Être avec Sawako est encore mieux que ce que j'avais imaginé et ça fait bientôt un mois que ça dure. J'ai même réussi à ne pas foirer son anniversaire, il y a deux semaines. Bon, d'accord, je peux remercier à nouveau Satsuki pour son aide pour l'idée du lieu mais j'ai trouvé le cadeau seul et j'en suis plutôt fier. Je lui ai pris un abonnement à la piscine, celle qu'on appelle à présent notre piscine. Je lui ai offert tandis qu'on mangeait une glace à la sortie d'un arcade game dans lequel on venait de passer une heure à faire des purikuras. Sawako adore tellement ces petites photos ridicules de nous deux qu'elle a payé un supplément pour les avoir sur son téléphone et à présent elle les utilise comme fonds d'écran.
- J'arrive pas à me décider sur celle que je préfère, rit-elle en faisant défiler sur son écran les purikuras, allongée sur mon lit.
- Tu changes d'avis tous les jours, je me moque, assis par terre contre le lit. Et puis, il me semblait que t'avais déjà une photo préférée de nous. Et merde !
Sur l'écran de ma console clignote un GAME OVER. Je bascule la tête en arrière pour regarder Sawako.
- Celle de ma chambre ? Bien sûr, je l'adore mais on a cinq dessus...
Tout en réfléchissant, elle se mordille la lèvre inférieure et cette vision me donne des envies. Je grimpe alors sur le lit au dessus d'elle et lui prends avec douceur des mains son portable.
- Tu joues plus à ton jeux vidéo ? me demande t-elle avec un sourire mutin.
- Non... J'ai envie de jouer à autre chose... je susurre dans son cou.
Sawako m'emprisonne entre ses jambes en les nouant autour de mes hanches et bascule légèrement la tête en arrière, me donnant accès à sa gorge. Mes lèvres ne se font pas prier pour s'y poser avec envie tandis que je glisse une main sous son t-shirt. Mes doigts effleurent le velours de son ventre puis remontent jusqu'à sa poitrine pour la caresser. Je sens Sawako frissonner et elle attrape mon visage entre ses mains pour réclamer avidement mes lèvres. La température monte en même temps que notre désir. Nos mains glissent sur le corps de l'autre, nos souffles se mêlent, nos bassins en feu se frottent lascivement. Nous n'avons encore jamais passé l'étape du sexe mais il est certain que nous en avons envie l'un comme l'autre et qu'à chaque fois, la limite est de plus en plus proche.
Mais visiblement ça ne sera pas pour aujourd'hui puisque des coups à la porte de ma chambre, nous sortent de notre transe.
- Daiki, gronde la voix de mon père de l'autre côté du battant. Ta mère voudrait te parler. Descends s'il te plaît.
Je lâche un grognement de frustration en m'écroulant sur Sawako.
- Putain! Ils ont un radar pour bien choisir leur moment, c'est pas possible !
- Daiki, souffle Sawako en me tapotant le dos. Relève toi ! Tu m'écrases !
Je me relève en riant et en m'excusant. Alors que j'ai la main sur la porte, Sawako se lève à son tour et me rejoins.
- Je descend avec toi, m'annonce t-elle. J'ai soif...
Ma mère adresse un sourire lumineux à ma petite amie. Elle adore Sawako et est sur un nuage depuis qu'elle sait que nous sommes en couple. Je m'affale sur une chaise en tendant une bouteille de soda à Sawako.
- P'pa a dit que tu voulais me parler, marmonne t-il encore grincheux d'avoir été interrompu.
- Samedi qui vient, ton père et moi allons au mariage de ma collègue de travail. Tu sais, je t'en ai parlé... Enfin bref, nous serons absents toute la journée alors je te laisserais de l'argent sur la table pour t'acheter à manger mais s'il te plait mon grand, essaye de manger autre chose que des burgers !
Je vois Sawako pouffer du coin de l'œil. Ma mère me parle toujours comme si j'étais un gamin et cela fait beaucoup rire ma petit amie. Je suppose que voir un type de ma corpulence se faire materner de la sorte doit être drôle. Moi, ça me saoule mais, il s'agit de ma mère alors j'attends juste qu'elle ait terminé.
- Bien sur si il reste de l'argent, tu peux le garder pour t'acheter un petit quelque chose. Évite de te lever à 14h et ne passe pas la journée sur ta console. Par contre, chéri, nous rentrons dormir ici donc, pas de fête avec les copains et tu ne découches pas ! continue ma mère.
- Ouais, ouais, ok... je me lève et Sawako m'imite, un petit air amusé toujours présent sur son visage.
A peine nous nous retrouvons seul dans ma chambre que mes bras partent enlacer la taille de Sawako. Elle lève ses yeux vers moi et je peux y voir qu'on pense tout les deux à la même chose.
- Donc... Samedi, il y aura personne chez toi...
- Il semblerait, je lui réponds avec un sourire en coin. Personne pour nous déranger...
- Pendant toute la journée...susurre t-elle en caressant mes bras jusqu'à mes épaules avant d'attraper ma nuque pour m'attirer à ses lèvres.
Deux jours de patience avant d'avoir enfin la paix. Il est certain que nous allons en profiter mais si cette perspective est excitante, elle est aussi stressante. C'est cette pensée et son lot de questions qui s'immiscent dans mon esprit le vendredi soir, alors que je suis vautré dans mon canapé, devant la télé. Mon père vient s'installer à côté de moi et garde le silence pendant de longues minutes, fixant l'écran où se dispute un match de basket.
- C'est qui qui joue ? me demande t-il nonchalamment.
- Les Lakers et les Pistons, je lui réponds mais je sais qu'il cherche juste un moyen d'engager la conversation. Tu veux me dire un truc ?
- Daiki...Pour demain, je suis pas naïf et je me doute de ce qui va se passer ici pendant notre absence.
Je lui lance un regard en biais mais garde le silence, alors il continue.
- Toi et Sawako. Je sais pas où tu en es avec elle, ou même avec les filles en général et je veux pas forcément le savoir mais pense à utiliser ce que je t'ai donné. Ta mère est trop jeune pour être grand mère !
Je suis mal à l'aise de parler de ça avec mon père alors je me contente d'hocher la tête sans quitter mon match des yeux. Il soupire et me donne une tape sur le genoux avant de se relever pour quitter la pièce.
Le lendemain, quand la porte d'entrée s'ouvre enfin sur Sawako, mon cœur s'accélère et une drôle de tension semble s'installer entre nous. C'est bizarre comme sensation de savoir qu'une chose va fatalement arriver et pour le coup, nous le savons tous les deux.
- C'est ridicule d'être aussi nerveux, non ? rit doucement Sawako alors qu'on entre dans ma chambre. On pourrait juste laisser les choses se faire...
- T'as raison, je soupire en passant une main dans mes cheveux.
Sawako m'adresse un doux sourire et se dirige vers ma stéréo pour lancer la musique. Tandis que je m'assoie sur mon lit, elle me rejoint et s'installe sur mes genoux, face à moi. Ses lèvres effleurent les miennes à plusieurs reprises jusqu'à ce que je craque et agrippe sa nuque pour l'embrasser avec passion. Son odeur, son parfum, tout en elle me rend dingue. Ma bouche délaisse la sienne au profit de sa gorge et mes mains glissent sous son débardeur pour le remonter et lui ôter. Ses doigts, quant à eux, relèvent mon t-shirt pour le retirer et l'envoyer rejoindre son propre haut sur le sol. En poussant sur mes épaules, Sawako m'incite à m'allonger puis se couche sur mon torse. Nos lèvres se retrouvent passionnément et je nous fait rouler sur le lit pour échanger nos positions. Ma main se referme sur son sein un peu brutalement, lui arrachant un petit grognement.
- Pardon... je marmonne en me maudissant intérieur d'être aussi nerveux.
- Détends toi... me murmure Sawako, puis elle devient hésitante. Tu... Daiki...est-ce que tu... C'est ta première fois ?
Je me redresse légèrement, gêné que ma nervosité soit si évidente et me trahisse à ce moment précis.
- Je...euh...oui... j'avoue en sentant mes joues rougirent. Pourquoi toi non ?
- Oh...Et bien...
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Salut les Zouzous ! 😁
On commence la semaine avec un nouveau chapitre !
Alors ça y'est c'est officiel. Aomine et Sawako sont ensemble !
Et forcément, ils profitent l'un de l'autre ou du moins ils essaient ! 😅
Qu'avez vous pensez de ce nouveau couple ?
Vont-ils réussir à s'aimer après avoir été amis d'enfance puis séparés pendant 10 ans ?
On retrouve les parents Aomine et le père tente d'avoir une conversation avec son fils et de le traiter comme un homme alors que sa mère lui parle comme à gamin...
Qu'avez vous pensé de ces deux là ?
Alors que notre petit couple trouve enfin un moment pour s'aimer tranquillement, la nervosité et le stress de passer à un autre stade d'intimité s'immisce entre eux.
Avez vous été surpris de l'aveu d'Aomine ?
Comprenez vous mieux les réactions qu'il a eu quand les choses devenaient trop intenses avec Sawako dans les chapitres précédents ?
Et surtout à votre avis, que va répondre Sawako ?
J'espère que ce chapitre vous a plu mes Zouzous !
Je vous souhaite un bon courage pour ce début de semaine ! 😊
XOXO
Sawako ❤️