« La fin est bientôt proche »
Par mes propos, je brisai la bulle intime que James avait formé. Il parut déconcerté à l'écoute de mes mots et releva la tête qu'il s'apprêtait à enfouir aux creux de ma nuque. Nous furent tous les deux gênées.
Il me regarda, complètement étonné par ce changement de comportement et se mit à l'écart de la personne. Il détacha, son corps parfumé de lavande, du mien et s'assit sur le rebord de la fenêtre. Son regard traversa les vitres, sales et poussiéreuses, et se perdit vers les maisons environnantes. Dans cette atmosphère pesante, je repositionnai les bretelles de mon débardeur et me recoiffa légèrement.
Après un bref silence, toujours les iris encraient dans la nature verdoyante, il me questionna.
James : Que signifient ces paroles ?
Je mis quelque seconde avant de lui donner ma réponse. J'avais plusieurs appréhensions sur ses possibles réactions.
Je fixai mes mains moites et lui répondit d'un ton calme :
Moi : James …. Je suis en couple dans l'autre monde. J'ai fait certaines erreurs auparavant et …. Je ne veux pas les refaire. Je lui ai promis. De plus, j'ai certaines choses à accomplir ici et ….
James orienta brusquement son regard vers ma personne et je fis de même pour lui.
James : Mais tu aurais voulu que ce moment se prolonge ?
Moi : Les jeux sont finis James.
Je soulevai la couette, réchauffant le bas de mon corps, et sortit de la pièce sous le regard désemparé du jeune homme.
De même, je sortis de la maison et m'arrêta dans la rue en face.
Le soleil à son zénith me brulait les iris mais je pouvais, tout de même, l'apercevoir. Il était toujours à la place et scrutait les passants. Puis son champ de vision m'identifia et son regard ne se portait plus que sur moi. Nous restions dans cette situation moins d'une dizaine de minutes. Pendant tout ce temps, je réfléchissais sur mes actes futurs. Par moment, je décrochais plusieurs secondes la frimousse de James afin d'examiner les gardiens aux alentour. Certaines personne me frôlaient sans même me portaient un regard, tandis que d'autre me dévisageaient étrangement. Et ceci me rappelait la raison pour laquelle j'étais ici : J'étais en danger et mes amies aussi. En effet, les nuits dernières mes cauchemars ont refait surface. J'ai revu la mort de Bailey ainsi que de Liam, mais en aucun cas celle de Louis. Et bien au contraire, le rêve où Louis meurt a complètement changé. Harry l'avait remplacé dans mon cauchemar et je l'ai donc vu mourir. Au fil des jours, un de mes ami meurt dans mes rêves, et ce n'est pas une bonne chose : C'est bientôt la fin. Je dois agir vite.
C'est sur cette dernière réflexion que j'entamai ma mission. J'avais peur mais l'angoisse de perdre ce que j'avais de plus chère était beaucoup plus lourd.
J'étais enfin prête pour comprendre qui j'étais et qu'elle était mon devoir.
Je fermai les yeux et me concentrai très sérieusement sur mon souhait. A l'ouverture de mes paupières je fus heureuse d'avoir réussis. J'avais ramené à moi l'animal qui me lie, probablement à mon passé. Je le caressai doucement, sans aucun geste brusque et lorsque je sentis ce lien entre nous je m'arrêtai. Je me déplaçai vers son flanc gauche, posai mes mains sur son garrot et sautai sur son dos.
Je félicitai mon dragon d'une caresse pour sa gentillesse et n'attendis une seconde de plus pour, à nouveau me concentrer sur ma mission. Je réfléchissais très sérieusement lorsque l'on m'interrompit.
James : Cooper ! Cooper ! Attend, s'il te plait ! Attend.
Mes paupières s'ouvrirent sur l'instant et je découvrais James, courant au triple galop vers moi. Il s'arrêta complètement essoufflé devant l'animal et posa ses mains sur ses genoux pour se reposer d'infime secondes. J'étais surprise de le revoir si tôt mais tellement contente.
James : Je n’aurais pas dût me comporter avec toi de cette manière ! Je suis désolé, vraiment désolé. Je ne sais pas si tu as l'air contente de me voir revenir mais je ne veux en aucun te laisser seul. Le danger est partout et quelqu'un doit t'accompagner. Si tu ne veux pas que ça soit moi … Je … Je pourrais trouver une autre personne.
Moi : Que tu es bêtes !! Allais, montes !!
Il me sourit en laissant transparaitre une immense joie. Je lui fis gentiment une place derrière moi puis je réitérai mon processus de concentration.
Quelque seconde plus tard, à l'ouverture de mes paupières, une fois de plus je réussis. J'avais enfin compris le système de ce monde.
Mon animal battait à plusieurs reprises des ailes et nous nous envolâmes vers le ciel bleutés. Nous fîmes tout deux éblouie par ma réussite.
James : Où nous amènes-tu ?
Moi : Seul mon dragon le sais. Je lui ai demandé de m'amener vers mon passé. Vers un élément très important qui pourra me sauver des démons.
James : Ton père ?
Moi : Je le pense.
Notre ballade était très longue, de plus le soleil lourd et chaud nous fatiguait énormément. Je baillais beaucoup ces dernières minutes et mes paupières se fermaient presque tout seules.
James : Cooper ! Ton dragon perd de l'altitude.
Je rouvris mes paupières ainsi que mon esprit et en un instant nous retrouvâmes de la hauteur.
James : Il faut que l'on s'arrête ! Tu es beaucoup trop fatigué.
Moi : Il faut que je le fasse aujourd'hui. Cela ne peut plus attendre.
James : Tu as passé beaucoup de temps à The Guardia. Il faut que tu retournes dans le monde des humains ! Nous devons nous arrêter ! Tu es énormément fatigué et cette fatigue t'emmènera directement dans le monde des humains, alors il est impératif de nous arrêter !
Moi : Ne t'inquiète pas ….
James : Si tu t’endors, tu retourneras dans l'autre monde et moi et ton dragon nous nous écraserons sur le sol à une chute de plusieurs milliers de mètre.
Moi : De toute façon tu ne peux pas mourir …
James : Bon Cooper ! Il faut que …... Attend ! Tu vois ce que je vois ??? Nous sommes arrivés à ce gigantesque portail ! Nous y sommes presque !
Notre dragon s'arrêta sur un nuage à ma plus grande surprise. Mais je n'eus le temps de découvrir cette fameuse porte qui me mènerais à mon passé.
En effet, je m'endormis assommée par la fatigue.
-------------------------------------
A mon réveil, j'eu la surprise de découvrir que je n'étais plus à The Guardia. Cette constatation me valut une immense frayeur. Mais quelque image me revint et je compris les circonstances de mon retour dans le monde humain. J'orientai mon regard vers l'horloge. Elle annonçait 18h00. Peu de temps s'était écoulé ici.
Je décidai de m'offrir une pause et de descendre rejoindre les autres dans le salon-salle à manger.
A mon arrivée, je vis avec bonheur Bailey , Harry , Zayn et Niall avachies sur le canapé du salon. Ils jouaient tous ensemble à Mario Kart et la bonne humeur envahissait pleinement la pièce. Je les rejoignis aussitôt et me collai contre Niall. Ce dernier me fit gentiment un bisou sur le front. J'aperçus Smeeli , le pris calmement dans mes bras et le posa , par la suite sur mes genoux.
Je regardais joyeusement les cinq adolescents se battre dans une folle course poursuite et se balançaient de drôle d'insultes. Tout ce vacarme me faisait énormément rire.
Je compris une chose : The Guardia était un monde parfait mais là-bas mes plus proches amies et mon amour n'existaient pas et pour moi c'était donc impossible d'y vivre pour la vie. Je devais me battre pour cette vie, ici , dans le monde des humains. Car que ferais-je sans tout cet amour et cette joie de vivre qui m'inonde de bonheur chaque journée. Je me suis battue, étant enfant pour rester en vie et découvrir CE bonheur. Alors je ne peux l'abandonner. Mon combat il est pour eux.
Je regardais leur combat pour la première place du classement lorsque je ressentis une légère brise. Je tournais la tête en sa direction et vit la porte de la baie vitrée ouverte. Je me levai rapidement et me dirigeai vers cette dernière. Et lorsque je me tins à sa hauteur, je vis Liam, seul et pensif dans le jardin. Je m'assis sur l'herbe humide, à ses côtés.
Moi : J'y suis allée, à The Guardia. Et j'ai commencé ma mission. J'étais en route pour rencontrer notre père biologique … Mais je suis revenue assez vite dans ce monde à cause de ma fatigue.
Liam : Je ne sais pas quoi penser de tout ça. Tu subis tout et moi je suis … inutile.
Moi : Ceci me concerne, ne te prend pas la tête avec ça. Je vais tout faire pour que tout s'arrange.
Liam : C'est très dangereux et je sais que Bridget est revenue. Elle te cherche ! Elle veut t'obtenir … Et elle est très forte. J'aurais dût voir tout ça avant !
Moi : Ne pense pas à tout ça.... Pour le moment je dois retourner à The Guardia. Le temps est compté.
Liam : Il faut que tu dormes avant ! C'est très important. Promet moi de dormir avant ! Et surtout promet moi que tout se passera bien.
Moi : Je te le promets même si j'ai des doutes.
Nous nous fîmes un long câlin et je laissai Liam méditait.
Je retournai vers ma chambre et croisai Zayn , par hasard , dans le couloir. Il s’arrêta à ma grande surprise face à moi.
Zayn : Tout ira bien Cooper.
Je ne sais pour quelle raison mais je me jetai dans ces bras. J'avais besoin de réconfort car j'avais extrêmement peur du futur.
Cette phrase « tout ira bien » je la répétais à tout le monde mais au fond de moi-même je voulais qu'elle me soit adressée. Je déposai ma tête contre son torse musclé et sanglotai à chaude larme. Il entoura ses bras autour de mon corps et murmurait des paroles rassurantes. Progressivement, mes sanglots se stoppèrent et la voix du jeune homme raisonnait pleinement dans mes oreilles. Sa calme intonation apaisait mon chagrin.
Il avait compris mon besoin de réconfort et je l'en remerciais vivement. J'énonçais un léger « merci » qui se perdit dans le couloir. Il me fit un doux baisé sur le front et me conseilla de me reposer. Ensuite il partit nonchalamment dans sa chambre, sans se retourner. J'en fis de même.
Malheureusement mon repos fut de courte durée. Cette nuit, tout comme les nuit précédentes mes cauchemars me hantaient. Une personne très cher à mes yeux étaient encore morte. Sa mort s'était produite à l'arme blanche. Un couteau d'une dizaine de centimètre, planté dans son cœur l'avait tué. Et je regardais le massacre, complètement impuissante. Il hurlait, il hurlait de douleur. Sa souffrance augmentait à chaque action du couteau. Il se débattait mais en vain. Quelqu'un avait attaché ses quatre membres aux extrémités du lit. Et moi, j'étais retenue a une chaise par une corde de marin qui me sillait les poignets. Me débattre entrainait ma faiblesse et criait m'était impossible puisqu'un foulard recouvrait ma bouche.
Alors j'esquivais des yeux cet atroce massacre mais le son était présent. Et je me demandais quel aurait été le pire : Perdre la vue où perdre l'ouïe.
Les cris de douleur aigue s’intensifiaient. Cet homme allait mourir d'une douleur physique inimaginable tandis que j'allais mourir psychologiquement.
Du sang atterrit sur ma figure. Je suffoquais de terreur. Et puis, après plusieurs minutes de massacres intenses, le silence régna. Un silence terrifiant qui traduit la mort d'un être très cher. Le meurtrier se retourna doucement vers moi. Mon rythme cardiaque assez intense, tripla en un instant. Son visage recouvert de sang apparut sous mes yeux. C'était Bridget. Elle m'adressa ses quelques mots avec un large sourire : Niall est enfin mort.
Ma respiration se bloqua instantanément et je me réveillai. Je portai mon regard à mon côté droit et fit soulagée en observant le jeune homme dormir paisiblement. Mais je n'étais pas pour autant rassurée. Je recouvris mon corps de la couverture et étendit mes jambes au fond du lit. Je me rapprochai de Niall et saisit son bras que j'entourai autour de mon corps. J'étais sur le point de me rendormir lorsque j'entendis des murmures : « Il n'en reste plus qu'un. Il n'en reste plus qu'un ».
Je mis ma main à ma bouche pour ne pas crier et tentais de rester calme. Mais à l'intérieur l'angoisse et la terreur m'envahissait. Je reconnaissais cette voix, c'était l'auteur des crimes auxquels j'assistais dans chacun de mes cauchemars. « La fin est bientôt proche ».
Je me devais d'agir car le temps m'était compté. Alors j'entamai mon rituel pour retourner dans le monde des gardiens.
Ceci ne prit qu'une petite minute et me voilà à présent à The Guardia.
J'étais revenue au même endroit. J'étais couchée sur le dragon qui était lui-même couché sur un immense nuage. Nous étions dans un magnifique ciel bleu clair qui accueillait avec gentillesse le soleil. J'assistais à un splendide levé du soleil. Les doux rayons encore chétif caressait ma frimousse et transperçaient les nuages. Le lieu sombre il y a quelque seconde avait disparu à l'instar d'un somptueux paysage. Seul le ciel caractérisait notre environnement. Et juste à quelque mètre de moi, une énorme et magique grille me faisait face.
James : Tu es revenue ? Cooper ? Tu es là ?
Je tournais ma tête en sa direction et esclaffai de rire. James était allongé un peu plus loin sur le nuage. Je descendis de ma monture et courus le rejoindre. J'observais le jeune homme qui ne se décidait pas à se lever. Il dormait encore profondément. Ses cheveux étaient en batailles comme après une tempête de vent mais sa bouille était très craquante.
Je m'agenouillai à ses côtés et lui adressai, près de son oreille : Il faut se lever !
James : QUE PERSONNE NE ME TOUCHE !
Il leva brusquement sa main vers moi et par une force que je caractériserais de magique, il me fit reculer d'une dizaine de mètre sans même un seul contact. J’atterris, après un gigantesque saut sur le sol de texture semblable à de la mousse. Par chance, je n'eus aucune blessure. James comprenant son erreur, accourut vers moi et me releva.
James : Je suis désolé. Je voulais juste me défendre.
Moi : Je sais. Mais d'où vient cette force ?
James : Eh bien de moi !
Moi : C'est un truc magique n'est-ce pas ?
James : Pas du tout ! Ce sont des années de travail ! (rigola-t-il)
Moi : Bien sûr ! Bon ce n'est pas tout mais on a plus beaucoup de temps ! Alors c'est parti !
James : Il va y avoir un problème ! J'ai essayé par tous les moyens d'ouvrir ce portail et c'est impossible !! D'ailleurs je m'y suis cogné plusieurs fois !!
Moi : J'ai la solution !
Nous montâmes sur notre monture et nous dirigeâmes vers cette imposante grille. Et puis tout ce fit naturellement. Le dragon ouvrit légèrement sa gueule et émit des ultrasons qui ouvrirent la grille. A son ouverture, des centaines de mètre plus loin, j'aperçus un gigantesque manoir perché sur un nuage. Je n'étais plus surprise par toute cette magie mais cette immense bâtisse m'émerveillait.
James : La légende disait vrai. Seul le dragon de la dynastie du roi pourra ouvrir la grille ! Et tu es sa fille !
Moi : Ne dis pas n'importe quoi.
James : Tout ce que je dis est vrai. Tous les jeunes gardiens apprennent cette légende à l'école.
Nous volâmes jusqu'à ce vieux manoir et nous arrêtâmes à son entrée. Je m'empressai de descendre de ma monture et de me dirigeai vers la bâtisse. J'observais cette vielle porte dont le bois s'effritait un peu plus chaque jour. Je tâtais l'ensemble la porte à la recherche d'un passage.
Moi : Il doit bien y avoir une entrée.
James vint à mes côtés et me poussa légèrement. Il se posta en face de la porte et souffla abondement sur celle-ci. Il fit disparaître un amas de poussière qui nous fit éternuer. Et le moulage d'une main apparut sous nos yeux émerveillés.
James : La légende dit que seule la main de la princesse peut ouvrir ce passage. Car elle possède le même sang que celui qui l'a créé.
Moi : James, c'est stupide.
Il me saisit brutalement la main et la déposa au fond du moulage. Je le regardais, apeuré de sa dernière action si rapide et brusque. Puis une lumière bleue apparut au contour de ma main et la porte s'entrouvrit.
« Point de vue externe »
Un bel homme d'une quarantaine d'année vivait depuis bien longtemps dans ce manoir. Ses courts cheveux, châtains auparavant, n’étaient plus que brun par l'absence du soleil. De même, il palissait au fil des journées et ses espoirs, de revoir la boule de feux qui réchaufferais son corps, s'épuisaient. L'obscurité des pièces cachaient ses yeux d'un vert vif ainsi que les rides se dessinant sur son front. Cet homme semblait attendre désespérément une âme pure qui pourrait l'aider. Durant toute ces années, il l'avait attendu et il savait qu'il devait se préparer à son arrivé.
L’homme, assis devant son bureau qui occupait la pièce principal, observait, penseur, ses créations.
Des centaines de manuscrit occupaient les murs poussiéreux de cette bâtisse. Ses mains robustes et abimés pouvaient en témoignées.
Mais il ne vivait pas seul, puisque qu'un autre homme, de quelque année plus jeune que lui habitait ce manoir. Il paraissait moins fatigué et il ne montrait aucun signe de vieillesse précoce contrairement à son supérieur.
Le plus vieux des deux hommes entama paresseusement un nouveau manuscrit, on l'eu put penser sous la contrainte. Ses mains complètement ridés et abimés prirent avec souffrance une plume, qu'il plongea délicatement dans l'encrier. A l'instant où il porta sa plume sur sa page, un rayon lumineux bleuté remplit la pièce. L'homme se leva brusquement de sa chaise « Elle est là ! Luke allait voir !!!! C'est une des journées les plus importante de ma vie ».
« Point de vue de Cooper »
Je regardai James avec un large sourire. Mais j'avais beaucoup d'appréhension. Je déposai la main sur la porte et …. Elle s'ouvrit avant que je commence mon geste. Un homme apparut sur le perron de l'entrée. Un homme qui m'est familier depuis mon enfance.
Je connaissais chacun des traits de son visage et rien n'avait changé. Ses cheveux noirs étaient légèrement bouclés un peu comme Harry, et par moment ils brillaient à la lumière du jour. Ses yeux étaient de même d'un noir intense et il possédait de longs cils qui lui donnaient un charme évident. De plus, son splendide sourire accentuait sa beauté. Ses dents parfaitement alignés lui donner une allure de mannequin. Et il renvoyait une image de lui si douce, si calme.
C'était l'homme qui me protéger dans chacun de mes rêves, qui me guidait et m'apprenait la vie. Il me sourit amicalement et j'en fis de même. Une larme de joie glissa sur ma joue. Pour moi cet homme était devenu le père paternel qui me manquait.
Suite ....