Fall in...

By louloutexte

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Sherlock Holmes, un brillant, charmant détective et étudiant sombre dans la drogue depuis la mort tragique de... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 4 :
Chapitre 5
Chapitre 6 :
Chapitre 7
Chapitre 8 : Fin

chapitre 3

198 17 11
By louloutexte

PDV John :

Je tourne la clé et entre. J'entends des gémissements et des gloussements provenant de la chambre. Qu'est-ce que c'est ?

Je me faufile discrètement dans la maison puis monte au premier étage. J'ouvre la porte de ma chambre et une scène d'horreur se déroule devant mes yeux.

Des vêtements sont sur le sol, la lumière tamisé, la couette retourné et le pire, Valentin et un autre homme dans MON lit !

Je- je ne sais pas quoi dire, mon corps est comme paralysé, je n'arrive même pas à parler, mes cordes vocales sont bloqué par le chagrin et par la colère qui monte petit à petit en moi.

Valentin finit par me voir :

- John !

Je voulais laisser ma colère, ma rage exploser. Je voulais évacuer ma déception et mon chagrin mais mon corps ne répondait toujours pas. Seuls mes yeux s'humidifiaient peu peu sous le choc.

L'autre misérable se rhabilla en vitesse tandis que Valentin enfila une robe de chambre. Je mords ma joue pour retenir mes larmes. L'homme se place face à moi pour passer.

- J'peux passer ?

Non mais quel culot !Il se prend pour qui ce connard pour parler avec autant darrogance et de connerie ! Je le fixe droit dans les yeux avant de lui décocher une droit, je passe derrière lui et le pousse hors de la chambre.

- Dégage de ma maison pauvre connard !

Il ne dit rien et se contenta de sortir.

- John je- Commença Valentin

Je me tourne vers lui.

- Quant à toi Valentin tu-

- John laisse-moi t'expliquer s'il te plaît je-

- Tu m'as dit que tu m'aimais, que je t'avais manqué lors de mon service ! Et quand je passe une seule journée avec un ami toi, tu en profite pour baiser ailleurs !

- Tu n'as pas été là pour moi pendant deux ans John, et tu n'étais pas la aujourd'hui. Quand Tom est venue me voir j'ai craqué. Tu étais avec ton merveilleux Sherlock, alors que moi j'étais seul, j'ai remédié à ça !

Mon rythme cardiaque s'accélère et mes joues se colorent de rouge sous les effets de la colère.

- COMMENT OSES-TU DIRE ÇA ! LORSQUE J'ÉTAIS EN SERVICE IL N'Y A PAS UN SEUL JOUR OÙ JE N'AI PAS PENSÉ à TOI, J'AI ÉTÉ TENTÉ MAIS J'AI RÉSISTÉ PARCEQUE JE T'AIME !

- Ta seule pensée pour moi n'est pas suffisante.

Mon cur se brise à cette instant précis, il part en morceaux, l'homme que j'ai aimé n'étais pas l'homme que je pensais connaître. Ma tête est vide, je ne sais pas quoi lui dire, lui répondre... mis à part :

- Alors vas t-en.

Ma voix était cassée, je n'avais presque plus de force pour lui parler.

- John...

- Non, je ne veux plus te voir, c'est ma maison, casses-toi !

Il ne dit plus rien, il fait sa valise et part. Comment a t-il pu me faire ça ?

Il n'y a plus rien à dire. Je suis en plein milieu de mon salon, seul, tout seul...Je ne sais même plus quoi faire. Je voudrais pleurer, mais à quoi cela servirai ? Ça ne me le ramènera pas et ça ne changera pas ce qu'il a fait. Pourtant, sans que je m'en rende compte des larmes commencent à couler petit à petit sur mes joues.

Je pars vers la cuisine pour prendre un paquet de chips et de l'eau puis vais m'installer sur le canapé devant Netflix. Je regarde ma série avec indifférence.

Je suis crevé mais je n'arrive pas à dormir. J'ai encore envie de pleurer mais mes larmes ne coulent plus. Je veux juste vider toutes mes émotions, ne plus rien ressentir....

PDV Sherlock :

J'ai plutôt bien dormi cette nuit. Ça m'a fait du bien de passer un peu de temps avec John. En me levant ce matin, je n'avais même pas envie de prendre quoi que ce soit. J'avais juste envie de voir John, pour qu'il me réchauffe un peu le cur, pour qu'il puisse me faire oublier, le temps d'une heure ou d'une journée.

En plus il faut que nous trouvions un plan pour débusquer notre assassin, puisque la police ne veut pas nous accorder de la crédibilité.

Je fais quelques recherches en attendant qu'il me réponde, mais au bout d'une heure je n'ai toujours rien reçu...bizarre. Il ne peut pas avoir cours nous sommes dimanche et ce n'est pas un lève tard donc il doit déjà être réveillé. Mais est-il seulement rentré hier soir ?

Je suis en train de m'inquiéter, sérieusement ? Qu'est-ce qui tourne par rond chez moi ?Depuis quand je m'interresse à un autre humain moi ?

Je suis planté en plein milieu de mon salon. Je ne sais pas quoi faire...Peut-être ne veut-il simplement pas me parler ? Peut-être que je l'ai fait flipper ? Peut-être qu'il me trouve trop bizarre, trop taré et qu'il ne veut plus me voir ? Qu'est-ce qu'il se passe...il faut absolument que je sache.

Je me déplace jusqu'à mon ordinateur pour voir si je peux arriver à le localiser grâce à son numéro de téléphone...J'entre son numéro et trouve son adresse IP après quelques manip. Puis je la rentre dans le moteur de recherche.

Quelques instants plus tard, j'obtiens sa localisation...mais je ne comprends pas, d'après le site il est juste-

J'entends quelqu'un toquer à ma porte, je sais déjà qui c'est. Je me lève et me dirige vers celle-ci avant de l'ouvrir. Je savais qui j'allais voir devant moi, mais je ne m'attendais pas à le voir dans cet état.

John est donc là, sur mon pallier, il a de grosses cernes, les yeux rouges et le teint pâle. Il n'a pas dormi et a manifestement pleuré tout la nuit.

- John ?

- Sherlock, bonjour, j'ai reçu ton message, je suis venu pour avancer dans l'enquête.

Il ne veut pas en parler.

PDV John :

J'ai reçu un message de Sherlock il y 20 minute et je ne sais comment je me retrouve à présent devant sa porte. Je suppose que mon corps a trouvé utile de me concentrer sur autre chose que sur mon petit-ami...ex-petit-ami. Mon corps a probablement raison, il ne faut pas que je me morfonde et puis Sherlock a encore besoin de moi, son état est plus qu'instable, je sens qu'il peut replonger à tout instant.

Je suis lessivé, il va tout de suite remarquer que je n'ai pas dormi, mais moi je vais lui faire sentir que je ne veux pas en parler.

Lorsque je suis prêt je toque. J'entends des pas nonchalants arriver puis, la poignée bouge et la porte s'ouvre. Je vois la tête de Sherlock dépasser puis en voyant que c'est moi il ouvre la porte en grand.

- John ?

Il m'observe de haute en bas et particulièrement le visage. Il a saisit que jétais exténué et que j'avais pleuré. C'est le moment de lui faire comprendre que je veux passer à autre chose.

- Sherlock, bonjour, j'ai reçu ton message, je suis venue pour avancer dans l'enquête.

Il n'a pas l'air surprit, il me laisse entrer en se dégageant du passage. J'entre dans l'appartement. Il semble plus rangé et net. Il a dû faire un peu de rangement. C'est un bon signe de rétablissement.

PDV Sherlock :

Ce matin j'avais décidé de faire un peu de rangement, juste un peu, je pense que ça fera plaisir à John.

Il entre dans mon appartement.

- Alors que faisons-nous aujourd'hui ?

- Hum, et bien il va falloir trouver un moyen de débusquer le tueur sans la police, étant donné qu'ils ne nous prennent pas au sérieux.

- Mais ce ne sera pas très sécurisé sans leur aide.

- Oui je sais, c'est pourquoi je me disais qu'il faudrait mieux que tu viennes pas.

- Quoi ? Mais non je viens avec toi c'est non-négociable.

- Je ne pense pas que tu réalise le dangers de la chose John-

- Je suis allé faire un service militaire Sherlock, j'ai fais la guerre, crois-moi je sais ce qui est dangereux ou non.

- John...je pense surtout que tu as besoin de te reposer et-

- Sherlock s'il te plaît, j'ai surtout besoin de penser à autre chose et je préfère rester avec toi plutôt qu'être seul.

Je....il préfère rester un peu avec moi plutôt qu'être seul ? Vraiment ? Je commence à croire qu'il est fou...

PDV John :

Sherlock se met à fixer le vide, il me fait un peu flipper quand il fait ça.

- Alors, tu as un plan ? Demandais-je.

- Et bien oui.

- Je t'écoute alors.

- Notre tueur choisit ses victimes lors des réunions du groupe de parole dont nous avons parler, nous n'allons pas risquer de faire tuer deux autres personnes innocentes, alors, nous allons nous faire passer pour un couple et attirer l'attention du tueur puis-

- Attends, tu veux qu'on se fasse passer pour un couple ?

- Oui, ce sera le jeu d'acteur parfait pour le faire tomber, pourquoi il y a un problème ?

En soit, non il n'y avait pas de problème, mais je sentais comme un semblant de gêne à faire ça, surtout maintenant que Valentin est...

- Ça va John ?

Je relève mes yeux vers Sherlock, mes yeux sont humides...

- Oui ça va et non il n'y a pas de problème on fait comme ça.

- Tu es sûr ?

- Oui Sherlock t'inquiète pas.

- Bon comme tu voudras, allons-y, la première réunion est dans 1h. Je te brieferai en chemin.

- C'est parti.

Sherlock enfile son long manteau et son écharpe, puis nous sortons, il appel un taxi. Nous montons et le silence s'installa, c'est assez agréable comme silence. Il m'apaise l'esprit et la présence de Sherlock apaise un peu mon cur, je me sens juste bien, j'ai bien fais d'écouter mon corps me guider à lui. Cependant le calme ne dura pas, après quelques minutes Sherlock brisa le silence.

- Bien, il va falloir au moins se tenir la main, pas dinconvénient à cela ?

- Non ne t'en fais pas.

- Ok. Je t'explique ce que nous allons faire. Nous allons voir celui qui dirige le groupe et nous allons nous présenter comme nouveaux venues suite à plusieurs harcèlement que nous avons vécu à cause de notre relation. Il va falloir être convainquant et surtout donner le moins de détails possible sur notre relation lorsque nous parlons seul à seul avec un des membres du groupe, c'est pourquoi il va falloir privilégier au maximum d'être ensemble tout le temps pour pas que nos discours soit incohérents.

- J'ai compris.

- Parfait. Le dernier point est qu'il feront sûrement une enquête sur nous, l'un de leur programme est qu'un de leur personnel nous suis discrètement toute la journée pour voir comment nous réagissons aux insultes des passants.

- Mais, ce n'est pas un peu...comment dire....bizarre d'offrir ce genre de services ?

- C'est vrai que c'est peu commun, mais tu serais surpris de voir les autres. Bien laisse moi te faire le topo de notre relation de couple.

« De voir les autres » qu'est-ce qu'il veut dire par là ?

- Alors nous gardons nos prénoms respectifs, tu es tout jeune diplômé de médecine et moi je suis un diplômé en physique quantique. Nous sommes en couple depuis 1 an et demi et nous sommes follement amoureux l'un de l'autre.

- C'est tout ?

- Bah oui pourquoi ?

è Bah je sais pas, il manque des trucs...dans une relation de couple il y a tout ces petits détails qui te fait tomber amoureux, toutes les petits choses chez l'autre que tu apprécies.

Il me regarde avec une tête perplexe.Comme s'il ne comprenait pas ce que je voulais dire.

- Je sais pas moi, par exemple la tête que fait la personne que tu aimes lorsqu'elle est concentrée, lorsqu'elle est perdue dans ses pensées, la façon qu'elle a de rire ou de sourire ou encore comment ses yeux te regardent, avec intensité. Il y a aussi toutes les petites attentions qu'elle t'offre, t'embrasser tendrement sur le front la joue, te tenir la main, t'apporter son soutient etc...

- Je ne vois pas ce que cela va apporter à notre couverture.

Je souffle dexaspération.

- Pour que notre couverture soit crédible il faut qu'il y est plus de détail dans notre relation tu comprends ? Par exemple si quelqu'un te pose une question sur comment tu trouves notre relation ou autre, il faut que tu penses a dire ce genre de chose.

- Genre que j'aime ta façon de penser ?

- Euh....oui si tu veux haha.

Il me sourit rapidement avant de retourner dans ses pensées. Il avait l'air super sérieux lorsqu'il a dit qu'il aimait ma façon de penser...non mais ce n'était qu'un exemple évidemment.

Nous nous arrêtons quelques minutes plus tard, il est 13h30, la réunion commence à 14h00. Nous entrons donc dans le bâtiment et à peine dans la salle où la réunion avait lieu, nous sommes accueillit par un homme d'une quarantaine d'années, cheveux poivre et sel taillé court et portant un jean ainsi qu'un t-shirt. Il est plus grand que Sherlock et que moi par conséquent. Il nous sourit et s'approche de nous. Je sens une mains se mêlé à la mienne, je regarde Sherlock, c'est bien lui qui a lié nos mains, il me regarde un bref instant avant de tourner son regard vers l'homme face à nous et se mit à sourire, je fais évidemment de même.

- Bonjour à vous deux et bienvenue, je suis Harvey Kingkle et je serai votre référent, c'est à moi que vous pourrez toutes vos éventuelles les questions qui vous viennent en tête et ce sera moi qui guiderai la réunion.

- Enchanté monsieur, je suis Sherlock et voici mon compagnon, John. Prononça Sherlock avec assurance.

- Bien, je dois vous laisser pour l'instant j'ai d'autres personne à accueillir mais nous pourrons parler plus tard. Mais je vous en prie, familiarisez-vous avec les lieux et les autres couples.

Puis il part.

- C'était du rapide, je pensais qu'il allait nous poser plein de question, mais non. Dis-je.

- Ce n'est pas à lui que l'on va devoir répondre à mon avis, mais plutôt aux 6 autres couples. Après la réunion il faudra veiller à bien discuter avec le personnel. Je ne pense vraiment pas que ça puisse être un des couples.

- D'accord comme tu voudras. Il me semble avoir vu pas plus de 4 encadrants.

Je les lui montre du doigt, il y a 1 femme et 3 hommes. La femme à les cheveux rouge brune, elle a les yeux bleu, le teint pâle et est plutôt petite. Le premier homme a les cheveux brun, yeux vert et fait dans les 1m70, le second homme est plutôt bien taillé, il a les cheveux blanc, ça semble être une coloration et a les yeux gris, quant au troisième homme c'est Harvey Kingkle

Sherlock a tout de suite une suggestion.

- Ça ne peut pas être le femme, elle a des trop petite main pour étrangler à mort l'un des couples victimes. Ce n'est pas elle. Quant aux trois hommes ils peuvent être en effet suspects. Bien joué John.

- Merci. Bon...euh, tu ne crois pas qu'on devrait allé discuter avec les autres couples ? Pour voir s'ils n'ont pas remarqués quelque chose.

Il souffle avant de me répondre.

- Oui...je crois que tu as raison.

- Pourquoi tu souffles ?

- Au cas où tu ne l'aurai pas remarqué je ne suis pas quelqu'un de très sociable en plus la simple vu des autres m'énerve.

- Je parlerai si tu veux.

- Hm.

Il souffle une deuxième fois, avant de me reprendre la main pour m'entraîner vers le premier couple. Il est pas possible..

Nous rencontrons alors les 6 couples un à un, des femmes, puis des hommes et ainsi de suite. Ils nous ont posés un tas de questions, nous avons répondu, enfin j'ai répondu puis Sherlock à posé ses questions. Résultat ? Ils connaissaient tous plus ou moins les couples victimes de cette année, mais ils n'ont rien remarqué de bizarre, rien du tout.

Beaucoup de ses couples ont énervés Sherlock, surtout à cause de leurs réponses plates je crois. D'ailleurs ils ne se privent pas de me le dire, et le plus étrange c'est que ça me fait sourire.

- Pourquoi souris-tu comme ça ? Finit-il par me demander.

- C'est toi qui me fais sourire à te plaindre des gens comme ça.

- Je n'y peux rien s'ils sont tous plus idiots les uns que les autre. Pourquoi tout le monde est aussi superficiel et dénué de tout intellect ou pensée ? Sérieusement aucun n'est suffisamment intéressent.

- Ah bah merci c'est sympa pour moi...

- Quoi ?....mais tu n'es pas tout le monde.

Il part s'asseoir sur ses mots, la réunion va commencée. Il est adorable parfois, bon a sa manière certes mais adorable quand même. Je me demande pourquoi il est aussi seul, comme s'il n'avait jamais eu d'amis ou quelqu'un à aimer.

Je le rejoins peu après et la réunion commence. Pendant les première minutes où les couple se mettaient successivement à parler Sherlock regardait le personnel puis sur tout le reste de l'heure il n'a pas arrêté de fixer Harvey. Quand notre tour est venue c'est moi qui ai prit la parole j'ai dû inventer des remarques déplaisante etc...c'était plutôt simple comme exercice. Vu ce que j'ai vécu au service militaire et au lycée. Les insultes envers les homosexuels, je connais bien.

Quand la réunion s'est terminé Sherlock et moi nous nous sommes levés et nous nous sommes dirigés vers la machine à café, pour débriefer.

- Alors Sherlock ?

Mais il ne me répondais pas, il observait Harvey qui discutait avec un couple de femme.

- Sherlock tu m'entends ?

Toujours pas de réponse évidemment. Je décide de lui mettre un coup de coude pour le réveiller un peu. Il me regarde.

- Oui, pardon tu disais ?

- As-tu réussi à étayer des recherches ?

- Je n'en suis pas sûr.

- Ah.

- Mais je connais un moyen....

Il fixa de nouveau Harvey.

- Lequel ? Demandais-je

Il ne me répondit pas tout de suite. Alors je relance la conversation :

- Bon alors tu me dis ce que c'est ou pas ?

- John avant que je t'explique quoique ce soit, je dois faire quelque chose, mais ne prend pas cette chose pour autre chose qu'une expérience.

Harvey s'approche de nous.

- Qu'est ce que tu raconte Sherlock ? Je ne comprends r-hm.

Avant que je ne puisse finir ma phrase il pose ses deux mains sur mes joues et m'embrasse à pleine bouche. J'eus un mouvement de recule, mais il me retint. Je compris alors sa dernière phrase. C'est pour observer la réaction d'Harvey qu'il fait ça. Alors je me détends et le laisse faire. J'y prends peut-être un peu goût, mais je ne laisse évidemment rien paraître. Ses lèvres sont douces et sucrées c'est assez agréable, un pue plus et j'aurai aimé en découvrir plus, mais il nous sépare en se reculant et se tourne vers Harvey, je fais de même.

J'ai eu l'impression, l'espace d'une seconde, voir un visage de dégoût de sa part, mais le visage d'Harvey est souriant quand je le regarde de nouveau.

- Désole de vous interrompre mais je dois vous donner ces brochures, ce sont les services que nous proposons. L'un d'eux consiste à ce que je vous suive une après-midi ou quelques heures pour voir vos comportements lors d'attaque homophobes, ainsi nous pouvons lieux en discuter à a séance d'après.

Sherlock plaque un grand sourire sur son visage et prends les brochures.

- Nous allons en discuter, merci Harvey.

- On se revoit à la prochaine séance. Bye les amoureux.

Et il s'en va, Sherlock ne le quitte pas du regard.

- Sherlock je-

- Oui moi aussi John.

- Tu sais ce que j'allais dire ?

- Tu penses toi aussi qu'il est coupable, c'est ça ?

- Bah je n'ai pas de preuves, mais j'ai un pré-sentiment étrange.

Il me sourit.

- Quoi ?

- Je commence à croire que tu ferais un bon détective.

- Merci Sherlock.

Un bref moment de silence s'installe où il ne me quitte pas des yeux. Soudain il secoue sa tête et recommence à parler.

- Quoiqu'il en soit, nous n'avons toujours pas de preuves. Ce qui signifie-

- Qu'il va nous en falloir.

- Oui, mais pour ça on va devoir faire quelque chose de très dangereux.

- Qui est ?

Il s'arrête un moment m'observe, fronce les sourcils puis les hausse.

- Le mot danger n'a pas l'air de t'effrayer toi.

- On a comprit que tu savais déduire Sherlock, bon tu me dis ou pas ? Dis-je en souriant, comme l'amadouer.

- Bon, bon...je pense que l'activité qu'il nous a proposé est le moyen qu'il a trouvé pour suivre ces victimes jusqu'à chez eux. Il a donné cette brochure qu'à deux couples, nous et le couple de femme là-bas. Il faut impérativement qu'on réserve l'activité avant elle. D'accord ?

- Comme tu veux mais tu sais ce que tout cela va impliquer ?

- Comment ça ?

- Bah, il va falloir qu'on agisse comme un vrai couple, s'embrasser, se faire des câlins etc..

- Oui, il est où le problème ?

- Je-

Il ne voit pas le problème ?

Remarque c'est vrai qu'il n'y en a pas vraiment, c'est juste inhabituel d'embrasser quelqu'un qu'on connaît à peine et le tout pour espérer se faire kidnapper par un putain de psychopathe.Non, c'est vrai il n'y a aucun problème....je commence vraiment à penser qu'il est cinglé, mais en même temps il est...

- Non il n'y a pas de problème, je n'ai rien dit, oublie. Bon on devrait aller réserver.

- Ok, tu t'en occupe je vais appeler un taxi, il me tarde de m'en aller de cette endroit.

Je ris à son propos, puis part réserver l'activité, par chance les deux femmes n'étaient pas intéressées, alors j'ai pu réserver pour mercredi après midi. Ça nous laissera le temps de penser à un plan de secours...

Je parle comme Sherlock là non ? Plus rien ne va, il détint sur moi.

Quelques minutes plus tard, je monte enfin dans le taxi avec Sherlock.

- Que faisons-nous maintenant ?

- Tu as cours demain matin ?

- Non.

- Alors on va aller à Baker Street, histoire qu'on mette le plan bien en place.

- Comme tu veux.

Nous sommes à environ 30 minutes de Baker Street. Ça va être long ce silence.

- John ?

Ou pas.

- Oui ?

PDV Sherlock :

- Est-ce que tu veux en parler ?

Il me regarde avec surprise.

- Je-

- John, je l'ai tout de suite vue quand tu es entré chez moi que tu n'allais pas bien. Je ne suis peut-être qu'un connard arrogant qui se fiche éperdument des autres. Mais tu m'as aidé à au moins reprendre correctement mon travail ce qui est super important pour moi. Alors si tu as besoin d'une oreille attentive, tu peux me parler John.

J'ai déblatéré ces phrases avec rapidité, c'est si difficile de parler avec quelqu'un.

Il ne dit rien. Il est comme bloqué, suspendu entre la réalité et ses pensées. Je ne sais pas trop quoi dire je n'ai jamais vraiment essayer de discuter de sentiments avec quelqu'un...sauf avec ma sur. Comment faisait-elle déjà ?

Ah oui, il faut exprimer ce qu'on a sur le cur, c'est ça non ?

- Je sais ce que ça fait de se sentir seul. Abandonné de tous, pour des raisons qu'on ne comprend pas toujours. Je ne souhaite cela à personne, et surtout pas à toi...

Il sort de ses pensées, il me regarde avec attention. Ses yeux bleu se mettent à briller.

- Je ne veux pas t'embêter avec mes problèmes Sherlock, déjà que toi-même tu n'es pas au plus haut de ta forme.

- Pour être honnête je ne l'ai jamais été. Et puis, c'est en voulant trop protéger les autres qu'on finit pas se détruire soi-même et donc qu'on détruit ceux pour qui on compte.

Un rictus apparaît sur ses lèvres.

- Tu n'as jamais pensé à devenir philosophe ?

- Non, ce ne sont que des gros fainéants qui ne font que réfléchir et parler au lieu d'agir.

Il sourit à ma remarque, puis le silence...il perd peu à peu son sourire, ses mains se contractent l'une sur l'autre. Il sert la mâchoire. Ses yeux ont l'air de s'humidifier.

- Quand je suis rentré chez moi hier soir, j'ai trouvé mon petit-copain avec un autre homme entrain de...de....bref, tu as compris.

- Oh, je vois ce n'est pas si-.

Je me suis arrêté tout net à son regard. Peut-être que pour moi ce n'est pas si grave, j'ai toujours trouvé que l'amour était un erreur humaine. Mais John avait vraiment l'air d'être amoureux, et ça à l'air de le blesser au plus profond de son âme.

- Écoute John, je ne connaît pas grand chose à l'amour, d'ailleurs je ne le comprends pas non-plus. Mais je pense que s'il a fait ce qu'il a fait, c'est qu'il ne devait pas être amoureux de toi, et que s'il t'a fait du mal c'est qu'il ne te méritait pas. A mon avis ce qu'est qu'un sale con qui a perdu beaucoup.

- Mais ce n'est que l'avis de quelqu'un qui ne comprends rien aux relations humaines.

- Tu te débrouilles plutôt bien pour quelqu'un qui n'y connaît rien...

Je souris, lui aussi, puis de nouveau le silence. Il à l'air un peu moins triste, j'espère lui avoir remonté le morale.

- Tu n'as vraiment jamais connue l'amour ?

Je secoue la tête.

- Non, j'étais peut-être trop bizarre que ce soit pour les filles ou pour les mecs. Et puis à partir de mes quinze ans ma vie n'a plus été la même. En plus j'ai toujours trouvé que l'amour blessait plus qu'autre chose.

- Oui l'amour blesse quand il se termine tu as raison, mais c'est un bonheur qu'on ne peut exprimer quand on est sous son emprise.

PDV John :

Il me met à me fixer.

- Qu'est-ce qu'on ressent, quand on l'est ?

- Oh....et bien...selon moi, on sait qu'on est amoureux quand on pense à cette personne tout le temps. Elle hante nos rêves la nuit et le jour on ne pense qu'à une chose c'est de la voir. Et puis souvent quand elle nous touche, quand elle est prêt de nous, quand elle nous parle on ressens un infinie bonheur qui nous fait tout oublier...c'est vraiment...merveilleux.

- Hm.

Il redevient silencieux. Il y a tellement de tristesse et de peine quand il me regarde.

- Sherlock ? Est-ce que je pourrais-

- Ma soeur est morte lorsque j'avais 15ans.

Alors là je ne m'y attendait pas. Je voulais savoir, mais je n'aurai pas cru qu'il me le dise aussi facilement. C'est peut-être parce que je me suis confié juste avant. Me ferait-il confiance ?

Il continue.

- Sa mort, m'a anéantie. C'était....elle était....la seule personne avec qui je-je pouvais parler, me libérer...c'est...

Il s'arrête brusquement des larmes commencent à couler sur ses joues, son souffle est court.

Je pose ma main sur son dos.

- Chuuut, je suis là Sherlock, je suis là.

PDV Sherlock :

John m'a ouvert les yeux, je veux parler, juste lui parler. Me libérer, comme je le faisais avant. Je veux tout lui dire, tout lui raconter. Pourquoi j'ai prit telle ou telle décision. Pourquoi j'ai commencé la drogue, tout.

Mes larmes m'empêchaient de parler. La main de John dessinait des ronds sur mon dos, des petits cercles apaisant qui calmait peu à peu mes larmes.

Mais ce n'est pas dans ce taxi que je me suis confié. Ce n'est que plus tard dans la soirée, une fois dans mon petit appartement que, grâce à l'écoute et la bienveillance de ce qui est à présent mon ami, j'ai pu exprimer mes idées, mes sentiments, mes émotions, mon mal-être.

Nous avons parlé toute la nuit, lui et moi. Et entre rire, pleure et discussion sérieuse à propos de notre plan, je me suis rendu compte que pour la première fois de ma vie, j'avais besoin de quelqu'un.

Ça m'a fait le plus grand bien.

Pour la première fois je me suis sentit écouté et comprit. J'ai trouvé quelqu'un qui avait suffisamment d'empathie pour me comprendre, quelqu'un que je ne dérangeais pas.

J'ai peut-être trouvé le quelqu'un.

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