Myriam : kidnappée par son ex.

By MyriamChro

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Myriam, jeune femme de 19 ans kidnappée par son ex, peu de temps après l'avoir quitté pour son trafic de drog... More

Prologue
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8
Partie 9
Partie 10
Partie 11
Partie 12
Partie 13
Partie 14
Partie 15
Partie 16
Partie 17
Partie 18
Partie 18
Partie 19
Partie 19
Partie 20
Partie 21
Partie 22
Partie 23
Partie 24
Partie 25
Partie 26
Partie 27
Partie 28
Partie 29
Partie 30
Partie 31
Partie 32
Partie 33
Partie 34
Partie 35
Partie 36
Partie 37
Partie 38
Partie 39
Partie 40
Partie 41
Partie 42
Partie 43
Partie 44
Partie 45
Partie 46
Partie 47
Partie 48
Partie 50
Partie 51
Partie 52
Partie 53
Partie 54
Partie 55
Partie 56
Partie 57
Partie 58
Partie 59
Partie 60
Partie 61
Partie 62
Partie 63
Partie 64
Partie 65
Partie 66
Partie 67
Partie 68
Partie 69
Partie 70
Partie 71
Partie 72
Partie 73
Partie 74
After chro I
After Chro II
After Chro III
After Chro IV

Partie 49

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By MyriamChro

Chapitre 49

J’ai donc reposé ce qu’il m’avait donné sans manger. J’avais trop peur de finir droguée, violée… Enfin tout ce que vous voulez quoi ! Je voulais être en plein possession de toutes mes capacités physiques et mentales.

Mais en même temps… Il allait quand même me garder 2 semaines chez lui… Je n’allais pas tenir sans manger pendant autant de temps…

Je suis retournée à la fenêtre, dégoutée. J’essayais de trouver une solution mais ce n’était pas en restant h24 dans cette chambre que j’allais la trouver. J’allais manquer d’air la carrément à force de rester enfermée !

Jawad est sorti un petit quart d’heure après. Il était torse nu lui aussi… Punaise aucun respect quoi ! Est-ce que moi je dors en soutif et culotte ? Bon quoique ça l’aurait surement pas dérangé mais quand même !

Je me suis retournée pudiquement (Bah oui… Déjà que j’allais dormir avec lui…).

Moi : Tu pourrais mettre ton tee shirt stp ? T’es malheureusement pas tout seul ce soir…

Jawad : Non c’est comme ça que je dors. Et je vais pas changer ma vie pour toi.

Moi (en soupirant fortement d’agacement) : Peut-être mais il fallait y réfléchir avant de me séquestrer ! Donc remet ton tee shirt et habille toi, ça me soule déjà assez d’être ici pour que t’en rajoute une couche.

Il m’a complètement ignorée et s’est approché du lit. Il allait s’y allonger quand il a vu les pâtes et le poisson. Je n’avais rien mangé. Il a froncé les sourcils.

Jawad : Tu te fous de ma gueule ?

Moi : J’ai pas faim. (en haussant un sourcil) Tu vas me forcer à manger aussi ?

Jawad (en attrapant la bouteille d’eau) : T’as pas bu non plus. T’avais ni faim ni soif ?

Moi : Oui.

Jawad : Ok, tu vas te bouger tout de suite et tu vas venir manger. Maintenant.

Moi (agacée) : J’ai pas faim !

Jawad : Je m’en tape ok ? T’as rien bouffé aujourd’hui et je te rappelle que t’es mon appât. Faut que tu sois bien pour quand ils viendront et pas que tu ressembles à un sac d’os !

Moi : Je m’en tape ok ?

J’ai vu ses sourcils se froncer et il s’est levé et s’est dirigé vers moi. Je l’ai regardé dans les yeux tout le temps qu’il a mis pour venir. Il a pris son temps, marchant d’un pas décidé vers moi. Il m’a attrapée par le bras et j’ai essayé de me dégager. J’ai tiré sur mon bras violemment pour qu’il me lâche mais il m’a levée du fauteuil qui était près de la fenêtre.

Il m’a tirée vers lui et a attrapé mes 2 bras cette fois, les tordant dans mon dos. Il les tenait d’une main et de l’autre il a fait le tour de ma taille.

Jawad : Je crois que t’es un peu trop rebelle à mon gout. Je veux bien être gentil mais j’ai des limites. Et tu viens de les dépasser. Maintenant tu fermes ta gueule une bonne fois pour toute et tu vas manger.

Moi : Et si je refuse ? Après tout t’es sensé me garder en vie, pas jouer au papa poule ni me faire du mal.

Jawad : Je te gave.

Moi (étonnée) : Tu me quoi ?

Jawad : Je te gave. (Avec un sourire sadique) Comme les oies ? Tu vois ? Tu les retiens pendant que tu leur enfonce la bouffe dans la bouche.

Moi : Très drôle.

Jawad : Yep, ça l’est. Mais en général pas pour la personne qui se fait gaver crois-moi ça l’est moins.

Moi : C’est dans tes habitudes de gaver les gens j’imagine ? C’est vrai que c’est trop compliqué de trouver un emploi stable ou torturer les gens fait pas partie du quotidien.

Jawad : Ca m’arrive de les gaver oui. Je te conseille pas cette option. Et en ce qui concerne mes activités, ça me regarde et t’es pas la mieux placée pour parler puisque tu sors avec de gros dealeurs…

Moi : Je suis pas là de mon plein gré et je cautionne pas ce qu’ils font si tu veux savoir.

Jawad : Comment ça ?

 

Je n’ai pas répondu et j’ai baissé la tête. J’avais les yeux fixés aux siens depuis un tout à l’heure mais ce sujet… Ca me mettait mal à l’aise.

Jawad m’a pris durement le menton et m’a relevé la tête.

Jawad : Je répète : Comment ça ??

Moi (en essayant de me dégager de son emprise) : Lâche-moi…

Jawad : Non, je veux une réponse.

Moi : Kais m’a kidnappée pour que je vive avec lui… J’avais arrêté quand j’ai su qu’il trafiquait…

Jawad a fait les gros yeux. Il semblait plus qu’étonné. C’était le choc total !

Jawad (en marmonnant) : C’est pour ça que tu étais enfermée dans la salle de bain… Et pour ça que je n’ai pas pu t’atteindre plus tôt… Ca explique tout…

Je me suis dégagée et cette fois il m’a lâchée. Il était trop choqué pour me retenir. Je me suis rassise dans le fauteuil, la tête sur les genoux.

Jawad : Depuis combien de temps ?

Moi : Je ne sais pas…

Jawad : Putain…

 

Il est resté assis quelques minutes sur le lit à réfléchir. Je l’observais attentivement. Je me demandais si je n’avais pas fait une bêtise en lui disant la vérité. Après tout ce n’était pas quelqu’un de confiance et je n’avais aucune idée des conséquences que ça aurait.

Jawad (sortant de sa rêverie et me fixant) : T’es vraiment importante alors…

Je n’ai pas répondu et j’ai haussé les épaules. Jawad était vraiment désemparé.

Moi : Ça te choque tant que ça ? T’as pas fait vraiment mieux hein…

Jawad : Ouais je sais mais je connais Kais. Enfin connaissait apparemment. C’est LE mec à meuf, je l’ai jamais vu se poser avec personne. A part cette Sonia là mais c’est par rapport à sa mère.

Moi : T’as l’air de connaitre toute sa vie… Vous vous connaissez en dehors de… Enfin tu vois.

Jawad : Ouais on se connaissait, on a pris des chemins différents même si on fait la même chose en soi.

Moi : Pourquoi vous êtes ennemis maintenant ?

Jawad : C’est une longue histoire… Que je raconterais pas.

J’ai hoché la tête sans répondre ni polémiquer. C’était leurs affaires après tout et j’en avais marre d’en apprendre autant sur Kais… Surtout à ce niveau…

Jawad : Bon c’est pas tout mais il faut que tu manges.

Moi : Je préfère pas.

Jawad : Et pourquoi ?

Moi : Tout simplement parce que je ne te fais pas confiance et que rien me dit que je suis en sécurité ici… Tu comptes me tuer dans 2 semaines…

Jawad : Et si je mange dans ton plat ?

Moi : J’ai plus très faim…

A vrai dire, le fait qu’il ne démente pas son intention de me tuer m’avait dégoutée.

Jawad : Je m’en fous. Viens manger.

Il s’est installé sur le lit et a tapoter dessus. Il m’a regardée bien dans les yeux, a pris la fourchette et a mangé légèrement. Il a également bu à la bouteille et a posé le tout sur le plateau sur le lit. Il m’a encore fait signe de venir mais j’ai tourné la tête vers la fenêtre, en l’ignorant totalement. Je l’ai entendu taper dans le mur avec son poing mais je n’ai pas calculé.

Jawad : Wallah j’ai jamais vu une meuf aussi relou. T’es têtue putain de sa race je vais péter un câble. Maintenant tu bouges ton cul et t’arrêtes ton cinéma. Je rigolais pas tout à l’heure quand je te parlais. Je vais vraiment te gaver si tu fais trop la ouf. Je suis pas Kais moi j’hésiterais pas à te faire mal ok ?

Voyant que je ne répondais pas, il a soufflé, énervé puis il m’a tirée d’un coup vers lui. Il m’a bloquée contre lui et il a mis sa main autour de ma taille. Il m’empêchait de bouger.

Jawad : T’es sure ?

Moi : Mais lâche moi putain je vais pas mourir si je mange pas ce soir ! Ça te suffit pas de m’obliger à être là ? T’es…. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !

Je criais de douleur. Jawad, avec sa main autour de mes hanches, appuyait sur la zone sensible du au coup de taser. Il appuyait très fort dessus me regardant dans les yeux.

Des larmes de douleur commençaient à perler sur mes yeux. J’avais arrêté de crier mais il continuait toujours à appuyer. Je faisais une grimace pour lui enlever le plaisir de me voir souffrir…

Mais après plusieurs minutes, je n’ai pas pu résister et j’ai lâché difficilement :

Moi : Stop je t’en prie arrête… Lâche-moi je vais manger…. Mon Dieu arrête…

J’avais eu du mal à prononcer cette phrase puisque j’avais le souffle coupé de douleur. Jawad a retiré doucement sa main de ma taille et m’a tirée vers le lit.

J’étais mal… Je n’en revenais pas de son geste… Et surtout je n’arrivais pas à croire que la douleur puisse être si forte. Il fallait absolument que je regarde ce que ça avait donné… Je pense que c’était la trop haute tension du taser et le fait qu’il l’ait appuyé fortement contre mon ventre qui avait créé cette douleur insupportable…

Je suis restée les yeux baissés tout le temps que j’ai mangé. Il m’a regardée faire sans rien dire. Je ne voyais pas ses expressions, trop concentrée sur ce que je mangeais. Je n’avais pas véritablement faim et la douleur n’avait rien arrangé. J’étais nauséeuse et la seule chose dont j’avais envie c’était de m’isoler et de pleurer toutes les larmes de mon corps.

Je me sentais humiliée, il n’avait pas hésité à me faire du mal, me traiter comme un objet pour que je fasse ce qu’il voulait. Je l’avais cherché, certes, mais c’était vraiment une raison ?

J’avais la gorge nouée à force de retenir mes larmes et un nœud s’était formé dans mon estomac. J’avalais donc très difficilement la nourriture du plat.

A un moment, j’avais tellement de mal à manger que j’ai commencé à avoir des hauts de cœur. Mon estomac était trop plein mais je n’avais pas terminé. Et j’avais peur de la réaction de Jawad si je ne finissais pas. Mais il avait remarqué mes hauts de cœur et fronçait les sourcils à chaque fois que ça arrivait. Ils se sont faits de plus en plus présents et Jawad a fini par soupiré et me dire :

Jawad : Stop c’est bon avant que tu gerbes sur mon lit. Met toi en pyjama et vient dormir. Je t’attends.

J’ai simplement hoché la tête sans le regarder ni lui répondre. J’ai été cherché un pyjama laid comme pas possible dans ma valise et je me suis dirigée vers la salle de bain.

Je me suis changée et je suis sortie. J’ai pris une grande inspiration et je me suis approchée du lit.

Jawad était allongé, il m’attendait. J’ai grimacé et lui n’a rien dit. Il s’est contenté de me regarder fixement.

Moi : Il n’y a aucun moyen pour que je…

Jawad (en me coupant) : Non.

Moi : Je… Je dors où ?
Jawad : Bah dans le lit, près de moi.

Moi : Jawad je…

Jawad : J’ai dit non.

Je n’ai rien dit et je suis allée m’installer dans lit à l’autre extrémité. J’étais presque sur le point de tomber mais je préférais ça que de risquer de le toucher… Et surtout que lui me touche.

Je l’ai entendu soupirer dans mon dos et éteindre la lumière. J’ai commencé à fermer les yeux. J’étais exténuée. Je n’avais que très peu dans la baignoire de l’hôtel et depuis je n’avais pas réellement fait de nuit complète et réparatrice.

Je sentais le sommeil gagner du terrain au fur et à mesure que les minutes passaient. Un combat entre ma peur que Jawad me touche et le sommeil était en train de se jouer !

J’ai finalement fini par m’endormir quand j’ai senti une main se poser sur ma taille doucement. Une personne s’est rapproché délicatement de moi et lorsque j’ai senti son torse contre mon dos j’ai sursauté, sortant d’un coup du sommeil.

Jawad (en serrant sa poigne sur ma taille, m’empêchant de bouger) : Chhuuut doucement. Rendors-toi.

Moi (complètement dans les vapes) : Non…. Lâche-moi…

Jawad : Non alors rendors toi.

Je me suis débattue avec un peu plus de volonté mais il n’a rien voulu savoir. Il m’a même retournée vers lui.

Moi : Jawad je t’en prie lâche moi…

Jawad : Je te toucherais pas. C’est promis.

Moi : Je m’en fiche. Lâche moi stp tu peux pas me tenir comme ça…

Jawad : Kais le fait bien non ?

Moi : Oui mais justement, lui et moi on est ensemble alors lâche moi.

Jawad : Et alors ?

Je bougeais désormais contre lui puisqu’il m’avait tirée encore plus vers lui pour raffermir sa prise. J’étais énervée et à présent bien réveillée.

Moi : Je suis pas ta pute d’accord ? Ni la sienne alors lâche moi putain !

Jawad : Je vais pas te lâcher alors pourquoi tu te débats ? T’es bien trop fragile pour m’empêcher de faire ce dont j’ai envie.

Moi : Mais qu’est-ce que ça t’apportes de faire ça bon sang ? Tu crois que t’es qui pour me forcer à dormir avec toi ?

Jawad : Quand Kais saura que tu as dormi avec moi pendant qu’il est dans son lit tout seul… Ca le rendra fou.

Moi : Pathétique.

Jawad : Tu trouves ? T’es pourtant bien placée pour savoir qu’il est extrêmement jaloux.

Moi : Si il savait à quel point je te déteste je pense qu’il ne serait pas jaloux mais… Simplement furax.

J’ai aperçu Jawad sourire dans le noir. Tout ça semblait le réjouir…

Jawad : Arrête de bouger contre moi et de te débattre. Je suis à moitié nu et malgré ton… (il a fait une grimace dégout) pyjama, je reste un homme… Et ça fait à peu près la même sensation que si tu me chauffais…

Moi : Tu me dégoutes. Lâche-moi bordel !

Jawad : Dors.

Moi : Je n’y arriverais jamais comme ça ! Laisse-moi au moins respirer.

Jawad a desserré son étreinte autour de moi mais continuait quand même à me tenir assez fort. J’avais encore malgré tout la sensation d’étouffer et savoir que j’allais dormir avec lui me rendait malade.

Après quelques minutes, j’ai arrêté de bouger résignée.

Moi (d’une voix hésitante) : Demain… Je… Enfin j’aurais le droit de sortir de la chambre ?

Jawad : Non.

Moi : Jawad je peux pas rester 2 semaines comme ça… Tu te rends pas compte.

Jawad : Je m’en rends compte mais t’es pas venue passer des vacances. Estime-toi heureuse de ne pas être dans la cave.

Moi (avec sarcasme) : Oh super merci au lieu de la cave dégueulasse j’ai le droit de dormir collée de force à côté d’un homme qui m’a kidnappée et qui m’a foutu un coup de taser. Et qui n’hésite pas à me faire du mal. C’est fou ce que je me sens chanceuse !

Jawad : Tu préfères aller dans la cave ?

Moi : Oui…

Jawad (d’un ton ironique) : J’aurais cru que mes bras accueillants t’aurais conquise. Mais visiblement tu préfères avoir froid et être dans le noir.

Moi : Si ça peut me dispenser d’être dans cette situation avec toi oui !

Jawad : Comme c’est dommage… Parce que tu restes là.

Il avait dit ça d’une voix calme, posée. Sans une once de remords ou de compassion.

Moi : Tu peux pas constamment m’obliger à faire ce que tu veux ! Et je suis pas un animal pour être en cage !

Jawad : Vu ton gabarit je pense que t’as pas réellement les moyens de m’empêcher de te faire faire ce que je veux.

J’ai secoué la tête de déception et je me suis retournée. Enfin j’ai essayé puisqu’il me tenait trop fermement pour que je puisse le faire. J’avais peur qu’il appuie accidentellement sur ma blessure en plus…

Jawad : Arrêtes de bouger.

Moi : Je veux juste me retourner !

Il a soupiré d’agacement et je me suis installée plus confortablement. Il a ensuite refermé son bras sur moi.

J’ai commencé à pleurer doucement, faisant tout pour qu’il ne m’entende pas. Puis… Plus rien. Je me suis endormie.

A suivre.

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