Samantha n'a jamais eu la vie facile. Elle avait perdu ses parents dans un accident de voiture quand elle avait cinq ans, et avait passé toute son enfance dans le système, n'ayant aucune famille pour s'occuper d'elle. Elle avait appris à grandir seule, et à se méfier de tout le monde. Elle accordait sa confiance à très peu de gens, et cela lui prenait énormément de temps de s'ouvrir aux autres. Quand elle avait rencontré Djibril, lors d'une soirée dans un bar. Elle avait tout de suite craqué pour lui, sa bouille d'enfant lui avait fait chavirer le cœur. C'était la toute première fois qu'elle ressentait cela. Elle avait vu Djibril hésiter plusieurs fois avant de finir par l'aborder. Elle le trouvait mignon à être timide, et à bafouiller quand il lui parlait. Elle avait tout de suite su qu'elle pouvait lui faire confiance. Samantha avait toujours eu un très bon instinct, et elle avait toujours eu raison sur les premières impressions qu'elle avait des gens. Alors, quand elle avait rencontré Fred pour la première fois, le soir du dîner chez Alice, il ne semblait pas méchant, mais elle voyait qu'il cachait un secret. Un secret qu'elle découvrit rapidement à son grand désarroi. Samantha prit une grande inspiration, et s'avança vers le commandant de son petit ami.
- Bonjour commandant, dit-elle en essayant de cacher le tremblement dans sa voix.
- Samantha bonjour, dit-il en souriant.
- Je peux vous aider ? demanda Samantha en mettant les mains dans ses poches.
- J'aurais besoin de vous parler. Vous avez deux minutes ?
Samantha hocha la tête positivement, et regarda le commandant se diriger vers l'extérieur. Elle reprit une nouvelle inspiration, et le suivit. Elle n'était pas sûre d'avoir envie de savoir ce qu'il avait à lui dire, même si elle se doutait du sujet de la conversation. Elle le retrouva dehors contre le mur. Elle ferma les yeux, et se plaça devant lui.
- Il y a un problème avec Djibril ? Elle voulait éviter au maximum d'aborder le sujet.
- Ce n'est pas pour parler de lui que je suis là.
- D'accord. Vous souhaitez parler de quoi ?
- Vous êtes intelligente Samantha.
- Je prends le compliment oui.
- Vous savez très bien pourquoi je suis là.
- Je ne vais rien dire, si c'est cela qui vous inquiète.
Elle sentit le commandant l'observer. Il plissa les yeux et se frotta le visage, elle sentit qu'il était mal à l'aise. Elle reprit une grande inspiration, et tenta de stopper les mots qui voulaient sortir de sa bouche. Samantha avait toujours été trop franche, et cela lui créait souvent beaucoup de problèmes. Elle se souvint d'une fois où elle avait fini à l'hôpital, car elle avait dit ces quatre vérités à un mec devant ses amis, et qu'il n'avait pas énormément apprécié. Elle reposa son regard sur le commandant.
- Je voulais être sûr, dit-il en faisant un petit sourire.
- Écoutez, je tiens énormément à Djibril et je n'ai pas envie de le perdre.
- Je suis content de savoir que les choses soient claires entre nous.
- Si vous voulez tromper votre femme avec sa meilleure amie, c'est votre problème commandant.
- Ce n'est pas ce que vous croyez.
- Peu importe, ce ne sont pas mes affaires.
Samantha sentit son biper vibrer, et le téléphone du commandant sonna en même temps. Elle le vit répondre à l'appel. Il écourta rapidement la conversation, et la regarda de nouveau.
- Merci, dit-il en rangeant son téléphone.
- Vous savez, je ne veux pas vous faire de leçon de moral ou quoique ce soit, mais Alice est une merveilleuse personne, et vous allez la faire souffrir.
- Je pensais que ce n'étaient pas vos affaires.
- Ça ne l'est pas. N'oubliez pas que tout secret est découvert un jour ou l'autre.
- Ouais, on verra, dit-il en la contournant. Elle lui attrapa le bras.
Tais-toi Samantha se dit-elle intérieurement, mais c'était beaucoup plus fort qu'elle. Elle appréciait énormément Alice, et elle ne méritait pas ce que le commandant était en train de faire. Fred retira la main de son bras.
- Je n'aimerais pas être à votre place. Le jour où Alice l'apprendra, car ça arrivera un jour, vous allez tout perdre.
- Je ne pense pas pouvoir venir au dîner de samedi soir finalement.
- Vous arrivez à vous regarder dans un miroir ?
- Bonne journée, dit-il en s'éloignant d'elle.
Samantha sourit, elle l'avait énervé et elle était plutôt fière d'elle. Elle n'avait jamais aimé les secrets, et elle n'était pas sûre de pouvoir garder celui-ci pendant très longtemps. Elle vit le commandant démarrer en trombe du parking. Elle retourna dans l'hôpital quand son biper sonna pour la deuxième fois.
________________________________________________________________________________
Fred monta les escaliers rapidement, parcourut quelques couloirs, s'engouffra dans une pièce et ferma la porte derrière lui. Il s'avança rapidement vers le bureau.
- Fred, mais qu'est.
Elle n'eut pas le temps de prononcer d'autre mot, que Fred plaquait ses lèvres violemment sur les siennes. Le baiser était sauvage et intense. La chemise qu'elle avait se retrouva rapidement sur le sol ainsi que son pantalon. Fred ne prit aucune délicatesse, et s'inséra violemment en elle. Elle ne dit rien et le serra contre elle, ce fut rapide et intense. La colère qu'il avait eu en quittant l'hôpital, Samantha l'avait jugé et cela l'avait tellement énervé. Il avait besoin de faire redescendre la pression.
- Tu vas bien ? demanda-t-elle en fermant le bouton de son pantalon.
- Désolé, dit-il en l'embrassant sur l'épaule.
- Oh, mais non, ne le sois pas, dit-elle en souriant. Qu'est-ce qu'il se passe, Fred ? demanda-t-elle en touchant sa joue.
- J'ai été voir Samantha, dit-il en se posant contre le bureau.
- Et alors ? Elle en a parlé à Djibril ?
- Non, et elle ne compte pas le faire.
- C'est quoi le problème ? demanda Cassandra en posant ses mains autour de son cou.
- Elle a dit des choses qui m'ont énervé.
- Quels genres de choses ?
- Des vérités, dit-il en baissant la tête.
- Vérité sur quoi ? Nous ? Alice ? demanda-t-elle en relevant son visage.
Fred hocha la tête, et prit Cassandra dans ses bras. Il la sentit caresser sa nuque, il posa un baiser dans son cou. Elle l'apaisait, mais ne lui fit pas oublier les paroles de Samantha.
- Elle m'a dit que j'allais tout perdre, dit-il toujours dans ses bras.
- Perdre ? Comment ça ?
- Si Alice le découvrait, dit-il en resserrant sa taille.
Cassandra se recula, et prit son visage dans ses mains. Elle l'embrassa longuement sur les lèvres, et lui sourit en caressant sa joue.
- Tu m'auras toujours moi Fred. Je ne t'abandonnerais jamais, dit-elle en souriant.
Fred lui fit un sourire et l'embrassa de nouveau, un baiser qui s'intensifia rapidement. Cassandra sourit quand elle sentit Fred lui ouvrir de nouveau son chemisier.
________________________________________________________________________________
Alice remplissait ses dossiers depuis maintenant deux heures, elle jeta des regards à Victor qui n'avait pas décroché un mot depuis qu'elle était arrivée. Alice finit par soupirer, et se leva de son siège. Elle était fatiguée de ce silence pesant. Elle se positionna devant le bureau de Victor, et attendit que ce dernier la regarde, ce qu'il fit après un long moment.
- Oui, dit-il innocemment.
- Je vous aime Victor, vous le savez, dit-elle en croisant les bras.
- Moi aussi, je vous aime Alice.
- Je veux savoir ce qu'il vous arrive ?
- Rien du tout, dit-il en reportant son attention sur son écran.
- Vous me mentez, Victor ? demanda-t-elle en plissant les yeux.
- Jamais madame le juge, répondit-il toujours les yeux sur l'écran.
- Vous me mentez deux fois, Victor. Dois-je vous rappeler que je déteste cela ?
Victor souffla, et regarda de nouveau sa juge, qui semblait maintenant un peu en colère, mais à la fois inquiète. Il finit par se lever de sa chaise, et fit le tour du bureau.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Vous m'inquiétez, dit Alice en posant une main sur son bras.
- Rien de grave Alice.
- Peut-être, mais j'aimerais savoir pourquoi vous vous êtes disputé avec Evan.
Victor ferma les yeux, et soupira silencieusement. Il se tourna et avança de quelques pas pour se retrouver devant la fenêtre du bureau, et regarder l'extérieur. Alice fronça les sourcils, elle ne comprenait pas le comportement de son ami. Elle s'avança vers lui, et se positionna à côté. Elle passa sa main autour de son bras qu'il avait replié, et posa sa tête sur son épaule. Victor était tellement plus que son greffier, il était toujours là pour elle. Elle travaillait avec lui depuis qu'elle avait commencé au Palais. Il avait été là pour elle quand elle avait dû faire face à ses sentiments pour Fred. Il l'avait poussé dans ses bras. Il avait été là pour organiser son mariage. Il avait été là pour elle pendant sa grossesse. Parfois, il était beaucoup plus présent pour elle, que Cassandra ne l'était.
- Vous pouvez tout me dire Victor ? Vous ne voulez pas emménager avec Evan ?
- Si, bien sûr que si, dit-il en fixant l'extérieur.
- Alors c'est quoi ? C'est parce qu'il veut prendre un nouvel appartement ?
- Vous savez, je ne vous ai jamais parlé de Danny, mon ex petit-ami.
Alice se releva, et se plaça face à son greffier. Il avait les larmes aux yeux, Alice attrapa sa main pour le réconforter.
- Racontez-moi Victor.
- Danny et moi, on est sorti ensemble pendant cinq ans, on était encore ensemble quand j'ai commencé à travailler avec vous. Elle vit que c'était dur pour Victor de parler de cette histoire. On avait décidé d'emménager ensemble. Comme avec Evan, il m'a demandé de quitter mon appartement, ce que j'ai fait. Je l'aimais après tout. J'ai tout quitté pour lui, et on a emménagé ensemble dans un nouvel appartement. Alice lui serra la main. Et puis, un soir, je suis rentré et. Il s'arrêta au milieu de sa phrase.
- Et ?
- Je l'ai trouvé au lit avec un autre, dit-il rapidement. Alice avait les larmes aux yeux. Elle prit Victor dans ses bras, et le serra contre elle.
- Je suis désolée, dit-elle en resserrant ses bras.
Juge et greffier restèrent un moment comme cela avant de se séparer. Alice posa un long baiser sur la joue de Victor, et lui fit un sourire.
- Evan n'est pas comme lui. Il vous aime vraiment, dit Alice en caressant sa joue.
- Danny aussi m'aimait.
- Non, il ne vous aimait pas. S'il vous aimait vraiment, il ne vous aurait jamais trompé. Evan vous aime, il est fou de vous, vous pouvez me faire confiance.
- Merci, dit Victor les larmes aux yeux.
- Je serais toujours là pour vous Victor, vous le savez.
- Moi aussi, je serais toujours là pour vous.
Alice et Victor s'enlacèrent une dernière fois avant de reprendre leur travail.
________________________________________________________________________________
Cassandra était dans le salon assise sur le canapé, et caressait son ventre. Fred lui avait envoyé un message, il devait passer rapidement, mais ça faisait déjà une heure qu'elle l'attendait, et il n'était toujours pas arrivé. Elle tenta de l'appeler, mais elle tomba directement sur la messagerie. Elle jeta son téléphone énervé, et posa sa tête contre le dossier en fermant les yeux. Un coup sur la porte la réveilla. Elle regarda l'horloge, il était minuit. Elle se leva, et se dirigea vers la porte. Elle fut surprise de trouver Fred devant la porte. Elle hésita quelques secondes avant d'ouvrir la porte, et de le laisser entrer. Elle la referma, et regarda Fred qui s'était posé sur le canapé. Cassandra croisa les bras.
- Je t'ai attendu des heures, tu sais, dit-elle passablement énervé.
- Je suis désolé, mais je ne pouvais pas m'éclipser, dit-il en la regardant.
- Pourquoi ? J'avais préparé un dîner pour nous. Tu m'avais promis que tu viendrais.
- Je sais, mais Alice.
- Quoi encore Alice ? demanda-t-elle en le coupant.
- Alice voulait que l'on sorte avec Victor et Evan.
- Et tu ne pouvais pas dire non ?
- Oh, si pardon, dit-il en se levant du canapé. J'aurais peut-être dû lui dire « Excuse-moi mon amour, mais je ne vais pas pouvoir dîner avec vous, car je dois retrouver ma maîtresse qui m'attend pour dîner, et probablement pour s'envoyer en l'air. Oh et bien sûr, ladite maîtresse, qui soit dit en passant est ta meilleure amie », répondit-il énervé.
- Tu aurais pu trouver une autre excuse.
- Sauf que tu vois, je suis à court d'excuses. Et en plus, demain, on va dîner chez Djibril.
- Je pensais que tu ne devais plus aller dîner chez lui, après ta discussion avec Samantha.
- J'ai essayé, mais Djibril a été très insistant. Donc on se dispute encore ou on passe à autre chose ?
- En fait, tu es le mieux placé dans cette histoire. Tu te permets d'être avec les deux femmes que tu aimes, de t'envoyer en l'air quand tu veux, et de pouvoir voir ta fille. Fred rigola.
- Tu penses que j'aime cette situation. Tu penses que j'aime mentir à Alice, et de devoir m'éclipser pour te voir seulement quelques heures.
- Oh, pauvre petit chou, ta vie est si dure.
- Écoute, j'ai dû attendre qu'Alice soit endormie pour venir te voir, et ne pas te laisser une nouvelle fois en plan.
- Comme c'est gentil à toi, dit-elle ironiquement.
- Bon, tu sais quoi, je n'ai pas envie de me prendre la tête donc je vais rentrer chez moi.
- Parfait, dit Cassandra en le regardant partir.
Elle essuya ses larmes rageusement. Elle savait que ce n'était pas de sa faute, qu'il faisait de son mieux, mais elle en avait marre d'être celle qui était mise de côté. Elle avait prévu un bon dîner pour lui, et pour enfin pouvoir lui dire qu'elle était enceinte et encore une fois Alice avait tout gâché. Elle sentit deux bras encerclés sa taille.
- Je suis vraiment désolé, dit Fred contre son oreille.
De nouvelles larmes coulèrent sur les joues de Cassandra. Elle lui en voulait tellement, mais elle ne pouvait pas non plus se passer de lui. Elle se tourna et le regarda, Fred effaça ses larmes de ses doigts. Il se pencha, et l'embrassa longuement pour lui montrer à quel point, il était désolé. Cassandra l'approcha d'elle, et passa une main sous son tee-shirt pour sentir sa peau contre la sienne. Elle posa sa tête contre son torse.
- Tu restes avec moi, chuchota-t-elle.
- Oui, dit-il en l'embrassant sur le haut du crâne.
Cassandra prit la main de Fred, et l'emmena vers la chambre. Ils s'installèrent dans le lit. Cassandra se cala dans ses bras, et se laissa bercer par ses caresses. Elle toucha son ventre discrètement, et ferma les yeux.
- Je suis enceinte, murmura-t-elle.
Les craintes, que Fred avait eues lors de leur week-end ensemble se confirmèrent. Il posa un baiser sur son crâne, et ne dit rien. Il voulait juste profiter du fait d'être avec elle.
Quand Cassandra se réveilla le lendemain matin, Fred n'était plus là, mais il y avait un bouquet de fleurs sur la table de chevet avec un mot qui disait qu'il l'aimait. Elle sourit et se réinstalla dans le lit, peut-être qu'il ne la ferait pas avorter après tout se dit-elle en caressant son ventre.
________________________________________________________________________________
Fred passa le pas de la porte vers sept heures du matin, un sachet de viennoiseries dans les mains. Il le posa sur la table de la cuisine, et alluma la cafetière. Il jeta un coup d'œil dans la chambre de sa fille qui semblait profondément endormie. Fred retira sa veste, et rejoignit sa chambre à coucher. Alice était dos à lui, le drap remonté jusqu'en haut de sa poitrine. Il s'allongea contre elle, et caressa son épaule qu'il embrassa ensuite. Alice se réveilla doucement sous les caresses de son époux. Elle sourit et tourna la tête. Elle fut surprise de voir Fred habillé.
- Tu t'en vas ? demanda-t-elle la voix encore endormie.
- Non, j'ai été cherché le petit-déjeuner.
Alice sourit, se tourna et l'embrassa sur les lèvres. Elle se cala dans ses bras et ferma de nouveau les yeux. Elle sentit Fred l'embrasser sur le front.
- Tu as bien dormi ? demanda-t-il en caressant son bras.
Alice hocha la tête, et des frissons parcoururent son corps. Elle passa sa main sous le pull de Fred, et caressa son ventre. Elle releva la tête et sourit. Fred se pencha un peu et l'embrassa. Alice se mit à califourchon sur lui, et laissa le drap glisser qui révéla sa poitrine nue. Elle vit Fred sourire, et remonter son regard sur son visage.
- Seriez-vous d'humeur coquine madame Marquand ?
- Très, dit-elle en se jetant sauvagement sur ses lèvres.
________________________________________________________________________________
Alice se regarda une dernière fois dans le miroir, elle avait changé trois fois de robes. Son ventre commençait à bien se voir et pourtant Fred n'avait toujours rien vu, ce qui dans un sens l'arrangeait, car elle voulait le surprendre. Elle trouvait quand même cela bizarre, car il était toujours très observateur d'habitude. Il avait tout de suite vu quand elle avait été enceinte d'Isabella. Elle chassa ses pensées, et plissa sa robe. Elle rejoignit Fred et Isabella qui l'attendaient dans le salon.
- On passe chez le fleuriste avant. Je ne veux pas arriver les mains vide, dit Alice en prenant sa fille dans ses bras.
- Pas de problème. Cassandra a essayé de t'appeler, dit-il en lui donnant son téléphone.
- Je la rappellerais demain, on est en retard, dit Alice en prenant son portable.
Alice embrassa sa fille, et mit sa veste. Le couple arriva, une demi-heure plus tard devant l'appartement de Djibril. Alice regarda Fred qui semblait stressé.
- Tu vas bien ?
- Oui, dit-il en souriant et en posant un baiser sur ses lèvres.
Alice frappa et attendit quelques secondes avant que Djibril vienne leur ouvrir. Isabella hurla quand elle vit son oncle. Djibril la prit, et l'embrassa sur la joue. Alice le salua et l'embrassa à son tour, elle prit la main de Fred et entra dans l'appartement. Fred croisa le regard de Samantha qui était près de la table à manger. Il ferma la porte et soupira silencieusement. Il espérait que cette soirée se passe bien, et que Samantha garde son secret.