« Tu défis ses sentiments en t’échappant de son emprise et je pense qu’au contraire, un jour il reviendra vers toi sans que tu t’y attende »
Ma présence fut remarquée et je devins toute confuse ....
L’adolescent offusqué, se précipita vers la porte et la claqua violemment. J’eu quelques secondes pour me reculer d’un pas. J’eus un coup de chaleur effroyable lorsque la porte effleura mon visage. La fermeture brutale, de cette dernière, produit une bourrasque de vent qui fouetta ma frimousse.
J’attendis un court moment en silence. Mes yeux faisaient face au brun terne de la porte.
J’espérais une possible ouverture de cette dernière mais l’attente se faisait de plus en plus longue. Lorsque je n’eus plus honte de mes actes et que mon impatience fut à son maximum, je me manifestai.
Moi : Zayn ….
....
Moi : S’il te plait Zayn. Ouvre moi. Je m’excuse de t’avoir surprise dans une situation intimidante.
.....
Chacune de mes paroles parurent désespérées. Je me sentais coupable dans une multitude d’affaire à l’égard de Zayn. Et la première remontait à quelques années.
J’attendais toujours, postée devant la chambre de ce mystérieux garçon. Plus les minutes passaient, plus je me convainquais que Zayn ne ferait aucun effort. Mais c’était à moi de réparer mes erreurs ... si l’on pouvait considérer cela comme des erreurs.
J’actionnai la poignée de la porte et entrouvris cette dernière. J’introduis un pied dans la pièce, agrandis l’ouverture de l’entrebâillement et m’avançais légèrement dans la chambre de l’adolescent.
Ce dernier ne prit garde à mon introduction dans son intimité. Il fumait paisiblement sur son balcon et ne semblait agacer.
Moi : Je n’ai pas oublié ce petit garçon si énigmatique mes yeux.
Zayn souffla la fumée de sa cigarette d’un air assommant, la jeta d’un coup sec au sol et l’écrasa sans peine. Il rentra au chaud et ferma la bai vitrée.
Une petite brise rentra la pièce et vint violenter ma peau frissonnante.
L’adolescent s’avachit lourdement sur son lit et m’adressa un regard sinistre qui glaça mon sang.
Zayn : Tu n’es pas là pour me parler de ça. Alors raconte-moi plutôt la raison de ta venue improbable.
Moi : J’ai, aussi, envie de te parler de l’évènement de ce matin.
Zayn : EH BIEN MOI, je n’en ai pas envie !
Le jeune homme devint soudainement agressif. Je pris peur face aux yeux de rages de l’adolescent et à la force à laquelle il serrait ses poings. Le sujet abordé l’irritait bien plus que je ne l’aurais imaginé. Mais de ce fait d’autres questions surgirent dans mon esprit.
Moi : Mais pourquoi ?! De toute façon tu connais les deux raisons pour lesquelles j’ai dut venir ici, alors autant que tu me répondes.
Zayn : Désolé que tu te sois donné du mal pour venir mais les deux réponses sont négatives.
Moi : Mais .... J’ai besoin de toi ....
Zayn : Je ne veux pas m’impliquer dans ta vie, cela ne sert à rien d’insister !
Moi : Alors que voulais tu ce matin ? Pourquoi ce rapprochement soudain ?
....
Moi : Que voulais-tu me faire prendre conscience en me remémorant ce moment du passé ? Tu l’ignores peut-être mais j’ai des tas de question auxquels il faut que tu répondes.
...
Moi : MERDE ZAYN DIS-MOI !
Zayn se renferma sur lui. A travers lui je sentais une multitude de secret inviolable. Certain dataient de l’enfance et d’autre de quelques jours ou quelques heures. Sa colère et tout son mystère venait du fond de ces entrailles et il ne se sentait pas prêt à tout dévoiler. Mais alors pourquoi avoir fait resurgir des évènements du passé ? Il avait acquis la maturité pour enfin dévoiler ses secrets mais à présent, il était si proche de ce fait qu’il était terrorisé.
Ce garçon n’a jamais rien avoué de son passé mais, un jour, il apprend que je suis dans le nouveau monde et tout se chamboule pour lui. C’était probablement cela cette haine envers moi.
Zayn : Sort !
Moi : Non Zayn !
Zayn : SORT !
D’un mouvement brutale, il se leva de son lit et s’approcha de mon être terrifié mais courageux.
Moi : Zayn, tu peux tout me dire !! Nous avons besoin l’un et l’autre de réponse.
L’adolescent me balança en dehors de la pièce et pour la deuxième fois, violenta la porte.
Une perlée de larme coula sur mon visage. J’avais tant espéré de réponse ... mais j’avais échoué. Avant de m’enfuir tristement, je déclarai ces quelques mots à travers la porte:
Moi : Tu n’es pas comme ça Zayn ! J’adore ce petit garçon et cet adolescent dont tu es. Je ne voulais pas te faire resurgir ce passé douloureux ! En arrivant ici je ne voulais faire de mal à personne mais j’ai raté cette étape ...
A mon grand regret, les larmes étaient de retour et ce mal intérieur l’était de même. Je descendis dans le désespoir les marches de l’escalier, sur chacune d’elles atterrit une petite goutte d’eau.
Dès l’ouverture de la porte d’entrée, je fis assaillit par plusieurs photographe. Les flashes ne cessèrent de m’aveugler. Mes iris me brulèrent et je ne pus fuir cette foule de paparazzis. Mes oreilles bourdonnèrent par le brouhaha incessant des paparazzis.
J’étais perdu, triste et seule face à cette situation horrifiante.
Je restais silencieuse et espérais de l’aide désespérément. Le fond de mes entrailles bouillonnait de stupeur et hurlaient toute la tristesse que j’avais accumulée. Je retins mes larmes durant ces quelques minutes interminables.
Puis vint mon sauveur. Je fus étonnée par son identité mais le cauchemar s’arrêta enfin.
Zayn : Laissez-nous tranquille ! Vous n’avez rien à savoir pour le moment !
Il ferma la porte comme les deux précédentes fois. Mais cette fois ci, il n’était pas en colère contre moi. Je regardais, de mon regard insouciant, la scène dont était vainqueur l’adolescent.
Ayant remarquée mes frissons, il me donna une couverture et m’indiqua de m’assoir dans le canapé. Ce garçon n’était plus celui des minutes auparavant. La vision qu’il avait à mon égard avait changé.
Il ne semblait plus renfermé et laissait un espoir d’ouverture sur son passé. Cette pensée me réjouit profondément.
Un sentiment de fierté, vis-à-vis, de lui s’imprégna en moi. Je fus ravie par son attitude. Il faisait un effort pour combattre l’homme qui était constamment replié sur lui-même.
Sa personne ne changerait pas mais elle deviendrait plus agréable. Sans qu’il le sache, il redevenait le petit être que j’avais rencontré des années passé.
Malgré ces constatations, il restait humble à la personne qu’il était, ne voulant me laisser croire que je l’avais changé. Cet être resterait mystérieux, c’est en lui, mais son degré serait moins important.
Zayn m’apporta un thé chaud, qu’il venait de préparer. Il déposa la tasse dans le creux de mes mains et je murmurai un léger « merci ».
Cette attention, si imprévisible envers moi, me réchauffait le cœur et la tristesse disparut.
Le jeune homme s’assit à mon opposé et observait mes moindres gestes. Au début je parus gênée, mais n’avais-je pas rêvé de ce moment si intime, il y a des années ?!
Je me pris à son jeu et essayai de le dévisager. Je n’arrivais à aucune conclusion. Il arborait un regard vide. Je compris sans hésitation qu’il faisait exprès de bloquer tout sentiment. Alors j’attendais qu’il s’exprime.
Je bus une petite gorgée de thé. Le liquide bouillant brula mes lèvres. Dans l’action ma frimousse afficha une drôle d’expression, mêlée entre la souffrance et la retenue. Zayn esclaffa un léger rire, à mon plus grand étonnement.
Zayn : Ne te brules pas quand même.
Le garçon vit de l’incompréhension sur mon visage. En effet, comment se fait-il que Zayn soit passé de la colère à la gentillesse, en un rien de temps ?
Il décida d’entamer ses explications, celles tant attendu de ma part.
Zayn : Je ne peux m’excuser sur ma colère à ton égard. En effet dès le premier regard posé sur ton doux visage, j’ai revu cette fillette avec ses longs cheveux soyeux. Cela m’a renvoyé à mon passé et au tient. J’aurais pensé que tu m’es reconnu .... Mais au fil des jours, je perçus que je n’étais qu’un nouvel individu à tes yeux. Je n’avais jamais été rien pour toi ... alors que je sais que c’est faux. Je me refusais à te parler et la haine progressait en moi. Je ne pouvais croire cette indifférence pour ma personne. Alors je me suis mis en tête que nous étions inconnu ... Mais lorsque tu es partis de la villa, un sentiment de manques m’a envahi, le même qui m’a hantait des années auparavant. Je ne te fais pas une déclaration d’amour ... loin de là. Mais ...
Moi : J’ai compris Zayn .... Depuis l’évènement de ce matin une partit de mes questions se sont éclaircit. J’avoue que je ne t’ai reconnus ...
....
Moi : Des mois après notre rencontre, tu hantais sans cesse mon esprit. Mais le fait que tu te sois enfuit m’a transpercée le cœur ... et j’avais décidée de t’oublier pour ne pas souffrir. J’en suis désolé. A présent, je ne veux plus t’oublier. J’ai besoin de toi Zayn. Tu connais beaucoup de réponse sur ce qu’il nous arrive.
Zayn : Je n’ai jamais rien dit... Jamais. Mais ... si tu souffres .... Je ...peux m’efforcer de répondre à tes questions.
Moi : Pas pour le moment ... j’attendrais quand tu seras prêt à les dévoiler. Je ne veux pas te forcer. Le passé attendra.
Zayn : Cooper. Il faut que tu saches que le temps ne peux plus attendre ... Tu es en danger.
Moi : C’est... C’est Louis ?
Zayn : ...
Moi : Je sais que tu n’es pas le seul à savoir des choses sur moi. Liam aussi me cache des choses.
Zayn : ...
Moi : Bon... Mais si j’avais une question pour ce soir : Pourquoi as-tu voulut que je sache qui tu étais ?
Zayn mis du temps à répondre.
Zayn : Je ne pouvais supporter l’idée que tu me vois comme un inconnu alors que nous venons du même monde et .... Le danger avance. Liam m’a raconté ton cauchemar et ce n’est pas très bon.
Moi : Alors il faut que tu m’expliques !
Zayn : Il va falloir que tu rentres Cooper. Je suis fatigué.
Moi : Bon ... Je vais passer par l’arrière du jardin alors.
Je sortis la couverture qui avait réchauffé mon corps frileux et je déposai la tasse sur la table basse du salon en remerciant Zayn.
Avant de m’échapper je questionnai une dernière fois Zayn.
Moi : Toi aussi tu vois la même personne dans chacun de tes rêves ?
Zayn : Oui. Moi c’est une femme. Elle a veillé sur moi durant toute mon enfance mais plus maintenant. Je n’en ai plus besoin. Mais pour aujourd’hui les secrets dévoilés s’arrête là.
Moi : Merci Zayn. Merci.
Zayn : Et Cooper ...
Moi : Oui ?
Zayn : Je te protégerais s’il t’arrive du mal.
Moi : Tu ne pourras pas le faire indéfiniment ... Et il va falloir que tu m’expliques tout ce que je ne sais pas sur moi.
Je lui adressai un dernier sourire et m’enfoui dans la pénombre. Notre discussion nous avait énormément rapprochée. Même si je savais qu’il faudrait du temps à Zayn pour avoir confiance et se sentir à l’aise avec moi. Mais je ne voulais pas qu’il change son caractère. Car j’aimais l’adolescent réservé et mystérieux qu’il était.
------- Mercredi - 10h du matin - chambre de Cooper -------
Mon réveille fut brutale dut à un cri strident près de mes oreilles.
Puis une personne me tapota les joues et me secoua dans tous les sens. Malgré cette éveille violent, mes yeux ne s’ouvrirent point.
Bailey : COOOOOPER ON SE REVEILLE !!! Il y a quelqu’un de très intéressant pour toi au téléphone.
Elle déposa délicatement le téléphone sur mon oreiller et me chuchota à l’oreille : C’est Zayn.
Puis elle sortit de la chambre en fermant la porte dans le plus grand silence.
Je dirigeai paresseusement ma tête vers le téléphone.
Moi : Allo ??
Zayn : Tu n’as pas oublié de me parler de quelques choses hier ??!
Moi : A vrai dire, tu viens de me réveiller et je n’ai pas encore repris mes esprits.
Zayn : Désespérants .... ( ria-t-il )
Moi : Eh ! Tu ne peux pas dire ça !
Zayn : Bref ! La pub ??! Cela te dit quelque chose !
J’eu un coup de chaud et les battements de mon cœur s’accélérèrent. J’avais complètement oublié cette partie de la discussion d’hier.
Zayn : Cooper ??
Moi : Comment je vais faire ??! On devait discuter de cela hier !! Mais c’était impossible. Et puis je refuse de faire cette publicité avec toi, c’est littéralement impossible .... Mais Comment je vais faire Zayn ! Ma patronne va me tuer !!!! Je suis fichu !
Zayn : Oh ! Calme-toi ! J’ai tout arrangé.
Moi : Comment ça ?
Sans réponse Zayn raccrocha le téléphone. Ceci augmenta mon rythme cardiaque et mon effroi.
--------- 11h00 - salle de tournage -------
Lorsque j’arrivais dans les locaux de l’agence de publicité, ma directrice se précipita vers moi. Elle m’accueillit joyeusement dans son bureau à mon étonnement mais je restais embarrassée.
Katrina : Je suis très fière de toi ! Tu t’es admirablement bien débrouillée face à la situation que je t’ai exposée hier. Je t’avoue que j’ai été quelque peu déçu lors de ma rencontre avec le fameux garçon. Mais après mure réflexion, je me suis convaincus que cet adorable adolescent conviendrait parfaitement à la campagne de publicité. Tu peux à présent rejoindre ta loge.
Je devins anxieuse à l’écoute de ces quelques paroles. Son discours laissait suggérer que Zayn ne prendrait pas partit dans la publicité. Mais qui serait ce ? J’avançais d’un pas perplexe en direction de ma loge. J’étais inquiète et tourmentée.
Je m’arrêtai au pas de la porte. Une voix familière, à l’intérieur de ma loge m’interloqua. Je rapprochai mon oreille de la porte et perçut de léger murmure.
…. : Zayn explique moi ce qu’il se passe ?? Pourquoi tu m’as amené ici ??
……….
….. : Dis-moi !
……
…. : Mec non raccroche pas ! MEC ! VAS S’Y !
Mon rythme cardiaque s’accéléra en une moindre minute. Je fus complètement chamboulée.
Il était là.
Sa présence réveilla des sentiments enfouit. Ma douleur resurgit brutalement.
Soudain la porte s’ouvrit et je lui fis face. J’arborais un visage abattu et troublée.
Cela faisait plusieurs jours que je me refusais à penser à cet être. Et voilà, qu’il était disposé devant mon corps. Mon âme crut sombrer dans la fièvre, une fois de plus.
Niall : Cooper .
Moi : Niall .
Nous nous scrutâmes silencieusement durant plusieurs secondes. Chacun de nous espérait chez l’autre une prise de parole. Mais rien n’y fit. Niall brisa ce moment gênant et angoissant. Il frôla mon corps en prenant l’attention de ne pas le bousculer et sortit de la loge.
Mon champ de vision perdit sa présence. Et je revis les situations passé où il me quittait systématiquement.
Une phrase de Liam surgit dans mon esprit : Tu défis ses sentiments en t’échappant de son emprise et je pense qu’au contraire, un jour il reviendra vers toi sans que tu t’y attendes.
Peut-être que Niall n’était pas venue directement me voir. Mais il avait probablement l’espoir de me revoir ici.
Et de même j’avais toujours ce léger espoir qu’il puisse m’aimer.
Cette fois ci, j’étais déterminée à le garder près de moi : il ne s’échappera pas.
Il fallait que je réagisse au plus vite car il s’éloignait progressivement de mon être et je ne supporterais pas, une fois de plus, sa fuite.
J’inspirai un niveau d’air suffisant à gonfler mes poumon aux maximums et cria courageusement ces mots :
Moi : NIALL ! ATTENDS !
Suite ....