Hey ! Je m'excuse, je m'excuse, je m'excuse, pour cet énorme retard (j'avais pas de date de post prévue, mais on va quand même dire que j'avais du retard), vraiment, mais comme je l'ai dit, j'ai eu un problème informatique et tout s'était effacé. J'ai donc du tout réécrire de mémoire puisque, bien sûr, je n'avais aucune trace écrite sur papier de ce chapitre (oui, je suis débile, et alors ?). Chapitre, d'ailleurs, qui poseras les bases du relationnel entre les personnages et qui présentera les caractères respectifs de ces derniers, et tout et tout (c'est un chapitre 1, quoi,). Bref, trêve de blabla, Enjoy ! (Enfin, je vous le souhaite, hein, après si vous aimez pas, c'est comme ça)
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Cela faisait maintenant quatre jours qu'Alec avait emménagé chez Magnus Bane, le Grand Sorcier de Brooklyn, et la vie n'était pas toujours de tout repos. Tout d'abord, il y avait Magnus en lui même.
Apparemment, lui demander ne serait-ce qu'un instant d'arrêter d'être sarcastique semblait trop lui demander, et il se plaisait à faire rougir le Chasseur d'Ombres à l'aide de ses nombreuse piques et allusions douteuses. Et puis il y avait ses clients, qui formulaient des requêtes pour le moins étranges, cependant, il avait interdiction de dévoiler ce qui se passait chez Magnus tant que l'Enclave n'en était pas affectée.
De plus, Magnus était d'une excentricité par moments déconcertante, ce qui ne faisait que déstabiliser Alec un peu plus.
Mais, comme dans toutes les situations, il y avait des points positifs. Magnus l'avait mit à son aise, lui avait donné une chambre "simple", selon les dires du sorcier, mais spacieuse, et avait instigué de nombreuses conversations ayant pour but d'en apprendre un peu plus l'un sur l'autre.
Et puis, Alec aimait bien l'habitude qu'il avait pris de l'appeler Alexander... Lui qui avait toujours détésté son nom en entier...
Cependant, si il avait finit par déballé pour le sorcier tous les aspects "importants" de sa vie (ou à peu près, tout le monde avait des secrets), Magnus restait, disons... cryptique, quant à sa façon de parler de lui.
Alec n'avait pu apprendre que de petites choses, comme le simple fait qu'il aimait voyager, qu'il adorait les chats (il en avait d'ailleurs un, Président Miaou, qui faisait la taille d'un hamster) et qu'il parlait une quantité de langues surprenante !
Une autre chose qu'il avait bien vite appris, c'était que Magnus Bane était particulièrement charmant...
Ce jour là, Magnus avait été appelé à l'Institut pour un renforcement des Barrières ; avec le retour de Valentin, les Chasseurs d'Ombres doublaient de vigilance. Quand Alec avait réalisé que cela signifiait qu'il allait devoir le suivre à l'Institut, il avait sauté au plafond. Non seulement il avait hâte de revoir ceux qu'il avait laissé là-bas, mais il était plus que soulagé à la perspective de se retrouver en territoire connue pour un certain laps de temps, aussi bref soit-il.
Par "les gens qu'il avait laissé là-bas", Alec entendait Isabelle, sa petite sœur de dix-sept ans, et Jace, son frère, son parabatai... Il n'était pas habitué à les quitter pendant plus d'une journée, même lors des missions, il ne les lâchait jamais d'une semelle ; il les protégeait, c'était son rôle de grand frère.
Bien sûr, Izzy et lui s'étaient textés tous les soirs environs, mais il n'avaient jamais rien de vraiment intéressant à se dire qui puisse être assez court pour tenir en quelques SMS.
Et puis, étant un mordu de travail, il avait hâte de prendre des nouvelles des dernières directives administratives que l'Institut avait adopté, et par dessus-tout, des nouvelles concernant la traque de Valentin. Après tout, c'était ce qui le maintenait bloqué chez Magnus pour l'Ange savait combien de temps. Pas que le sorcier fusse de mauvaise compagnie, au contraire.
Bref.
Concernant Valentin et l'Institut, donc, Isabelle le tenait également au courant de ce qu'il s'y passait, mais ses résumés consistaient généralement à des phrases du genre "Il ne se passe rien, on s'ennuie comme des rats morts, et Jace m'a piqué mon vernis bleu, tu sais, celui avec les paillettes dorées ?" ou encore "TROP dément, aujourd'hui, j'ai défoncé cinq démons Iblis, et Jace que trois !!!"...
Cela résumait assez bien ce pourquoi ils n'avaient pas été placés à la charge d'une Créature Obscure comme il l'avait été ; ils faisaient encore partie de ceux qui étaient soit trop jeunes, soit trop irresponsables pour se voir confier cette responsabilité.
Dans le cas de ses frères et sœurs, c'était les deux.
A présent, il était dans la chambre qui lui avait été attribuée, bataillant avec ses bottes de combat en cuir noir. Il était censé garder son équipement tout le temps, mais Magnus avait insisté pour qu'il se mette à son aise, et Alec n'avait pas trouvé la force d'ignorer la sollicitude du sorcier.
D'ailleurs, le voilà qui l'appelait.
- Alexander, criait Magnus depuis le salon, dépêche toi, le portail vient d'apparaître !
- Et zut, marmonna Alec en glissant ses lacets dans ses bottes au lieu de les nouer. J'arrive, il dit en haussant la voix à l'intention du sorcier.
Il quitta la pièce au pas de course et atterrit dans le salon. Devant lui se tenait maintenant le portail que Magnus venait de créer, surface miroitante au reflets bleutés de la taille d'une large porte d'entrée. Il jeta un coup d'œil à Magnus, qui avait l'air confiant, et passa un pied au travers du portail.
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Alec se réceptionna difficilement dans le hall de l'Institut de New -York. Tout compte fait, il ne se réceptionna pas mais trébucha et s'étala de tout son long sur les dalles froides du sol, Magnus sur ses talons, se réceptionnant avec grâce sur ses deux pieds et ricanant en le regardant se relever. Le sorcier épousseta ensuite l'épaule de sa redingote noire ornée de boutons argentés (d'une sobriété inhabituelle, notez-le) et regarda autour de lui.
Le hall de l'Institut était vaste, sur les murs s'étendaient de hauts vitraux représentants les passages important de l'histoire des Nephilim, et une statue de l'Ange Raziel s'élevait quelques mètres plus loin.
Les enfants de l'Ange avaient toujours été très fiers de leur héritage, c'était un fait. De toutes parts, d'interminables escaliers de pierre et de bois, ainsi que de nombreux couloirs ayant tous l'air plus sombres et humides les uns que les autres.
Alec en choisit un sur leur gauche, pauvrement éclairé par de la lumière de sort, et Magnus le suivit. L'Institut était un véritable labyrinthe, mais heureusement le Chasseur d'Ombres le connaissait comme sa poche, il n'eut aucun mal à le guider au travers du dédale de couloirs qu'était l'Institut ; ils atteignirent donc le bureau du directeur de l'Institut, Robert Lightwood, le père d'Alec et d'Isabelle, en un temps record.
Alec se tint bien droit devant la lourde porte de chêne (sur laquelle était taillé dans le bois la rune Enkeli) et y frappa de coups secs. Robert ouvrit la porte presque immédiatement ; manifestement, il les attendait.
- Alexander, mon fils, fit il en donnant une tape paternelle dans le dos d'Alec. Monsieur Bane, ajouta-t-il avec un hochement de tête à l'intention du sorcier.
Ce dernier le salua de la même manière, puis se dirigea rapidement vers le fond de la pièce, la mine renfrognée. Alec, quant à lui, s'approcha du bureau, quand son père lui prit le bras.
- Nous nous passerons de toi, je crois. Tu peux disposer, Alexander, le congédia-t-il.
- C'est Alec, maugréa ce dernier en s'exécutant.
Cependant, il n'était pas fâché de ne pas être obligé de passer plus de temps dans la même pièce que son père. C'est qu'ils n'étaient pas en très bons termes, tout les deux... Une histoire sans importance, pour une autre fois, peut-être.
Le brun s'adossa au mur et se mit à regarder dans le vide, quand soudain il entendit une voix familière l'interpeller. Il sourit en reconnaissant sa petite sœur qui se précipitait vers lui, sa chevelure brune flottant au fur et à mesure qu'elle courait, le sourire aux lèvres également.
Quand elle arriva à son niveau, elle se jeta dans ses bras et l'étreignit aussi fort que possible, et Alec lui rendit son étreinte, attendrit. Au bout d'un moment, Isabelle le relâcha, et soudain son expression se mua en une moue fâchée, et sa sœur lui administra une tape sur l'épaule.
- Pourquoi tu ne m'as pas donné plus de nouvelles ? Je me suis fait un sang d'encre ! Bon, peut-être pas un sang d'encre. Disons simplement que j'étais inquiète quelques fois dans la journée quand je m'ennuyais. Je t'ai dis qu'on s'ennuyais, ici ?
Alec soupira.
- Izzy, je t'ai dit que j'allais bien. Et je te signale que toi non-plus, tu ne m'as rien raconté de bien intéressant.
- Mais de quoi tu parles, enfin, je te textais tous les soirs !
- En fait, j'espérait un rapport, mettons, plus... complet. (elle haussa les sourcils) Honnêtement, je me contrefous de la couleur de ton rouge à lèvres.
Isabelle leva les yeux au ciel et croisa les bras sur sa poitrine.
- Mais qu'est ce que tu voulais que je te dise d'autre, il ne se passe rien, ici ! Toi, tu aurais pu me dire comment ça se passait avec ton coloc', histoire de me divertir un peu. La solidarité, tu connais ?
- Ce n'est pas mon "coloc'", lui rappela le brun en ignorant superbement ce qu'elle venait de dire. Notre relation est purement professionnelle. Et puis j'ai interdiction de parler de ce qui se passe là-bas du moment que ça n'atteins pas directement l'Enclave. Le secret professionnel, tu connais ?
La brune semblait désabusée et contrariée, probablement parce que c'était le cas.
- Tu plaisantes, j'espère ? Alec, tu va vivre avec un sorcier, et pas n'importe lequel, à ce que j'ai entendu dire. Magnus Bane ! Il est réputé partout pour son charme et son excentricité, alors ton secret professionnel, tu te le mets là où je pense, et à l'avenir tu me raconteras tout ce qui se passe chez lui, sinon, crois-moi, j'aurais largement le temps de mourir d'ennui, puis de ressusciter, puis de re-mourir.
Alec haussa les sourcils, ayant déjà trop souvent assisté aux effusions de sa sœur pour s'apitoyer sur son sort.
- Tu trouveras d'autres choses à faire. Même si ce sont des conneries, du genre teindre les cheveux de Jace en rose, ce serait déjà ça. Et puis, "réputé partout pour son charme et son excentricité" ? Excentrique, je te l'accorde sans hésiter, mais charmant...
- Alec, arrête de faire comme si tout te blasait et avoue que tu le trouve canon. (Devant l'expression impassible -feinte, évidemment, personne ne restait insensible à la beauté de Magnus Bane- de son frère, son sourire se fana.) Même pas un tout petit peu ? Alec tu m'inquiète, là. Je suis sûre à 80% que même le plus hétéro des hétéros le trouverais à son goût.
- Même si je le trouvais séduisant, il ne m'intéresserais pas, et tu sais bien pourquoi. Alors arrête le forcing.
- Oh oui, j'oubliais, ta passion interdite pour l'homme qui à volé ton cœur, et qui t'empêche d'apprécier qui que ce soit d'autre, minauda Isabelle en faisant de grands gestes digne d'une tragédie. Franchement, je trouve ça pathétique, ajouta-t-elle d'un ton las.
- Et pourquoi donc, dis-moi ? En effet, mon cœur est déjà pris, point. Pas la peine d'en faire tout un plat.
La Chasseuse d'Ombres semblait sérieuse tout à coup. Dans ses grands yeux noirs se lisait clairement une pointe de tristesse, et ce qui ressemblait fortement à de la pitié.
- Alec. Tu ne te rends vraiment pas compte que j'essaie de tourner à la dérision ce qui va te gâcher la vie ?
Alec fronça les sourcils, intrigué.
- Me gâcher la vie ? Mais--
- Oui, te gâcher la vie, si tu persiste à te fermer à toute simple attirance envers n'importe qui d'autre que lui, et donc à refuser de nouvelles rencontres. (Elle constata que son frère persistait à ne pas comprendre et s'emporta :) Putain, Alec, Jace est hétéro, tu piges ? Il saute sur tout ce qui bouges oui, mais pas sur les hommes, tu le saurais si tu acceptait d'ouvrir les yeux cinq secondes, bordel. Il ne t'aimera jamais comme toi tu l'aimes, alors lâche l'affaire. Tu seras jamais qu'un frère, pour lui !
Elle criait presque.
Ces mots furent comme des coups de couteau assénés violemment dans le cœur d'Alec. Il recula, le cœur battant.
Isabelle soupira. Ca faisait maintenant un bout de temps qu'elle lui rabâchait qu'il devrait se trouver quelqu'un qui lui ferait découvrir la vie, elle avait tenté de le résonner sans le blesser, mais elle avait trop souvent nourri ses espoirs pour paraître crédible.
Elle y avait beaucoup réfléchit dernièrement, à force de voir Jace batifoler à droite, à gauche -avec des femmes, uniquement- et la solution la plus sûre était apparue comme étant la manière crue. Néanmoins, ça restait plutôt violent.
Elle secoua la tête.
- Désolée. J'essaie simplement de te faire réagir, tu sais.
Alec détourna la tête mais ne broncha pas. Il avait tant, au cours des dernières années, eu l'occasion de masquer ses véritables sentiments et émotions que ça en devenait naturel.
Cependant, s'il ne laissait rien transparaître, il n'en ressentait pas moins.
Il l'avait mise au courant de son homosexualité peu avant sa cérémonie de parabatai avec Jace, mais son amour pour le blond demeurait un sujet douloureux à évoquer.
Jusque là, elle l'avait soutenu, l'avait encouragé à lui parler de ce qu'il ressentais (ce qu'il n'avait jamais fait, bien entendu), mais il était vrai que, ces derniers temps, elle avait été de plus en plus méfiante par rapport à ses sentiments envers Jace. Cela dit, son changement d'attitude restait un choc assez brutal.
En parlant de choc, Jace fricotait donc avec tant de gens ? Alec était conscient qu'il avait eu quelques aventures par-ci, par-là, mais jamais rien qui puisse lui faire mériter l'expression "sauter sur tout ce qui bouge"...
Et puis, Jace lui avait déjà sauté dessus. Une fois. Pendant un combat au corps à corps dans la salle d'entrainement. Il n'avait aucune idée de si ça comptait ou non. Peu importe.
Il fut interrompu dans ses pensées par le bruit des bottes de quelqu'un, le lourd claquement des semelles résonnant contre les dalles froides du couloir.
Jace Wayland, en tenue de combat, s'avançait vers eux. Le visage de son parabatai s'éclaira en l'apercevant, puis il se tourna vers Isabelle. Celle-ci lui adressa un petit sourire crispé.
Manifestement, elle était toujours préoccupée par leur brève mais intense conversation, au grand dam d'Alec, qui aurait préféré que rien de tout cela n'aie jamais eu lieu.
- Izzy, lança le blond avec entrain, ils ont besoin de toi au labo. Des corps à analyser, des substances féériques à identifier, des particules de drogues à isoler... Bref, toi, ton expertise et ton intelligence êtes requises immédiatement au sous-sol.
Isabelle hocha la tête, et, nom sans un denier regard peiné à son grand frère, disparu dans le couloir, ses talons aiguilles martelant le sol bruyamment.
Il s'écoula quelques minutes avant que l'un d'entre eux ne se décide à parler, brisant le silence devenu pesant. Jace prit la parole :
- Alors, qui tu attends ? s'enquit-il. Robert ?
Alec secoua la tête. Il ne lui avait que très peu parlé de son affectation en tant que garde rapprochée auprès de Magnus Bane, et le peu que Jace savait se résumait simplement au fait qu'il allait devoir résider chez le sorcier, le temps pour lui d'accomplir sa mission, à savoir protéger Magnus de la menace de Valentin.
- Alors qui donc ? demanda à nouveau le blond.
- Magnus, lui répondit Alec. Il doit régler une affaire de clauses ou je ne sais quoi avec Papa concernant le renforcement des Barrières.
- Encore de la paperasse inutile, it remarquer Jace. Je ne comprendrais jamais son goût pour le professionnalisme.
- Mmh, fit Alec en guise d'approbation. Tu ne devrais pas être en train de t'entrainer ?
Jace lui adressa un sourire solaire.
- Pas sans mon incroyable parabatai pour me défier, il justifia.
C'était précisément à cause de ce genre de situation anodine mais pourtant sources de malentendus évidents qu'Alec se montait le bourrichon concernant les sentiments de Jace.
A croire qu'il le faisait exprès, le bougre.
- Tu constateras que je ne suis pas disponible, malheureusement. Tu vas devoir trouver quelqu'un d'autre, ou bien t'entrainer seul...
- Mais sans toi ce n'est jamais pareil, dit Jace en souriant.
Encore ce foutu sourire.
Quand Alec ne répondit rien, Jace sortit son téléphone et se mit à pianoter dessus à une vitesse surprenante. Parfois, le portable vibrait, et Jace s'arrêtait de pianoter quelques secondes, puis souriait, avant de se remettre à écrire.
Visiblement, il discutait avec quelqu'un.
Sûrement avec Kaelie, la serveuse Nixe du restaurant d'à côté, probablement Irina, la lycanthrope qu'Alec l'avait vu embrasser une fois, ou bien même Cath, la jolie Selkie...
Peu importe avec laquelle d'entre elles il parlait, ces personnes avaient toutes en commun, en plus d'être des femmes, de ne pas être Alec.
Isabelle avait sans doute raison. Peut-être que Jace ne pourrait jamais l'aimer comme il attendait qu'il le fasse, en fin de compte...
De toute manière, parabatai ou pas, Alec n'aurait jamais le courage d'aller parler à n'importe quel autre homme susceptible de lui plaire, et ce n'était pas à l'Institut des Chasseurs d'Ombres qu'un homme allait lui faire des avances.
Inconsciemment, il reporta son regard sur Jace.
Jace. Qu'est ce qu'il était beau, avec ses yeux aux reflets d'ambre parsemé d'éclats dorés, ses traits fins mais prononcés, son dos droit et musclé qui donnait l'impression que de longues ailes, blanches et majestueuses, pouvaient en sortir à tout moment...
Il avait l'air d'un Ange, et il le savait. Un Ange magnifique, puissant, plein de grâce...
Il était tant perdu dans sa contemplation qu'il n'entendit pas la porte s'ouvrir, ni Magnus sortir du bureau de son père, un fin rictus au lèvre quand il l'aperçut en train de lorgner sur le blond.
Il ne sortit de sa béatitude que lorsque le sorcier se racla bruyemment la gorge. Il se retourna brusquement vers le bureau et le vit adossé au chambranle, qui l'observait les yeux légèrement plissés et un rictus sur les lèvres.
Alec tourna brusquement la tête et fit semblant de regarder le plafond, inquiet à la pensée que Magnus ait pu le surprendre en train de... de regarder avec grande attention la morphologie de son parabatai.
C'était que, en plus d'être un homme, Jace était, justement, son parabatai, et ne serait-ce qu'éprouver de l'amour pour lui lui était formellement interdit. Parole de Codex.
Il se retourna pour lui faire face et réalisa qu'il riait sous sa cape, d'une manière extrêmement peu subtile, et que Jace était toujours sur son portable. Il n'avait même pas levé la tête quand Magnus était sortit du bureau en toussotant exagérément fort.
Alec se surpris à se demander quelle fille pouvait le captiver à ce point, mais sa réflexion fut de courte durée, car presque immédiatement Magnus l'appela :
- Alexander ? Désolé de t'interrompre dans ta... profonde admiration, mais il me semble que j'ai des Barrières à renforcer, et il me semble également que cela fait partie de ta "mission" que de m'accompagner jusqu'aux dites barrières. Pas que je ne sache pas où elles sont, bien entendu, c'est moi qui les ai posées. Bref. Tu viens ?
Alec soupira, hocha la tête et, sans se retourner, suivit Magnus dans le couloir qui menait dans le hall, là où se trouvaient les Barrières principales.
Alors comme ça Magnus l'avait cramé... Merde.
Cette journée promettait d'être longue...
Et voilà, c'est tout pour ce petit chapitre 1, comme annoncé plus haut, un petit aperçu des relations entre les persos de l'histoire, alors, forcément, c'est pas très mouvementé, et je suis désolée de vous avoir fait patienter aussi longtemps pour un chapitre si court et si... vide de Malec. Le chapitre deux ne sera sans doute quasiment que du Alec/Magnus (je sais pas si on peu parler de Malec dans l'optique où il ne sortent pas ensemble) et il sera probablement plus long. Verdict par commentaire ? Critique ? Vote ? Non ? D'accord. (Je rappelle que c'est ma première fic, soyez indulgent s'il vous plait) Bref, salut !
L.