Et la douleur m'entraîne dans une valse frénétique dont les pas me sont étrangers. Cela fait mal, physiquement. L'estomac plombé, la gorge serrée, la nausée et la tête qui tourne sans interruption. Plus rien ne va, le choc de la nouvelle ne cesse de me faire flancher.
Il est quatre heures du matin. Et toi pendant ce temps tu dors sans doute, sans plus te soucier de moi. Et comme j'aimerai en faire de même, comme j'aimerai faire taire cette souffrance... Je suis épuisée, mais je ne trouve plus le sommeil. Des images qui ne sont que fantasmes me claquent au visage, tous ces instants imaginés de ce que nous aurions pu être l'un pour l'autre. Mais je ne te reverrai jamais... plus jamais.
Et c'est sans doute le plus difficile car je l'avais prédit, vivre dans un monde sans toi m'est impossible. Alors si ma tête est embrumée, si mon corps n'est plus qu'une enveloppe sans intérêt, pourquoi continuer ? Que gagnerai-je sinon une peine immense ?