je suis en cours avec mr scoot quand mon téléphone sonne je regarde l'écran et sors de la salle, je décroche.
- oui ?
- bonjour je vous appelle car j'ai finis votre dossier il est près vous pouvez venir dés que possible.
- je suis libre ce week end mais je ne sais pas si mon frère l'ai.
- il m'a dit que si, on a rendez vous a 10 heures samedi.
- d'accord je serais là.
- bonne journée.
je raccroche quand les étudiants sortent de la salle. J'y rentre et prends mes affaires et vais voir mr scoot.
- du coup pour le poste d'assistante je suis prise ou non ?
- oui et c'est vous que j'ai retenu je voulais vous annoncer ça autrement mais bon.
- ce n'ai pas grave je vous remercie de m'avoir pris, je sais que ça n'a pas vraiment bien commencé et je vous remercie de ne pas vous être arrêté a votre première impression.
- ni a ma deuxième, ni a ma troisième.
- ça n'est pas très rassurant.
- je ne sais pas mais je sais que vous êtes l'un des meilleurs éléments de cette université et ça n'est pas négligeable, par contre sortir au milieu de mon cour je n'apprécie pas réellement.
- c'était important.
- votre amie qui vous demande d'aller la chercher complètement torché ça peu attendre.
- elle est défoncé.
sur ce je sors et vais a mon cours de chimie.
***
je marche vers le terrain de foot et me dirige vers les gars, j'arrive rapidement et vais directement vers Aden.
- aden ! viens voir!
il se rapproche de moi.
- quoi?
- ca y est c'est fini, je vais a new York ce week end et tout sera réglé
- sérieusement ? mais c'est génial.
- oui.
- je viens avec toi.
- non.
- mais j'ai envi de voir new York ca fait longtemps que je n'y suis pas allé.
- non.
- mais si.
- mais t'es vraiment un gamin.
- ou le moins mature des adultes.
- ou des gamins.
Il rigole, je souris et m'éloigne puis vais voir les filles pour poursuivre le bizutage. J'explique donc au filles ce qu'elles doivent faire aujourd'hui, elles vont donc ce changer et vont vers la foret pour faire un bain dans la lac. Je ne vais pas avec elles je laisse brook gérer, pendant ce temps je vais avec les gars. Je traverse donc le terrain pour les rejoindre avant l'entrainement, quand mr scoot m'interpelle.
- que faites vous la ?
- je voulais vous demander de venir m'aider a corriger les copies de deuxièmes années ce soir.
- je ne suis pas sûr que ça va être possible je vais essayer mais je ne vous garantis rien.
- d'accord et bien dites le moi.
il me tends un papier.
- voici mon numéro.
Je le remercie et m'éloigne. Je vais vers les gars qui parlent en attendant le coach qui est en retard. Luis viens vers moi.
- est ce que c'est toujours bon pour que je vienne chez toi ?
- oui t'inquiète pas. je risque juste de déménager dans pas longtemps.
- ah bon pourquoi?
- bah parce que j'en ai la possibilité.
le coach arrive a ce moment la, et ma lance.
- rey dégage tu déconcentre mes joueurs.
Ils rigolent tous je frappe donc ceux qui sont à ma portée.
- je peux faire l'entrainement avec vous ?
- si tu veux mais tu fera pas le match.
- mais si c'est le plus drôle.
- est ce que tu sais jouer au moins ?
- oui j'y ai joué quand j'étais au lycée, avec des gars aussi.
- bon bah on verra.
je commences l'entrainement, j'avais oublié a quel point j'aimais ce sport. pendant tout l'entrainement je n'ai pas du tout été a la ramasse j'étais avec les premiers rideau, certe j'étais moins forte mais pas nulle non plus. au moment du match le quater back a eu envie de vomir a parement il s'est pris une cuite de l'espace hier il est monté sur le toit de la maison. le coach me propose donc de prendre sa place, j'accepte vue que je jouais a ce poste au lycée, oui c'est ironique, et en plus j'ai beaucoup plus de force qu'au lycée donc c'est plus simple. leur jeu est plutôt simple a comprendre mais varie a chaque fois selon le quater back donc j'arrive a suivre vue que c'est moi qui choisis ce qu'on fait. Bien entendu on gagne le match contre les deuxième rideau. a la fin je vais remettre mon équipement au vestiaire, des gars. Bah oui les meufs ont un équipement de merde donc bon a un moment. je finis donc en short et en débardeur au milieu du vestiaires ou les gars attendent que je sortes pour pouvoir se changer.
- bah c'est bon je m'en vais j'ai compris que je dérange.
un nouveau du deuxième rideau lance.
- ah bah moi tu me dérange pas hein.
je m'avance donc vers lui tendis que les "anciens" rigolent, j'arrive devant lui.
- tu veux dire quoi par la ?
- que tu peux rester et que si tu veux on peu aller dans les chiottes et je te montrerais ce que c'est qu'un vrai joueur de foot.
alors la celui ci il va pas vivre longtemps. Je regarde Aden pour savoir si c'est réellement grave si je le cogne, il acquiesce c'est que c'est bon.
- alors de un comment tu parles au filles, de deux, a moi en plus, t'avoir foutu ta raclé sur le terrain avec les gars t'as pas trouvé ça suffisamment humiliant?
- je parles comme je veux au filles c'est pas une pute dans ton genre qui vas m'apprendre la vie, et puis t'as rien fais sur le terrain donc bon.
je me recule regarde les gars du premier rideau qui sont très concentrés.
- alors la... on va faire les choses dans l'ordre, si je n'avais rien fais sur le terrain tu aurais gagné et puis je suis d'accord je suis pas forte mais moi au moins il me soutiennent parce que la je penses que tu a perdu tout les gars.
je me retourne vers les gars.
- je peux ?
ils rigolent tous et hurlent tous ce qui crée brouhaha incompréhensible.
- je prends ça pour un oui.
- et tu vas faire quoi, t'es une meuf.
- bah oui et tu vas te faire démonter par une meuf donc bon.
- tu es vantarde dit moi.
- je préfère réaliste.
je lui lance mon poing en pleine figure, il recule. Je lui lance un coup de pied dans les cotes il recule encore.
- et je suis pas une pute.
je lui lance un gros crochet dans la mâchoire, il tombe par terre comme une merde.
- voila et que ça te serve de leçon imbécile.
je sors du vestiaire, luis vient derrière moi.
- meuf t'es sérieuse ?
- quoi ?
- tu l'as détruit.
- et?
- bah il t'avais rien fait.
- mais putain mais ... tu ne sais même pas ce que c'est que de subir ça tout les jours, de se faire traiter de pute alors que t'es quelqu'un de respectable en plus par un inconnu déjà j'ai eu le respect de ne pas continuer a le taper alors qu'il était au sol.
- bah heureusement, et non je sais pas ce que ça fait mais je ne penses pas que ça soit un motif.
- putain, si tu stop pas le truc tout de suite ils s'y mettent tous et ça fini en viol collectif.
- t'es un peu dans l'excès la ?
- non...
je pars alors et vais derrière les gradins, et allume ma clope. Luis s'assied a coté de moi.
- qu'est ce qu'il c'est passé?
- de quoi tu parles?
- bah de ce que tu viens de me dire.
- bah rien c'était un exemple.
- j'en suis pas si sur, je suis pas con tu sais.
pdv Luis
- mais rien je te dis.
elle baisse alors la tête et joue avec le filtre de sa cigarette.
- mais putain eux ont peut être pas compris mais moi si il c'est passé un truc... pour que tu soit comme ça.
- mais je te dis qu'il c'est rien passé je suis juste agressive de nature.
- oh que non je le sais, je sais que tu bosse dure pour pouvoir rembourser le prêt de ton frère, je suppose qu'il n'est même pas au courant que tu lui en a pris un. Je suppose que tu lui a pris un bel appart alors que toi tu ne peux même pas t'acheter de meubles, il crois que tu as de l'argent de vos parents et que tu lui donne en fait les sous que tu galère a avoir. je suppose que tu as commencé a travailler tôt et que tu t'es mal entouré, que tu es sortit avec un...
elle relève la tête, des larmes perlent au coins de ses yeux.
- arrête si il te plait, arrête. je sais pas comment t'as su pour mon frère ...
- il y avait la facture sur la table basse, et pour le reste simple déduction.
- et bah arrête de déduire.