CHAUD DEVANT !!! LA PARTIE TROIE !!!
ON SE POUSSE BORDEL, MON PORTABLE EST BRÛLANT !
Enjoy🖤
Les secondes défilaient sans qu'aucun de vous deux n'ose parler.
L'ambiance était lourde et tu ne savais pas vraiment quoi faire. Tu voyais ton meilleur ami sur les nerfs, presque plus que ce matin. Il faisait les cent pas autour de toi, dans ses 8m³ de surface. Le lit, la porte, le lit, la porte... encore et toujours.
Il te donnait le tournis à force, et plus le temps passait plus tu te demandais ce qui pouvait bien le préoccuper à ce point.
- Peter... parle moi je t'en... Commença tu.
- Je t'aime ! Te coupait-il soudainement.
Il avait arrêté ses boucles infernales, et s'était arrêté de parler immédiatement après sa déclaration. Tu étais en état de choc le plus total, il avait balancé ça d'un coup, tel une patate chaude, ou un sparadrap que l'on retire d'un coup sec et vif...
Je t'aime. T'avait-il. Comme ça, simplement et honnêtement. C'était magnifique. Pur, franc, doux...
Tu ne t'étais jamais réellement questionné sur tes sentiments le concernant, tes pensées toujours occupées par cet inconnu masqué. Mais pour être honnête tu étais actuellement dans le flou le plus total.
Un brouillard, une brume épaisse, mais pour le moins agréable.
Tic tac, faisait silencieusement les aiguilles de ta montre alors que les mots restaient bloqués dans le fond de ta gorge. Toujours abasourdi par sa déclaration tu restais muette devant un Peter perdu lui aussi, qui perdait peu à peu espoir alors que son esprit naïf.
Pour une raison qui t'était inconnue, tu te leva mais trébucha quasi immédiatement sur un cahier de cours de Peter et t'écrasa au sol avec la grâce d'un éléphant de mer...
Choque, tu étais en état de choque.
L'adolescent se précipita à tes côtés, paniqués et espérant que tu ne t'eu pas fait mal, mais le bruit que tu avais causé lors de ta chute avait alarmé Tante May, qui vint quelques secondes après, toquer à la porte de la chambre en demandant si tu tout allait bien.
Par réflexe de défense, Peter se releva immédiatement, tandis le bras vers la porte et il lança une toile, bloquant la poignée, condamnant ainsi l'entrée. Il maugréa une réponse bateau à sa tante qui finit par s'éloigner de la porte et redescendre les escaliers jusqu'au salon.
Tu avais assisté à la scène, encore plus surprise qu'il y a quelques minutes à peine. Ses mouvements, réflexes, positions, toiles, mécaniques... Spiderman !
Peter était Spiderman, ton idole de toujours ?!
Tu ne savais pas quoi penser ni quoi dire. Tu étais perdue et ta voix était encore et toujours aux abonnés absents. La tête te tournait et tu la sentais extrêmement lourde.
Mais juste avant que tu tourne de l'oeil, et comme si le karma s'acharnait sur ton cas, tu reçu un message de ta mère ordonnant que tu rentre dans la seconde et que tu passes aussi prendre du PQ et des mouchoirs... Très glamour je sais...
Mais pour l'instant c'était un but, une certitude. Quelque chose de stable à exécuter sans se poser de question. Tu serais une machine, tu ne réfléchissais pas, tu réagissais.
Tu te leva, bien malgré toi et repris le chemin de chez toi sans accorder plus d'un regard à l'adolescent désemparé.
C'était trop, juste trop. Trop d'informations, trop d'émotions pour une seule personne, une seule journée...
Tu rentrais donc chez toi, toujours en état de choque après avoir fait ma course que ta mère t'avait demandée.
Cette nuit là, inutile de dire que tu le ferma pas l'oeil ne serait-ce qu'une petite dizaine de minutes. Dans ta tête toujours le même dilemme, le même choque, les mêmes images.
Peter était Spiderman, et Spiderman t'aimait.
Ce fait presque trop beau pour être vrai. Mais voilà le problème majeur auquel tu faisais actuellement face... c'était bel et bien vrai.
Toute la nuit tu repensa à ces heures passées à fantasmer sur un homme grand, beau, fort, mais plus les heures passaient plus cette image d'Apollon sans défauts et sans ratures te paraissait fade.
Le visage de Peter devenait de plus en plus évident sur le corps de ton héro masqué.
Tu questionnais tes sentiments au sujet de ton camarade et il vrai que tu ne pouvais pas t'imaginer aller au lycée sans le voir...
Il était Peter, ton confident et ami de toujours. Un garçon fiable, poli, adorable, serviable et j'en passe.
Et au bout de quelques minutes, comme son visage masqué maintenant découvert, tes sentiments se faisaient évidents et profonds. Tu étais amoureuse de Peter, inutile de tergiverser plus longtemps...
Ton alarme, sous la forme du thème principal de Star Wars, te sortis du pays des songes où tu n'avais pas réussi ne serait-ce qu'à passer la porte.
Tu te préparais en baillant mais plus déterminée que jamais. Te préparant, l'air profond, essayant d'imaginer un scénario plausible sur les futurs événements de cette journée.
1. Tu dirais à Peter que tu l'aime.
2. Tu t'excuserais de ta maladresse par rapport à tes fantasmes sur le super héros...
3. Tu l'embrasserais. Peut-être.
Le trajet en bus pour le lycée semblait plus long que d'habitude. Comme si les secondes avaient grossi et tout fait pour t'éloigner le plus longtemps du moment fatidique où il faudrait te jeter à l'eau.
Mais plus les kilomètres défilaient au compteur, et plus le béton sous les roues du car, plus tu sentais tes boyaux se tordent, l'adrénaline monter et le stresse grandir.
Que pouvait il mal se passer te demandais tu ?
Tout, absolument tout, te répondais tu.
Tu descendis d'un pas que tu voulais assurer en slalomant entre tes camarades pour éviter d'en prendre un en pleine figure. De loin ta démarche avait l'air d'une danse contemporaine, parfait hybride entre une samba et un balais dans le cul... Admirable.
Tu bouillonnais intérieurement, les idées avaient pris une courses folles dans ta tête, elle s'entrechoquaient, se débattaient, te créant une migraine de l'espace inter-cosmique...
Tu faisais les cent pas devant ta salle de classe, impossible d'entrer sans avoir parler à Peter au préalable. C'était un besoin bien plus que nécessaire que de lui parler et de lui dire toute la vérité sur ce qui se passait actuellement dans ta tête aussi bordélique cela pouvait-être.
Tu ignorais sa réaction, surtout après le vent magistrale que tu lui avait mis la veille. Mais une autre chose que tu ignorais était sans doute, était le fait qu'à l'autre bout du couloir dans un endroit immonde tapissé de boulettes de papiers mâchés et baignant dans une odeur plus qu'exécrable, endroit que 'on surnomme dédaigneusement "les toilettes des hommes", ton prétendant et son meilleur ami affichait le même taux de stresse que toi.
Du à ton silence de la veille, ce pauvre Peter se retrouvait sans dessus dessous, tremblant de peur à l'idée même de s'asseoir à tes côtés en classe... Votre amitié ne s'en sortirait jamais, tu allais l'éviter jusqu'à la fin des temps, il serait triste et déprimé et penserait même mettre un terme brutale à sa carrière en tant que Superman. Et oui... nulle ne sait vraiment jusqu'où la douleur d'un cœur brisé peut faire des dégâts. Il pensa un instant à sécher les cours, mais se ravisa quasi immédiatement en pensant au cirque que lui ferait Tante May...
Mais bientôt cette sonnerie immodérément commune et quotidienne vint vriller les tympans des lycéens et Peter et Ned durent sortir de leur cachette aussi immonde soit-elle.
Les gens rentraient peu à peu en classe, le couloir se parsemait lentement, laissant une vue de plus en plus nette au personne. Ce fut le cas de Peter qui t'aperçut plus belle que jamais mais prise dans un affreux doute. Ton visage était inquiet et ta posture crispée, tu tournais en rond en mordillant tes ongles. Ainsi, tu semblais encore plus sous pression que lui. Il serra les poings soufflât un bon coups et se lança à ta rencontre.
Tout ton stresse, tes angoisses ainsi que ta voix semblèrent disparaître à la vue de l'adolescent que tu aimais. Il était beaux, ses mèches légèrement en bataille, son sourire timide qu'il voulait assuré et sa candeur évidente... Aucun doutes tu étais raide dingue...
Pour votre plus grand bonheur à tous les deux, Peter ne laissa pas le temps au silence de s'installer entre vous deux.
- Y/N à propos d'hier je voulais te dire que... commença-t'il.
- Tu veux sortir avec moi ? Le coupâs-tu brusquement.
- Ah... euh... oui. Oui ! Reprit-il avec enthousiasme.
- Génial ! Annonça-tu avant de l'embrasser chastement.
Oui un simple smack. Innocent et trop mignon, symbolisant un nouvel amour. Timide comme Peter, mais plein d'avenir, comme toi !
La pression est redescendue toute seule, et la journée à reprit son court le plus calmement possible. Ton stresse étant parti tu pus enfin apprécier le plaisir que te procurait la sensation d'euphorie dans laquelle tu baignais joyeusement, qui était en passant la même que celle de ton héro/petit ami. Peter Parker aka Spiderman.
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CA Y EST ELLE EST SORTIT !!!! LA 3e ET DERNIÈRE PARTIE DE CETTE HISTOIRE !
Désolé pour ce mois de silence mais j'avais encore des problèmes familiaux envahissant et chronophages...mais me revoilà !
Alors n'hésitez à vous ABONNEZ, VOUS ABONNEZ, ABONNEZ VOUS !!!! Merci.
M.W
Dim. 1 Mars