Le patron de mes rêves - Sais...

By MariNahTo

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"Les vrai délices passent par le supplice" Voila le credo de Tobias depuis qu'il est adolescent. Des qu'il la... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 44
Chapitre 45

Chapitre 25

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By MariNahTo

Tobias :

- Cassandre Swan, murmure Carter. Ca fait une éternité que j'avais pas entendu ce nom-là.

- Qu'est-ce que tu sais sur elle ?

- On se tutoie maintenant mon pote ? Demande le prisonnier d'un ton désinvolte qui m'agace fortement.

- Non moi je te tutoie, toi, tu me dois le respect ! Maintenant dis-moi, ce que tu sais sur Cassandre !

Carter s'étire, ou du moins fait un geste d'étirement puisqu'il est enchaîné. Son attitude commence à me foutre en rogne.

- J'attends !

- Elle se came, dit-il d'un ton las.

- Elle ne came plus. Quoi d'autre ?

- J'en sais rien, ça fait une éternité que je l'ai pas vu, répond Carter d'un même ton exaspérant.

Je l'attrape par le col de sa combinaison et le fais passer par-dessus la table pour le coucher dessus. J'abats mon poing sur sa tronche et il gémit sous la douleur.

- Dis-moi ce que tu sais sur Cassandre, sur son adolescence ou je te jure que je te fais tuer dans la nuit qui arrive !

- Qu'est-ce que vous voulez savoir ? Demande le jeune homme à présent terrorisé car il voit bien que je ne plaisante pas.

- Est-ce que tu l'as violé ?

- Non... Elle m'a sucé la bite pour avoir sa dose et j'en jouais beaucoup mais je l'ai jamais forcé à baiser, dit-il en panique complète.

- Est-ce que tu l'as déjà frappé ?

- Euh... Commence Carter.

J'abats de nouveau mon poing sur sa gueule. Il crache le sang qu'il a dans la bouche.

- Parle, je ne suis pas d'humeur à écouter de simples syllabes !

- Oui... Oui je l'ai souvent frappé quand elle voulait pas me sucer ou quand j'étais énervé. Mais je vous jure que je l'ai jamais violé. C'est pas moi qui lui faisais le plus peur.

- C'est qui ?

- Euh... Son oncle et son père ! C'est tout ce que je sais alors ne me frappez plus svp.

- Enfoiré, tu as quel âge ? Deux ou trois ans de plus qu'elle et tu as profité d'une enfant pour te sucer la bite et te défouler. Je peux t'assurer que tu ne t'en tireras pas comme ça... On ne touche pas à ce qui appartient à Tobias Vasco impunément.

Je me tourne vers la porte et crie au gardien de venir chercher Carter Noise. Celui-ci entre et voit les dégâts occasionnés sur la gueule du détenu. Il me sourit et emmène son prisonnier à l'infirmerie sans doute. Je sors et trouve un autre gardien, je lui demande à parler au boss de la prison. Il me dit que c'est un certain Tito Franchez. Je lui demande de me l'amener dans la pièce où j'ai vu Carter Noise. Un hispanique entre dans la petite pièce, il est petit et couvert de tatouage mais dégage beaucoup de charisme. Je lui tends la main quand il s'assoit avec un grand sourire, il la prend et nous nous serrons la main.

- Tobias Vasco !

- Tito, se présente-t-il. Que fait un Vasco à Détroit ?

Apparemment il sait dans quoi ma famille trempe. Je souris d'une façon plus mauvaise.

- Je veux que Carter Noise se fasse bien enculé par plusieurs de tes gars !

- Et pourquoi mes gars feraient ça pour vous Monsieur Vasco ? Me demande-t-il avec un sourire entendu.

- Et bien tu pourrais avoir un meilleur avocat qui te fasse sortir d'ici plus vite.

- J'ai pris perpet, je sortirai jamais d'ici... Mais j'ai une femme et des gosses, je veux qu'ils aient la belle vie.

- C'est entendu, je leur fais un virement d'un million de dollars dès que je sors d'ici, est-ce que ma proposition te va mieux comme ça ?

- C'est parfait Monsieur Vasco... Je peux vous assurer que Noise aura de nombreux problèmes durant l'année qu'il lui reste à passer dans notre belle prison.

- Excellent Tito.

Je sors de la pièce et me promets de faire le virement dès que je suis à l'hôtel. Je récupère mes affaires personnelles à l'accueil et sors de la prison d'état de Détroit. Arrivé à mon hôtel de luxe je retrouve facilement la famille Franchez et lui fais un virement d'un million de dollars. Madame Franchez sera sans doute étonnée quand elle regardera ses comptes mais je mets un petit mot avec le virement : « Merci à Tito. ».

Je me couche sur le lit, fixant le plafond de mes yeux vide. Cassandre a beaucoup souffert durant sa jeune vie. Elle a été violée par qui, je ne le sais pas encore mais ça viendra, et elle a côtoyé ce sale type qu'est Carter Noise, obligée de lui faire des fellations pour avoir un peu de coke, supportant les coups de son dealer pour avoir sa dose et pouvoir s'évader dans un autre monde.

Cassandre... Elle devait déjà être splendide à douze ans, commençant à peine à se former en tant que femme. Si je l'avais connu à cet âge-là, peut-être que ma vie n'aura pas été celle-là. Mais à seize ans j'étais meurtri et brisé par Anastasia, complètement sous sa coupe. Je dois savoir qui lui a fait ça ! Si je ne peux plus rien pour moi, je peux au moins venger ma douce assistante.

Je décide d'aller frapper chez le père de Cassandre pour en savoir plus. J'arrive devant une belle maison, au jardin impeccable et sonne à la porte, une fois, deux fois, trois fois. Il n'y a personne. En me retournant je vois un homme devant sa maison, il a l'air d'un âge mûr et me scrute avec des petits yeux de fouine. Je lui souris et m'avance vers lui.

- Monsieur Swan est à l'université peut-être ?

- Non, il est parti en voyage durant les vacances de Noël, répond l'homme. Il reviendra à la rentrée.

- Merci beaucoup Monsieur...

- Swan, je suis son frère aîné ! Me confie l'oncle de Cassandre.

- Bien je ne vais pas vous déranger plus longtemps Monsieur Swan. Bonne soirée !

- À vous aussi Monsieur...

Mais je pars avant de lui répondre. Fabio avait raison, ce type avait vraiment l'air d'un pervers. Je comprends pourquoi les parents d'élèves ont eu peur pour leurs enfants. Je rentre à l'hôtel et préviens mon jet que je veux repartir dès ce soir pour Milan. Je n'ai pas trouvé ce que je voulais mais Carter Noise aura ce qu'il mérite durant la prochaine année de son séjour en prison. J'y veillerai.

J'arrive à Milan au petit matin et entre dans mon appartement en étant bien reposé, j'ai dormi dans le jet donc je suis en parfaite forme. J'entre dans mon salon et trouve ma mère installée sur le canapé, avec Maria derrière elle qui semble nerveuse. Je me demande ce que ma mère peut faire là de si bon matin.

- Maman, que se passe-t-il ?

- Tobias, dit elle en se jetant dans mes bras. Ton père a eu une attaque. Il est à l'hôpital en ce moment même.

- Mais pourquoi ne m'as-tu pas prévenu, je serais rentré plus tôt !

- Sa vie n'est plus en danger mais il doit rester au repos complet durant un mois, me dit ma mère en me serrant dans ses bras. Il aimerait te voir.

- Je me change et j'arrive.

J'enfile un jean noir et une chemise noire. On dirait que je vais à un enterrement mais je vais voir le parrain de la mafia milanaise et on ne se présente pas devant son chef n'importe comment. Je prends une veste de costume noire aussi et sors de ma chambre pour rejoindre ma mère dans le salon. Nous partons ensemble à l'hôpital dans sa voiture.

Nous arrivons devant la chambre et j'entends la voix tonitruante de mon père dire qu'il n'est pas un impotent, je vois une infirmière sortir le rouge aux joues de colère. Guido Vasco ne doit pas être un patient très commode. Nous entrons dans la chambre et ma mère s'approche du lit de son mari.

- Guido chéri, tu dois te reposer, les médecins ont été clairs et tu dois arrêter de fumer, dit-elle en le voyant la clope au bec.

- J'arrêterai de fumer quand je serai dans la tombe ! Crie le parrain de fort mauvaise humeur.

- Je t'ai amené Tobias comme tu le voulais, dit ma mère en me désignant.

- Ah Tobias, mon fils ! S'exclame mon père. Approche, avec tous ces fils je ne peux même plus bouger.

Je ris avec lui de le voir en tenue d'hôpital, raccordé à tous ces fils et à tous ces appareils. Mon père se reposer. Impossible ! Mon père, arrêter de boire et de fumer. Impossible aussi !

- Papa, pourquoi voulais-tu me voir si vite ?

- Écoute Tobias, ces abrutis de docteur ne veulent pas que je travaille pendant un mois donc tu vas laisser la Vasco Trasporto aux mains d'Alexandre et tu vas prendre la tête de la Vasco Corp durant ce mois qui vient, est ce clair ? Me dit Guido Vasco de sa voix ferme.

- Bien Papa !

- Parfait... Maintenant dis-nous, où tu étais passé durant ces deux jours ? Me demande mon père.

- Une affaire à régler aux États-Unis. Une affaire privée. (Je vois ma mère faire la moue mais je ne dévoilerai rien.)

- Les affaires privées, tu les laisses de côté pendant un mois mon fils, m'explique mon père. La Vasco Corp a besoin de toi.

- Je veux bien le faire je te l'ai dit mais je prends Cassandre avec moi, elle m'est devenue indispensable.

- Soit deux secrétaires valent mieux qu'une et Claudia sera ravie de retravailler avec cette petite ! S'exclame mon père. Maintenant va me chercher un fauteuil roulant, j'ai besoin de prendre l'air et je n'ai pas le droit de me lever.

- À juste titre Amore mio, dit ma mère en le couvrant de baisers. Tu as failli mourir sous mes yeux.

- Thalie, je ne suis pas mort mon amour ! S'exclame Guido.

Je ris sous cape en les voyant se disputer, je leur laisse un peu d'intimité en allant chercher une infirmière pour trouver un fauteuil roulant pour mon père. L'infirmière que je trouve me dit que Monsieur Vasco n'a pas le droit de sortir de sa chambre. Je lui fais remarquer que si elle ne veut pas qu'il arrache tous les fils et qu'il se lève pour sortir de l'hôpital en trombe elle devrait le satisfaire.

Quand j'ai fini mon tour du parc avec mon père et ma mère, je rentre chez moi à pied. Je passe devant la rue de Cassandre. Est-ce que je dois m'y arrêter ? Mes pieds me poussent vers son studio et avant que je m'en rende compte je suis devant sa porte. Je frappe et attends. Mais quel idiot elle doit être à la société à l'heure qu'il est. Pourtant j'entends des bruits dans l'appartement. Quelques secondes plus tard je vois Cassandre ouvrir la porte avec un long tee-shirt avec un logo Anarchie.

- Tobias qu'est-ce que vous faites là ? Me demande-t-elle surprise de me voir sur sa porte.

- J'avais envie de te voir.

- Ce n'est pas la première fois, me fait-elle remarquer en pensant à la dernière fois où je suis venu chez elle.

- Je peux rentrer ?

- Bien sûr, me dit-elle en me laissant passer.

J'entre dans son studio et remarque de suite que ce n'est pas aussi ordonné que la dernière fois. Le lit est en vrac, il y a des paquets de chips ouverts sur le sol et des cannettes vides sur le sol aussi.

- Tu devrais être à la Vasco Trasporto.

- Alexandre m'a dit de prendre deux jours pour me reposer pendant vous n'étiez pas là, m'explique-t-elle.

Je ne peux pas m'en empêcher, je la dévore du regard. Elle semble si fragile dans cette tenue, complètement à ma merci.

Je ne réfléchis pas plus longtemps, je la prends contre moi et l'embrasse avec passion, dévorant sa bouche avec avidité car ses lèvres m'ont tellement manqué. Elle me rend mon baiser, se pressant contre mon corps, je sens mon sexe se tendre sous cette étreinte. J'ai tellement envie d'elle que mon corps me fait mal. Mais je dois la protéger. Je me dégage de ses bras doux et sors en trombe de son appartement pour ne pas succomber à ses charmes.

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