Média : Lycia Green
June Gilinsky
On est au mois de septembre. Cela fait deux semaines que Mia est à l'université et ses cours se passent bien. Elle est dans la même classe que Swan et quelques amis à eux donc ça me rassure. Ce n'est pas comme moi qui ne connaissais personne. Je suis actuellement dans ma cuisine avec mon mari et Katherine. Mia est rentrée le temps de midi car elle reprend les cours seulement à quinze heures. Rafael ne devrait plus tarder. Il n'a pas cours cet après-midi. Et Eden. C'est compliqué en ce moment...
Katherine : Ça va vous ?
Moi : Ouais...
Gilinsky : On fait avec...
Katherine : Je sais que c'est dur mais il ne faut pas que vous baissiez les bras. Regardez Eden, il vit sa vie.
Moi : Ouais mais elle risque de s'arrêter à tous moments...
Katherine : Ne pense pas à ça...
Gilinsky : C'est vrai maman... Comment on va faire si on le perd ? On a mis tellement de temps avant de l'avoir enfin. June a fait cinq fausses couches en six ans. Quand Rafael est né, on savait qu'on voulait un autre enfant mais une fois qu'il a eu un an, on a commencé mais ça ne s'est pas bien passé. C'était limite un miracle qu'Eden soit là. Je n'aurai pas la force de le perdre...
Moi : Et aussi on sait tous qu'un couple ne survit pas souvent à la perte d'un enfant... Rien que de pensais que je puisse perdre mon fils et à la fois mon mari, j'ai la trouille...
Katherine : Calmez-vous ! Eden est fort, il va s'en sortir. C'est malheureux à dire mais il va avoir un enfant qui va mourir et votre fils aura son cœur. Et regardez votre main gauche. Vous vous êtes fait une promesse ce jour-là. Que vous serez toujours là l'un pour l'autre quoi qu'il arrive alors je ne veux plus vous entendre ou même que vous pensiez que s'il arrive malheur à Eden, votre mariage tombera à l'eau. Vous êtes bien plus fort que ça. Je sais que ça serait une épreuve terrible mais ne pensez pas à cela. Votre fils est encore vivant et il aura son cœur. Ne désespérez pas.
Gilinsky : Merci maman...
Katherine : Une mère est faite pour ça mon chéri. Bon je vais vous laissez, ton père m'attend.
Moi : Merci Katherine.
Katherine : De rien ma chérie.
Ma belle-mère me sourit avant de nous dire au revoir et de partir chez elle. C'est-à-dire : en face de chez nous. Il y a un mois, Eden ne se sentait vraiment pas bien. Il avait perdu connaissance et du coup, on l'a emmené aux urgences. Il a été pris en charge et le médecin nous a expliqué que notre fils devant se faire greffer un nouveau cœur. Sans ça, il lui reste trois à six mois à vivre. Eden a des cachets à prendre pour alléger son cœur. Il ne doit pas faire d'efforts physiques, ni se fatiguer pour ne pas fatiguer davantage son cœur. Il ne va pas à l'école car ça risque de l'affaiblir. Il a des cours par correspondance trois fois par semaine. Depuis ce jour, on angoisse sans cesse. A chaque appel, on espère que c'est l'hôpital qui nous indique que notre fils est sauvé mais non. On est sur liste d'attente depuis un mois et je désespère de jour en jour même si je dois rester forte pour ma famille, pour Eden.
Gilinsky : Bébé...
Moi : Ça va ne t'en fais pas.
Je lui souris timidement et il me prend dans ses bras avant de m'embrasser tendrement. On se sépare et quelques instants plus tard, Rafael rentre de l'école. Il nous dit bonjour et il prend un petit truc à manger. Notre dernier arrive et saute dans les bras de son frère.
Rafael : J'aimerai bien l'emmener avec moi au skate park. Ça lui fera du bien de sortir.
Moi : Tu fais attention à lui.
Rafael : Mais oui. Je ne suis pas irresponsable.
Gilinsky : On le sait mais il ne faut pas qu'il se fatigue. Le skate park n'est pas loin de la maison mais ça suffira pour qu'il se fatigue de trop.
Rafael : Je sais papa c'est pour ça que je compte le porter. Il n'est pas lourd.
Eden : Je peux y aller ? S'il vous plait.
Gilinsky : Tu fais une tête trop mignonne ! T'abuse là ! Mais d'accord.
Eden : Merci papa ! Maman ?
Moi : Oui mais tu écoutes les consignes de ton frère !
Eden : Pas de problèmes.
Moi : Allez, filez.
Mes enfants me sourient avant de nous faire un bisou sur la joue. Ils partent en direction de la porte et ils s'en vont.
Moi : Tu deviens un faible Gilinsky.
Gilinsky : Chut !
Je lâche un petit rire avant de voir mon beau brun me sourire. Je suis toujours autant amoureuse de son sourire ravageur ! Il n'a pas trop changé durant ces années. Il a juste un peu de rides mais il reste extrêmement sexy.
Rafael Gilinsky
Je viens d'arriver au skate park avec mon petit frère. Je veux profiter de lui, même si j'ai toujours l'espoir qu'un cœur arrive. Quand nos parents nous ont dit pour Eden, j'ai pleuré comme un mongol. J'avais peur mais je prends sur moi et je fais avec même si c'est difficile. Lycia arrive quelques minutes plus tard. Elle m'embrasse avant de faire un bisou sur la joue de mon petit frère. Ma copine s'assoie à mes côtés et on regarde les gens faire du skate. J'aime bien venir ici pour regarder les figures que font les gens. Je vois au loin Rudy. Le mec qui croit que cet endroit est à lui. Il ne sait même pas comment je m'appelle mais il ne m'aime pas. Il s'approche de nous avant de dire.
Rudy : Tu fais du baby-sitting ou c'est ton fils ?
Moi : Ni l'un ni l'autre.
Rudy : Oh c'est le fils de ta meuf ?
Lycia : Sérieux ? Tu sais on a quel âge au moins ? Il a huit ans et nous quinze ! Tu crois vraiment qu'à sept ans, l'un de nous aurait eu un gosse ? On ne s'appelle pas tous Rudy.
Rudy : La ferme connasse ! Je n'ai pas d'enfant ! Enfin avec toi, je suis partant.
Moi : Arrêtes, tu me gonfle !
Rudy : Tu crois que j'ai peur de toi ?!
... : Rudy dégage !
Rudy : Voilà la magnifique Mia Gilinsky ! Accompagné de son toutou, Malakai Grier !
Mia : Ta gueule ! Tu le laisse tranquille !
Rudy : Tu défends les tapettes comme lui maintenant ?!
Mia : La tapette comme tu dis, c'est mon frère !
Rudy : Je ne savais pas que ce con faisait aussi parti de la famille Gilinsky. Vous êtes combien ?
Mia : Trois ! Le petit que tu vois là, c'est notre frère. Alors maintenant tu te casse et laisse mes frères tranquilles !
Rudy : Sinon quoi ? Ton père va venir ? Ce n'est pas parce que votre père est connu qu'il faut que tu te sentes tout permis.
Malakai : Allez dégage connard !
Ce connard fait un sourire en coin avant de partir. Je sens le regard noir de ma sœur sur moi. Je souffle un bon coup avant qu'elle ne me dise d'aller plus loin avec elle car elle veut me parler. Je me lève et la suis plus loin.
Mia : Tu es malade !!
Moi : Quoi encore ?!
Mia : Tu es venu avec Eden !!
Moi : Et alors ?! Les parents ont donnés leur permission et en plus, je l'ai porté pour venir ici !! Je sais ce que j'ai à faire !! Je ne suis pas irresponsable !! Je ne mettrai en aucun cas la vie de notre frère en danger !! Je tiens trop à lui pour faire cela !! On s'inquiète tous pour lui mais il a le droit de sortir un peu !! De nous tous, c'est lui qui le vit le mieux !! Il faut prendre exemple sur lui et rester fort !!
Mia : Je... Désolée mais... J'ai extrêmement peur...
Moi : Moi aussi mais j'essaie de ne pas le montrer et de rester fort. On doit l'être pour lui mais aussi pour les parents. C'est eux les plus affectés par cela. Ils ont besoin de nous, de notre soutien. On doit leur montrer qu'on est là pour eux.
Mia : Tu as raison. Désolée Raf.
Moi : Ce n'est rien. Je te comprends.
Ma sœur sourit faiblement et je décide de la prendre dans mes bras. On s'engueule quand même pas mal mais on s'adore. Je suis heureux de l'avoir comme grande sœur. Elle s'est beaucoup occupée de moi quand j'étais petit. Elle aidait maman quand papa était en tournée. On retourne vers les autres. Mia décide de partir avec son meilleur ami. Ils sont toujours fourrés ensembles. Je veux bien que ce soit le but des meilleurs amis mais je sens qu'il se passe quelque chose. Je ne sais pas c'est quoi mais je vais bien finir par le savoir un jour.
June Gilinsky
Mon blondinet vient d'arriver avec sa rousse. On doit parler du deuxième reportage. En principe, il est bientôt terminé et il doit sortir dans deux mois. J'espère qu'on arrivera à le finir mais ça devrait le faire. Il va passer à la télévision sur une chaine musicale qui est regardée par pas mal de jeunes et de moins jeunes aussi.
Johnson : Juste une chose. Que ça ne devienne pas une habitude. Que ça ne dégénère pas en télé-réalité comme l'émission des Kardashian ! Je ne veux pas passer pour des gens comme eux qui se font du fric en montrant tout et n'importe quoi.
Moi : T'inquiètes, ça ne risque pas.
Kelsey : Et même si on a une proposition de la sorte, on n'acceptera pas. Vous faite de la musique et non de la télé-réalité.
Gilinsky : Heureusement. On va passer pour des débiles sinon.
Moi : C'est un peu le cas. Je veux dire, vous êtes débiles.
Gilinsky : Ouais mais les gens n'ont pas à le savoir.
Johnson : On n'est pas non plus aussi débiles que ces gens qui passent leur vie dans une villa hors de prix à se faire bronzer le cul.
Kelsey : On le sait ça. Ne vous en faites pas, on gère.
Ma meilleure amie et moi sourions et mon frère parait soulagé. On ne va pas leur faire ça, on n'est pas conne non plus. On fait ce reportage aussi dans le but de les faire connaitre des jeunes de maintenant car même s'il y en a qui sont fans, ils ne sont pas autant qu'à l'époque du Magcon ou après. La plupart des fans de maintenant sont de notre âge. J'ai hâte de pouvoir montrer au monde entier notre reportage. Je le trouve encore mieux que le premier.
Kelsey : J'ai vu ta fille avec Malakai.
Moi : Ah ouais ?
Gilinsky : Ils sont toujours ensembles eux.
Johnson : Attention voilà le papa protecteur !
Gilinsky : La ferme !
Moi : Ils sont juste amis de toute manière.
Kelsey : Moi je dis qu'il se passe un truc. Ils ne sont pas ensemble mais il y a un truc.
Moi : On verra bien.
Gilinsky : Ouais...
Moi : Tu sais Jack, il faudra bien qu'un jour ta fille sorte avec un gars.
Gilinsky : Je sais mais je ne veux pas qu'elle souffre.
Moi : Je sais et moi non plus mais elle finira quand même par avoir une peine de cœur.
Gilinsky : Ouais... Je sais ce que ressentait ton père à l'époque. C'est vrai que je n'aimerai pas qu'un mec mette enceinte ma fille.
Johnson : Personne ne mettra enceinte ta fille ! Enfin peut-être un jour mais pas pour maintenant. Mais c'est vrai que maintenant, on comprend ce que ressentaient nos parents.
Moi : Ouais. Mais le blondinet a raison. Notre fille n'est pas aussi tête en l'air que toi.
Gilinsky : Ouais bah ne vas pas me dire que tu m'en veux.
Moi : Je n'ai jamais dit ça.
Johnson : Le pire c'est qu'il s'était rendu compte qu'il ne s'était pas protégé.
Moi : Quoi ?!
Kelsey : On va y aller.
Mon frère et sa femme partent pendant que je regarde mon mari.
Moi : J'adore Mia et je ne regrette pas ce qui s'est passé mais j'aurais pu ne pas être enceinte à vingt-et-un an ?
Gilinsky : Ouais... En pleine action, j'ai percuté que je ne m'étais pas protégé et je n'allais pas m'arrêter comme ça. Du coup, je me suis dit que ce n'était pas pour un oubli que tu allais tomber enceinte. Et en fait bah si.
Moi : Je t'aime quand même. Mia a été l'une des meilleures choses qui se soient passées dans ma vie.
Gilinsky : A moi aussi. Je t'aime.
Je souris comme une conne et pose mes lèvres sur celles de l'homme qui partage ma vie depuis dix-neuf ans. Quel tête en l'air celui-ci mais je l'aime plus que tout.
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Hey ! Voici le bonus deux ! J'espère que ça vous plait ^^ N'hésitez pas à laisser un petit commentaire ^^
- Que pensez-vous du bonus ?
- Ce qui arrive à Eden ?
- Mia qui s'énerve contre son frère ?
- La révélation à la fin du bonus ?