/!\ Attention à partir du soutien A, il risque d'avoir des spoiler sur la fin de l'histoire des Cerfs d'Or. Alors si vous ne souhaitez pas connaitre la fin, ne lisez pas depuis le soutien A /!\
Soutien C
Claude : Bonjour, Professeur ! Vous arborez toujours le même air impassible... J'hésite...Êtes-vous résignée ou perdue dans vos pensées ? Ou alors vous êtes peut-être simplement désabusée... Oh, Pardon. Je ne voulais pas me montrer impoli. Je vous trouve tout simplement fascinante. Il y a quelque chose dont je souhaiterais vous entretenir. Pourriez-vous m'accorder une minute ?
Byleth : Bien sûr.
Claude : Voilà exactement la réaction que j'attendais d'un nouveau professeur ! J'y pense, vous étiez mercenaire avant de venir ici, toujours à combattre sur le champs de bataille ! Il est surprenant que, du jour au lendemain, vous ayez décidé de devenir professeur. Cela fait un moment que je voulais vous demander : est-ce que votre père qui vous a appris l'art du combat ?
Byleth : Oui.
Claude : Je m'en doutais. Il était é la tête de l'Ordre de Seiros, n'est-ce pas ? On m'a aussi rapporté que c'était un mercenaire incroyable. J'imagine difficilement le chagrin de votre mère en vous voyant suivre les pas de votre père pour devenir mercenaire à votre tour.
Byleth : Je n'ai jamais connu ma mère.
Claude : Ah... Alors vous avez grandi sur le champs de bataille, aux côtés de votre père. Vous savez, nous avons le même âge, je trouvais donc étrange que vous soyez aussi posée et calme. Mais je suppose qu'il est normal que vous ne soyez pas comme tous ces jeunes nobles qui sont nés avec une cuillère d'argent dans la bouche.
Byleth : Vous n'avez pas l'air noble, vous non plus.
Claude : Et pourtant, je suis l'héritière légitime de la famille Riegan, la famille dirigeante de l'Alliance. Toutefois, il est vrai que, moi non plus, je n'ai pas grandi dans le même luxe que la plupart des enfants au sang bleu. C'est peut-être pour cela que nous entendons bien, vous et moi. Restons soudés. En tant que délégué de maison, je ferai de mon mieux pour vous aider. Nous devrions nous voir plus souvent !
Soutien B partie 1
Claude : Professeur ? Donnez-moi une minute, que je finisse ça.
Byleth : Que faites-vous ?
Claude : Je suis tombé sur un livre passionnant qui traite des poisons, alors j'ai essayé d'en concocter un. ...Et voilà, c'est terminé ! Qu'en pensez-vous, Professeur ? Transparent, inodore et insipide. Aimeriez-vous faire office de cobaye ?
Byleth : Volontiers.
Claude : Oh là là, je plaisantais ! Si je vous laissais en boire, vous pouvez être certaine que dans deux jours, vous auriez une... Un mal de ventre épouvantable ! Pourquoi deux jours, me demanderez-vous. Il permet d'empoisonner sa future victime au moment voulu même si cette dernière est difficile à approcher. Rassurez-vous, je ne compte pas l'utiliser tout de suite. Je préfère simplement disposer d'un maximum d'options. Il est ainsi plus aisé de mettre au point des stratégies. Maintenant que j'y pense, c'est presque devenu un passe-temps !
Byleth : Pourquoi choisir un passe-temps si dangereux ?
Claude : Eh bien... Là où j'ai grandi, il valait mieux être capable de s'adapter. Comme je vous l'ai dit, je n'ai pas grandi dans le luxe. Quand j'étais enfant, mon entourage me voyait comme quelqu'un de différent. Une sorte de paria. On me méprisait, me haïssait. On a même déjà tenté de m'assassiner. Je n'avais pourtant rien fait, mais c'était ainsi que l'on me traitait.
Byleth : Pour moi, bous n'êtes pas un paria.
Claude : Merci, Professeur. Je suis en effet on ne peut plus commun, mais dans certains environnements, n'importe qui peut vite devenir une sorte d'anomalie. Cela peut devenir... INSUPPORTABLE. C'est pour cette raison que j'ai fui. Que je me suis battu. Enfant, je passais mon temps à pleurer, mais aussi à mettre au point des stratégies : comme m'éviter des problèmes, voire me débarrasser de mes ennemis. Mes parents m'ont toujours dit que pour grandir, je devais apprendre à résoudre seul ces conflits. Finalement, je suis devenu aussi indépendant et autonome qu'ils le voulaient. J'ai beaucoup de chance, n'est-ce pas ?
Byleth : Vous êtes devenu un jeune homme remarquable.
Claude : S'il y a bien quelqu'un qui peut me comprendre, c'0est vous. Vous savez ce que ça fait de se sentir différent, n'est-ce pas ? J'ai tout de suite remarqué que vous n'étiez pas comme les autres. Vous feriez mieux de faire attention, tout le monde n'aime pas la différence. Le bon coté des choses, c'est qu'en ce qui me concerne, c'est justement ce qui m'intéresse chez vous.
Soutien B partie 2
Claude : Professeur... les dieux, est-ce que vous y croyez ? Je ne parle pas de la Déesse de l'Église de Seiros, mais plutôt des dieux en général... Vous pensez qu'il existe réellement des entités capables d'influencer les vies humaines ?
Byleth : Bien sûr.
Claude : Hmm... Je ne m'attendais pas à cette réponse de votre part. Mais pour être honnête avec vous, moi aussi, j'y crois. Ou en tout cas, je commence. J'ai toujours été contre le fait de prier auprès d'un dieu. Je pensais qu'on devrait compter que sur soi-même. Non pas que j'aie changé d'avis à ce sujet. Ce n'est pas en confiant passivement son destin aux dieux que l'on gagne une guerre. Plusieurs facteurs influent sur l'issue d'une bataille : le nombre de soldats, les stratégies mises en place, l'organisation et la préparation. Et pourtant, des miracles peuvent se produire, des miracles complètement en dehors de notre influence. Ces évènements n'ont de sens que si l'ont croit au destin... Comme... notre rencontre, par exemple.
Byleth : C'est-à-dire ?
Claude : Eh bien... Vous êtes si extraordinaire que cela peut paraitre surnaturel. Je pense que personne ne me contredira à ce sujet. Vous pouvez manier l'Épée du Créateur, vous êtes un stratège de génie et tout viennent naturellement vers vous et vous font confiance. Avant de vous rencontrer, jamais je n'aurais imaginé qu'il existait des personnalités telles que la vôtre. Et maintenant que je vous connais, vous m'êtes indispensable. Je suis d'ailleurs convaincu que jamais je ne pourrai réaliser mon rêve sans vous. Pour cette raison, je pense que notre rencontre n'était pas le fruit du hasard. C'était notre destin. Je suppose qu'une divinité a pris pitié de moi et de mon rêve impossible et m'a accordé ce petit miracle.
Byleth : Une divinité ?
Claude : Encore une fois, je ne parle pas de la Déesse que vénèrent les Fódliens. Je comprends bien qu'une telle image soit difficilement concevable... Mais vous savez... tout le monde a sa propre vision de ce qu'est une divinité. Même dans les royaumes au-delà des mers et des montagnes. Ces dieux-là se moquent des frontières de Fódlan et voient le monde dans son ensemble. Ces dieux-là n'interviennent pas dans nos affaires, ne reprennent pas des vies aussi vite qu'ils les accordent. Parfois, ces dieux-là réalisent de petits miracles. Voilà le genre de divinités auxquelles je voudrais croire.
Byleth : Je vois ce que vous voulez dire.
Claude : Faites attention à ce que vous dites, Professeur ! Les fidèles de Seiros risquent de ne pas apprécie... En tout cas, et ce n'est que mon opinion, je pense que chacun devrait être libre de croire aux divinités qu'il souhaite... En tant mieux si avoir la foi les aide à mieux vivre. Ça ne devait pas en être autrement, d'ailleurs. Bon... Je suis peut-être allé trop loin.
Byleth : Ce n'est pas grave.
Claude : Je savais que vous comprendriez. En tout cas, nous ferions mieux de garder cette petite conversation secrète, n'est-ce pas ?
Soutiens A
Claude : Oh bonsoir. Que faites-vous dehors à une heure pareille ?
Byleth : Je n'arrive pas à dormir.
Claude : Ah oui ? Il est vrai qu'il devient difficile de trouver le sommeil quand on a trop de chose en tête. Dans ces moments-là, j'aime m'éclaircir les idées sous les étoiles. C'est une habitude que j'ai prise étant enfant. Mes rêves paraissent si petits face au ciel étoilé que j'ai l'impression d'être à même de les réaliser. Enfant, je ne croyais pas à l'existence des dieux. Je ne voyais que les étoiles à leur place. Dites, Professeur... Voudriez-vous bien rester discuter un peu ?
Byleth : *acquise*
Claude : Vous l'aviez sûrement déjà remarqué, mais je ne suis pas natif de Fódlan. Dans mon pays d'origine, les Fódliens sont méprisés et considérés comme des couards. Ce sang de couard coule dans mes veines... Il me vient de ma mère. C'est pour cette raison que mon entourage me considérait comme différent quand j'étais enfant. Mais je savais que les Fódliens n'étaient pas des couards. Ce genre d'opinion se base sur l'ignorance. La Fódlienne que j'ai le mieux connue reste ma mère. Elle est tombée amoureuse d'un homme qui se trouvait du mauvais coté de la frontière. Elle a eu le courage de partir pour vivre cet amour. J'ai toujours utilisé cet argument contre ceux qui se moquaient de moi. Ma mère est la preuve vivante que les Fódliens ne sont pas tous des couards. Mais cela ne servait à rien. Je devrais briser les préjugés qui rongeaient de ma terre natale. C'est pourquoi je suis venu ici. Je voulais voir Fódlan de mes propres yeux. Je me suis dit que j'y trouverais un moyen de faire avancer les choses. Et, d'après vous, qu'y ai-je découvert ? Qu'ici, les gens de l'extérieur étaient considérés comme des sortes de monstres. J'étais pour le moins abasourdi. Ces contrées de culture et de religion complètement différentes avaient pourtant beaucoup en commun. C'est alors que je me suis rendu compte que le seul moyen de véritablement changer les choses était d'unifier le monde et de prendre un nouveau départ. C'est avec cette idée en tête que je suis entré à l'Académie des officiers il y a cinq ans. Je voulais rassembler l'Alliance, unifier tout Fódlan et apporter un ordre nouveau à un pays naissant... Ensuite seulement, je me tournerais vers le reste du monde. Je détruirais les barrières qui nous séparent et j'apporterai une nouvelle vision des choses ! Pensez-vous que mon rêve soit complétement fou ? Ou alors que j'aie de grandes ambitions ?
Byleth : Pensez-vous pouvoir réaliser ce rêve ?
Claude : Il n'y a pas si longtemps, je vous aurais répondu que jamais je n'aurais pu y parvenir seul... Mais maintenant, je suis bin plus confiant. Et c'est parce que vous êtes à mes côtés. Ces derniers temps, je me suis souvent dit que, sans vous, je n0aurais jamais pu aller aussi loin. Vous et moi ensemble, Professeur, rien ne peut nous arrêter. J'espère que vous resterez toujours à mes côtés. Au moins jusuqu'au jour où nous pourrons admirer le monde paisible que nous avons créé. Ensemble.
Byleth : *acquise*
Soutien S
Claude : Je suis navré de vous avoir fait venir ainsi... Je tenais à ce que nous discutions en tête-à-tête. Je souhaitais tout d'abord vous remercier pour tout ce que vous avez fait. Notre lutte acharnée semble être sur le point de s'achever.
Byleth : Je me demande si c'est vraiment terminé.
Claude : Il est vrai que notre route sera semée d'embûches. Fódlan ressemble aujourd'hui à un enfant qui vient de naitre, fragile et rempli d'émotions. Si nous ne créons pas rapidement un nouveau régime, l'Empire et le Royaume sombreront dans le chaos. Nous devons d'abord préparer le couronnement. Ainsi seulement, Fódlan deviendra un pays unique et unifié. Je suis tellement navré de ne pas pouvoir rester à vos côtés à un moment aussi important. Mais je suis certain que vous ferez des merveilles.
Byleth : Mais... Vous ne serez pas lâ ?
Claude : Je dois rentrer chez moi, sur mes terres natales. C'est à vous qu'il revient de diriger ce jeune pays unifié.
Byleth : ...
Claude : Je me suis servi tant que j'ai pu de mon sang fódlien qui coule dans mes veines. Dorénavant, je me servirai de mon autre lignée, et ce, pour faire avancer mes contrées natales. J'y ai aussi de la famille dans la royauté, même s'ils sont peu. Il est temps pour moi de me battre à nouveau seul et de voir ce dont je suis capable. Si je ne change pas Fódlan et les terres par-delà, je ne pourrai jamais voir le monde que je rêvais de créer.
Byleth : Je ne peux pas gouverner Fódlan.
Claude : Auriez-vous oublié que Rhea vous a désignée comme son héritière ? Qui plus est, vous êtes désormais l'héroïne qui a sauvé Fódlan. Tous ces pauvres gens n'ont personne à qui se raccrocher, si ce n'est leur déesse.... Ils compteront sur vous, comme ils l'ont toujours fait avec elle. Vous serez le guide de tous ceux qui tentent de survivre dans ces terres ravagées par la guerre. Quant à moi, je veux un souverain capable de créer de nouvelles valeurs pour son peuple. De valeurs qui ne craignent pas la différence. Je sais que je vous en demande beaucoup. Mais vous êtes la seule à pouvoir y arriver.
Byleth : ...
Claude : J'ai autre chose à vous demander. S'il vous plaît... acceptez ceci. *tend une bague* La première fois que je vous ai vue manier l'Épée du Créateur, j'ai tout d'abord voulu exploiter votre pouvoir. Je voulais vous utiliser pour réaliser mon rêve de créer un monde nouveau. Mais je me suis rapidement rendu compte que c'était à votre côtés que je voulais voir ce nouveau monde... Mes sentiments n'ont pas changé. Et jamais ils ne changeront. C'est pour cette raison que je dois partir. Mais rien ne m'empêchera de revenir. Il est hors de question que je vous abandonne. Vous le savez, n'est-ce pas ?
Byleth : *acquise*
Claude : Merci... Merci pour tout. Nous ne serons pas séparés longtemps. Je serai de retour avant même que vous puissiez remarquer mon absence. Sur ce, je m'en vais traverser les Gorges de Fódlan ! Ma chère... quand nous nous reverrons... le soleil se lèvera sur un tout autre monde. Un monde paisible et rempli de joie.