Angélique
Nous sommes dans l'appartement d'Alexandre, j'ai très peur de refaire un faux pas. La dernière fois qu'on s'est retrouvé à deux ici, les choses se sont très mal passées. Nous avons eu une violente dispute parce que je refuse qu'on est une quelconque relation intime. Pour lui, la seule explication à mon refus qu'il me touche est l'infidélité. Avec ma sœur Véronique leur relation est principalement basée sur le sexe. Par conséquent, il trouve cela abasourdie que sa petite amie accro au sexe le rejette à plusieurs reprises. Ce qu'il ignore est que je ne suis pas Véronique. Mais sa sœur jumelle Angélique, il est le copain de ma sœur je ne dois pas coucher avec lui.
__Véronique, tu ne veux pas changer de vêtement ? Tu ne vas pas rester en tenue de soirée toute la nuit, tu dormirais très mal.
Mon Dieu, il ne compte pas me laisser repartir. Comment est-ce que je vais m'en sortir ? Même si, j'ai réussi à le convaincre de construire son amour avec ma sœur sur d'autres choses en plus du sexe. Je ne pourrai pas le rejeter à chaque fois, qu'il voudra coucher avec moi. Pensant, que je suis sa petite amie Véronique.
__Mon amour as-tu entendu ce que je t'ai dit ?
__Oui, je sais que je ne peux pas dormir avec une tenue de soirée.
__Comme tu as pris toutes tes affaires, d'ici. Quand, tu m'as fait une crise de jalousie à cause de mon ex. Tu vas devoir porter l'un de mes tee-shirts ou chemises.
__Je ferai avec ce que nous avons sous le coude.
__Tu connais la route de ma chambre, fais comme chez toi.
Je me dirige incertaine vers sa chambre, me demandant quel sera le résultat de cette première nuit ensemble. Après avoir fait descendre la fermeture éclair de ma robe, elle glisse toute seule le long de mon corps. Me laissant ainsi en sous vêtement, aussitôt, je commence à chercher dans les tiroirs d'Alexandre quoi me mettre sur le dos. Sang crier gare, des doigts se baladent sur mes hanches. Brusquement, en faisant face je tombe nez à nez sur Alexandre.
__Finalement, je suis content que tu n'es pas d'habit ici pour le moment. Dit-il en me saisissant par ma taille avant de me coller à lui.
Je sens son souffle sur ma peau, cette proximité entre nous me déstabilise. Alexandre est imposant et dominant, j'essaie de fuir son regard. Quand, il me fixe dans les yeux je suis totalement hypnotisée. Ma plus grande peur est de céder face à son insistance, si je couche avec lui ma sœur ne me le pardonnera jamais.
__Alexandre, j'ai froid laisse-moi m'habiller s'il te plaît.
__Je peux te réchauffer d'une manière plus intéressante.
Sans plus attendre, il scelle nos lèvres. Des frisons me traversent, cela ne m'empêche pas pour autant de répondre à son baiser. Nous nous arrêtons à bout de souffle, plus on passe de temps ensemble plus je faiblis face à lui.
__ Pouvons-nous voir un film ?
Il me fait un sourire avant de déclarer :
« C'est une excuse pour me fuir encore, tu as du mal à résister à ton amour pour moi. Je le sens à chaque fois que je pose la main sur toi. Quand je t'approche, tu rentre en ébullition ton cœur bat tellement fort que je le sens contre ma poitrine. Tu trembles, en ne tenant plus sur tes pieds. Serais-tu en train de tomber amoureux de moi Véronique ? Parce que moi, je le suis déjà depuis le jour de la grande conférence annuelle des architectes ».
__En effet, Alexandre, j'ai essayé de lutter de toutes mes forces. Ça ne sert à rien que je le nie, je suis tombée amoureuse de toi. Dis-je les larmes aux yeux.
Il essuie délicatement mes larmes, en me donnant un autre baisé. Ensuite, il me sert très fort contre lui. Il me rassure en me disant de ne pas avoir peur de mes sentiments pour lui. Qu'il a les mêmes à mon égard, il se détache de moi. Après, il s'abaisse au niveau de son dernier tiroir. Il en sort un tee-shirt qu'il me fait porter comme si je suis une enfant.
__C'est mon tee-shirt préféré, prends en soin.
__Je ferai de mon mieux mon amour.
__Mon amour ? C'est la première fois que tu m'appelles comme ça depuis un mois.
Je ne sais pas ce qui me prends, la situation me contrôle. Alors que c'est moi qui dois la contrôler. Il entre mêle nos doigts, après il dépose un chaste baiser sur mon front. Il me porte jusqu'à lit, je recommence à angoisser. Ce qui ne passe pas clairement, inaperçue je perds tous mes moyen avec lui.
__ Détend-toi chérie, je sais que tu veux qu'on construise une relation en plus du sexe. Aujourd'hui, je ne tenterai rien même si je meurs d'envie de te faire l'amour. Néanmoins, cette nouvelle version de toi me plaît plus que l'ancien. Je ne veux pas te brusquer, j'attendrai impatiemment qui tu me demandes de te faire l'amour.
__Merci d'être aussi compressif Alexandre.
__Finalement on va voir un film, lequel veux-tu ? Demande-t-il en hottant ses habits.
Il entre sous les ouvertures avec seulement son boxer, il est quasiment nu.
__ Alexandre choisi le film qui te plaira.
__Bien chérie, je vais choisir un film d'horreur. Comme ça tu seras blottie contre moi.
Il se place dernière moi, je me retrouve bloquée entre ses cuisses. Je frémis au contact de sa virilité sur mon dos, j'essaye de rester calme. C'est sous ses caresses, continuelles qu'on commence à regarder le film vendredi 13.
Marie
Je suis anxieuse, nous jouissons tous d'un bonheur éphémère avec Véronique. Mon fils Alexandre est celui qui souffrira le plus de toute cette histoire. Il est amoureux et insouciant. Ce qui m'effraie le plus, est aussi loin que je m'en souvienne. Mon fils n'a jamais été heureux avec une fille, que c'est trois dernières semaines en compagnie de sa petite amie.
Véronique a l'air d'êtres physiquement, la même personne mais avec des caractères biens différents. Elle a une autre personnalité, gentille, aimable, douce et altruiste. J'ai l'impression que cette version, d'elle n'est pas Véronique. Je me sens impuissante de ne pas pouvoir protéger mon fils. Malgré tout l'amour qu'il la porte, Il a été sur le point de rompre à plusieurs reprises avec elle.
Je suis intuitive de nature, cette nouvelle version d'elle me plaît. Elle est pure et sincère mais il a quelques qui me chiffonne. Je ne saurai l'expliquer pour le moment. J'espère pour le bien d'Alexandre que je me fais des idées, pour la première fois je souhaite avoir tort en priant que mon fils n'est pas le cœur brisé.
Véronique
J'ai passé la nuit à me comporter comme une dévergondée. Essayant d'oublier mes problèmes sans succès. Je suis stressée, aujourd'hui, je dois aller prendre mes derniers résultats. Pour savoir si l'avortement n'a pas causé de problèmes dans mon utérus. J'espère pouvoir devenir un jour mère, pouvoir donner un enfant à Alexandre. J'ai dû me débarrasser de ce premier enfant à cause de ma sœur et mon père. Je sors de pensée par la sonnerie de mon téléphone. Je soupir, Angélique n'arrête pas de me harceler en appels et par message. La haine que j'ai pour elle a atteint son apogée, elle est la seule coupable de tous mes malheurs. En vérifiant l'écran de mon portable, je me rends compte que ce sont mes larbins, Mariana et Catalina. Je met mon téléphone sur mode avion ne voulant pas être dérangée.
__Angélique, toi ici à Vegas ?
Quel cauchemar, une connaissance de ma sœur jumelle. La fille doit être aussi coincée et ennuyante que ma sœur. Je relève les yeux vers elle, en ne manquant pas de la dévisager. Ça se voit à des kilomètres, qu'elle est une geek avec ses lunettes d'intello. C'est d'une grosse vache, elle est en surpoids du haut de ses 1m60 je suppose. C'est une blanche, aux yeux bleus. Elle porte des fringues des années 80, sur lesquels je ne me m'attarde pas trop.
__En fin Angélique, pourquoi me dévisages-tu ? Laisse tombé tu es surprise de me voir, moi aussi. L'autre jour, j'ai cru avoir halluciner en t'apercevant.
Quelle pipelette, jusqu'ici, je n'ai pas pu placer un seul mot. Elle ne fait que fait que parler encore et encore.
__Tu m'as dit que tu allais en Espagne pour retrouver ta famille. Pourquoi es-tu à Vegas ?
__Écoute bien grosse vache, tu ne m'as jamais vue ici à Vegas. Comme tu n'as rien d'autre à foutre que de te mêler de la vie des gens. Pourquoi ne suis-tu pas un régime pour maigrir mocheté ? Occupe-toi de ton corps de baleine, surtout ne m'adresse plus la parole.
Aussitôt, elle prend ses jambes à son coup elle part en pleurant comme une madeleine. J'espère l'avoir assez insulté pour qu'elle n'adresse plus jamais la parole à ma sœur. Comme cela, il n'y a aucun risque qu'Angélique sache que je suis en Vegas au lieu de la France. Mince, j'aurai d'abord dû l'obliger à me dire l'endroit qu'elle a prétendu m'avoir aperçu. Je croise les doigts pour ne pas que l'endroit en question soit l'hôpital. Et encore moins, qu'elle m'est aperçue le jour de mon avortement. Peu importe après la méchanceté gratuite, que j'ai fait preuve envers elle. Elle renia Angelique de sa liste d'amie. Je n'ai plus à m'inquiéter pour cette cruche.