre eux, j'arrivais à entendre à peu près se qu'ils se disaient ...
Miiko : Comment se fait-il que L'Oracle lui soit apparu alors ?
Ezarel : C'est impossible !
Miiko : Mais enfin Ezarel, tu étais là comme nous. L'oracle nous a mené jusqu'à son corps épuisé et blessé, devant la forêt.
Valkyon : Ce n'est qu'une coïncidence c'est obligé...
Miiko : Valkyon, l'Oracle n'est plus apparue depuis des années, et cette fille débarque et elle nous conduit jusqu'à elle pour qu'on l'aide. Ca ne peut pas être une coïncidence.
Eweleïn : Elle doit passer le test.
Ezarel : QUOI ?! Tu veux que je gaspille mes ressources et mon temps précieux pour elle ?
Eweleïn : Tout à fait, je suis persuadée que cette jeune fille est l'une des nôtres. De plus elle est terrifiée à l'idée de retourner chez elle, elle ne sera en aucun cas un problème, si ce n'est une aide qu'on ne peut refuser.
Ezarel : Je crois qu'on ne voit pas la même personne Ewe. Actuellement je vois une pauvre idiote d'humaine qui ne connait rien à notre monde, et qui à l'air faible et inutile !
Moi : Je t'entends l'elfe !
Ezarel : Comment tu m'as appelée l'humaine ?
Moi : Tu m'as très bien entendue, tu ne me connais pas ! Je ne suis pas faible d'accord !
Ezarel : Oui mais tu es inutile !
Miiko : Ca suffit Ezarel laisse la tranquille. Va préparer le nécessaire pour lui faire passer le test.
Ezarel : Mais Miiko !
Miiko : MAINTENANT !
L'elfe est reparti en trainant les pieds et en râlant. Pour qui est ce qu'il se prend ce pauvre mec ? Nan mais sérieusement c'est quoi cet endroit ? Rien ne me semble familier, et les seules personnes que j'ai pu rencontrer pour l'instant ont l'air si étrange.
Miiko : Eweleïn, est-elle prête pour passer le test cette après-midi ?
Eweleïn : Je vais lui faire encore quelques examens, mais je n'y vois aucun inconvénient.
Miiko : Bien tu lui indiqueras le chemin, je te l'a confie jusqu'à se qu'on en sache un peu plus. Je sais qu'elle sera entre de très bonnes mains avec toi. Ezarel devrait être en mesure de nous en dire un peu plus d'ici la fin de la journée.
En guise de réponse, Eweleïn hocha la tête et ainsi la kitsune sortie de la pièce. Eweleïn reporta toute son attention sur moi, pris du matériel et s'approcha.
Eweleïn : Cette situation doit te paraitre bien étrange.
Moi : Oui ...
Eweleïn : Mais ne t'en fais pas, tout sera un peu plus clair quand nous t'aurons expliqué un peu plus en détail comment fonctionne notre monde.
Moi : Où suis-je ? Je veux dire, vous ne ressemblez vraiment pas aux habitants de ma ville, sans vouloir être vexante.
Eweleïn : Malheureusement, ce n'est pas à moi de te raconter notre histoire. Tout se que tu as à savoir pour l'instant c'est que tu es à Eldarya, où des créatures féeriques, comme mon peuple : les fées, vivent. Il y a un nombre très importants de créatures différentes, pour être honnête je ne suis même pas sûr de toutes les connaitre.
Moi : Mais ce n'est pas possible. Je dois rêver.
Eweleïn : Je sais que ça parait impossible pour l'instant, mais un jour tout ceci ne te paraitra pas aussi dingue qu'actuellement.
Il y eu un petit moment où aucune de nous n'a parlé, et Eweleïn fut la première à briser le silence.
Eweleïn : Sinon, où en étions nous avant d'être interrompue ? Tu voulais me parler de quelque chose n'est ce pas ? Ca m'avait l'air très important.
Moi : Vous promettez que rien ne sortira de cette pièce ... Jamais ?
Eweleïn : Je te le promets.
Moi : D'accord et bien je ...