CARPE DIEM

By Miss_Nervy

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Une jeune femme dont la vie n'est plus la même depuis longtemps suite à un problème médical, sera t il possib... More

1. Qui sommes nous ?
3. Nouveau départ !
4. Rencontre inattendu
5. De l'autre côté du mur
6. J'ai besoin de réfléchir
7. Nouveau chez sois
8. Journée comme les autres
9. Petit à petit mon mal s'aggrandit
10. Qu'est ce que nous étions ?
11. Il est trop tard pour moi
12. Renaissance
13. Effets non désirables
14. Le Mot De Trop
15. Pardon?
16. Midtown : un retour redouté
17. Trop c'est trop
18. Surprise
19. Le succès, c'est l'échec de l'échec.
20. Le temps passe et trépasse.
21. Chaque heure nous meurtrit, la dernière tue
22. Ne cherche pas le bonheur, crée - le.
23. Prendre l'air..
24. Le grand saut
25. Spider - Girl
26. Attaque à Central Park
27. La douleur ne disparaît jamais, on apprend juste à vivre avec..
28. L'Espoir fait vivre
29. Rien ne vaut plus que ce jour.
30. Tel Père Telle Fille.
31. Errare Humanum Est.
32. Si l'amour avait un nom, je lui donnerais le tiens
33. À petite chose, l'inquiétude donne une grande ombre
34. CARPE DIEM
HEY

2. Avons nous le droit à l'espoir ?

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By Miss_Nervy

Je me suis réveillé dans mon lit encore faible. J'avais un masque à oxygène sur le visage et lorsque je suis parvenu à ouvrir les yeux je les ai vus, tout les deux. En face de moi, Captain et Black Widow, j'étais très surprise et ils l'ont sans doute vu, ils se sont levés, m'ont souhaité un bon rétablissement avant de s'éloigner sans doute pour prévenir Marie de mon réveil. J'aurais aimé discuter un peu plus longtemps avec eux mais ils ont sans doute à faire. Je regarde l'heure rapidement en me débarrassant de ce foutu masque, il est presque l'heure du repas, je file prendre une douche alors que j'entends Marie entrer dans ma chambre en courant.

« Je suis dans la salle de bain Marie, tout va bien dis-je en me rhabillant.

- Certaine ? Tu as fais une grosse crise toute à l'heure et..

- Ça va, c'est bon t'inquiète pas. Je peux descendre à la cafétéria ? J'ai vraiment faim et je n'ai pas envie de rester enfermer dans ma chambre. S'il te plait ?

- Très bien.. Mais garde avec toi ton téléphone et en cas de problème tu sais quoi faire, promis ?

- Promis Marie. J'y vais, à toute à l'heure ! »

J'enfile mon sac sur mon épaule avant de me faufiler hors de cette chambre, je cours jusqu'à l'ascenseur avant de m'arrêter déjà essoufflé, que se passe t il ? Je soupire, toujours ma canule dans le nez à la place de ce gros masque hideux et désagréable. Je monte dans l'ascenseur et le laisse me guider jusqu'à la cafétéria, une fois dans le grand hall je marche jusqu'à la cafétéria. Une fois là-bas je regarde ce qu'il reste, je récupère mon plateau qui devait être monté dans ma chambre mais qui avait été descendu ici à la place, avant de m'installer sur une table pensive. Rétablis-toi bien, j'en sourirais presque. Je soupire longuement et commence mon repas silencieusement, seule, perdu dans mes pensées à observer le ciel nocturne, pleins de lumières, les buildings sont devenus les étoiles lumineuse de ce ciel sombre.Je commence à gribouiller dans mon carnet, à écrire quelques lignes.

J'entends des voix, des pas, des pleures et des cris de joie autour de moi, les gens sont heureux car un médecin à été porteur de bonne nouvelle, tandis que d'autre pleure, car c'est tout leur monde qui s'écroule soudainement. Je n'ai jamais été face à un médecin porteur de bonne nouvelle, en même temps, je vous dirais que mon cas est un peu désespéré. Je viens à l'hôpital depuis très longtemps maintenant, depuis que je suis née en réalité cependant avant mes 4 ou 5 ans je ne m'en rappelais pas vraiment et ce n'était jamais de long séjour, j'avais des soins à la maison. Mais plus le temps passait plus mon cas empirait, et j'avais besoin d'être au plus prêt des médecin, c'est à ce moment là que j'ai dû arrêter l'école, du moins le fait d'aller à l'école car c'était dur pour moi, pour les autres et pour mes parents. Je passait environ une semaine par mois à l'hôpital, puis avec le temps je suis passé à deux semaines, puis trois, jusqu'à devoir vivre ici, il y a presque un an, ma mère à rejoint le ciel, à cause de la tristesse, de l'abandon de mon père et depuis je vis dans cet hôpital, seule face au monde, seule face à la triste réalité que, je suis née ici, et je mourrais ici sans n'avoir jamais voyagé, sans n'avoir jamais profité de la vie, comme tout les autres enfants de mon âge, je ne serais jamais allé au collège, et je n'irais peut-être jamais au lycée. Je finirais ma vie seule, là où tout à commencé.

Je m'arrête d'écrire dans mon carnet lorsque je sens ma mains trembler, au point que je ne puisse plus tenir mon crayon. Je me sentais observé à nouveau alors j'ai observé autour de moi et j'ai croisé son regard, l'homme brun de l'ascenseur, était là. J'ai fini mon plat, malgré tout, malgré que je n'ai pas faim du tout, je dois apporter plus de calories que n'importe qui à mon corps pour qu'il continue de fonctionner. Je l'ai observé quelques instant, il semblait prendre un café avec ses amis, j'espère que tout s'est bien passé pour lui. Je me suis débarrassé de mon plateau vide, avant de marcher très rapidement vers l'ascenseur en passant devant le brun, sans faire attention à ses interpellations. Je suis monté dans l'ascenseur pour rejoindre le 4ᵉ étage, surement l'un de mes préféré, j'adore rejoindre la salle d'observation des nouveaux née, j'espère que le leur se porte bien. J'ai rejoins la salle doucement, avant de me positionner derrière la vitre, mon sac sur une épaule, mon masque sur le visage et les deux mains posé sur le rebord de celle-ci. J'ai commencé à l'observer, cette petite fille qui semblait pleines de vie, à agiter ses petits bras dans la pouponnière, je me demande bien pourquoi ils l'ont mis là. J'étais perdu dans mes pensées, jusqu'à ce qu'un bruit me fasse sursauter, c'est là que je les ai vus, le couple de l'ascenseur. La jeune mère était assise sur un fauteuil roulant tandis que son mari la poussait. Je suis resté face à la vitre silencieuse, à fixer le bébé, c'était bien une petite fille.

« Merci pour la peluche, ça nous a fais très plaisir. M'annonce la jeune maman.

- Avec plaisir mademoiselle Potts, co..comment s'appelle t elle ? Dis-je en tournant légèrement la tête.

- Morgan, elle s'appelle Morgan. Sourit le jeune père.

- Félicitation, elle est très belle dis-je simplement. »


Je me perdais un peu plus dans mes pensées en observant le nourrisson. Elle était magnifique, très mignonne, elle avait les yeux de son père et le nez de sa mère. Cette petite fille promettait d'être une enfant magnifique. Nous sommes restés ainsi longtemps, à observer ce petit bout dormir jusqu'à ce que mademoiselle Potts demande à retourner à la chambre, ce qui était compréhensible puisqu'elle venait d'accoucher, elle devait être fatiguée. Quant à moi je suis resté planté là, comme si il était de mon devoir de veiller sur ce petit bout, je me suis assise sur le banc et je suis resté là, à la regarder, bailler, bouger ses petits bras, ses petites mains. Elle était si belle. Quelque temps plus tard, alors que je sentais la fatigue m'envahir le jeune père est entré, Monsieur Stark s'est assis à côté de moi, et nous avons continué à observer son enfant, pourtant je savais, je savais que la question lui brulait les lèvres. Pourquoi une enfant de 11 ans, erre dans un hôpital qu'elle semble très bien connaître, peut être trop.

« Fibrose Kystique, alias mucoviscidose. Et oui, je vais bientôt mourir, mais ne vous excusez pas par pitié, j'en ai assez d'entendre cela à longueur de journée. Je sais que la question vous brulait les lèvres.

- Je mentirais si je disais que je ne me posais pas la question. Tony Stark, et toi tu es ? Me demande l'homme en se tournant vers moi, et en me tendant la main.

- Lynn, Lynn Olsen répondis-je en lui serrant la main. »

Nous sommes restés quelques minutes à nous regarder dans le blanc des yeux, je savais qu'il avait d'autre questions, malheureusement celle-ci n'ont pas de réponse, moi-même je ne sais pas, je ne sais pas si le traitement fonctionne, je ne sais pas quand je vais mourir, je ne sais rien, je vie chaque secondes comme la dernière sans me poser de questions, je n'ai que cela à faire de toute façon. Après quelques minutes de silence, il a finalement eu le courage de poser sa question mais, elle m'a plutôt surprise.

« Est ce que tu peux être soigné ?

- Non, je peux juste retarder ma mort de 5 ans si je reçois une greffe de poumons, mais je ne peux pas être soigné, c'est une maladie génétique qui n'a pas de traitement qui est capable de se débarrasser de la maladie.

- Alors je trouverais un moyen de te soigner. »

Trouver un moyen de me soigner ? Mais pourquoi ? Personne ne peux rien pour moi, je sais que d'ici quelques mois je vais être soumise à un traitement en essais clinique, si il fonctionne je pourrais peut-être vivre plus longtemps mais je n'y crois pas vraiment pour être honnête, je me suis faites à l'idée que je pouvais mourir à n'importe quel moment, maintenant, dans 10 minutes ou bien un an, personne ne sait, et personne ne pourra le savoir. Je continue de me perdre dans mes pensées lorsque je me met à tousser violemment de nouveau, je me noie et je suffoque. Je parviens à me relever avant de tomber en avant, rapidement retenu par monsieur Stark qui avait froncé les sourcils en me voyant ainsi, il avait attrapé mon téléphone et fait glisser son doigt pour accéder aux numéros d'urgence, le premier et le seul d'ailleurs était celui de l'infirmière Marie. Il l'a appelé alors que je continuais de m'étouffer, je crachais ce que je pouvais par terre alors que la toux me faisais me tordre de douleur. Marie est arrivée rapidement avec un fauteuil roulant sur lequel on m'a déposé.

« P-Prenez..s-soin de Morgan...Mo-Monsieur S-Stark.. »

Après mes quelques mots qui n'étaient devenu qu'un simple souffle Marie m'a rapidement emmené jusque dans la chambre où elle m'a mis ma veste qui m'aidais à recracher le trop de mucus dans mes poumons, c'est très fatiguant, et douloureux mais c'est tout ce que je peux faire pour m'en débarrasser. Je suis resté plus d'une heure avec la veste, et mon bol dans lequel je devais cracher tout ce qui m'empêchait de respirer, la canule pour l'oxygène toujours là avec moi, je pouvais compter sur Marie aussi, qui m'encourageais à cracher, pas très glamour je sais.. Mais lorsque c'est une question de survie vous ne vous posez aucune questions, aucune. Après la veste j'ai dû prendre mes pilules, un peu trop nombreuse à mon gout alors je les met dans une danette que je mélange pour les avaler plus facilement, et ça m'évite de penser à la tonne de médicament que j'avale par jour, une fois cela terminé j'ai bu, surement l'équivalent de deux bouteilles comme chaque soir avant de me coucher. J'ai observé les immeubles de New York s'éteindre pour certain, rayonner pour la plupart avant de m'endormir "paisiblement".

Par la suite je n'ai plus recroisé monsieur Stark, ni aucun autre Avengers, je gardais précieusement la Photo de Sam, les Avengers et moi sur ma table de nuit, je l'observait chaque fois que j'allais dormir. Tout juste un an plus tard j'ai reçu une nouvelle paire de poumons qui me permette de respirer plus ou moins sainement, je n'ai provisoirement plus besoin de passer des mois, et des mois à l'hôpital, ce qui veut dire que j'ai potentiellement une chance de retourner à l'école ! Et ça, c'est vraiment cool, j'avoue ne plus avoir peur du regard des autres, j'espère pouvoir faire bientôt ma rentrée, peut être même trouver une famille d'accueil sait-on jamais ! Cette idée me faisait grandement sourire, j'ai continué d'observer au loin les lumières de New York, tout en détaillant comme chaque soirs la photos de Sam, des Avengers et moi, alors que les larmes dévalaient mes joues lentement. Sam, nous à quitté il y a quelques jours à peine, il est partie et je n'ai même pas pu le serrer dans mes bras, je n'ai jamais pu l'approcher. Je n'ai jamais pu être là comme une amie normal et, ce soir-là lorsqu'il à fait sa crise je l'ai vu, dans sa chambre gisant sur le sol. Il ne semblait pas avoir souffert pourtant, pourtant se noyer en permanence est affreux, mais un sourire se dessinait sur son visage, toutes les nuits je le vois, son visage encrer dans ma tête, je me perds de nouveau dans mes pensées tandis que la fatigue prenait progressivement possession de mon corps jusqu'à me plonger dans les bras de Morphée..

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