Pour vous remercier pour les 700vues de 2RHS ZONE un grand merci et bonne lecture
Jeudi 28 septembre 2017
Point De Vue de June
C'était une MAUVAISE idée de faire ce fichu pari!
Je me regarde dans le miroir et je n'ai qu'une envie c'est de vomir.
J'avais juré de ne plus jamais remettre cette robe depuis ce jour...et comme par pure COÏNCIDENCE il a fallu que ce soit la seule robe colorée que je trouve dans mon dressing.
C'était ta préférée pourtant...
Jusqu'à ce qu'elle finisse par me porter la poisse...
Flash Back
J:Pourquoi t'as fait ça?! Je te faisais confiance ! Je t'ai même parlé d'elle! Je me suis confiée à toi et tu me réponds en me poignardant dans le dos?!
A: Je t'avais donnée ma parole de Ryan...que tu me paierais cette gifle que tu m'avais mise...tu ne récoltes que ce que t'as semé. Ou tu croyais quoi? Que j'étais vraiment désolé de t'avoir collé un dix sept sur vingt parce que t'étais canon. Grandis un peu bébé... c'était plus un compliment qu'une insulte. Et en même temps tu t'attendais à quoi en mettant une robe pareille? C'est pas ma faute si elle dévoilait tes belles jambes si longues qu'on a qu'une envie c'est de les plier pour aller plus en...profondeur...tout...au fond...
J: Tais-toi!
Fin du Flash Back
Je secoue la tête. Ce souvenir me donne la nausée.
Et cette robe encore plus. Faut que je l'enlève...
Je tire sur la fermeture éclaire sur le côté de la robe quand Bégonia entre à l'improviste ce qui me fait sursauter.
Je prends la couverture sur le lit et m'enveloppe en un éclair.
Mais pas assez vite visiblement, elle l'a déjà vue.
Moi: Bénia !Tu ne peux pas frapper avant d'entrer ?!
Bégonia : Je l'ai fait...quatre fois au moins... sans réponse... J'ai même fini par croire que tu dormais encore...mais ça aurait été étonnant.
Termina-t-elle avec gêne.
Elle sait que je me réveille toujours tôt.
Trop tôt...
Moi: Non...je suis réveillée depuis longtemps.
Depuis quatre heures du matin...je ne dors jamais beaucoup...
Depuis...ce jour.
Moi: J'étais dans mes pensées c'est sûrement pour ça que je ne t'ai pas entendu.
Benia: Peu importe... tu n'es pas encore prête? Ils t'attendent depuis un moment.
Black out!
Moi: Qui ça Ils?
Benia : Yaël et Chelsea!
Elle me sort ça peinarde comme si c'était normal !
Non j'ai dû mal entendre !
Moi: Ils sont là depuis quand? Et qui les a laissé entrer?!
Benia: Moi. Ils sont là depuis une demie heure au moins... je les ai installés dans le séjour en attendant que tu descendes.
Moi : Tu les as laissés entrer?!
Benia: Oui...je n'allais quand même pas les laisser attendre dehors devant le portail. En plus ils sont venus en voiture.
J'y crois pas! Non mais quelle bande de relou!
Benia : Mais... qu'est-ce que tu fais avec cette couverture. Tu ne vas quand même pas aller au lycée dans cet accoutrement? La robe en dessous est beaucoup mieux.
Moi: Tu parles. Elle va me porter la poisse!
Benia: Tant de temps qu'elle est restée enfermée dans ton dressing, tu ne crois pas...que ce manoir se serait déjà écroulée si elle portait la poisse?
Moi: Aucun risque...ce manoir est déjà maudit. Et puis merde...
Je retire la couverture et dépasse Bégonia pour sortir de ma chambre. Bien sûr elle me suit.
Non il faut vraiment que je le vois pour le croire parce que j'y arrive pas.
Je descends les escaliers du deuxième étage... puis du premier...si je pouvais je glisserais sur la rampe d'escalier... mais la personne dans mon dos risquerait de me passer un de ces savons.
J'arrive au bas des escaliers et de là j'entends des éclats de rire.
Parce qu'en plus ils se croient au Marrakech du rire 😒.
Je traverse le premier salon puis le deuxième....puis le troisième 😌😑 jusqu'à arriver enfin dans le séjour.
Tout un marathon!
Sérieux c'est quoi cette maison 😕?!
Tu vis ici depuis deux ans de quoi tu te plains?😒
De tout et de toi encore plus alors dégage.
Pff...
Je roule des yeux et rive mes yeux sur la scène qui se déroule sous mes yeux.
Non mais sérieux...
Ces deux gogolles sont assis penardement entrain de
Petit-déjeuner en se marrant pour je ne sais quoi que je n'ai d'ailleurs pas envie de savoir.
Je croise les bras en m'adossant au mur.
Moi: Ça va? Je vous dérange pas?
Je demande avec ironie ce qui attire leur attention.
Chelsea : Ah June...t'es enfin prête? Ça fait longtemps qu'on t'attend avec Yaël.
Elle me sort ça avec son éternel sourire jovial avant de croquer bruyamment dans un toast. Un toast qui est pas censé être là ni tout ce qui remplît cette table basse.
Moi: D'une, je vous ai pas demandé de m'attendre et encore moins de vous pointer chez moi et de deux...de quel droit vous vous goinfrez de ma nourriture.
Chelsea: C'est Benia qui nous a proposé de déjeuner et je commence à être soulagée qu'elle l'ait fait sinon on serait morts de faim pas vrai Yaël ?
Alors là je rêve !
Ça s'incruste sans prévenir... Ça bouffe ma...bouffe et ça appelle MA bégonia par le surnom que JE suis la seule à lui donner?
Et l'autre là pourquoi il me regarde comme ça ? À croire que j'ai une deuxième tête.
Moi: Eh oh! Arrête de rêver !
Je le somme en l'approchant pour claquer des doigts devant son visage et il sursaute comme s'il avait été électrocuté.
Moi: À force de s'incruster dès sept heures du mat on finit par rêver les yeux ouverts.
Il continue de me fixer la bouche ouverte.
Tellement intensément que ça finit par me mettre mal à l'aise.
Je lui donne une petite claque à la nuque et cette fois-ci ça a l'air de le réveiller.
Chelsea : À quoi Est-ce que tu pensais Yaël ?
Yaël : Bah en fait...c'est....j'arrive pas à croire que t'aies respecté le défi Duty.
Moi: Je n'ai peur de rien ni personne moi et ce défi je vais le remporter haut la main. Et oui...arrête de m'appeler comme ça.
Chelsea : C'est vrai tiens. Très jolie robe June mais je suis sûre que tu ne vas pas tenir. Ce n'est que le premier jour après tout. N'est-ce pas Benia?
Je la fusille du regard alors que Yaël lui fait des signes en douce qu'elle ne remarque pas bien entendu mais j'espère pour elle qu'elle va bien vite capter le signal sinon ça va mal aller.
Bégonia : Pas du tout. Ma puce est une battante et peu importe cette histoire de défi dont je ne suis pas au courant - elle me lance un regard en biais - je suis sûre qu'elle le remportera.
Super...je vais passer un sale quart d'heure à mon retour avec l'interrogatoire spéciale
" Bégonia Holmes ".
Merci Chelsea 😒.
Moi: Enfin bon vous m'attendiez j'suis là on peut y aller.
Bégonia : Mais il n'est pas si tard que ça. Prends au moins ton petit-déjeuner avant de partir.
?!: Oui ce serait la moindre des politesses Jeune fille.
Manquait plus que lui. Je croyais qu'il était déjà parti comme d'habitude mais non il est là. En chair et en os.
Tous les regards sauf le mien dérive vers lui et le type il descend les escaliers peinard en tenue de juge.
Pff...comment il se la pète alors qu'en vrai c'est qu'un sale lâche. Juge mon œil. Vu à quel point il manque de jugeote et de cran je plains tous ces types qu'il a du envoyer en tole injustement.
Sans lui tu serais encore à l'état d'ovule.
Voilà pourquoi c'est mon géniteur et pas mon père. Idiote! Maintenant du balai 😒.
Oh là là. T'es impayable.
Chelsea : Hum...bonjour monsieur Woods. Enchantée de vous rencontrer.
Yaël : Bonjour monsieur Woods.
Pourquoi ils lui disent bonjour même?
Avec lui le jour ne peut jamais être bon 😒.
Jonathan Woods: Bonjour Yaël comment va ton père ?
Yaël : Très bien monsieur.
Jonathan Woods: Bégonia, dressez la table pour trois s'il vous plaît. Nous avons des invités pour le petit-déjeuner.
J'ai mal entendu ou il a dit pour trois?
Moi :Tu sais plus compter Jonathan ? On est quatre. Et puis d'ailleurs Chelsea t'a dit bonjour, pourquoi t'as pas répondu comme une personne polie?
Jonathan Woods : Tout simplement parce que je ne vois pas l'intérêt de répondre à la salutation de cette fille que je t'ai d'ailleurs interdit de fréquenter et dont la présence dans ma maison m'insupporte. Qui donc lui a permis d'entrer?
Je rêve ?
Bégonia : Eh bien monsieur...
Moi :C'est moi. Tu vas faire quoi? Je te déteste peut-être mais cette maison est aussi la mienne et j'ai le droit d'y inviter qui je veux quand je veux tout comme j'ai le droit de fréquenter qui je veux sans que t'aies ton mot à dire.
Jonathan Woods : Je suis ton père et le propriétaire de cette maison et en tant que tel j'ai le droit de t'interdire ou non de fréquenter des personnes que je trouve très peu recommandables.
Il termine en jetant un regard en biais à Chelsea qui avait reculé d'un pas.
Moi :C'est toi qui es loin d'être recommandable. Et je te le répète t'es pas mon père t'es mon géniteur. Je verrai qui j'ai envie quand j'ai envie et si t'es pas content tu peux aller te pendre j'en ai rien a foutre.
Chelsea : June dis pas ça. C'est ton père.
Je lui lance un regard noir pour lui faire signe de la boucler. Elle m'énerve tellement des fois. La meuf on l'insulte elle dit rien et quand on veut la défendre elle défend la personne qui l'insulte. C'est bien beau d'être gentille et aimable mais de temps en temps faut arrêter parce que c'est plus de la gentillesse c'est de la stupidité.
Jonathan Woods : Tu devrais l'écouter. Elle est peut-être une sans-père mais ça a au moins le bon côté de la rendre ne serait-ce que légèrement raisonnable.
Sans-père ?
Un bruit de verre résonne dans la pièce.
Chelsea : Désolée...je...j'ai pas fait exprès... Je...
Elle avait fait tomber le vase en verre qui était sur le tiroir de l'entrée.
Chelsea : Je...je vais le ramasser.
Yaël : Non arrête tu vas te blesser !
Yaël la retient mais elle le repousse et s'abaisse pour ramasser les morceaux de verre mais l'idiote finit par se couper.
Chelsea : Aïe...
Yaël: Chelsea!
Chelsea : C'est rien. C'est pas trop profond.
Moi: Tu parles! Regarde comment tu saignes. Tais-toi et lève-toi.
Je m'avance pour l'aider à se lever en le fusillant du regard.
Moi:T'es fière de toi hein?!
Chelsea : June...
Moi :Toi tu la fermes!
Bégonia : Je...vais chercher la trousse de secours.
Jonathan Woods : Allez plutôt m'apporter mon petit-déjeuner au lieu de jouer les infirmières.
Bégonia : Mais enfin monsieur...
Moi :Vas-y Bégonia. Je vais m'en charger moi-même.
Je me relève pour monter les escaliers.
Pourquoi il faut que la trousse de secours soit au premier étage 😡?
En montant je veille bien à le bousculer.
Moi : J'espère bien que tu t'étoufferas avec ta bouffe!
*
?!: Aïe!Ça pique !
Moi: Tais-toi je veux pas t'entendre. - je l'imite - Non ça va. La coupure n'est pas profonde. Je vais nettoyer.
Yaël : Regarde ta main maintenant. Non mais qu'est-ce qui t'a pris Chelsea? Tu ne pouvais pas faire attention? Heureusement que la coupure n'est pas extrêmement profonde. Imagine! T'aurais pu souffrir d'une hémorragie externe qui aurait pu t'être fatale!
Moi:C'est bon abuse pas aussi.
Yaël: Je n'abuse rien du tout. Mais enfin Chelsea qu'est-ce qui t'es passé par la tête ?
Chelsea : Je vous jure que j'ai pas fait exprès de casser le vase. Je...je vais le racheter.
Moi/Yaël: On s'en fout du vase!
On se lance un regard blasé d'avoir parlé en même temps. Un regard qui dure jusqu'à ce que je le coupe en tournant la tête vers Chelsea.
Moi: Ouais, on s'en fout du vase. Il sert à rien de toutes façons mais pourquoi t'as réagi comme ça à ce que l'autre a dit? T'aurais pas dû l'écouter. Tout ce qu'il sait faire c'est raconter des conneries. Pas étonnant qu'il soit ami avec le père de cet idiot à côté de moi.
Yaël : L'Idiot il t'interdit de mêler son père à ça.
Moi: Y a que la vérité qui blesse. Ton daron c'est un tyran et il donne des cours à monsieur Woods.
Chelsea : Tu dois pas parler comme ça de lui c'est ton père.
Moi: Je t'ai dit de te taire si c'était pour l'ouvrir pour le défendre qu'est-ce que tu comprends pas?
Chelsea : Je ne peux pas me faire quand je te vois fouler au pied ce que d'autres n'ont pas la chance d'avoir à leur côté!
Yaël: Tu sais vraiment pas de quoi tu parles Chelsea. J'aime beaucoup mon vieux mais il y a des fois où j'aimerais bien en changer.
Moi: Moi je veux rien changer du tout au contraire si l'autre pouvait disparaître pour l'éternité ça me ferait des vacances.
Chelsea : Arrêtez de dire ça! Moi Tyran ou pas si j'avais le père que vous avez je serais la fille la plus heureuse du monde.
Moi: Pourquoi ? Il est comment ton père ?
Chelsea : Je sais pas...
Elle marmonne un peu mal à l'aise.
Yaël : Allez dis-nous roussette. On va pas te juger. Quelque soit comment est ton père il peut pas être pire que les nôtres.
Moi: Carrément d'accord.
Chelsea : Je vous dis que je sais pas!
Yaël : Comment ça tu sais pas?
Chelsea : Bah je sais pas parce que...je...je ne le connais pas.
Comment ça elle le connait pas?
Là,les mots de l'autre me revienne en mémoire.
Elle est peut-être une sans-père mais ça a au moins le bon côté de la rendre ne serait-ce que légèrement raisonnable.
Sans père....
Non....ne me dîtes pas que...
Yaël: Comment ça tu ne l'as jamais connu?
Chelsea : Je sais pas qui il est ! J'ai jamais vu son visage! Rien! Alors ça m'énerve quand je vous entends et vous vois insulter vos pères à longueur de journée alors que des personnes comme moi n'ont pas la chance d'en avoir!
Des sans-père. C'est tout simplement... Horrible.