𝚟eintitrés
LAYANA
Moi : les bleus que t'as vu la dernière fois chez ta famille, c'était mon frère.. enfin mon demi-frère qui me les a fait, i.. il a su que j'avais un enfant hors mariage et ça lui a pas plu alors il s'est mit à me frapper pour me donner une « bonne leçon » en quelle sorte.
Sofiane : fronce les sourcils il est pas sérieux ? Parce que t'as eu un enfant hors mariage il te frappe ?!
Moi : je.. tu veux que je fasse quoi
Sofiane : certes c'est pas bien et que le fait que t'es un enfant hors mariage ça peut paraître une honte pour eux mais il a pas le droit de faire ça ! Ne me dit pas que ton père t'as frappé aussi ?
Moi : oh non ! Mon père n'a jamais levé la main dessus sur ce sujet
Sofiane : ça veut dire quoi ça ?! Qu'il te levais sa main dessus ?!
Mon géniteur ne m'as jamais prêter attention mais le peu d'attention qu'il me donnait c'était des gifles. Mais il m'ignorait beaucoup, mais les peu de claques qui me donnait elles étaient puissantes et elles résonnent encore dans ma tête.
Il faut savoir qu'il fumait beaucoup et buvait de temps en temps.
Moi : pas exactement.. que quelques fois mais c'était peu, lui il passait sa vie à m'ignorer
Sofiane : ton père étais au courant que ton frère te frapper, tu lui as déjà dit ?
Moi : il lui donnait toujours raison
Sofiane : je rêve ?! Et pourquoi ?!
Je souffle et passe mes mains sur mon visage avant de dégager mes cheveux derrière la tête et relève la tête pour le regarder, il semble être énervé et choqué.
Moi ; je.. parce qu'il m'a jamais portée dans son cœur
Sofiane : je comprends pas
Je pense que c'est le moment de tout lui faire comprendre
Moi : je.. je suis née d'un adultère, mon père avait trompé sa femme avec ma mère
Sofiane : ...
Moi : ma mère est morte après m'avoir donner la vie souffle et j'ai grandis avec mon père et sa famille
Je pouvais pas me retenir une larme à couler et je l'essuie à l'instant même.
J'aime pas pleurer devant les gens.
Je passe une mèche derrière mon oreille et baisse ma tête pour jouer avec mes doigts, encore une fois je voulais pas croiser son regard.
Moi : ils ne m'ont jamais accepter, ils me l'ont fait comprendre que je n'était pas à ma place dans cette famille. J'ai grandi seule, toujours dans mon coin, refermé sur moi même. J'ai grandi sans différencié le mal du bien. J'ai grandi sans savoir c'qui était faux ou vrai. Sans savoir c'qui était bon ou mauvais pour moi. J'ai grandi entre les coups et les insultes. Je me faisais harceler et personne était là pour m'aider. Plus je grandissais et plus je devenais folle. Plus le temps passé et plus je construisais mon avenir, je m'attachais a des personnes qui m'ont blessé et trahi.
Je lève ma tête pour regarder vers le plafond sans croiser le regard de Sofiane pour essayer de ne pas pleuré.
J'osais pas le regarder droit dans les yeux alors je détourne mon regard pour regarder par la fenêtre
Moi : durant toute mon enfance il y avait pas une seule personne qui tenait à moi, une personne qui a su prendre soin de moi, une personne qui a su me comprendre et m'écouter.
Sofiane : ...
Moi : voix tremblante une personne tout simplement pour m'aimer.
Je suis à bout, je sentais que j'allais craqué d'une minute à l'autre.
Moi : mais tout ça c'est du passé, aujourd'hui tout ce que je veux c'est que Nahil ne manque de rien, je sais que j'pourrais pas lui donner la plus belle des enfances mais en tout cas je veux lui donner une meilleure que la mienne. J'veux pas que par ma faute Nahil soit malheureux pendant son enfance et j'veux pas que mon passé touche Nahil, comme celle de mes parents qui m'a beaucoup touché. J'veux pas tout foirer, et qu'il finisse une mauvaise personne comme je l'étais. J'ai vraiment très peur de ne pas être à la hauteur et je.. veux pas le per..
Sofiane : eh eh ! Calme toi ! Tu commences à dire n'importe quoi là !
Moi : je..
Sofiane : déjà regarde moi s'te plaît !
Je voulais pas le regarde mais il met ses mains sur mes bras pour me forcer à le regarder, je regarde ses bras avant de le regarder lui
Sofiane : bien sûr qu'il ne sera jamais malheureux et tu sais pourquoi, parce qu'on l'aime ! Quand une personne reçoit de l'amour il ne peut être que heureux et ça je t'assure.
Voilà pourquoi j'ai jamais été heureuse dans ma vie, parce que personne m'aimait. Les moments où j'étais heureuse c'est quand je me sentais être aimer par Youssef mais c'était faux. Il m'aimait pas et personne ne m'as jamais aimer
Sofiane : Tu l'aime Nahil ?
Moi : bien sûr que je l'aime ! Mais je sais pas aimer moi ! Je fais toujours tout de travers quand j'aime et j'ai vraiment très peur pour lui
Sofiane : eh ! t'as pas à avoir peur et bien sûr que tu sais aimer. Regarde le comme il est bien.
Nahil étais entrain de regarder la télé en jouant avec ses mains, automatiquement je me suis mise à sourire.
Sofiane : arrête de te rabaisser et dire que t'es mauvaise ! T'es loin de l'être ! C'est tout le contraire, tu dois être fière de la personne que t'es devenu après tout ça. Malgré tout ce qu'il s'est passé, t'as toujours réussi à garder la tête haute. Tu peux qu'en être fière, tu es la personne avec le plus bon cœur que j'ai pu connaître durant toute ma vie, et aussi tu as de l'amour à donner et ça se voit. Juste en le regardant.
Il prend ma tête pour la mettre entre ses mains.
Sofiane : ne doutes jamais de toi, tu es la femme la plus forte que j'ai jamais connu et depuis que je t'ai « rencontré » j'ai jamais douté de toi, tu as su éduquer Nahil et finir tes études à côté et en plus de ça tu travaillais ! Dit moi qui aurait eu assez de courage pour faire tout ça à part toi ! Tu es une mère parfaite et ça on l'as tous vu, même moi dès fois je suis choqué du comportement de Nahil et de sa mentalité.
Moi : rire gêné arrête...
Sofiane : non w'Allah j'dis juste la vérité, pourquoi je mentirais ?
Moi : en posant mes mains sur les siennes Merci à toi d'être là, tu lui donnes tout ce qu'il lui faut. Si tu étais pas là à l'heure qu'il est, je ne sais même pas ce que j'aurais pu faire. Merci beaucoup pour tout c'que tu m'as dit.
Sofiane : c'est normal et si il t'arrive quoi que ce soit, n'hésite pas, je serais là quoi qu'il arrive d'accord ?
Je hoche de la tête positivement et mes larmes montent au yeux, je voulais pleurer après toutes les belles paroles qui venait de me dire, jamais personne ne m'as parler de tel sorte auparavant.
Il a essuyé les quelques larmes qui ont coulé avec son pouce avant de les passer sous mes yeux. A un moment il arrêté tout mouvement pour bien me regarder dans les yeux. Je le regardai aussi, ses yeux marrons qui peuvent paraître noir.
A un moment je me sentais déconnecté du monde, comme si on communiquait a travers nos yeux. Sans me rendre compte nos têtes s'approchait petit à petit.
Nahil : maman ! Papa ! Regardez !!
Je reprends mes esprits et enlève mes mains qui était sur celles de Sofiane, qui à son tour les enlève de mes joues.
Nahil arrive en courant devant Sofiane et lui tapote les genoux
Nahil : regarde la télé ! Il y a trolls 2 au cinéma ! On peut aller le regarder nous 3 !!
Sofiane : il le porte nous 3 ?
Nahil : oui ! Moi, toi et maman ! Un ! en se montrant lui même du doigt Deux ! en montrant Sofiane du doigt et Trois ! en me montrant du doigt
Sofiane : me regarde ça te dérange pas ?
Moi : euh.. non
Sofiane : parfait, on ira la semaine prochaine insh'Allah
Nahil : on va y aller pour de vrai !
Moi : je souris bien sûr !
Nahil : pas comme la dernière fois, tu as dit qu'on allait partir et après on est pas parti
Moi : non, cet fois c'est pour de vrai
Nahil : ouii !
Je m'avance pour lui faire un bisou et il me tend ses bras, je le porte et il passe ses petits bras autour de mon cou pour ensuite me faire un bisou sur la joue.
Je regarde Sofiane qui lui nous regardait en souriant et je le souris à mon tour, je me sentais bien à ce moment-là
Quelques jours plus tard
Je ferme la porte à clef et les ranges dans mon sac quand je remarque que Jessica aussi sortais de chez elle.
Jessica : elle me fais la bise ça va ?
Moi : oui et toi
Jessica : ça va
Moi : je peux savoir pourquoi t'es souriante comme ça aujourd'hui
Jessica : j'ai récupéré tout mon argent !
Moi : ah je suis trop contente pour toi, tu vois je t'avais dit de patienter et tu le récupéreras
Jessica : oui je sais merciii ! Je peux te poser une question ? Mais tu m'dit la vérité
Moi : vas-y
Jessica : c'est Aymen qui a tué Marvin ?
Comment elle peut être au courante de ça, j'ai jamais rien dit.
Jessica : j'ai appris qu'Aymen avait fait sorti Marvin de prison et que si il a été tué c'est parce qu'il lui devait de l'argent et que c'est aussi pour ça qu'il a volait mon argent
Moi : ...
Jessica : pourquoi tu me l'as pas dit ? Je pensais qu'on se disait tout !
Moi : je pouvais pas désolé
Jessica : tu vas pas rester là les bras croisés, tu vas le dire à la police j'espère !
Moi : je peux pas, j'te le jure sinon je l'aurais fait, c'est la vie de mon fils qui est enjeux ! Je laisse la police faire son travail
Jessica : mais quand la police le découvrira et qu'ils sauront que tu le savais, ils vont te mettre en prison parce que pour eux t'es une complice ! Et Aymen n'hésitera pas une seconde à te faire mêlé dans cette histoire ou pire encore il pourrai te mettre comme coupable à sa place
Moi : ...
Jessica : Aymen gère le plus grand trafic de la ville ! Pourquoi Marvin a volé mon argent ?! Il aurait pu vendre cette merde pour payer ses dettes mais non il a volé mon argent et celui de sa sœur ! Il avait plus d'autre possibilité ! Pour te dire que Aymen n'est pas qu'un simple trafiquant mais quelqu'un de puissant dans ce domaine !
Moi : mais tu veux que je fasse quoi ?
Jessica : sois tu dis rien et tu rentre en prison pour complice, ou je sais pas, il pourrait te faire porter le chapeau, ou sois tu balance tout au flic et te leur dit qu'il t'a menacer avec la vie ton fils et tu demandes une protection pour Nahil !
Moi : je.. souffle je sais pas
Jessica : à toi de voir ! Si pouvais j'aurais tout avoué mais je veux pas que t'ai des problèmes, Nahil a besoin de toi ! Réfléchis bien !
J'allais parler mais on a entendu un bruit qui provenait de l'étage d'en dessous
Jessica : c'est quoi ça ?
Moi : ça doit être le couple d'en bas, tu connais il se dispute tout le temps
Jessica : tu pense qu'il pourrait la frapper ?
Moi : non je pense pas, viens on descend
On descend les escaliers on remarque rien, la porte de nos voisins étaient fermés. On descend au rez-de-chaussée et Jessica se dirige vers les boîtes aux lettres quand à moi je regarde à côté des escaliers
Moi : Jessica !
Jessica : ferme la boîte aux lettres quoi ?
Moi : elle est passé où la poussette à Nahil ?
Jessica : je sais pas moi, tu l'as pas mit dans la cave ?
Moi : j'ai toujours posé la poussette à Nahil ici ! A côté des autres poussettes !
Jessica : c'est quand la dernière fois que t'es sorti avec ?
Moi : il y a à peine deux jours
Jessica : c'est bizarre
Le téléphone de Jessica sonne, elle sourit en décrochant. On sait déjà qui c'est, j'ouvre à mon tour la boîte à lettres et remarque que j'avais pas de lettres, je prends soin de bien refermer la boîte aux lettres.
Jessica : deux secondes Nabil elle enlève son téléphone de son oreille regarde dans la cave
Moi : c'est bon, tu peux partir
Je pars vérifier dans la cave et toujours pas de poussette. Qui pourrait voler une poussette, la mienne et pas celles des autres. Ça fait depuis la naissance de Nahil que je pose la poussette près des escaliers et personne n'osais la toucher. C'est vraiment bizarre.
AYMEN
Djibril : tu rigoles j'espère ?! Tu dis ça comme si on était pas à deux doigts de tout perdre en couilles
Moi : il vas rien se passer, détend tes couilles !
Djibril : je vais le buter ! Tu viens de me dire que tu l'as entendu dire qu'elle contait nous balancer aux flics ! Et t'es là tu tire sur ta chicha comme si de rien n'était !
Moi : putain tu me les casses !
Djibril : t'es même pas capable de faire un travail de..
Moi : écoute moi ! Ici c'est moi qui donne les ordres ! D'accord !
Djibril : si mon plan échoue ! Je te jure que je te butte sans pitié !
Moi : tu vas rien faire du tout et d'abord occupe toi de tes entreprises à la con ! Et moi je me charge de ça !
Djibril : 3 millions sont en jeux !! Ne foire pas tout !! Il manque plus que les flics suivent nos pattes ! Et cette fille qui t'as vu tu l'as connais ?
Moi : pas tes affaires !
Djibril : et dit moi ce fils de pute de Youssef t'as rendu ce qu'il devait te rendre ou pas !
Moi : cet enfoiré de merde ! Toujours pas !
Djibril : cet fois ci met lui la pression et ne le tue pas !! On a besoin de cet argent !!
Moi : on ? Depuis quand ON est ensemble ?
Djibril : ta gueule !
Moi : tu dis ta gueule à qui là ?
Djibril : on est ensemble depuis des années ! C'est moi qui te ramenait de la drogue de la Colombie ! C'est moi qui gérer cette merde en Amérique !! Et si aujourd'hui t'en ai arrivé là ! N'oublie pas que c'est grâce à moi !! Alors tu vas fermer ta gueule et t'organiser pour que rien ne tombe à l'eau !! On est près du but ! Alors ne foire pas tout connard !!
Je tire sur ma chicha sans lui répondre, si Layana parle je suis dans une sacrée merde. Je peux pas permettre de tout perdre juste parce qu'elle était là au mauvais endroit.
Je fais de mon possible pour pas que la police soit au courant de tout ça. Si Layana pouvait fermer sa gueule ça serait parfait. Personne saura rien et personne ne sera perdant.
Mais je l'ai entendu tout à l'heure avec sa voisine dans les escaliers et je sens qu'elle vas pas tarder à avouer.
J'ai pas le choix je dois utiliser la manière forte.
LAYANA
Je me gare devant la salle de Sofiane et éteins le contact. Aujourd'hui je dois chercher Nahil. J'ai à peine détaché ma ceinture que je reçois un message de Sofiane.
Sofiane : « t'as déjà pris Nahil ! je t'ai même pas vu venir tellement je suis débordé mais t'as oublié son sac »
Mon cœur venait de louper quelques battements avant de battre à une vitesse !
A quel heure j'ai pris Nahil ??
Sofiane : « je passe te le déposer ce soir insh'Allah »
Au même moment je reçois un message d'inconnu, il m'envoyer une adresse plutôt.
Aymen !
Lui seul pourrait faire ça. Je met l'adresse dans le GPS et remarque que c'était un restaurant pas loin d'ici. Je démarre et me rend à cette adresse.
Trois minutes plus tard je suis arrivée à destination, je remarque que ce n'était qu'un restaurant abandonné qui donnait la vu à la mer. Pourquoi m'avoir amener ici ?
En face de ce restaurant ce trouvais une falaise. Je me suis mise à bien regarder quand je remarque une voiture et aussi une silhouette d'une personne et une poussette.
Non non, ne me dites pas que.. pas ça !
Je m'avance pour voir et vois Aymen au bord de la falaise accroupie devant une poussette, c'est celle de Nahil. Quand je vous dit qu'il était au bord d'une falaise près de la mer c'est pas une blague.
Moi : Aymen ! Nahil !
Je cours pour les rejoindre quand je vois Aymen se lever et se mettre devant la poussette.
Aymen : AVANCE ENCORE ET JE LE JETTE !
J'ai arrêté de courir
Moi : Aymen qu'est ce que tu fais ?
Aymen : je sais pas ! A toi de me le dire !!
Moi : Aymen s'te plaît ! Éloigne toi de cette falaise !
Aymen : qu'est c'que j'ai dit ! Que si je coulait ton fils coulerait aussi et.. RESTE OÙ T'ES !!
Moi : Aymen arrête ça s'te plaît ! Ne mêle pas Nahil à ça !! Ce n'est qu'un enfant !!
Aymen : je m'en bat les couilles !
Moi : OSE LUI FAIRE QUELQUE CHOSE ET JE ... !!!!
Aymen : il leve un doigt de la poussette tu quoi ?!!
Je peux rien faire, il suffit d'une seule seconde pour que tout bascule
Aymen : tu comptais me balancer aux flics ?!!!
Moi : non !
Aymen : il leve un autre doigt de la poussette TU MENS !!
Plus que 3 doigts tenait la poussette, j'ai vraiment très peur. Je fait un pas en avant.
Aymen : reste où t'es !!
Moi : s'il te plaît fais pas ça
Aymen : TU ME POUSSE À FAIRE CE GENRE DE CHOSE !! que c'que je t'ai dit ?!! HEIN !POURQUOI TU M'ÉCOUTE JAMAIS LAYANA !!
Moi : voix tremblante j'ai rien dit ! J'te le jure que je n'ai rien dit à personne
Aymen : il leve un autre doigt de la poussette tu mens !
Ma respiration devenait de plus en plus forte et mon cœur battait hyper vite, j'ai vraiment très peur qu'il lui arrive quelque chose.
Aymen : dit moi la vérité !! T'allais tout avouer à la police ?!!
Moi : voix tremblante je te jure que je n'allais rien dire! Ni rien faire ! Il enlève un autre doigt de la poussette AYMEN ! Je t'en supplie
Aymen : DIT MOI LA VÉRITÉ..
Moi : ne lâche pas Nahil !
Aymen : PUTAIN DIT MOI LA VÉRITÉ !! ARRÊTE DE ME MENTIR ET JE VAIS FINIR PAR LE LÂCHER !!
Moi : en pleurs d'accord ! C'est bon ! Je contais l'dire, tout avouer à la police ! Mais s'il te plaît Aymen, je t'en supplie ne lâche pas cette poussette ! renifle Aymen s'il te plaît pas loin de cette falaise ! Nahil n'as rien à voir avec ça ! Fais du mal à moi et pas à lui ! Ce n'est qu'un enfant ! Il a un père ! renifle Je t'en supplie ne le fais pas ! J'te jure que je ferais tout ce que tu veux mais.. mais ne lui fais rien je t'en supplie renifle..
Aymen : comment je pourrais te croire ?
Moi : en pleurs si la police m'interroge je dirais que j'ai rien vu ni rien fait. J'te jure que je ne ferais rien ! Je t'assure que je ne dirais rien ! renifle J'te le jure, j'te l'jure !
Aymen : tu le diras je l'sais ! Tu me déteste et t'as toujours voulu que je pourrisse !
Moi : je te l'jure que je dirais rien !
Aymen : TU L'DIRAS JE L'SAIS !!
Moi : JE DIRAIS RIEN !
Aymen : TU LE FERAS !
Moi : renfile je ferais rien !
Aymen : tu l'aura voulu...
Moi : Aymen ! Aymen non ! je cours NAHILL !! NAAHILL !! AAHHH !!
Il venait de lâcher la poussette, j'ai couru le plus vite que possible pour la rattraper mais malheureusement je n'ai pas pu, elle était déjà parti et avec mon fils dedans.
J'ai voulu sauter aussi mais Aymen m'as tenue, je suis donc finalement tomber par terre toujours au bord de la falaise et je me suis mise à crier avec le peu force qui me restait le nom de mon fils ...
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