Flocon D'Espoir (En Réécritur...

By Aurore448898

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Anastasia Carter, jeune patineuse de dix-sept ans, qui a réussi le rêve fou d'intégrer l'équipe de France, vo... More

Prologue
1 : J - 127
2 : J - 122
3 : J - 120
4 : J - 119
5 : J - 117
6 : J - 116
7 : Quatre Mois Plus Tôt
8 : J - 114
9 : J-114
10 : Environ Trois Mois Plus Tôt
11 : J - 113
12 : J - 106
Chapitre 13 : J - 92
Chapitre 14 : 27 Décembre
Chapitre 15 : J - 89
Chapitre 16 : J - 86
Chapitre 17 : J - 85
Chapitre 18 : J - 84
Chapitre 19 : J - 83
Chapitre 20 : J - 76
Chapitre 21 : 11 Janvier
Chapitre 22 : 11 Janvier
Chapitre 23 : J - 75
Chapitre 24 : J - 74
Chapitre 25 : J - 74
Chapitre 26 : 20 Janvier
Chapitre 27 : J - 67
Chapitre 28 : J - 67
Chapitre 29 : Le jour de l'accident
Chapitre 30 : J - 66
Chapitre 31 : 22 Janvier
Chapitre 33 : J - 63
Chapitre 34 : 26 Janvier
Chapitre 35 : J - 55
Chapitre 36 : 3 Mars
Chapitre 37 : J - 28
Chapitre 38 : J - 26
Chapitre 39 : J - 23
Chapitre 40 : J - 16
Chapitre 41 : Le Jour De La Finale De Patinage
Epilogue
Note De L'auteur
Les Deux Frères
NDA 2
J'ai Le Droit Aussi...
Avis, Coup De Gueule...
Note D'Auteur 3

Chapitre 32 : J - 64

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By Aurore448898

Eva et moi, nous rentrâmes dans la salle où la fête avait lieu. Je ne sentais pas à l'aise. A la base je voulais y aller avec Ethan, je pensais qu'on profiterait l'un de l'autre pendant cette soirée. Il y avait beaucoup de monde et je commençais déjà à m'ennuyer. Je n'aimais pas vraiment les soirées et là n'arrangeais pas la chose.

Je le vis. Il parlait aux garçons de son équipe, dont Jared que nous devrions approcher pour Pricillia. Je fis signe à Eva pour qu'elle le repère. Elle commença à parler à Pricillia quand je sentis son regard sur moi. je fis semblant de parcourir la foule pour voir ce qu'il regardait. Il était tellement scotché sur moi, que je rougis et heureusement qu'il ne pouvait pas le voir à cette distance.

- On met notre plan à exécution. Je vais chercher Jared et vous, vous vous mettez à l'aise.

Eva disparu et j'entrainais Pricillia avec moi vers le salon où on s'assoit sur un canapé. Elle semblait nerveuse. Eva arriva aussitôt accompagnée du prince charmant. Il avait la peau basanée et des yeux presque noirs. Ils commencèrent à parler ensemble et j'étais vraiment très contente pour elle. Pour les laisser seuls, Eva prit ma main et me pousse à venir danser. Le fait que nous soyons patineuse la danse à quand même une place importante. Nous commençâmes quelques mouvements avant de nous laisser porter par la musique. Jusqu'à ce quelqu'un me pousse.

- Quand est ce que tu vas te casser une jambe ?

Charlotte, comme toujours.

- Change de disque, tes vraiment chiante.

- Dans ce cas, c'est moi, qui vais te briser les jambes. En plus...

Elle s'approche de moi avec un grand sourire.

- Maintenant qu'Ethan ne se rappelle plus de toi, j'ai toutes mes chances.

Elle me pousse violemment, me faisant trébucher. Je me relevais et la poussait à mon tour. Tout le monde se mirent en cercle autour de nous alors que Charlotte et Abigaël était face à moi. Charlotte rouge de colère s'avança vers moi et me frappe du poing dans le coin de la mâchoire. La douleur fut fulgurante. Je plaque ma main sur ma mâchoire alors que je sens mes larmes me piquer les yeux. Un coup suit et je le reçois dans l'œil gauche. Je perds l'équilibre et m'étale sur le sol. Un coup de pied atterrit dans ma cage thoracique. Ma respiration se coupe. Mes bras se mettent automatiquement autour de mon ventre. Un autre coup de pied fusa et encore un, encore et encore.

Eva pleurait, retenue par Abigaël, elle était effondrée. Au loin, je voyais mon frère hurler, je ne l'entendais plus mais je le voyais luter contre deux garçons qui semblaient être les partenaires de Charlotte et Abigaël. Mes larmes coulèrent sans discontinuer. Ma vue se brouilla mais je vis un garçon courir vers moi, pousser tout le monde dont Charlotte qui s'écrasa sur le sol. Il parla mais je n'entendais plus. Il me prit dans ses bras. Je me sentais aussitôt en sécurité. Son torse était dur et ses bras d'une force hallucinante. Il m'emmena dans une voiture.

Mon corps me faisait affreusement mal et mes larmes ne se tarissaient pas. Il s'assit côté conducteur puis passa au dessus de moi et attacha ma ceinture. C'est là que je reconnu son parfum.

- Gregory...

- Je vais te soigner, Anna.

J'attrape sa main alors que mon corps se mets à trembler. Mes sanglots redoublèrent et là je m'effondrais vraiment. Gregory me pris dans ses bras en frottant mon dos.

- Je vais prendre soin de toi, Anna.

Il mit le contact et démarra. Arrivé au chalet, il me détacha et me prit dans ses bras. Il m'emmena dans ma chambre et me posa sur le lit. Il repartit et revint avec des bandages et de l'arnica en gel.

- Est-ce que tu peux te déshabiller. Je ne tenterais rien mais je veux te soigner.

J'acquiesçais et retirais ma robe. Je frissonnais alors Gregory monta le chauffage afin que je me réchauffe. Il avisa mes ecchymoses et commença à masser mes bras puis passa des bandes. Il s'affaira ensuite à mon torse. Quand il posa ses doigts sur ma peau, je frissonnais. Il me regarda mais continua à me soigner. Il s'occupa ensuite de mes jambes et finit par ma mâchoire.

- Malheureusement, je ne peux rien faire pour ton œil mais d'ici deux semaines il n'y aura plus rien.

- D'accord.

Il me sourit tristement. Il se leva pour aller ranger les médicaments. Il revint avec un tee-shirt et me le donna. Je le passais aussitôt. Il s'assoit en face de moi et prit ma main dans la sienne.

- Qu'est ce qu'il s'est passé ?

- Qu'est ce que tu faisais là ?

- J'ai été assigné à la surveillance. Vous êtes des stars, il manquerait plus que l'un de vous disparaisse.

- Se serait dommage que le gagne-pain disparaisse.

Il rigole en caressant du pouce le dos de ma main.

- Je ne vous vois pas comme ça.

- C'est pas plutôt, « je ne te vois pas comme ça »?

- Mes sentiments non rien avoir avec ça.

Il se leva mais je rattrapais sa main il se retourna.

- Je ne veux pas être irrespectueux.

- C'est moi qui te le demande.

Il revient vers moi et se montre du doigt.

- Je peux...

- Oui bien sûr.

Il retira son tee-shirt ne gardant qu'un jogging. Il passa sous les couvertures en même temps que moi. Je le regardais pendant quelques minutes. Il avait les yeux fermés mais il ne dormait pas, sa respiration était trop irrégulière.

- Gregory ?

Il ouvrit les yeux.

- Je... il faut que je te dise quelque chose.

- Quoi ?

Il se rapprocha et me pris dans ses bras. Sa chaleur m'irradia en quelques secondes.

- Je suis enceinte et... j'ai peur que...

- Je comprends. On ira voir un médecin demain, si tu veux.

- Merci.

- Je serais toujours là pour toi, Anna.

Il se releva et me regarda de ses grands yeux. Il se pencha vers moi et je le laissais faire. Je ne sais pas ce qui m'a pris cette nuit là. J'étais à bout, fatigué triste. Ethan ne me reconnaissait plus, il ne savait plus que je portais son enfant, il ne savait plus à quel point il m'aimait alors que Gregory à toujours eu des sentiments pour moi, il a toujours voulu me protéger et je voulais de cette amour, de cette sécurité qu'il m'offrait cette nuit. Alors je lui rendis ce baisé, je lui rendis ses sentiments bien que je n'avais pas les même que lui. Je passais une main dans ses cheveux alors que son bras me resserrait contre lui. J'avais besoin de cette proximité avec lui.

- Je t'aime, Anna.

- Tu sais que je ne partage pas tes sentiments.

- Laisse-toi aller. Juste pour cette nuit.

Pour marqué ses dires, il plaqua de nouveau ses lèvres sur les miennes. Je le laissais faire, je prenais gout à ses lèvres malgré la différence notable avec Ethan. J'en avais marre de tout ramener à Ethan, pour une fois j'avais envie de l'oublier. Il posa son front sur le mien en fermant les yeux.

- J'ai tellement rêvé de ce moment. J'aurais aimé que se soit dans d'autre circonstance.

Une larme s'échappa de mes yeux. Gregory l'essuya de son pouce puis embrassa mon front.

- Tu devrais dormir.

Je le regardais puis me retournais et fermait les yeux. Il éteignit la lumière puis passa un bras protecteur sous ma poitrine jusqu'à mon épaule opposée. Il posa sa tête dans le creux de mon cou. Je me sentais bien et je m'endormis presque aussitôt.

Je me réveillais avec la lumière du soleil. Je me retournais mais ne trouvais Gregory nulle part. Je me retournais et pris mon portable. J'avais un message de mon frère et trente-six appelles d'Eva et quelques messages où elle me disait qu'elle s'inquiétait. Je leur répondais à tout le deux quand Gregory passa la porte. Il m'amenait un petit déjeuné très copieux.

- Coucou. Mange, ça te ferait du bien. Après nous irons voir le médecin.

- Merci.

Il sourit et embrassa mon front. Je mangeais puis remis ma robe avant de remonter en voiture avec Gregory. Nous arrivâmes chez le médecin quelques minutes plus tard et nous fûmes accueillis aussitôt. Il m'installa sur sa table et mis en place la machine. Gregory prit ma main avec un sourire.

- Vous êtes le père ?

- Non, je m'occupe juste d'elle.

Le médecin releva ma robe et appliqua le gel ultra froid sur mon ventre avant de l'étalé avec la machine. Puis il commença à enregistrer et analyser ce qu'il voyait.

- Ça ne fait pas longtemps que vous êtes enceinte ?

- Non.

- Je vous rassure, se n'ai pas très visible mais il est toujours là et bien accroché.

- Merci.

Il essuya mon ventre et replaça ma robe. Je me relevais et nous quittâmes le cabinet médical.

- Tu veux que je te ramène ?

- Je veux bien merci.

Après une demi-heure de route nous arrivâmes devant les dortoirs. Il prit ma main et de l'autre tourna ma tête vers lui avant de m'embrasser.

- J'ai conscience que je n'aurais jamais plus mais j'avais besoin d'un dernier.

- Je peux comprendre.

- Prends soin de toi, Anna.

- Merci.

Je sortis de la voiture et montais à ma chambre. Je trouvais Evan, Eva et Ethan assit sur nos lits. Ils relevèrent tous la tête à mon arrivé et les yeux d'Ethan me transpercèrent. Bizarrement je me sentais impure et honteuse de ce que j'avais fait cette nuit. Je rougis mais la chevelure d'Eva que je reçu dans la figure fut d'une grande aide.

- J'ai eu très peur pour toi.

- Ça va. Greg à été d'une grande aide.

- Je suis content que tu n'ais rien.

Mon frère me prit dans ses bras mais mes yeux revenaient toujours sur Ethan. Et lui ne me quittait toujours pas du regard jusqu'à ce qu'Evan me lâche et qu'il sorte de la chambre en me disant qu'il faut qu'on parle. Il s'adosse au mur.

- Tu vas bien ?

- Ça va. J'ai pas mal, ce n'est juste pas beau à voir.

- Je vois ça.

Je sentais une tension entre nous. Je n'aimais pas ça, j'avais peur de ce qu'il pourrait me dire.

- Ça va, toi ?

- Ça va. Ma mémoire est toujours défaillante mais je m'y fais. Je pense que je ne suis pas prêt de la retrouver.

- Est-ce que tu en as envie ?

- A vrai dire, pas vraiment.

Mon cœur se serra et la douleur se répercuta dans tout mon corps. C'est ce que je ne voulais pas entendre.

- Même si j'en perdrais mon meilleur ami. Je n'ai plus de sentiments pour toi. Je te trouve très belle même avec ce cocard et le bleu à ta joue mais je n'éprouve pas l'envie de t'embrasser pour autant.

Mes membres commencèrent à trembler et je fis tout pour contenir mon angoisse, qu'il ne voit pas à quel point j'étais faible face à ses paroles.

- Tu ne veux même pas essayer ?

- Je n'ai pas envie de m'enfoncer dans l'espoir qu'un jour elle me revienne.

- Et tu ne veux même pas faire connaissance avec moi ?

- Je ne sais pas... écoute, j'y réfléchirais... Bonne nuit, Anastasia.

Mon cœur rata un battement.

- Anna, juste Anna.

- Je croyais que j'avais le droit ?

- Pas si tu ne m'aimes pas. Bonne nuit, Ethan.

Je rentrais dans la chambre et refermais la porte derrière moi. Evan et Eva me regardèrent après le vacarme que je venais de faire. Je me laissais glisser le long de la porte alors que mes larmes dévalaient mon visage, je me mis à hurler. Hurler ma colère et ma frustration. Hurler ma tristesse. Eva vient à côté de moi et prit ma main, ses larmes coulaient aussi et Evan me prit dans ses bras. J'étais anéantie.

- Je veux rentrer chez moi.

- Anna, ce n'est pas une bonne idée.

- Je m'entrainerais à Bordeaux, mais je ne peux pas rester ici. Je reviendrais seulement pour la compétition.

Eva et moi nous tournâmes vers mon frère.

- Ici tu souffrirais, je préfère que tu restes concentré sur ton objectif.

- Merci, Evan.

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