I hate you but I love you

By EucliffexHeartfilia

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Un an est passé et les grands jeux magiques reprennent. Lucy a été sélectionnée pour être membre de l'une des... More

Prologue
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
XI
XII
XIII
XIV
XV
XVI
XVII
XVIII
XIX
XXI
XXII
XXIII
XXIV
XXV
XXVI
XXVII
XXVIII
XXIX
XXX
XXXI
XXXII
Extra I
Extra II
Extra III

XX

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By EucliffexHeartfilia

- Blondinette, ça va faire une demi-heure, grogna Sting.

- Un peu de patience. Il y est presque. 


 Mais mon camarade avait raison : papy Crux était plongé dans ses réflexions depuis près d'une demi-heure, et j'avais comme l'impression qu'il ne cherchait pas réellement de solution pour détourner les sorts de Fried. Mais ça ne m'étonnait guère, Mirajane était pleine de ressources, et elle avait aisément pu demander à mes esprits de ne surtout pas m'aider. Je ne savais pas encore comment, mais je commençai à être persuadée qu'elle l'avait fait.
Dans un soupire, je me saisis de mes clefs, que j'avais rattachées à mes ceinture.



- Ouvre-toi, porte des esprits, viens à moi, Virgo! 


La jeune femme aux cheveux roses se présenta devant moi dans la seconde avec une petite courbette respectueuse, un sourire aux lèvres. Sourire qui, soit dit en passant, ressemblait étrangement à celui que Mirajane m'avait offert à l'instant où je m'étais rendue compte que j'étais enfermée ici avec Sting. Une chose était maintenant sûre : tout comme mes camarades de l'équipe B, mes esprits étaient enchantés de ma condition de prisonnière.



- Princesse, fit-elle. Que puis-je faire pour vous?

- Aide-nous a sortir d'ici.

- Je ne peux pas. À bientôt. 


Et elle disparut. Près de moi, Sting éclata de rire.



- Super, l'autorité.

- Hé! Moi, au moins, j'essaye de nous sortir de là! 


J'arrêtai de faire les cents pas, comme un fauve en cage, et je pointai un doigt accusateur sur le jeune homme. Sting, avachi sur le seul banc présent dans notre petite prison improvisée, haussa les épaules, avant de m'offrir un petit sourire en coin, peu rassurant.



- Je t'ai proposé d'obéir aux ordres du type aux cheveux verts. C'est toi qui a refusé. 


Évidemment que j'avais refusé! Je n'étais pas prête à lui dire que je l'aimais! De plus, quand je lui avais suggéré de commencer, il s'était contenté de sourire, mais de ne rien dire. Il n'était pas non plus prêt à le faire, visiblement, donc Crux était notre seule chance de sortir d'ici.
Agacée au plus haut point, je renvoyai mon esprit à la clef d'argent dans son monde, et je me laissai tomber aux côtés du blond, les bras fermement croisés sur ma poitrine. J'étais lasse de tourner autour du pot avec lui depuis des jours, j'étais épuisée par mes combats de la journée, et j'avais atteint mon seuil de patience dans cette foutue prison. J'allais exploser.
Pendant trois bonnes minutes, aucun de nous ne prit la parole. Nous n'avions plus le choix dorénavant, nous devions nous avouer nos sentiments, mais on avait tout les deux trop peur de le faire en premier. Et si j'avouer l'aimer, et qu'il se contentait de dire qu'il m'appréciait? Non, décidément, j'étais trop effrayée pour dire quoi que se soit. Aussi, j'attendis patiemment qu'il prenne la parole, mais il n'en fit rien.
Le silence était insoutenable.



- Qu'est-ce qu'on fait? Murmurais-je sans oser le regarder.

- Je crois qu'on n'a plus le choix, fit-il dans haussement d'épaules qui se voulait désinvolte. 


Mon cœur se mit à battre la chamade, et des goutes de sueur coulèrent le long de mon dos. J'étais proche de la crise de panique. Nous y étions. Après plusieurs jours à se tourner autour, nous y étions enfin, mais j'étais bien plus inquiète que ce que j'avais cru : je n'étais absolument pas courageuse, et je le compris en cet instant. C'était une chose de se dresser face à l'adversité, s'en était une autre de se mettre à nue face à l'être aimé.
J'ouvris la bouche, pour me lancer la première, étant donné qu'il semblait, tout comme moi, être incapable de prendre son courage à deux mains, mais sa voix grave et légèrement brisée m'empêcha de dire quoi que se soit :



- Je suis dingue de toi, avoua-t-il. 

 
Ma gorge produisit une sorte de gargouille atroce, alors je fermai la bouche aussi sec.
Avais-je bien entendu? Le grand Sting Eucliffe venait-il réellement de dire qu'il était fou de moi, une petite mage d'une guilde adverse? Mon cœur sembla cesser de battre dans ma poitrine, mais je ne m'en souciai pas trop : ça aurait été une belle mort. Pourtant, j'étais toujours là quelques secondes plus tard, bien en vie, ma bouche à nouveau entrouverte par le choc que Sting venait de me donner. Je n'aurais jamais cru qu'il se lancerait le premier, et encore moins pour me dire de but en blanc qu'il était raide de moi. Je n'en croyais pas mes oreilles. Aussi, je me mis à bafouiller en tchécoslovaque, les joues brûlantes.
La main de Sting apparut dans mon champ de vision - j'étais incapable de le regarder - semblant vouloir me demander de me taire, chose que je fis sans mal. J'étais bien trop abasourdie pour dire quoi que se soit de cohérent, de toute façon. 



- La première fois que je t'ai vue, dans les rues de Crocus il y a deux ans, j'ai cru rêver. J'avais fais beaucoup de recherches sur toi, puisque tu étais la meilleure amie de Natsu, mais je n'avais jamais vu de photo. Et je n'en croyais pas mes yeux... tu étais la plus belle femme qu'il m'ait été donné de voir. Enfin, ne te méprend pas : c'est toujours le cas aujourd'hui, se rattrapa-t-il en se rendant compte qu'il avait utilisé le passé. 

 
Il marqua une petite pause, et, alors que je tournai lentement la tête vers lui - de peur de croiser son regard - je constatai qu'un petit sourire amusé vint orner ses magnifiques lèvres, avant qu'il ne redevienne sérieux. Le regard plongé dans le lointain, il poursuivit :



- C'est vite devenu un enfer pour moi : tu étais belle, drôle, charismatique, altruiste, tout l'inverse de moi. En plus, dans mon esprit, tu étais la petite amie de Natsu, alors... ça m'a encore plus agacé. Ça fait partie des raisons pour lesquelles j'ai pas été tendre avec toi. 

 
Je ne l'avais pas quitté des yeux cette fois-ci. Sa beauté me coupait le souffle. La légère brise faisait bouger ses cheveux, lui en envoyant un ou deux dans les yeux de temps en temps. Ça me démangeait de lever la main pour les lui retirer, mais j'étais trop abasourdie par ses paroles pour en être capable. Aussi, je continuai à l'observer sans un mot, passant de sa boucle d'oreille teintant au vent à ses lèvres m'attirant inlassablement, en passant par ses beaux yeux fixés sur un point à l'horizon. La couleur orangée du ciel lui donnait un côté irréel. 



- Et puis... Pendant deux ans, on s'est beaucoup croisés, mais on ne s'est pas adressé la parole. Je t'ai beaucoup observée, tu sais. À mes yeux, il n'y avait que toi, mais je ne voulais pas être attiré par la copine de Natsu, alors j'ai laissé tomber, seulement...

- Seulement il y a eu les jeux magiques, murmurais-je. 


Il hocha la tête, et tourna enfin ses beaux yeux vers moi. Je devais être rouge comme une tomate, et j'étais sûre qu'il entendait mon cœur battre à toute vitesse dans ma poitrine. Néanmoins, bien que ma gène soit à son paroxysme, je soutins son regard.


- Et j'ai finis par tomber éperdument amoureux de toi, conclut-il. 


Mes lèvres bougèrent, mais aucun son ne m'échappa. C'était rageant. Pourquoi étais-je si timide? Il venait de me dire qu'il m'aimait, bon sang, je pouvais en faire autant! J'étais Lucy Heartfilia, mage et représentante de Fairy Tail pour les jeux, j'avais vaincu nombre d'ennemis surpuissants! Je pouvais le faire! Je devais le faire.
Un sourire amusé illumina son visage. Ma panique le faisait rire.


- Je ne vais pas mentir en prétendant avoir des sentiments à ton égard depuis qu'on s'est rencontrés, mais ces jeux ont tout changé. Je te trouvai beau, très beau, comme la plupart des femmes de se royaume, mais tu étais un vrai salaud. 


Son sourire s'accentua.


- Mais tu as changé, et tu es devenu ce que je désire le plus. Depuis le début des jeux..., hésitais-je. Depuis le début des jeux, il n'y a que toi. Je ne pense qu'à toi, je ne vois que toi. C'est devenu une obsession, mais je ne voulais pas avoir des sentiments pour « l'ennemi », fis-je en mimant les guillemets. Mais je n'ai pas pu m'en empêcher, et aujourd'hui... 

 
Je me mordis un instant la lèvre, et me forçai à continuer, à mi-voix :


- Aujourd'hui, je t'aime. 


Immédiatement après avoir prononcé ces paroles irrévocables, je détournai les yeux, rouge comme une tomate, le cœur battant comme un fou dans ma poitrine. Cette fois-ci, j'étais à peu près sûre qu'il était capable de l'entendre se démener. J'étais au paroxysme de la gène.
Doucement, presque tendrement, Sting enlaça ses doigts aux miens, réveillant un long frisson dans tout mon bras. Lentement, tel un automate, je me tournai vers lui, tandis qu'il serra mes doigts, un sourire aux lèvres. Et là, mon cœur cessa presque toute activité. Il n'arborait pas le genre de sourire dont il avait l'habitude, le genre ironique, un peu mystérieux. Non, il souriait sincèrement, naturellement, et il était plus beau que jamais. Sous la lumière tamisée de cet début de soirée, ses yeux brillaient, ses cheveux étaient flamboyants, et ses fossettes... Oh, ciel, j'aurais pu tuer pour ses foutues fossettes. Était-ce permis d'être si beau?
Alors, une question évidente me vint en tête. Question que je n'aurais pas osé poser une demi-heure auparavant, soit dit en passant. Mais Sting m'avait fait gagner en confiance, et j'étais prête à me mettre un peu plus à nue devant lui. Après tout, il venait de le faire.


- Veux-tu être mon cavalier au bal de Blue Pegasus?

- Tu tiens vraiment à y aller? Je... je pensais plutôt t'inviter à dîner quelque part. 

 
Mes lèvres frémirent, laissant passer un petit rire nerveux, quasi-hystérique.


- Quoi? Demanda-t-il, anxieux.

- Je serais heureuse de dîner avec toi, Sting. 


Son sourire s'accentua, vrai et chaleureux.
Dans un mouvement fluide et calculé, le chasseur de dragon se leva en m'entraînant vers le haut et serra un peu plus mes doigts entre les siens. Et alors, il me tira dans les rues de la ville. C'est seulement après cinq bonnes minutes de marche, que je compris que nous avions dépassé la limite imposée par le mur de Fried : nous avions tous les deux dis la vérité. Et puis, mon esprit se tourna vers des considérations bien plus urgents : ma main n'était-elle pas trop moite? Ne serrais-je pas ses doigts un peu trop fort? Marchais-je assez vite pour lui? Diable, est-ce que toutes les filles qui se promenaient avec un garçon se posaient ce genre de questions?
J'étais sur le point de tourner totalement hystérique quand on s'arrêta enfin devant une petit bâtisse de pierre en bordure de ville, faisant face à la rivière traversant la ville. Le cadre était chaleureux : à l'horizon, presque derrière les montagnes environnantes, le soleil dardait ses derniers rayons, éclairant le rivage d'une douce lueur orangée. J'étais aux anges.
En vrai gentleman, Sting me lâcha la main afin de mieux m'ouvrir la porte. Tout sourire, je passai devant lui, et entrai dans un établissement coquet. De grandes baies vitrées donnaient sur les bords de l'eau, la lumière était tamisée, les tables étaient espacées les unes des autres, souvent séparées par de hautes plantes ou des murets, donnant plus d'intimité. D'ailleurs, les gens qui venaient ici devaient en chercher, de l'intimité, puisque mes yeux ne se posèrent que sur des couples en train de se tenir la main par-dessus la table, de s'envoyer des sourires transits ou de s'échanger des mots chuchotés, loin des oreilles indiscrètes. Mes joues rougirent violemment à cette constatation : nous étions entourés d'amoureux. Nous en étions, certes, mais étions-nous réellement un couple? comme toutes ces personnes? J'étais perdue.



- Une table pour deux? Demanda une petite vieille.

- S'il vous plaît, répondit poliment Sting. 


Alors, dans un sourire affectueux, elle nous guida à travers la grande salle. Une main posée sur la naissance de mes reins, Sting me poussa tranquillement en avant et, une fois arrivés à la table, il tira ma chaise pour me permettre de m'asseoir, avant d'aller s'installer face à moi.
J'étais totalement troublée, plus que je ne l'aurais cru. Était-ce normal de devenir complètement dingue à chaque petit geste de sa part? 



- Voici les menus, je viendrai prendre votre commande dans quelques instants. 


Ignorant la femme, j'analysai mon environnement : nous étions installés autour d'une petite table collée à une baie vitrée, et nous étions séparés des autres clients par différents bibelots bienvenus. Après tout, j'avais beau être en train de l'oublier, nous étions encore en pleins jeux magiques, et Jason avait des yeux partout. S'il était capable de créer de longs articles sur une fausse relation, ils pouvait nous pondre un journal entier sur cette soirée pour le lendemain. Je faisais confiance à ses talents de commère sur ce plan là.
Après mon tour d'horizon, je posai mon regard sur celui qui me faisait face, et je constatai avec effroi que ses yeux étaient déjà vrillés sur moi. Je piquai un fard illico. 



- Ne sois pas si timide, fit-il de sa voix grave. Je suis aussi mal-à-l'aise que toi.

- Toi, tu es stressé?

- Je ne suis pas un surhomme, sourit-il. Quand je me retrouve face à toi, je suis sans défense. 


Décidant de passer outre mon envie de courir me cacher dans un trou de souris, je misai plus sur la plaisanterie, histoire de me sortir de ce moment gênant.



- Tu aurais aussi pu laisser tomber tes défenses dans l'arène, marmonnais-je.

- En général, quand je me bat, je ne suis plus Sting, je suis un mage de Sabertooth.

- « En général »? 


Son sourire faiblit imperceptiblement, et ses yeux d'un bleu magnifique se détournèrent de moi, fixant leur attention sur le menu qu'il tenait entre ses mains robustes. Ma curiosité légendaire fut piquée en cet instant : qu'est-ce qu'il fuyait?



- Sting...? Tentais-je.

- Je suis désolé, lança-t-il tout à coup. Pour ce qui s'est passé pendant les jeux.

- Enfin, ne t'excuse pas, je...

- Je vois comment tu marches, comment tu te tiens. Tu as mal, je le sais. 


Son regard se posa sur l'eau calme de la rivière près du restaurant et, pendant quelques instants, il ne dit plus rien. Mais je savais qu'il était sur le point de reprendre, alors je ne le brusquai pas. Quelque chose dans son expression me disait qu'il n'en avait pas terminé. Il arborait cette mine qui me donnait envie de le serrer dans mes bras : les yeux légèrement brillants, les lèvres pincées, il était infiniment triste.


- Cette fois-ci, reprit-il sans pour autant me regarder, je n'ai pas été un mage de Sabertooth. Je me suis laissé aveuglé par mes sentiments et j'ai failli tout gâcher. Tu sais, j'avais prévu d'esquiver, mais de ne pas me battre. Seulement... quand j'ai vu que tu étais prête à combattre réellement, à te blesser, pour la victoire, je ne sais pas... ça m'a agacé et je n'ai pas retenu mes coups. 


En toute honnêteté, je crois que je pouvais comprendre d'où venait son problème. Si dès les premiers instants du match, j'avais constaté que Sting y allait sérieusement et était prêt à tout pour me vaincre, je crois que j'aurais tout donné pour le contrer, même si je n'avais pas envie de le blesser. Alors, un sourire s'épanouit sur mes lèvres et, dans un geste courageux, j'attrapai tendrement sa main posée sur la table entre nous. Ses yeux s'ouvrirent en grand.


- S'il-te-plaît, ne m'en veut pas d'avoir été si sérieuse face à toi. Si tu n'avais pas été un mage si puissant, je n'aurais pas mit tant de magie dans la bataille. Mais je savais que tu pourrais tout éviter. Et je ne t'en veux pas de m'avoir rendu mes coups, je t'en aurais voulu si tu m'avais vraiment ménagée. 

 
Un instant, je cherchai ses yeux avec un faible sourire, hésitante à l'idée de continuer. Mais je ne pouvais pas m'arrêter là alors, le cœur battant dans la poitrine, je repris :


- De toute façon, j'ai promis au maître que je mènerai mon équipe à la victoire et... 


Son regard me scruta avec attention, attendant la suite de mes révélations, tandis que je me raclai la gorge. Je ne pouvais plus faire marche arrière dorénavant.


- Et que je gagnerai ton cœur. 


Les joues cramoisies, je serrai un peu plus sa main entre les miennes, anxieuse. Sting avait déjà avoué ses sentiments à mon égard, mais c'était tellement nouveau que j'étais toujours gênée à l'idée de les évoquer. Mais ma gêne s'envola quand son sourire s'épanouit.


- Et tu l'as gagné.

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